Cours 11 - Les relations intergroupes Flashcards

1
Q

En lien avec l’actualité, nomme quelques phénomènes sociaux en lien avec les relations inter-groupe :

A
  • Black lives matter,
  • Guerre Israël et Gaza,
  • Réchauffement climatique,
  • etc.
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2
Q

Selon un vidéo en classe (avec des jeunes enfants), les relations inter-groupe sont elles innées ?

A

Ce qui est inné est :
- Préférence pour la justice,
- Préférence pour les gens semblables à soi.

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3
Q

Défini le concept de « relation inter-groupe »

A

Tout aspect de l’intéraction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale.

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4
Q

Quels sont les concepts importants en lien avec les relations inter-groupes ? (3)

A
  • Catégorisation,
  • Endogroupe «Nous »,
  • Exogroupe «Vous »

Note : Les relations inter-individuelles peuvent devenir problématique lorsque l’on fait la distinction entre « Nous » et «Vous ».

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5
Q

Nomme les 3 concepts de base des relations inter-groupe :

A
  • Stéréotype,
  • Préjugé,
  • Discrimination.
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6
Q

Explique le concept de stéréotype :

A

Perception qu’un groupe de personnes entretiennent au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe.
Dimension cognitive

Problèmes :
- Aucune variabilité individuelle intra-groupe,
- Peut mener à des surgénéralisation cognitive.

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7
Q

Explique le concept de préjugé :

A

Attitude négative généralisée envers les membres d’un exogroupe et fondée uniquement sur leur appartenance à ce groupe.
*Dimension affective *

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8
Q

Explique le principe de discrimination :

A

Comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à l’exogroupe donné.
*Dimension comportementale *

Exemple:
- Favoritisme : biais pro-endogroupe et biais pro-exogroupe (ex : étude white doll vs black doll).

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9
Q

Quelles sont les 3 dimensions sur lesquelles la discrimination a des conséquences concrètes ?

A
  • Pour l’individu,
  • Pour la société,
  • Pour les organisations.
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10
Q

Explique les conséquences de la discrimination sur les individus :

A

Diminution du bien-être psychologique et de la santé physique.

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11
Q

Explique les conséquences de la discrimination sur la société :

A

Engendre le « repli »des victimes de discrimination ; lien avec l’immigration.

(Ex : les immigrations seront moins portés à s’investir dans leur nouvelle société).

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12
Q

Explique les conséquences de la discrimination sur les organisations :

A

Baisse de la motivation, de la productivité, de la qualité du travail et de l’identification à l’organisation (- grand désir de rester dans l’organisation).

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13
Q

Vrai ou faux :
Selon les méta-analyses* ayant été faites sur la discrimination, vivre de la discrimination ou se rappeler qu’on en a vécu diminue notre bien-être.

*(Murell, Olson, & Freize, 1995 ; Gutek & Koss, 1993 ; Branscombe et al., 1999 ; Schmidt et al., 2014)

A

Vrai
D’ailleurs, les méta-analyses permettent de mettre des mesures en place.

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14
Q

Explique la théorie des conflits réels :

A

La concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une cause fondamentale des préjugés et de la discrimination.

Compétition inter-groupe : conflit,
Coopération inter-groupe (solution !!) : harmonie.

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15
Q

Quelle théorie est associée à celle des conflits réels ?

A

La théorie du modèle intégré de la menace.
(Ressentir de la menace augmente les préjugés et la discrimination).

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16
Q

Explique l’étude de Sherif (1966) ; Sherif & Sherif (1953) en lien avec la théorie des conflits réels :

A

Participants : jeunes garçons américains de classe moyenne dans une colonie de vacances.

Première phase :
- Formation des groupes (catégorisation) ; aigle vs serpents.
- À ce moment, les normes s’installent (aucune communication avec l’autre groupe).

Deuxième phase :
- Compétition inter-groupes –> engendre des biais pro-endogroupe, SURTOUT par l’équipe gagnante.

Troisième phase :
- Coopération inter-groupes = attitudes et comportements (+) harmonieux.

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17
Q

Explique la théorie du complot :

A

Qu’est-ce qui encourage l’adhésion aux théories du complot ? Ces théories visent à satisfaire des besoins psychologiques :

  1. Comprendre son environnement et réduire l’incertitude,
  2. Restaurer un sentiment de sécurité et de contrôle,
  3. Maintenir une image positive de soi et de son groupe.
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18
Q

Quels sont les 3 niveaux de croyances impliquées dans les théories du complot ? (Hornsey et al., 2003)

A

Micro : facteurs individuels
- « Cognitive, clinical, motivational, personality, developmental »

Meso : facteurs inter-groupes
- « Groupe alligiance, threats from other groups, vulnerable identities »

Macro : différences internationales
- «Culture (collectiviste vs individualiste), economic variables, corruption, democracy vs authoritarianism »

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19
Q

Explique le paradigme des groupes minimaux et ses 5 étapes :

A
  1. 2 groupes sont créés sur la base d’une répartition arbitraire (e.g., pile ou face),
  2. Il n’y a pas de conflit d’intérêt ou de compétition intergroupes qui existe entre ces groupes,
  3. L’anonymat des participants est complet, ce qui élimine les effets des affinités interpersonnelles,
  4. Aucune intéraction sociale n’a eu lieu entre les participants, ni entre les membres de l’exogroupe.
  5. Il y a absence de lien instrumental entre les réponses des participants et leur propre intérêt, les participants ne s’allouant jamais de ressources personnelles.

*Origine de la théorie de l’identité sociale

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20
Q

Explique la théorie de l’identité sociale :

A
  • La catégorisation sociale permet de se définir en tant que membre de groupe particulier (l’individu peut s’identifier en tant que membre d’un groupe).
  • L’identité sociale : partie du concept de soi qui relève de l’appartenance à un/des groupes social(aux).
  • Motivation importante : maintenir ou atteindre une identité sociale distincte et positive en tant que membre de son propre groupe (on veut appartenir à des groupes qui nous ressemble et qui sont bien représentés).
  • C’est par la discrimination que les membres de groupes maintiennent ou acquièrent une identité sociale distincte et positive.
  • La discrimination permet de favoriser l’endogroupe (en lui allouant + de ressources) et assurer que l’endogroupe est positivement distinct.
  • C’est par des comparaisons sociales favorables que l’identité sociale est jugée comme positive.
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21
Q

En lien avec la théorie de l’identité sociale …

«C’est par ____ les membres de groupes maintiennent ou acquièrent une identité sociale distincte et positive. »

A

«C’est par la discrimination que les membres de groupes maintiennent ou acquièrent une identité sociale distincte et positive. »

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22
Q

En lien avec la théorie de l’identité sociale …
« C’est par des ________ favorables que l’identité sociale est jugée comme positive. »

A

« C’est par des comparaisons sociales favorables que l’identité sociale est jugée comme positive.»

23
Q

Explique les différentes étapes de la théorie de l’identité sociale (5)

A
  1. Processus d’auto-catégorisation,
  2. Degré d’identification à l’endogroupe,
  3. Motivation pour une identité sociale positive
  4. Comparaison intergroupes sur dimensions de comparaison valorisées
  5. Stratégies visant à acquérir ou maintenir une identité sociale positive.
24
Q

Explique l’effet d’asymétrie positif-négatif en lien avec le paradigmedes groupes minimaux :

A

Dans le PGM, il y a plus de discrimination lorsque les membres de groupes distribuent des conséquences positives (argent, points, symboliques) plutot que négatives (bruits stridents, tâches plates), entre l’endrogroupe et l’exogroupe.

25
Q

Vrai ou faux : l’effet d’asymétrie positif-négatif, il y a plus de discrimination lorsque les membres de groupes distribuent des conséquences négatives que positives.

A

Faux !!! C’est l’inverse.

26
Q

Explique l’étude de Amiot et Bourhis (2005) en lien avec la discrimination et croyances idéologiques

A

But : vérifier si la discrimination est plus forte lorsque des conséquences positives plutot que négatives sont distribuées entre les membres des groupes.

Est-ce que les croyances idéologiques (autoritarisme, orientation de dominance sociale) prédisent ces deux formes de discrimination ?

Est-ce que ces formes de discrimination prédisent une identité sociale positive ?

Participants : 279 étudiants d’un cégep à Montréal (age moyen de 18 ans),

Procédure :
Phase 1 : Mesure des croyances idéologiques (autoritarisme, orientation de dominance sociale, etc.),

Phase 2 : Étude PGM supposément non-reliée à la phase 1.

Résultats :
- Orientation à la dominance sociale prédit les deux formes de discrimination (positives et négatives), la discrimination de conséquences positives prédit une identité sociale positive.
- Autoritarisme ne prédit pas la discrimination.
- La discrimination négative ne prédit pas une identité sociale positive

La discrimination négative est motivée par autre chose que l’identité sociale positive.
*Voir graphique diapo

27
Q

Quelles sont les deux formes d’identités sociales plus positives ?

A
  1. S’Identifier de manière sécure à l’endogroupe, sans que notre valeur personnelle soit dépendante de ce groupe mène à moins de discrimination lors d’une menace.
  2. S’identifier à un groupe sociale de manière autodéterminée prédit, en général, des conséquences plus positives.
28
Q

Quelle théorie propose une solution pour diminuer la discrimination entre les groupes ?

A

**La théorie des contacts **
Quoi ? Contacts intergroupes (diminue surtout les préjugés), mais fonctionne surtout si :
1. Les groupes ont un statut égal (sinon condescendance),
2. Le contact implique de la coopération et des buts communs,
3. Le contact est encouragé (sanctionné) par les autorités officielles.

29
Q

Voir graphique de l’étude de la théorie du contact Auger et Amiot (2019), diapo 25.

A
30
Q

Explique l’étude d’Amiot, Gagné et Bastian, 2023 sur les animaux domestiques comme ambassadeurs :

A

But de l’étude :
Vérifier si les contacts avec les animaux domestiques prédisent des attitudes plus positives envers les animaux non-domestiques, la nature et les groupes sociaux humains.

Explore si l’identification aux animaux représente un processus psychologique qui explique ces effets.

Résultats :
Les propriétaires d’animaux domestique présente …
- Plus grande identification aux animaux domestique,
- Plus d’ouverture à l’exo-groupe,
- Plus de respect de la nature (-consommation de viande, actions pro-environnement, etc.)

*Prédit surtout la solidarité envers les animaux.

31
Q

Quelles sont les 3 solutions mises de l’avant par les approches socio-cognitives en lien avec la discrimination intergroupe :

A
  1. Décatégorisation/individualisation,
  2. Catégorisation croisée,
  3. Supracatégorie et double identification (catégorie très large et inclusive).
32
Q

Qu’est-ce qu’a mit de l’avant l’étude de Hornsey et Hogg (2000) en lien avec la supracatégorisation ?

A

Il est important de considérer les sous-groupes à l’intérieur des grands groupes. « Groupe supraordinal avec identités de sous-groupes (double catégorisation) »

33
Q

Explique le modèle cognitivo-comportemental de l’intégration des identités sociales d’Amiot, de la Sablonnière, Terry et Smith (2007) :

A

Les stades d’intégration identitaire :
1. Catégorisation anticipatoire,
2. Catégorisation,
3. Compartimentation,
4. Intégration,

Sont influencés par facteurs tels que : menace à l’identité, différences statut/pouvoir, soutien social, copin et adaptation …

Ils prédisent le bien-être et la tolérance intergroupe.

34
Q

Selon le modèle cognitivo-comportemental, que prédit les stades d’intégration identitaire ? (x2)

A

Le bien-être individuel et la tolérance intergroupe.

35
Q

Selon le modèle cognitivo-comportemental quels sont les facteurs influençant les stades d’intégration identitaire ? (4)

A

Menace à l’identité, différences de statut/pouvoir, soutien social, coping et adaptation.

36
Q

Quels sont les postulats du modèle cognitivo-comportemental ? (2)

A

Les identités sociales font partie inhérente du soi.

  1. Intégration des identités sociales : lorsque les différentes identités sont simultanément importantes et que le soi est cohérent plutôt que conflictuel.
  2. Les identités deviennent intégrées à travers deux processus :
    - Des liens cognitifs sont formés entre les identités : des similarité sont identifiées (entre qui on était et celle qu’on devient).
    - Des représentations supraordinales sont créées.
37
Q

Nomme quelques exemples de questions qu’on peut se poser dans le cadre de la psychologie sociale :

A
  • Comment pourrait-on augmenter l’identification aux animaux et ses trois dimensions,
  • Quelles seraient des interventions sociales possibles,
  • Quelles pourraient être des implications plus larges de chacune de ces formes d’identification ? Traitement positif des animaux, consommation de viande, bien-être ressenti en présence des animaux.
38
Q

Explique l’importance sociale des questions en lien avec l’identification aux animaux :

A

Nous entretenons des relations paradoxales avec les animaux non-humains : 80-90% reconnaissent leurs animaux familiers comme membres de leur famille,
vs : Près de 9% des animaux domestiques se retrouvent en refuges ; usines à chiots,

9 trillions d’animaux sont tués/année aux É-U pour être mangés,

Les conditions de vie des animaux en agriculture,

Modification de la loi au Québec sur le bien-être animal en 2015.

39
Q

Lecture
À quelle concept fait-on référence ici : «Comportements qui valorisent l’endogroupe ou qui stigmatisent ou rejettent des personnes en raison de leur appartenance à l’exogroupe »p.406

A

Discrimination

40
Q

Lecture
Quelles sont les deux formes de discrimination ? p.406

A
  1. Favoritisme pro-endogroupe consiste à distribuer davantage de ressources à l’endogroupe.
  2. Discrimination anti-exogroupe consiste à faire du mal, à punir les membres de l’exogroupe.
41
Q

Lecture
Complète : «Les préjugés s’expriment surtout sur les plans ___ et ____ . » p.398

A

affectif & émotif

42
Q

Lecture
À quel concept fait-on référence : « Opinions relatives à des caractéristiques propres à un groupe de personnes, ex : traits physiques, traits de personnalité ou en lien avec des comportements » p.393

A

Stéréotypes

43
Q

Lecture
Explique le concept d’autostéréoytpe : p.393

A

Croyances concernant les attributs qui définissent ou caractérisent, selon eux, les membres de leur propre endogroupe.

44
Q

Lecture :
Que démontre le paradigme des groupes minimaux ? p.420

A

La représentation d’un environnement social uniquement composée de catégories «eux » et « nous » semble suffisante pour entraîner des comportements discriminatoires en faveur de l’endogroupe.

Catégorisation arbitraire « eux » vs « nous » = nécessaire et suffisante pour qu’aparaisse le favoritisme proendogroupe.

45
Q

Lecture
Selon la théorie des conflits réels, complète : « La concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées serait une des causes fondamentales des …. et de ….. . » p.419

A

préjugés et discrimination

46
Q

Lecture
Les groupes évoqués par les termes « nous » et « eux »sont le produit d’un processus cognitif fondamental chez l’être humain, lequel ? p.391

A

Catégorisation

47
Q

Lecture
Quel est le concept qui correspond à cette définition : « mène à atténuer les différences entre les éléments d’une même catégorie et a accentuer les différences perçues entre des éléments appartenant à des catégories distinctes. » p.391

A

Catégorisation

48
Q

Lecture
Donne quelques exemples de préjugés : p.398

A

préjugés basés sur le sexe (sexisme), préjugés basés sur l’âge (agisme), préjugés basés sur l’orientation sexuelle (homophobie), etc.

49
Q

Lecture
Dans l’étude de Sherif ayant permis de développer la théorie des conflits réels, à la deuxième phase, quelle équipe présente davantage le biais proendogroupe ? p.419

A

Les équipes gagnantes

50
Q

Lecture
« Selon la TIS, le comportement discriminatoire contribue à …… » p.421

A

identité sociale positive

51
Q

Lecture
« Pour développer une identité sociale positive, le groupe d’appartenance doit paraître différent des autres dans des dimensions jugées …. et ….. par les membres de ce groupe » p.422

A

positives et importantes

… en se comparant par l’intermédiaire de comparaisons sociales favorables à l’endogroupe.

52
Q

Lecture
À quel concept fait-on référence ici : «une surévaluation de l’exogroupe perçu comme ayant la plupart des caractéristiques et qualités valorisées par l’endogroupe. » p.422

A

biais proexogroupe

53
Q

Lecture
À quel concept fait-on référence ici : « croyance que les groupes sociaux sont fondamentalement inégaux et que les groupes supérieurs méritent d’être mieux traités que les groupes inférieurs » p.425

A

Orientation à la dominance sociale