Cours 13 - Neurostimulation Flashcards
Une impulsion TMS induit une dépolarisation des neurones au niveau cortical
VRAI :
Un courant électrique est généré par une bobine qui produit un champ magnétique
Induit à son tour un courant électrique au niveau du cortex cérébral en dépolarisant les neurones localisé sous la zone de stimulation
Génère des effets psychologiques et comportementaux.
Le fonctionnement de la TMS repose sur le principe d’induction électromagnétique de Faraday
VRAI
Une impulsion TMS permet de stimuler les régions sous-corticales profondes
FAUX : Uniquement les régions superficielles
La TMS permet de stimuler uniquement le cortex moteur primaire
FAUX : Il nous permet de stimuler d’autres régions superficielles. La neurovagination nous permet de savoir en temps réel quelle zone on stimule.
La bobine de stimulation de forme circulaire permet de stimuler de manière plus focale que la bobine de stimulation en forme de 8
FAUX : La bobine en forme de 8 permet de stimuler de manière plus focale, grâce à sa jonction entre 2 bobines.
La bobine de stimulation en forme de 8 est la plus couramment utilisée
VRAI : Elle permet de stimuler de manière plus focale
En TMS il existe seulement deux types de bobines de stimulation
FAUX
MEP signifie en français Potentiel Évoqué Moteur
VRAI
MEP signifie en français Potentiel Évoqué de la Main
FAUX
MEP signifie en français Pulsation Électro-Magnétique
FAUX
L’enregistrement des MEP nécessite un système d’électroencéphalographie (EEG)
FAUX
L’enregistrement des MEP nécessite un système d’électromyographie (EMG)
VRAI : Pour évaluer l’excitabilité de la corticospinale, une bobine envoie une stimulation au niveau du cortex primaire. Le potentiel évoqué moteur (MEP) est alors capté par l’électromyographie.
L’enregistrement des MEP nécessite un système d’électrocardiographie (ECG)
FAUX
L’enregistrement des MEP nécessite un système d’électro-oculographie (EOG)
FAUX
L’amplitude des MEP dépend à la fois de l’état du cortex moteur et de la moelle épinière
VRAI : La stimulation qui se fait au niveau du cortex moteur passe d’abord par la moelle épinière pour se rendre au muscle pour le contracter.
L’amplitude des MEP est toujours stable chez un même individu, quelle que soit la tâche en cours de réalisation lors des stimulations.
FAUX : Elle varie selon ce que la personne fait, pense ou regarde.
L’amplitude des MEP reflète l’excitabilité de la voie corticospinale
VRAI : Pour évaluer l’excitabilité de la corticospinale, une bobine envoie une stimulation au niveau du cortex primaire. Le potentiel évoqué moteur (MEP) est alors capté par l’électromyographie.
Les variations d’amplitude des MEP reflètent des changements d’excitabilité de la voie corticospinale
VRAI : L’amplitude variable est capté par l’électromyographie
Les personnes atteintes d’autisme ont une modulation de l’excitabilité corticospinale supérieure à celle des sujets contrôles lors de l’observation d’actions
FAUX
Les personnes atteintes d’autisme ont une modulation de l’excitabilité corticospinale inférieure à celle des sujets contrôles lors de l’observation d’actions
VRAI : L’étude était sur le système de neurones miroirs, soit les neurones qui s’active quand on regarde une personne réaliser une action. Chez les patients avec un TSA, l’excitabilité corticospinale était moindre. Plus précisément, le MEP était moindre quand c’était des mouvements de doigts qui s’éloignaient comparativement à quand c’était des mouvements de doigts qui s’approchaient l’un de l’autre.
Il n’y a pas de différence de modulation de l’excitabilité corticospinale entre les personnes atteintes d’autisme et les sujets contrôles lors de l’observation d’action
FAUX
La TMS en impulsions simples permet de réaliser une cartographie corticale.
VRAI : Cela permet d’évaluer la plasticité du système. Par exemple, avec un patient amputé des mains et qui a été greffé 3 ans plus tard, cela nous permet d’observer la réorganisation corticale qui s’est produite les mois suivant la grève.
La TMS en impulsions pairées permet d’évaluer les circuits intra-corticaux.
VRAI : En plus, selon le temps d’intervalle entre la stimulation conditionnante et la stimulation test, on peut faire une inhibition intracorticale (ISI court) ou une facilitation intracorticale (ISI long).
La TMS en impulsions pairées permet d’évaluer le décours temporel et l’implication d’une région corticale lors de la réalisation d’une tâche cognitive
FAUX : C’est l’impulsion TMS simple qui permet d’évaluer le décours temporel et l’implication d’une région corticale. Elle pourrait perturber la réalisation de la tâche à un moment précis.
La rTMS haute fréquence inhibe l’excitabilité corticale
FAUX, elle la facilite
La rTMS haute fréquence facilite l’excitabilité corticale
VRAI
La rTMS ne permet pas de moduler l’excitabilité corticale
FAUX : Selon la fréquence de stimulation, il y a la possibilité de faciliter ou d’inhiber l’excitabilité corticale. Aussi, la rTMS permet de moduler l’activité corticale au-delà de la période de stimulation.
Un paradigme de rTMS dit “offline” consiste à appliquer les stimulations pendant la réalisation d’une tâche où les performances du participant sont mesurées
FAUX : La rTMS est appliquée en dehors de la réalisation de la tâche
Un paradigme de rTMS dit “offline” consiste à appliquer les stimulations en dehors de la réalisation d’une tâche où les performances du participant sont mesurées.
VRAI
Un paradigme de rTMS dit “offline” permet notamment de créer un modèle de lésion virtuelle auprès de participants en santé.
VRAI :
- Cela nous permet d’établir la relation causale entre l’aire corticale et le comportement.
- La rTMS offre la possibilité de faciliter ou d’inhiber l’excitabilité corticale d’une région corticale selon la fréquence, haute ou basse, de stimulation, chez un sujet en santé.
- Aussi, les effets induit par cette technique perdurent au delà de la période de stimulation avant de retourner à la normale, ce qui peut être utilisé pour créer une lésion virtuelle et observer alors le rôle de la partie lésée virtuellement.
- Dans une étude sur la perception des contours illusoires, lorsqu’on stimulait le cortex extrastrié par rTMS, on se rendait compte qu’il y avait une forte augmentation du temps de réaction, ce qui vient confirmer l’hypothèse que le cortex extrastrié droit est impliqué dans la perception des contours illusoirs.
La rTMS est approuvée par les autorités de santé comme traitement de toutes les pathologies neuropsychiatriques
FAUX : Il est actuellement approuvé pour le traitement de la dépression majeure réfractaire aux thérapeutiques médicamenteuses. Les autres maladies sont au stade de la recherche.
La rTMS est approuvée par les autorités de santé comme traitement de la dépression résistante
VRAI : Elle améliore les symptômes de la dépression en agissant sur le cortex préfrontal dorso-latérale qui est en hypométabolisme chez les patients atteints. C’est une cible facilement accessible et connectée au système limbique impliqué dans la régulation émotionnelle.
La rTMS est déconseillée par les autorités de santé comme traitement de la douleur chronique
FAUX : C’est une des maladies que l’on voudrait utiliser avec la rTMS comme outil d’intervention, mais c’est encore au stade de la recherche.
Il faut obtenir une approbation d’un comité d’éthique avant de commencer une étude de rTMS
VRAI
L’approbation d’un comité d’éthique n’est obligatoire que dans le cas d’une étude de rTMS proposée à des patients.
FAUX
L’approbation d’un comité d’éthique n’est pas obligatoire quand une étude de TMS est proposée à des participants volontaires en santé.
FAUX
Le principe de la tDCS repose sur un courant alternatif
FAUX
Le principe de la tDCS repose sur l’induction électromagnétique
FAUX
Le principe de la tDCS repose sur un courant direct continu
VRAI : La tDCS utilise un faible courant électrique induit par l’intermédiaire de 2 électrodes, une anode et une cathode, pour modifier l’excitabilité corticale.
La stimulation du noyau sous-thalamique peut être effectuée avec la tDCS
FAUX : La tDCS stimule des régions plus profonde qu’avec la rTMS, mais n’atteint pas le noyau sous-thalamique. Il faut utiliser la méthode de stimulation cérébrale profonde.
La stimulation du noyau sous-thalamique peut être effectuée avec la rTMS
FAUX
La stimulation du noyau sous-thalamique peut être effectuée avec la stimulation cérébrale profonde suite à une chirurgie
VRAI : La stimulation cérébrale profonde est une implantation chirurgicale d’électrodes dans des structures cérébrales profondes comme le noyau sous-thalamique. Les électrodes connectées en sous-cutané à un générateur électrique permettent d’appliquer un courant à haute fréquence.
La tDCS a une plus haute résolution spatiale que la TMS
FAUX
La tDCS induit directement un potentiel d’action sous la région stimulée
FAUX : Le courant circule, mais ne dépolarise pas la région stimulée comme avec la TMS, cette technique vient uniquement diminuer le seuil.
La tDCS est moins coûteuse et plus facilement transportable que la TMS
VRAI
La seule contre-indication absolue de la TMS est la présence d’un corps métallique en contact avec la bobine de stimulation
VRAI : Comme un implant cochléaire, une pompe médicamenteuse ou un pacemaker.
Les éponges (anode et cathode) utilisées en tDCS ne doivent pas être posées directement sur la tête du participant pour éviter tout risque de brûlure
FAUX : Ils doivent être directement sur la peau, mais cela signifie qu’il reste un risque de brûlures.
Le risque d’induction d’une crise d’épilepsie est potentiellement augmenté lors de l’utilisation d’un nouveau protocole de stimulation en rTMS
VRAI : Il peut aussi être augmenté lors de certaines conditions du patient comme la prise d’alcool ou la privation de sommeil.