Cours 11 - Mémoire et émotions Flashcards
L’attention est ce qui permet de mener l’information de la mémoire sensorielle à la mémoire à court terme.
VRAI : La mémoire sensorielle est l’aptitude à garder un événements en mémoire pendant quelques dixièmes de secondes (c’est une étape intermédiaire entre la perception et la mémoire). Alors que la mémoire à court terme est un système actif de maintien et est étroitement lié à l’attention, ce qui est différent de la mémoire sensorielle.
Plusieurs régions cérébrales sont impliquées à la fois dans la mémoire et les émotions
VRAI : le système limbique est à la fois impliqué dans la mémoire et les émotions Mémoire : Hippocampe Gyrus parahippocampique Noyaux médial du thalamus Cortex limbique postérieur Noyaux basaux Aire septale Émotions : Amygdale Hypothalamus Noyaux antérieur du thalamus Cortex limbique antérieur Aire septale
Une lésion de l’amygdale provoque une amnésie antérograde
FAUX:
- L’amnésie antérograde est l’incapacité ou la difficulté marquée à former de nouveaux souvenirs. Alors que l’amygdale est impliquée dans la mémoire émotionnelle (inaccessible à la conscience avec le gyrus fusiforme et cortex orbitofrontal). C’est un sous-système de la mémoire à long-terme et elle peut être atteinte indépendamment des autres.
- Il y aura une amnésie antérograde, lors d’une lésion de l’amygdale et de l’hippocampe, ce qu’on nomme la lésion temporales mésiales bilatérales (cas H.M.). Mais une lésion uniquement à l’amygdale n’entraîne pas de déficits mnésiques.
Suite à une lésion de l’hippocampe, la capacité de mémorisation est atteinte.
VRAI : L’hippocampe est impliqué dans la mémoire dans la système limbique. Plus précisément, l’hippocampe, avec le cortex préfrontal et le lobe médio-temporal, est impliqué dans la mémoire à long terme, dans le sous-système mémoire déclarative. La mémoire déclarative comprend la mémoire sémantique (connaissances) et la mémoire épisodique (souvenirs).
Il est plus facile de mémoriser une information seule qu’une combinaison d’information.
FAUX : La première étape du processus mnésique est l’encodage. Cela comprend la transformation d’une information sensorielle en trace mnésique et le traitement sémantique des informations, soit de donner du sens à ce que l’on remémore. L’association d’idées par des moyens mnémotechniques contribuent à créer des liens qui facilitent l’encodage. Le format de codage des informations sont principalement phonologique.
La mémoire à court terme permet de manipuler les informations en temps réel
FAUX :
- C’est plutôt la mémoire de travail qui permet un traitement de l’information en temps réel, alors que la mémoire à court terme est un système actif de maintien.
- Par exemple, lors d’évaluation en clinique, le test de l’empan (répété une suite de nombre), permet d’évaluer ces deux types de mémoire. Lorsque la mémoire à court terme est intacte, la personne est capable de répéter les chiffres dans le même ordre. Et lorsque la mémoire de travail est intacte, la personne est capable de répéter les chiffres dans l’ordre inverse, ce qui signifie que l’information a été traitée et manipulée. Les deux ensemble permettent la compréhension, résolution de problèmes.
- Les substrats neuroanatomiques qui sont concerné sont le cortex préfrontal latéral et le cortex associatif temporo-pariétal.
La mémoire à court terme et la mémoire de travail ont une capacité et une durée limitée
VRAI : Leur capacité est de 7 à 9 éléments pour une durée d’environ 12 secondes. Pour que l’information pertinence persiste, elle doit être ré-activée en permanence par répétition.
La mémoire sensorielle est améliorée par la répétition
FAUX : C’est la mémoire à court terme / de travail qui est améliorée par une répétition. La mémoire sensorielle est immédiate, soit la capacité à garder un événement en mémoire pendant un dixième de secondes.
Mémoire à court terme et mémoire de travail sont synonymes
FAUX :
- La mémoire à court terme est le système actif de maintien, alors que la mémoire de travail est le traitement de l’information (pour maintenir, comprendre et traiter l’information).
- Par exemple, la mémoire à court terme permet de retenir des informations (chiffres) dans l’ordre donné alors que la mémoire de travail permet de répéter les chiffres retenus dans l’ordre inverse.
- Toutefois, les deux travaillent ensemble pour nous permet de retenir un numéro, faire du calcul mental, compréhension, résolution de problèmes.
- La mémoire de travail ne peut pas fonctionner sans la mémoire à court terme.
Pour améliorer sa mémoire à long terme, il est important d’améliorer ses stratégies de mémorisation
VRAI : Il faut suivre les étapes du processus mnésique.
- Encodage → Transformation d’une information sensorielle en trace mnésique, soit par le traitement sémantique des informations qui est de donner du sens à ce que l’on remémore (citron = fruit, jaune, rond, sûr).
- Stockage / consolidation → Maintien en mémoire de l’information par des stratégies volontaires soit faire des exercices ou de la révision et par des mécanismes biochimiques comme le sommeil. Il y a une certaine importance des associations pour le stockage de l’information (une information seule se mémorise moins bien qu’une information associée à des connaissances existantes.)
- Récupération → Processus de recherche et de rappel d’une information par des mécanismes actifs utilisant les indices de l’encodage. Plus un souvenir sera codé, élaboré, organisé et structuré, plus il sera facile de le retrouver. Le rappel exige à chaque fois une reconstitution à partir de divers éléments répartis dans différentes aires cérébrales.
- **Le souvenir est quelque chose d’actif et non passif, c’est un processus
L’oubli est nécessaire pour retenir l’information essentielle
VRAI : La capacité à oublier, à effacer des informations dénuées d’intérêts est aussi essentielle à la capacité de retenir des informations. On doit garder de la place pour l’information importante.
Une personne qui a de la difficulté à parler et cuisiner en même temps a probablement une faible mémoire de travail
VRAI : Élément important à garder en tête lors de la réadaptation d’une personne avec une mémoire touchée. Il faut penser à utiliser des informations orales simples et ne pas engager la personne dans deux actions à la fois.
Si la mémoire à court terme est altérée, il est important en réadaptation de formuler des consignes orales simples
VRAI : Si la mémoire à courte terme est altérée, celle de la mémoire de travail le sera aussi. Il est donc important d’en prendre compte lors de la réadaptation.
L’ hippocampe est impliqué dans la mémoire déclarative
VRAI : Avec le lobe médio-temporal et le cortex préfrontal. La mémoire déclarative est séparée en deux : la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.
- Sémantique → savoir et comprendre, soit les connaissances
- Épisodique → revivre consciemment des expériences antérieures et les attribuer au passé, soit les souvenirs
L’ hippocampe est impliqué dans la mémoire procédurale
FAUX : Ce sont le cortex préfrontal, le thalamus et les ganglions de la base qui y sont impliqués. C’est la mémoire sensori-motrice, soit relative à l’action (comme faire du vélo). L’hippocampe est impliqué dans la mémoire déclarative.
La mémoire émotionnelle implique l’amygdale, le cortex orbitofrontal et le gyrus fusiforme
VRAI : C’est la mémoire non accessible à la conscience.
Le fait de retenir une information pendant 10 minutes fait appel à la mémoire à court terme
FAUX : Cela fait appel à la mémoire à long terme qui dure de quelques secondes à plusieurs dizaines d’années. La mémoire à court terme dure quant à elle environ 12 secondes.
Conduire est un apprentissage de type procédural
VRAI : La mémoire procédurale fait partie de la mémoire à long terme, c’est une mémoire sensori-motrice utilisée lors de l’action, comme dans le cas de la conduite automobile.
La mémoire déclarative comprend la mémoire sémantique et émotionnelle
FAUX : La mémoire déclarative comprend la mémoire sémantique et la mémoire épisodique. Par contre la mémoire émotionnelle fait aussi partie de la mémoire à long terme. Ces trois types de mémoire sont indépendantes l’une de l’autre.
Chaque sous-système de la mémoire à long terme est indépendant des autres
VRAI : Si l’un des sous-systèmes est touché, les autres ne le sont pas. La mémoire déclarative et la mémoire émotionnelle parallèle, ce qui pourrait expliquer que certains traumatismes en début de vie ne soient pas accessibles à la conscience. *Voir aussi l’exemple de la femme enceinte.
Le cas H.M. est un exemple de dissociation entre mémoire procédurale et mémoire épisodique
VRAI : Puisque la mémoire déclarative est touchée, H.M. présente une amnésie antérograde (nouveaux souvenirs) et une amnésie rétrograde (souvenirs précédents l’accident). Mais puisque que sa mémoire procédurale n’est pas touchée, H.M. s’améliore au test de copie de dessin vu via un miroir.
Une amnésie rétrograde est une incapacité ou une difficulté marquée à former de nouveaux souvenirs
FAUX : Ce type d’amnésie est appelé antérograde. Une amnésie rétrograde touche les souvenirs avant un accident.