cours 12 : sens chimique Flashcards

1
Q

c’est quoi les 2 sens chimiques ?

A

le goût et l’odorat

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2
Q

c’est quoi la rétro-olfaction ?

A

la perception olfactive des caractéristique aromatique des aliments dans la bouche

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3
Q

pourquoi peut-on dire que l’odorat et goût sont interreliés ?

A

=> le carrefour bucco-nasopharyngé
mix entre odeurs (inspirées par le nez) et aromes (libérés par la bouche)

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4
Q

pour le gout c’est quoi :
1- la substance chimique
2- la structure qui la détecte

pour l’odorat c’est quoi :
1- la substance chimique
2- la structure qui la détecte

A

gout :
1) Molécules sapides (hydro- et liposolubles)
2) Papilles linguales

odorat :
1) Odorants (en suspension dans l’air)
2) Muqueuse nasale

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5
Q

c’est quoi les rôles de goût vs de l’odorat ?

A

gout :
- Alimentation (qualité, salé quantité)
- Défense (substances nocives ex : amer)
- Digestion (ex : si détection d’acide, production de salive pour que enzyme commence déjà à dégrader aliment)

odeur :
- Alimentation
- Défense (substances nocives)
- Interactions sociales (basées sur l’odorat)

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6
Q

pour le système voméro-nasal (olfactif accessoire), c’est quoi :
1) les substances chimiques
2) structure qui les détecte

A

1)
- Phéromones (agréable)
- Kairomones (désagréable)

2) organe de Jacobsen (éloigné de la muqueuse olfactive)

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7
Q

c’est quoi les rôles du système voméro-nasal

A

Alimentation : détecter les proies
Défense : détecter les prédateurs
Interactions sociales : reproduction

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8
Q

c’est quoi le système voméro-nasal ?

A

organe de communication olfactive inconsciente chez les mammifères non-primates

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9
Q

quelle est la différence entre phéromones et kairomones ?

A

Phéromones = interactions sociales chez les individus de la même espèce : reponses reproductives, aprentales et sociales
Kairomones = interactions avec les autres espèces : réponses agressives (envers les proies) ou de défense (contre les prédateurs)

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10
Q

l’organe voméronasal (palais dur) projette vers quoi ?

A

bulbe olfactif accessoire et ensuite vers hypothalamus et amygdale

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11
Q

vrai ou faux le système voméronasal et olfactif projettent vers le bulbe olfactif accessoire

A

FAUX
- le système olfactif projette vers le bulbe olfactif
- le système voméro-nasal projette vers bulbe olfactif accessoire

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12
Q

le système voméronasal et
système olfactif sont 2 systèmes à part anatomiquement quels sont respectivement pour chacun :
1) les récepteurs
2) protéine G
3) 2nd messager
4) canaux ioniques

A

système voméronasal :
1) V1R (surtout phéromones)
V2R (surtout kairomones)
2) GαGi2 (phéromones) GαGo (kairomones)
3) Phospholipase C → DAG
4) TRP2 (entrée Ca2+)

système olfactif :
1) Récepteur olfactifs
2) Golf
3) AMPc
4) Na+ , Ca2+ et Cl –

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13
Q

chez l’humain il se passe quoi avec le système voméronasal ?

A
  • Gènes des récepteurs voméro-nasaux pas exprimés ou codent pour protéines dysfonctionnelles
  • Canal voméro-nasal obturé
  • Bulbe olfactif accessoire atrophié

MAIS certaines fonctions sont préservées (par un mécanisme différent tho) :
* Manifestations comportementales chez les primates : synchronicité du cycle menstruel chez des femmes qui cohabitent
* Réponses hypothalamiques variables aux androgènes ou œstrogènes suivant le sexe et l’orientation sexuelle

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14
Q

vrai ou faux
un odorant active un seul récepteur

A

FAUX
un même odorant peut en active un ou plusieurs

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15
Q

quel est le principe de base de l’odorat ?

A

Les molécules odorantes dans l’environnement (odorants) activent les récepteurs olfactifs
=> en mode plusieurs odorants libérés et c’est la somme d’odorants qui fait qu’on reconnait une odeur

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16
Q

vrai ou faux
il y a 25x plus d’odorants qu’il y a de récepteurs

A

VRAI
10 000 odorants pour 400 récepteurs

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17
Q

vrai ou faux
Différents odorants peuvent activer un même récepteur olfactif puisqu’il y a plus d’odorants que de récepteurs, toutefois, les récepteurs sont plus sensibles à certains odorants comme ceux qui sont reliés à la menace ou au plasir

A

VRAI
ex : l’ozone (foudre) seuil très faible donc sensibilité élevée

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18
Q

l’intensité d’une odeur
perçue est définie selon quoi ?

A

1 * nbr de molécules odorantes
2 * nbr de récepteurs disponibles
3 * sensibilité du récepteur olfactif pour l’odorant

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19
Q

sur quelle caractéristique de l’odeur repose le pistage (chiens)

A

Repose sur l’intensité de l’odeur/intensité du stimulus perçu (maximale près de la piste)

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20
Q

pourquoi est ce qu’on dit que la plupart des stimuli olfactifs sont complexes ?

A

Comportent plusieurs odorants (chacun stimulant un ou plusieurs récepteurs) et c’est la combinaison des odorants qui fait qu’on reconnait l’odeur

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21
Q

de quoi est composée la muqueuse nasale ?

A
  • Épithélium olfactif (8%) :
    2-10 cm2 au dôme de la cavité nasale
  • Épithélium respiratoire (92%) :
    partout ailleurs
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22
Q

que contient l’épithélium olfactif ?

A
  • Neurones olfactifs (NO)
  • Cellules de soutien
  • Cellules basales
  • Glandes de Bowman
  • Autres cellules
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23
Q

par quoi est produit le mucus nasal ?

A

par les glandes de Bowman !!
les cellules de soutien et d’autres cellules de l’épithélium respiratoire

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24
Q

quelles sont les deux phases du mucus ?

A
  • Phase sol (liquide où baignent les cils)
  • Phase gel visco-élastique
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25
Q

quels sont les rôles du mucus ?

A
  • Humidification de l’air inspiré
  • Barrière pour les microbes et autres contaminants respiratoires
    (éliminés par des cellules dans tout l’arbre respiratoire)
  • Protection mécanique et immunitaire de l’épithélium nasal
  • Rétention (capture) des odorants = augmente leur concentration (on bénéficie de l’odeur)
  • Contrôle du milieu ionique des cils olfactifs (transduction olfactive)
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26
Q

pourquoi quand on a un rhume on a lk’odorat atténué ?

A

le mucus épaissi par le rhume éloigne les odorants des cils

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27
Q

pourquoi est ce que c’est important d’avoir la bonne quantité de muscus : il se passe quoi s’il y en a trop / pas assez ?

A

trop => odeur diluée
pas assez =>on retient pas l’odeur

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28
Q

quelle structure est une porte facile d’entrée pour les virus, car elle permet un accès direct au SNC

A

la lame criblée

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29
Q

que font les neurones olfactifs ?

A
  • ce sont des cellules bipolaires avec des dendrites de 10-25 cils qui baignent dans le muscus et portent les récepteurs olfactifs => détection (reçoivent les odorants) et transduction
  • l’axone traverse la lame criblée de l’ethmoïde → transmission synaptique vers le SNC
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30
Q

explique comment il y a une optimisation de la sensibilité olfactive

A
  • la dendrite d’un NO a entre 10 et 25 cils qui ont plusieurs récepteurs olfactifs, tous du même type (TOUS LES RÉCEPTEURS D’UN GLOMÉRULE SONT DU MÊME TYPE)
  • Les NO d’un même type sont dispersés sur l’épithélium olfactif => augmente la probabilité de détecter un odorant à tout endroit sur la muqueuse nasale
  • des axones des NO d’un même type vers un glomérule
    dans le bulbe olfactif => synapse sur un neurone relais (pour aller vers le cortex)
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31
Q

que font les cellules de soutient ?

A
  • Supportent les NO
  • Contribuent à la production du mucus nasal
  • Jonctions serrées : barrière
    étanche contre les microbes
  • Riches en enzymes qui dégradent les molécules potentiellement nocives (dans le mucus nasal ou l’épithélium olfactif)
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32
Q

vrai ou faux
il est impossible pour des neurones de se renouveler dans le SNC adulte chez l’humain

A

FAUX
c’est impossible pour presque tous les neurones, sauf les neurones olfactives, car les cils des NO sont exposés à plusieurs
agresseurs (allergènes, polluants, micro-organismes) => mort cellulaire élevée

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33
Q

quelles sont les caractéristiques des cellules basales (cellules souches)

A
  • elles assurent le remplacement des NO
  • elles sont dotées d’un haut potentiel mitogène
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34
Q

rôles des cellules engainantes ?

A
  • Entourent les axones des NO depuis la lamina propria jusqu’au bulbe
  • Rôle de guide pour l’axone du NO dans sa croissance et sa régénérescence (car quand le NO meurt, les cellules engainantes ne meurent pas donc le nouveau NO à déjà un chemin tracé par les cellules engainantes, donc il va le suivre car c’est plus facile)
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35
Q

quelle est l’application en recherche des cellules engainantes ?

A

Utilité potentielle dans la réparation d’autres lésions du SNC (blessés médullaires)

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36
Q

comment est ce que les phases de transduction et de transmission de la muqueuse olfactive fonctionnent ?

A

transduction :
- odorant active le récepteur olfactif qui lui active 2 molécules propres à l’odorat soit : l’hétérotrimère Golf et l’adénylate cyclase III (ACIII)
- transformation par ACIII de l’ATP en AMPc, AMPc active le canal CNG => dépolarisation (entrée de Ca2+ > Na+)

transmission:
Ca2+ active la sortie de Cl – = dépolarisation amplifiée → transmet le potentiel d’action depuis le cil jusqu’au cône axonal

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37
Q

comment est ce que la phase de repolarisation de la muqueuse olfactive fonctionne ?

A

Échange Ca2+ (sortant) et Na+ (entrant) par le canal XCh

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38
Q

comment est ce que la capacité d’adaptation aux odeurs et la récupération de la capacité olfactive fonctionnent ?

A

adaptation :
2 aires à la β-arrestine et à la phosphorylation induite par l’AMPc des récepteurs olfactifs qui plutôt que d’aller se fixer au canal CNG vont au récepteur olfactif (la phosphorlation des récepteurs les rendent moins sensible à l’odorant pour nous permettre de rester réactifs à de nouveaux stimuli)

récupération :
Ca2+ se lie à la calmomoduline (CAM) → restaure l’hétérotrimère (protéine) Golf = ↓ [AMPc]

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39
Q

c’est quoi les NERFs OLFACTIFs

A
  • Constitué des axones des NO
  • Traversent la lame ciblée
  • Se dirigent vers le bulbe olfactif ipsilatéral
    (en gros ça relie le NO au glomérule)
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40
Q

quelles sont les cellules du bulbe olfactif ?

A

dans le bulbe olfactif il y a les glomérules olfactifs
et dans les glomérules olfactifs il y a les cellules mitrales

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41
Q

c’est quoi les cellules mitrales ?

A
  • Cellules des glomérules olfactifs
  • Les NO exprimant le même récepteur convergent vers les cellules mitrales d’un seul glomérule
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42
Q

vrai ou faux
un odorant est spécifique à un glomérule

A

VRAI

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43
Q

vrai ou faux
on peut prédire l’odeur par la distribution spatiale de l’activation glomérulaire

A

VRAI

44
Q

comment on appelle le concept qui dit que : une odeur (constituée de plusieurs odorants) active une carte spatiale de glomérules reconnaissable d’un individu à l’autre

A

l’odotopie

45
Q

vrai ou faux
la position spatiale des glomérules est stéréotypée d’un individu à l’autre

A

VRAI

46
Q

comment se passe la transmission du message vers le cortex olfactif ?

A

prank !
la représentation corticale méconnue pour les odeurs (rien qui n’équivaille à la celle des autres sens) reste imprécise

en mode où s’en va le massage “soupe à l’oignon” ? we dont know !

47
Q

comment se passe le traitement des odeurs par le SNC ?

A
  • Étude complexe parce que la plupart des stimuli olfactifs sont complexes (plusieurs odorants)
  • Classification indéterminée des odorants ou odeurs
  • Quantification de la réponse des récepteurs olfactifs reste imprécise
48
Q

quelle est la caractérisqtique exceptionnelle des cellules granulaires et péri-glomérulaires

A

leur capacité unique de renouvellement (comme les cellules souches)

49
Q

nomme deux types de cellules du glomérule olfactif

A

1) Cellules à panache et périglomérulaires :
augmente la sensibilité du bulbe olfactif (mais mécanisme incertain)
2) Cellules granulaires :
synapses sur la partie basale des dendrites des cellules mitrales = inhibition latérale et plasticité synaptique du bulbe olfactif

50
Q

de quoi est composé le pédoncule olfactif ?

A

principalement des axones des cellules mitrales et à panache

51
Q

vers quoi projette le pédoncule olfactif ?

A

Axones des cellules mitrales et à panache → projections
majoritairement ipsilatérales :
- Cortex : Piriforme (olfactif primaire) et enthorhinal, tubercule olfactif
- Noyaux : Amygdale, hypothalamus

52
Q

l’odotopie des glomérule est perdue à quelle structure ?

A

au cortex olfactif, car un odorant projette sur plusieurs neurones du cortex piriforme et une cellule corticale peut répondre à différentes odorant

53
Q

parle moi du cortex olfactif primaire / piriforme

A
  • cortex à 3 couches (archicortex)
  • rôle : reconnaissance des odeurs (décrire les odeurs)
    hypothèse fonctionnelle => le cortex olfactif primaire reconnaît les combinaisons de glomérules qui correspondent à chaque odeur
54
Q

quelles sont les afférences odotopiques du crotex olfactif primaire / piriforme

A

NO → glomérules (cellules mitrales)

55
Q

quelles sont les structres de projection autres que le cortex olfactif primaire + leurs rôles ?

A
  • Néocortex orbitofrontal = réponses multimodales aux stimuli complexes (incluant olfactif
  • Hippocasmpe = mémoire olfactive (on est pas mal solide pour retenir des odeurs possiblement car hippocampe juste à côté des zones olfactives)
  • Thalamus = mémoire déclarative (association faits et événements)
  • Hypothalamus et amygdale = Appétit, réponses viscérales et activité sexuelles
56
Q

c’est quoi la latéralisation corticale de l’odorat

A

différence entre côté droit et gauche
Droit : Dominant = analyse descriptive
Gauche : Non-dominant = analyse qualitative
(en mode si on sent juste avec la narine gauche on sait pas c’est quoi mais on sait si c’est bon ou pas)

57
Q

vrai ou faux
la narine gauche décusse dans le cortex orbitofrontal

A

FAUX
elle ne décusse pas

58
Q

quelles sont les réponses inconscientes aux odeurs ?

A

1) Végétative =>
- Aliments appétissants : salivation, motilité gastrique - Odeur repoussante : nausées, vomissement
2) Endocriniennes =>
Réponse sexuelle liée au cycle menstruel
3) Relation mère-nourrisson =>
Reconnaissance des odeur corporelles respectives

59
Q

donne 2 particularité du plaisir (hédonisme) / déplaisir des odeurs

A

1) chacun activent des régions corticales
différentes
2) une odeur peut passer de plaisir à déplaisir selon son intensité (ex : indole)

60
Q

c’est quoi l’anosmie ?

A

une dysfonction olfactive/ une perte de fonction

61
Q

quels sont les deux types d’anosmie ?

A
  • Sélective : défaut génétique d’un récepteur olfactif spécifique
  • Globale :
  • congénitale (autisme)
  • infectieuse (COVID-19)
  • inflammatoire (rhinite, sinusite)
  • métabolique (diabète, troubles alimentaires)
  • neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson)
  • toxique (chimiothérapie, zinc, polluants aériens)
  • traumatique (nerf olfactif)
  • liée à l’âge
62
Q

quelles sont les conséquences possibles de l’anosmie ?

A
  • Inappétence et perte de poids
  • Désagréments : aliments, mouffette (butyl mercaptan)
  • Danger (odeurs nocives) : cyanure, mercaptan (fuites de gaz naturel)
63
Q

quels sont les 3 types de dysfonctions olfactives ?

A

1) Anosmie
2) Hallucination olfactive
3) Parosmie

64
Q

c’est quoi une hallucination olfactive ?

A

un gain de fonction :
- épilepsie temporale
- psychoses (schizophrénie)

65
Q

c’est quoi la parosmie ?

A

une sensation erronée :
- autisme (odeur attrayante considérée comme désagréable)

66
Q

c’est quoi le goût ?

A
  • Détection, analyse et appréciation de substance sapides (saveurs), sans l’intervention de l’odorat
  • Odorants libérées par les aliments mangés modulent le goût perçu par rétro-olfaction (rhume → fadeur des aliments)
67
Q

quelles sont les caractéristiques gustatives des substances sapides ?

A
  • Qualités hédoniques (agréables ou désagréables)
  • Aspects nutritifs
  • Comestibilité vs nocivité
  • Concentration (détermine l’intensité gustative)
68
Q

quelles sont les caractéristiques non-gustatives (trijumeau → thalamus → cortex
somesthésique) des substances sapides ?

A
  • Température
  • Texture (grasse, viscosité…)
69
Q

quelles sont les 5 saveurs primaires ?

A

1) Sucré
2) Salé
3) Umami ou acides aminés
4) Acide
5) Amer

70
Q

quelles sont les utilités des 5 saveurs primaires ?

A

1) Sucré (ex. : fructose) = source énergétique
2) Salé (ex; NaCl) = équilibre électrolytique
3) Umami ou acides aminés (ex. : glutamate et autres) = synthèse des protéines
4) Acide → H+ (ex. : acide citrique) = palatabilité
5) Amer (ex. : alcaloïdes végétaux) = ingrédients potentiellement vénéneux

71
Q

quelles sont les sensations gustatives accessoires ?

A
  • Alcaline – sensation sèche derrière la langue (ex.: après-goût du café)
  • Métallique
  • Brûlante (ex. : piment, gingembre)
  • Amidon
  • Graisses
  • Autres
72
Q

où se situent sur la langue les 5 sauveurs primaires ?

A

1) Sucré : au devant de la langue, mais derrière le salé
2) Salé : au tip de la langue
3) Umami ou acides aminés : un peut partout sur la langue / au centre
4) Acide : sur les cotés D et G
5) Amer : au fond de la langue

73
Q

les saveurs sont détectées par quoi ?

A

différents récepteurs gustatifs (proches de ceux pour olfaction)

74
Q

où sont localisés les récepeteurs gustatifs

A

localisés à l’extrémité apicale des bourgeons gustatifs

75
Q

comment de l’aliment les récepteurs gustatifs sont activés ?

A

Aliments → pore (1 mm) formé par les microvillosités des cellules gustatives → récepteurs gustatifs

76
Q

quelles sont les cellules qui forment le bourgeon
gustatif ?

A
  • cellules gustatives (sensorielles)
  • cellules basales (cellules souches)
  • cellules de soutien
77
Q

où sont localises les bourgeons gustatifs ?

A
  • Épithélium du palais, pharynx, larynx et œsophage supérieur
  • Proéminences multicellulaires = les papilles gustatives (linguales) contiennent les bourgeons
78
Q

quels sont les types de linguales ?

A

Trois types de papilles
« gustatives » (avec bourgeons du goût) :
1) papilles fongiformes
2) foliées
3) caliciformes

Un type non-gustatif => sensations tactiles :
4) papilles filiformes

79
Q

vrai ou faux
les poaipilles filiformes contient des bourgons de goût ?

A

FAUX
c’est le seul type de papilles linguales non-gustatif donc pas de bourgeons car rôle tactile

80
Q

où sont localisés les papilles :
1) fongiformes
2) caliciformes
3) foliées

A

1) Nombreuses, partout sur la langue (surtout à la pointe)
2) Neuf papilles forment un V derrière la langue
3) une de chaque coté de la langue à l’arrière

81
Q

quels % des récepteurs de la langue sont contenus dans les papilles :
1) fongiformes
2) caliciformes
3) foliées

A

1) 25%
2) 50%
3) 25%

82
Q

combien chaque type de papilles possède de bourgeons ?
1) fongiformes
2) caliciformes
3) foliées

A

1) Trois bourgeons du goût situés au sommet de la papille
2) Chacune entourée d’une tranchée circulaire comportant 250 bourgeons
3) Chacune entourée de 20 sillons parallèles dont les parois contiennent 600 bourgeons

83
Q

vrai ou faux
chaque saveur primaire (salé, sucré, umami, acide, amer) a sa propre classe de récepteurs

A

VRAI
localisation, sensibilité et réflexes stratégiques propres

84
Q

quelles saveurs primaires détectent :
1) Danger
2) Palatabilité vs désagrément
3) Nécessaires et agréables

A

1) amer
2) acide
3) salé + sucré + umami

85
Q

quels sont les réflexes du goût associés au :
1) Danger
2) Palatabilité vs désagrément
3) Nécessaires et agréables

A

1) Protrusion de la langue et nausée/vomissement
2) Salivation vs grimace et hypersalivation pour diluer la substance
3) Mastication, salivation, déglutition et libération d’insuline

86
Q

lequel :
a) Sucré
b) Salé
c) Umami ou acides aminés
d) Acide
e) Amer
a le seuil de détection le plus bas et pourquoi ?

A

e) amer
associé au danger, il faut une détection rapide pour permettre une protrusion de la langue et nausée / vomissement pour ne pas ingérer aliment

87
Q

lequel :
a) Sucré
b) Salé
c) Umami ou acides aminés
d) Acide
e) Amer
a le seuil de détection le plus élevé et pourquoi ?

A

a) , b) et c)
ont un seuil plus bas, car il faut s’assurer que le corps aura un apport suffisant de nutriment => on ne veut pas détecter tout de suite ce qu’on mange pour continuer à manger

88
Q

quel hémisphere est le plus activé selon les études du goût faites par fMRI

A

l’hémisphère dominant

89
Q

vrai ou faux
chaque saveur est associée à une région spécifique du cortex insulaire

A

VRAI

90
Q

vrai ou faux
comme l’odorat qui perd son odotopie au cortex olfactif, la spécificité des saveurs n’est plus préservée rendue au cortex insulaire

A

FAUX
la spécificité préservée depuis les récepteurs jusqu’au cortex insulaire => chaque saveur est associée à une région spécifique du cortex insulaire

91
Q

que retrouve-t-on sur le domaine apical des cellules gustatives ?

A
  • Microvillosités qui portent les récepteurs
  • Un récepteur différent pour chaque saveur et une seule saveur par cellule gustative : concept de lignées cellulaires dédiées préservant la spécificité du message gustatif
92
Q

que produit l’activation des récepteurs du domaine apical des cellules gustatives ?

A

Activation des récepteurs → entrée d’ions ou activation d’un 2nd messager → dépolarisation et transduction

93
Q

que ce passe-t-il au domaine basal des cellules gustatives

A
  • Exocytose des vésicules synaptiques (mobilisés par le Ca2+)
  • Libération de neurotransmetteurs (5HT, ATP, GABA)
  • Synapse → Potentiel d’action (nerfs du goût : VII, IX et X)
94
Q

nomme les saveurs (cations) qui activent un récepteur canal + ce dernier + l’action associée

A
  • Saveur salée (NaCl) :
    Active : le récepteur canal Na+ sensible à l’amiloride
    Action : entrée de Na+
  • Saveur acide (H+) :
    Active : le canal TRP (transient receptor potential) sensible au H+ (aussi nommé PKD) Action: entrée de H+
95
Q

quelles sont les saveurs qui activent les récepteurs hétéromériques couplés à une protéine G

A
  • umami (acide aminés)
    => Récepteurs TIR3 + TIR1,
  • sucré
    => Récepteurs TIR3 + TIR2
  • amer
    => 30 récepteurs T2R codés par 30 gènes, couplés à la gustducine
96
Q

différence entre gustducine et Golf ?

A

la première est la protéine G spécifique au goût l’autre, à l’odorat

97
Q

pourquoi les études sur les saveurs amères sont plus complexes que les autres saveurs primaires ?

A

car amer = 30 récepteurs

98
Q

quelles saveurs primaires ne sont pas ioniques (ne sont pas détectées s’il y a une inactivation génique de la phospholipase Cβ2 ou du canal TRPM5) ?

A
  • sucré
  • umami (acide aminés)
  • amer
99
Q

quels sont les nerfs du goût ?

A

7 (facial)
9 (glosso)
10 (vague)

100
Q

où se trouvent les nerfs crâniens du goût et ils se rendent à quel noyau avant d’aller au thalamus (noyau VPM)

A

7 : nerf facial (corde du tympan et grand nerf pétreux superficiel) => partie avant de la langue
9 : nerf glossopharyngien (branche linguale) => fond de la langue
10 : nerf vague (branche laryngée supérieure) font de la gorge

=> se rendent tous au noyau du faisceau solitaire (région rostrale et latérale)

101
Q

le cortex gustatif est composé de quelles structures ?

A
  • insula
  • opercule frontal (tout près de l’odorat)
102
Q

parle moi de l’aire corticale gustative secondaire (comme l’odorat)

A
  • cortex orbitofrontal latéro-caudal
  • neurones intégrant des stimuli multisensoriels combinant plusieurs aspects de l’alimentation (goût, odorat, vision et somesthésie)
  • neurones orbitofrontaux de la motivation alimentaire spécifique : déchargent bcp quand on a faim et moins lors de la satiété
  • toutes les informations convergent vers les neurones associatifs
103
Q

de quoi sont responsables l’hypothalamus et amygdale ?

A

1) Faim et satiété
2) Aspects affectifs/émotif du goût : plaisir / aversion d’un aliment (élément d’apprentissage)

104
Q

d’où proviennent les messages qui se arrivent à l’hypothalamus et l’amygdale (2 options) ?

A

option #1:
innervation bidirectionnelle (dans les deux sens l’un vers l’autre ou l’autre vers l’un) avec le noyau du tractus solitaire

option #2 :
- part du noyau du faisceau solitaire
- se rend au thalamus (VPM)
- va vers insula et cortex frontal
- arrive à l’hypothalamus et amygdale

105
Q

vrai ou faux
le noyau du faisceau solitaire peut envoyer à ET recevoir de l’info de l’hypothalamus et de l’amygdale

A

VRAI
innervation bidirectionnelle