Cours 12 Flashcards

1
Q

Critères de la psychopathologie (DDID)

A
  • Déviance statistique
  • Déviance sociale
  • Inadaptation fonctionnelle
  • Détresse personnelle
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2
Q

Un défaut fatal existe si un ou plusieurs des six critères suivants sont présents:

A
  1. La personne avec le défaut ne perçoit pas qu’elle a un problème
  2. La personne avec le défaut ne veut pas changer
  3. La nature du défaut est telle qu’il semble peu propice à une correction ou une modification
  4. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabilité élevée que la personne inflige du mal aux autres ou à elle-même
  5. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabilité élevée que la personne viole la loi
  6. La nature du défaut est telle qu’il y a une probabilité élevée que la personne avec le défaut va influencer les autres à violer la loi
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3
Q

Définition trouble de personnalité

A

«… des patrons d’adaptation
(a) de longue durée,
(b) envahissants et
(c) inflexibles des
(d) comportements et
(e) de l’expérience subjective interne
(f) qui dévient de façon marquée des attentes de la culture d’une personne, (g) qui hypothèquent le fonctionnement social et occupationnel et
(h) qui apparaissent à l’adolescence ou au début l’âge adulte.
(i) Certains, mais pas tous, peuvent causer de la détresse émotionnelle»

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4
Q

2 conceptualisations de la pathologie de la personnalité

A

Modèles catégoriels:
Différences qualitatives des troubles de personnalité

Modèles dimensionnels:
Différences quantitatives, niveaux très élevés sur les traits de personnalité

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5
Q

Avant la parution du DSM-5, les experts voulaient se tourner vers le modèle dimensionnel, MAIS qu’est-ce qu’ils ont gardé finalement?

A

Ils ont maintenu le modèle catégoriel composé de 10 troubles

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6
Q

Critères généraux des troubles de personnalité selon le DSM-5

A

A) Patron durable de l’expérience vécue et des comportements qui dévie significativement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Ce patron est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
1) Cognition
2) Affectivité
3) Fonctionnement interpersonnel
4) Contrôle des impulsions

B) Ces patrons durables sont rigides et envahissants

C) Ce patron durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D) Ce patron est stable, de longue durée et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte

E) Ce patron durable n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental

F) Ce patron durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance psychoactive ou d’une autre condition médicale

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7
Q

Troubles de personnalité du DSM-5

Regroupement A (PSS)

A

Regroupement A (excentriques ou bizarres):

  • Paranoïde: e.g., suspicion intense et constante; souvent jalousie extrême
  • Schizoïde: e.g., sociabilité très faible («ermite»); affects faibles ou quasi absents
  • Schizotypique: e.g., idées étranges; ressemble à une “forme moindre” de schizophrénie avec symptômes psychotiques

Prévalence ~ 5,7%

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8
Q

Troubles de personnalité du DSM-5

Regroupement B (ANHL)

A

Regroupement B (impulsifs, émotionnels ou erratiques):

  • Antisociale: e.g., comportements impulsifs, irresponsables et antisociaux/criminels; manque de culpabilité, d’empathie et d’égard aux autres
  • Narcissique: e.g., perception grandiose de soi; fantaisies démesurées de succès
  • Histrionique: e.g., dramatiques, «théâtraux»; recherche extrême d’attention
  • Limite: e.g., instabilité extrême des émotions et de l’humeur; comportements à risque; peur chronique de l’abandon (réel ou imaginé)

Prévalence ~ 1,5%

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9
Q

Troubles de personnalité du DSM-5

Regroupement C (ÉDO)

A

Regroupement C (anxieux, craintifs):

  • Évitante: e.g., sensibilité émotionnelle extrême; anxiété dans les situations sociales
  • Dépendante: e.g., manque de confiance en soi chronique; dépendance aux autres
  • Obsessive-compulsive: e.g., perfectionnisme extrême, besoin de contrôle, rigidité; souvent exagérément orienté vers le travail ou la performance

Prévalence ~ 6,0%

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10
Q

Modèle alternatif des troubles de personnalité (section avec un modèle alternatif dimensionnel)

En plus de critères généraux, ce modèle est opérationnalisé selon deux grands critères diagnostiques :

A

Critère A (sévérité): Niveau de fonctionnement de la personnalité

Critère B (style personnalité) : Traits de personnalité pathologiques

Critères C et D (envahissant et stabilité):
- les altérations du fonctionnement de la personnalité et les traits pathologiques de personnalité sont relativement envahissants et surviennent dans des contextes personnels et sociaux divers
- les altérations du fonctionnement sont assez stables

Critères E, F et G:
L’altération du fonctionnement ne peut pas être mieux expliquée par un autre trouble mental, par les effets d’une substance psychoactive, par une autre condition médicale, par l’état développemental norma ou par l’environnement socioculturel du client

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11
Q

Critère A (quatre sphères de l’adaptation) (IAEI)

A

A) Soi: Sens de l’identité inapproprié
- Identité
- Autodétermination

B) Interpersonnel: Incapacité à développer un fonctionnement interpersonnel adaptatif
- Empathie
- Intimité

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12
Q

À l’aide d’une entrevue détaillée (environ une heure), le ou la clinicienne note le niveau de limitation («impairment») ou d’altération du fonctionnement (continuum de sévérité) :
Niveau 0 = aucune ou très peu de limitation
Niveau 1 = limitation mineure
Niveau 2 = limitation modérée
Niveau 3 = limitation sévère
Niveau 4 = limitation extrême

  • Pour pouvoir établir la présence d’un trouble de personnalité, une personne doit présenter des difficultés de combien?
A

Des difficultés (niveau 2 et plus) dans au moins 2 sphères sur 4

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13
Q

Critère B, (traits inadaptés) ce modèle hiérarchique compte 5 traits généraux :

(ADADP)

A
  • Affectivité négative (anxiosité, labilité)
  • Détachement (retrait, dépressivité)
  • Antagonisme (manipulation, hostilité)
  • Désinhibition (impulsivité, distractibilité)
  • Psychotisme (croyances inhabituelles, excentricité)
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14
Q

Avantages de l’approche catégorielle

A
  • Algorithme et vocabulaire communs; les professionnels.les et responsables des organisations parlent le même langage
  • Beaucoup d’études de cas disponibles dans différents publications aident les cliniciens.nes dans leurs plans d’intervention
  • Facilite les décisions diagnostiques
    (Plusieurs entrevues structurées validées permettent de facilement établir un diagnostic chez un.e client.e)
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15
Q

Limites de l’approche catégorielle

A
  • Manque des indicateurs (symptômes) importants à l’intérieur de certains TPs
  • Frontières entre le normal et le pathologique sont arbitraires
  • Comorbidité très élevée entre certains TPs
  • Hétérogénéité importante entre les individus avec un même trouble
  • Instabilité temporelle des diagnostics
  • Manque d’intégration avec les sciences psychologiques et sociales contemporaines
  • Utilité clinique remise en doute
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16
Q

Avantages de l’approche dimensionnelle

A

Reconnaissance de la pertinence de considérer les TPs comme des variantes extrêmes des traits «normaux» de personnalité

  • Évite les frontières diagnostiques arbitraires en procurant de l’information sur le normal et le pathologique, sur la sévérité
  • Augmente l’utilité clinique (e.g., cibler des aspects problématiques plus spécifiques, évaluation plus sensible des progrès de l’intervention, etc.)
17
Q

La plupart des chercheurs.euses et théoriciens.nes considèrent que les troubles de personnalité prennent leur source durant l’adolescence ou même l’enfance

Mais qu’est-ce que dit le DSM?

A

Le DSM dit âge adulte seulement, sauf pour des cas très rares

18
Q

Les psychiatres et psychologues ont toujours préféré croire qu’alors que les adultes ne changent pas facilement, la psychopathologie durant l’enfance et l’adolescence est plus malléable, qu’elle va nécessairement changer

Pourtant, si les troubles qui apparaissent très tôt ont un moins bon pronostic, nous devrions logiquement vouloir les dépister tôt …

A

Plus ça arrive tôt, plus de chance que ce soit grave!

19
Q

On ne veut pas étiqueter MAIS…

A

S’il y a la présence d’un trouble, il faudrait réagir!

20
Q

Trouble de personnalité chez les jeunes, est-ce qu’il faut diagnostiquer?

Plusieurs arguments contre:

A
  • Ne pas «étiqueter» l’adolescent.e et ainsi risquer d’hypothéquer son avenir
  • Diagnostiquer un trouble chronique peut amener plusieurs adultes à «abandonner» un jeune
  • Le cerveau (et ses fonctions) de l’adolescent.e n’a pas terminé son développement, et donc le diagnostic pourrait être fondamentalement inadéquat
21
Q

Pourtant, l’évidence empirique est assez solide pour affirmer que des cas typiques de troubles de personnalité tels que définis pour l’adulte sont…

A

observés chez les adolescents.es dans différents milieux d’intervention

22
Q

Les troubles de personnalité et la psychoéducation

A

Même si en psychoéducation on ne peut pas diagnostiquer, les troubles de personnalité sont pertinents.

Avec un modèle alternatif qui est dimensionnel et qui n’oblige pas à poser un diagnostic, oui l’évaluation des troubles de personnalité est très pertinente

23
Q

Si vous décelez une limitation/altération du fonctionnement de la personnalité et la présence de traits inadaptés chez un ou une cliente, ceci indique que cette personne risque d’être plus réfractaire au changement

Qu’est-ce qu’il faut faire?

A
  • Signaler que vous devrez mettre en place une intervention plus intensive (i.e., multimodale, dosage élevé)
  • Vous devrez aussi possiblement faire appel à des collègues (e.g., psychologue, psychiatre, sexologue, etc.)
24
Q

Les TPs nuisent à différents processus cliniques importants pour les psychoéducatrices (AET)

A
  • Alliance thérapeutique
  • Engagement et maintien
  • Transfert et contre-transfert