Cours 11: le langage écrit Flashcards
qu’est-ce que la conscience phonologique ?
Habileté à détecter et manipuler les composantes sonores d’un mot. Habileté à manipuler les syllabes et les phonèmes des mots.
Quelles sont les étapes dans la chronologie du développement de la conscience phonologique ?
- l’enfant reconnait des mots –> prérequis qui ne fait pas précisément partie de la conscience phonologique
- L’enfant devient conscient des sons “larges” dans les mots, comme les syllabes.
- L’enfant devient conscient de la division de certaines syllabes en début/rime (p-arc, tr-ou)
- L’enfant devient conscient des phonèmes (t-r-ou, p-a-r-c)
Quel est le rôle de la conscience phonologique dans l’apprentissage de l’écrit ?
- permet à l’enfant de détecter et de manipuler les sons des mots.
- permet à l’enfant de décoder les mots “sons par sons” en lisant une lettre à la fois
- augmente les habiletés identification des mots
- Les enfants qui sont meilleurs en conscience phonologique auraient de meilleures représentations mentales des sons/mots, ce qui leur confère une base solide pour comprendre la correspondance entre une représentation phonologique et orthographique, et ainsi effectuer des opérations comme transformation d’un graphème en phonème, et vice-versa (correspondance grapho-phonémique /phono-graphémique)
Quelles sont les 3 habiletés préalables à la lecture et à l’écriture?
- l’intérêt envers l’écriture
- La conscience de l’écrit
- La connaissance alphabétique
à quoi correspond l’intérêt envers l’écriture ?
l’une des 3 habiletés préalables à la lecture et à l’écriture : c’est un intérêt envers les textes écrits qui est grandement influencé par l’environnement et qui contribue à amener le jeune à développer la motivation nécessaire pour qu’il se mobilise et fournisse les efforts nécessaires à l’apprentissage de l’identification de mots et de l’orthographe.
à quoi correspond la conscience de l’écrit ?
l’une des 3 habiletés préalables à la lecture et à l’écriture : À partir de l’intérêt aux histoires et aux livres, l’enfant se familiarise progressivement avec le code écrit pour développer sa conscience de l’écrit. Il apprend alors les fonctions de l’écrit (ex. raconter une histoire), les conventions (lire de G à D) et les formes (Maj, Min, texte vs image). Cette conscience lui permet d’envisager l’apprentissage formel de la lecture et de l’écriture comme une façon d’accéder à un univers qui lui est familier, utile, idéalement agréable, et dont il connaît les bases.
à quoi correspond la connaissance alphabétique ?
Contribue à la mise en place de l’identification de mots et de l’orthographe, cette connaissant joue un rôle dans le développement de la conscience phonologique, tant avant que pendant l’apprentissage formel de la lecture.
Bonne conscience phono = favorise le dév. de la con. Des lettres
Dév. de la connaissances des lettres = facilite la capacité à détecter et manipuler les unités sonores des mots (conscience pho)
RELATION BIDIRECTIONNELLE
À quelle habileté préalable à la lecture et à l’écriture correspond cette caractéristique : Permet la motivation et l’effort nécessaire pour l’apprentissage de l’identification de mots et de l’orthographe.
Intérêt envers l’écrit
À quelle habileté préalable à la lecture et à l’écriture correspond cette caractéristique :Apprentissage des fonctions, conventions et formes de l’écrit
Conscience de l’écrit
À quelle habileté préalable à la lecture et à l’écriture correspond cette caractéristique : Permet à l’enfant d’envisager l’écrit comme une façon d’accéder à un univers qui lui est familier, utile et dont il connaît les bases
Conscience de l’écrit
À quelle habileté préalable à la lecture et à l’écriture correspond cette caractéristique :
- Inclut la connaissance du fait que les livres ont des titres et doivent être lus de gauche à droite
- Inclut la connaissance que les lettres peuvent être en majuscule et minuscule
conscience de l’écrit
À quelle habileté préalable à la lecture et à l’écriture correspond cette caractéristique :
- Connaissance des formes et des noms de lettres
- Entretient une relation bidirectionnelle (influences mutuelles) avec la conscience phonologique
- Fortement prédictive des performances en littéracie précoce
Connaissance alphabétique
Quels sont les 2 niveaux de compétences en langage écrit ?
Compétences de base: identification des mots et l’orthographe
Compétences de haut niveau: compréhension de la lecture et la production de texte
Qu’est-ce que la principe alphabétique ?
Ce principe réfère au système qui régit la représentation des unités phonémiques par des lettres et dont l’assimilation passe par le développement de la connaissance des correspondances existant entre les graphèmes et les phonèmes.
Qu’est-ce que la métalinguistique ?
capacité à réfléchir sur le langage et ses composantes, conscience des différentes composantes et manipulation volontaire de celles-ci.
Qu’est-ce que la conscience morphologique ?
capacité de l’enfant à réfléchir et à manipuler consciemment les morphèmes
- Reconnaître la présence d’un morphème en position initiale ou finale d’un mot, juger des mots sur la base de leurs caractéristiques morphologiques ou manipuler les éléments morphologiques d’un mot.
- Permet de comprendre et d’appliquer les nuances grammaticales d’une phrase (morphologie flexionnelle) ou alors de comprendre les mots non familiers sur la base de leurs constituants morphologiques, soit les affixes et les racines.
Qu’est-ce que la conscience syntaxique ?
connaissance des caractéristiques des phrases et de la capacité à réfléchir et à manipuler volontairement ses différents constituants.
- Conscience syntaxique (implicite) : nécessaire pour comprendre le sens de phrases ayant différentes structures
- Conscience grammaticale (explicite) : permet le jugement délibéré et contrôlé de la grammaticalité.
Qu’est-ce que la conscience pragmatique ?
réflexion à propos de l’utilisation du langage et permet de représenter, d’organiser et de réguler l’expression orale. Conscience qu’a l’individu des règles sociales du langage (les mots et les expressions appropriées à une situation, les façons de s’exprimer ou de mener une conversation).
-Réflexion consciente et contrôle délibéré sur des comportements liés
Qu’est-ce que la conscience discursive ?
réflexion et gestion de l’utilisation des procédés linguistiques associés à la cohérence, à la cohésion et au respect des grammaires de textes (aussi appelée métatexte).
- Permet la reconnaissance et la catégorisation des types de discours.
- Lecture : capacité de résumer un texte en identifiant les principales informations associées à chacune des parties du discours.
- Écriture : capacité à sélectionner et à organiser consciemment les éléments d’information qu’il souhaite amener dans son texte, en fonction des caractéristiques des différences grammaires de textes, ou alors du choix réfléchi de mécanismes permettant de marquer la cohérence et la cohésion du discours (marqueurs de relation, références anaphoriques, etc.)
Qu’est-ce que la conscience lexicale ?
l’habileté à isoler un mot et à l’identifier en tant qu’élément faisant partie du lexique, ainsi que celle à chercher intentionnellement à accéder au lexique.
- Sollicitée dans les jeux de mots, dans l’apprentissage d’une L2 ou dans le développement de l’identification de mots en lecture.
- mise en relief dans les tâches de segmentation des phrases en mots. (frontières des mots : « L’arrosoir » vs « la rosoir »)
- Essentielle pour comprendre un mot écrit isolé pour lequel des homophones existent ou lorsque l’enfant doit choisir la bonne forme orthographique pour un homophone donné. (** la sélection du bon homophone nécessite aussi la conscience sémantique ou syntaxique)
- Permet la compréhension le sens figuré ou utiliser les mots de façon flexible pour créer des métaphores.
- Permet le développement des habiletés syntaxiques et discursives de l’enfant dans la modalité écrite.
- Agit de façon simultanée avec la conscience sémantique, il est donc difficile de les différencier.
Qu’est-ce que la conscience sémantique ?
l’habileté à reconnaître le langage en tant que code conventionnel et arbitraire et l’habileté à manipuler les mots et les unités de sens sans que leurs référents n’en soient automatiquement affectés. (Suppose donc l’habileté de l’individu à reconnaître que les mots sont distincts des réalités qu’ils représentent = ARBITRAIRE DU SIGNE)
-Jugement des mots sur la base de leurs caractéristiques sémantiques : catégorisation, synonymie, antonymie, polysémie
En quoi est-ce que la métalinguistique contribue au développement du langage écrit?
La métalinguistique est essentielle au développement du langage écrit. Le langage l’écrit constitue un autre code langagier qui permet de représenter le langage oral. Ce code est arbitraire et systématisé lui aussi, et répond à des conventions qu’il faut maîtriser (et sur lesquelles il faut réfléchir, observer et desquelles il faut prendre conscience) pour devenir un lecteur-scripteur compétent. Il faut être capable de se demander si l’on respecte les règles de conjugaison/grammaire de la langue, si telle ou telle phrase pourrait être plus claire lorsqu’écrite ou formulée différemment, d’ajouter des marqueurs de cohésions et mots pour rendre le texte plus facile à suivre, de réfléchir sur sa propre compréhension d’une phrase (je ne sais pas de qui/de quoi on parle, mais la présence du pronom “ils” ou d’un “s” indique qu’on parle de plusieurs personnes/éléments).
Identifier des différences importantes entre le langage oral et écrit.
- Les constructions syntaxiques sont plus complexes à l’écrit (les phrases sont plus linéaires à l’oral).
- Le vocabulaire est plus soutenu/le registre est de plus haut niveau à l’écrit (vocabulaire plus riche, abstrait, complexe)
- Le langage écrit est souvent décontextualisé/on ne peut réparer des bris de communication avec un texte contrairement à lorsqu’on parle à un interlocuteur, qu’on peut questionner. À l’écrit, aucune demande de clarification n’est possible.
- Le langage écrit ne se développe pas aussi implicitement que le langage oral, il nécessite un enseignement explicite. Le simple contact avec du matériel écrit ne permettra pas à l’enfant d’apprendre le langage écrit
Nommer les facteurs d’ordre sensoriels et moteur qui peuvent contribuer au développement du langage écrit (simplement les connaître).
- Perception auditive et visuelle
- Traitement (intégration) de l’information auditive et visuelle
- Habileté motrice affectant le mouvement des doigts et de la main (capacité à maitriser la calligraphie ou la dactylographie)