Cours 13 - Troubles psychiatriques (complet) Flashcards
À quel âge se fait le diagnostic de la schizophrénie? Plus tôt ou plus tard chez les femmes?
fin de l’adolescence, début adulte, plus tard chez les femmes
Symptômes prodromiques dans la schizophrénie?
symptômes qui mènent au premier épisode de psychose
Marqueurs objectifs de la schizophrénie pour diagnostic?
il n’y en a pas, diagnostic sur la base de témoignages du patient, son entourage, évolution de la maladie et la réponse au traitement
Concepts de la maladie mentale apportée par Emil Krapelin (2)
- Un même symptôme peut être présent dans plusieurs maladies mentales
- Les maladies mentales peuvent être distinguées sur la base de groupes de symptômes (ou syndromes) et de leur évolution (les patients sz ne retrouvent pas leur niveau de fonctionnement d’avant, mais les patients avec anxiété ou dépression ont des cycles rechute/rémission)
Pourquoi le terme dementia praecox pour la sz a été changé?
- parce que ça voudrait dire qu’il s’agit d’une démence, qu’il y a une détérioration mentale et que c’est précoce
- tout ça n’est pas nécessairement vrai, donc le nom a été changé
Différence entre symptômes positifs et négatifs?
positif : présence de qqch en excès ou qui ne devrait pas être là
négatif : absence de qqch ou qqch qui devrait être présent n’est pas là
Symptômes positifs de la sz (4)
- Délires : Fausses croyances qui résistent au raisonnement, souvent l’idée d’être poursuivi, surveillé
- Hallucinations : Fausses perceptions de par n’importe lequel des sens, mais souvent de nature auditive (‘j’entends des voix’)
- Comportement désorganisé : Difficulté à poursuivre un but, agitation imprévisible, désinhibition sociale
- Langage/pensée désorganisés : Grammaire intacte, mais contenu (ce qui reflète la pensée) est incohérent, divague
Un des symptômes positifs primaires de la sz?
Langage/pensée désorganisés
Symptômes négatifs de la sz (3)
- Aplatissement émotionnel : diminution dans la variété, intensité des expressions émotionnelles, incl. expressions du visage, ton de la voix, contact visuel, langage corporel
- Pauvreté du langage : diminution de la fluidité de langage,
laconique - Avolition: difficulté à initier des comportements dirigés vers un but, faussement interprété comme un désintérêt
Symptômes cognitifs de la sz (3)
- Pauvreté des fonctions exécutives : diminution dans la capacité de comprendre des infos et de les utiliser pour prendre des
décisions - Troubles de concentration, d’attention
- Déficits dans la mémoire vive: difficulté à utiliser de l’information immédiatement après l’avoir apprise
Lien entre sz et violence.
- Pour la majorité des patients sz, pas de violence
- La majorité des crimes violents commis par des personnes ne
souffrant pas de schizophrénie - Certains symptômes (délires de persécution) et l’abus de drogue peuvent augmenter les risques
- Si violence il y a, souvent elle est dirigée contre des membres de la famille et se produit à la maison
Contribution génétique à la sz? Lien avec facteur de concordance.
- facteur de concordance : si un jumeau l’a, quel est le risque que l’autre l’aie aussi
- on voit que le risque est le plus élevé chez les jumeaux homozygotes, mais même dans le cas de jumeaux homozygotes, le risque est augmenté de seulement 50%, donc d’autres facteurs que l’ADN doivent avoir un impact
- > donc, la contribution génétique n’est pas si grande
Facteurs de risque pendant le développement pour développer la sz (2)
1 -> Neuropathologie durant la gestation ou la naissance
• Incidence élevée de complications obstétriques chez les patients
• Diminution de l’apport en oxygène durant la naissance, perte de tissu cérébral
2 -> Dommages viraux au cerveau du foetus
• Étude Finlandaise: augmentation du risque de Sz quand la mère a eu une grippe dans le 2eme trimestre de grossesse (pas cause à effet, c’est une corrélation)
Facteurs de risque environnementaux pour développer la sz (1)
--> Adversité sociale : • Immigration • Chômage • Vie urbaine • Absence d’amis proches • Abus durant l’enfance
Anomalies neuroanatomiques chez un patient sz (2)
- Amincissement de régions du cortex préfrontal, temporal et pariétal
- Élargissement des ventricules (peut être une compensation pour la perte de matière grise)
V ou F. Dans la sz, les facteurs génétiques sont les plus importants dans le risque de développer la maladie.
F, oui les facteurs génétiques sont importants, mais les autres facteurs (environnementaux, etc.) le sont d’autant plus
Lien entre la perte de matière grise et les symptômes dans la sz (2)
-> Le degré de perte de matière grise prédit la sévérité des symptômes et des déficits cognitifs davantage que la durée de la maladie ou le traitement pharmacologique
• La perte de matière grise dans le cortex pourrait expliquer les déficits dans des tâches qui dépendent du cortex, ex. mémoire
vive et contrôle cognitif (Ces déficits corrèlent avec une diminution de l’activité neuronale dans le cortex préfrontal)
Quand on dit qu’il y a une perte de matière grise du cortex dans la sz, ça veut dire qu’on perd quoi exactement? Est-ce qu’il y a de la neurotoxicité?
- pas une perte de cellules, mais plutôt une diminution des dendrites, axones et épines dendritiques (donc diminution du nombre de synapses possibles)
- pas de neurotoxicité
Les symptômes de la sz sont liés à un déséquilibre de quel neurotransmetteur? Où se trouve le déséquilibre, et est-il présent en trop ou pas assez grande quantité?
- dopamine
- trop de dopamine dans le striatum
- pas assez de dopamine dans le cortex préfrontal
Les symptômes positifs et négatifs de la sz sont liés à quoi?
- positif : trop de dopamine dans le striatum
- négatif : pas assez de dopamine dans le cortex préfrontal
Les médicaments pour la sz ont un effet sur quoi? De quoi dépend leur efficacité?
- antagoniste des récepteurs D2 de la dopamine
- Efficacité des antipsychotiques dépend de leur affinité pour le récepteur D2
-> les drogues qui augmentent la
neurotransmission dopamine causent/exacerbent
la psychose
Patients sz. La dopamine augmente ou diminue dans quelle région dans ces cas :
- pendant une psychose
- après une stimulation du striatum
- dans le striatum au repos
- psychose : augmentation capacité de synthèse de la DA dans le
striatum - augmentation de la libération de DA striatale après
stimulation - augmentation des taux synaptiques de DA dans le striatum au repos
Pourquoi un excès de dopamine entraîne des symptômes positifs de sz?
- parce la dopamine attribue de la valeur attentionnelle/ motivationnelle à l’environnement
- si trop de dopamine, alors trop grande attention/motivation pour des choses banales dans l’environnement
- un cerveau sz essaie d’expliquer cette valeur motivationnelle excessive, et ceci mène à des délires et hallucinations (psychose)
Comment agissent les antipsychotiques? Pourquoi c’est à double tranchant?
ils empêchent que la dopamine se lie au récepteur D2, mais n’empêche pas la relâche de dopamine
-> double tranchant, car on guérit plutôt que prévenir (le problème est la trop grande synthèse de dopamine, pas la trop grande quantité de récepteurs)
Facteurs environnementaux qui mènent à une suraugmentation de la relâche de dopamine dans un cerveau sz (4)
- dysfonction du cortex fronto-temporal
- gènes
- stress
- drogues
Médicaments antipsychotiques de 1ere génération (typiques) :
- traite quels types de symptômes
- efficacité
- rechute
- adhérence au traitement
- effets secondaires
- Traitement relativement efficace des symptômes positifs seulement
- Inefficaces chez certains patients (~30%)
- Problèmes de rechute même chez ceux qui démontraient une réponse thérapeutique initialement
- Problèmes d’adhérence au traitement (car beaucoup d’effets secondaires et ne traite que les symptômes positifs)
- Effets secondaires importants (Effets moteurs – dyskinésie tardive (10-30%) et symptômes Parkinsoniens)
Médicaments antipsychotiques de 2e génération (atypiques) :
- rechute
- adhérence au traitement
- effets secondaires
• Plus grande adhérence de la part des patients
• Moins d’effets moteurs ?
• Moins de problèmes de rechute
• Nouveaux médicaments semblent améliorer la cognition
- effets secondaires : Convulsions, perturbation du système immunitaire, vertiges, fatigue, salivation, prise de poids, syndrome métabolique