Cours 11 : Le langage Flashcards

1
Q

Langage définition

A

Système de représentation et de communication de l’information, qui utilise une combinaison de mots selon des règles grammaticales

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2
Q

Parole définition

A

La forme audible de la communication entre les individus basée sur la production de sons

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3
Q

Langage verbale, définition et caractéristiques

A
  • Aspect symbolique
  • Utilisation de sons ayant une signification (mots : nom/verbe/adverbe)
  • Utilisation de règles particulières (grammaire, syntaxe)
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4
Q

Langage non-verbal, définition et caractéristiques

A
  • Aspect symbolique
  • Comportements, expressions faciales et gestes
  • Position du corps, signification des gestes, c’est-à-dire une série de mouvements ayant une signification
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5
Q

Le langage humain est (3 points)

A
  • propre à l’être humain
  • universel
  • créatif
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6
Q

Le langage humain est créatif : 3 caractéristiques

A
  • On n’apprend pas des phrases précises
  • On apprend des symboles arbitraires reliés par des règles (grammaire) pour savoir comment mettre les mots ensemble pour ensuite exprimer des idées
  • Il y a un nombre quasi illimité de combinaisons
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7
Q

Langage chez les animaux

A

Il y a communication entre les individus, mais le langage n’est pas ce qu’il est chez l’être humain

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8
Q

Langage humain et la grammaire générative

A
  • Système sémiologique propre à un groupe culturellement défini et permettant la communication (+ de 5000 langes parlées, pas une tribu qui a été découverte sans langage)
  • Ensemble de règles qui nous permet de comprendre les phrases et dont nous sommes, le plus souvent, totalement inconscient. C’est elle qui fait que tout le monde dit “tout le monde dit” plutôt que “le monde tout dit”.
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9
Q

Noam Chomsky

A

Importance dans le langage : 1957

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10
Q

Niveaux d’analyse du langage

A
  • phonétique (articulatoire)
  • phonologique (sons qui composent le langage)
  • sémantique/lexical
  • syntaxique
  • pragmatique : appréhension de l’intention derrière les mots
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11
Q

Niveau d’analyse : pragmatique

A
  • Expressivité : visage, gestuelle, posture
  • Prosodie : intonation
  • Contexte communicationnel (conventions sociales)
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12
Q

Phonèmes définition

A

Les sons les plus fondamentaux dans un langage donné (exemple : eu, on, a)

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13
Q

Capacité symbolique définition

A

Capacité d’évoquer des objets ou des situations (signifié) non perçus actuellement au moyen de symboles ou de signes (signifiant)

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14
Q

Est-ce que les animaux disposent de la capacité symbolique?

A

Certains, oui

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15
Q

Étude tentant d’apprendre des éléments du langage humain à l’animal : Gua

A
  • Un couple éllève un chimpanzé, Gua, comme et avec leur enfant
  • Gua peut comprendre quelques commandes verbales, mais il n’a jamais appris à parler
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16
Q

Étude tentant d’apprendre des éléments du langage humain à l’animal : Washoe

A

Utilisation de signes dans des contextes variés :
À 4 ans :
- Washoe maîtrise 160 signes désignant des objets, des qualitatifs..
- L’enfant maîtrise 3 000 mots
- Capacité de faire des combinaisons de signes : ex. signes pour “eau” et “oiseau” pour désigner un canard

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17
Q

Langage chez le primate non-humain : Sarah : Apprentissage d’un langage de signes chez un chimpanzé

A
  • Lecture et écriture au moyen de boutons représentant des symboles.
    Sarah :
  • construit des phrases, sait exprimer ses besoins
  • transmet des concepts de négations, de similarité, de différence, de causalité au moyen de phrases composées (si…alors…)
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18
Q

Le chimpanzé peut communiquer avec des symboles, mais il n’y a pas d’évidence qu’ils peuvent :

A

1) comprendre la syntaxe (règles qui organisent les mots dans une phrase)
2) Recombiner les mots et créer des idées différentes (ex. ne peut distinguer “me give Sarah banana” de “Sarah give me banana”.)

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19
Q

Qu’est-ce qui permet une communication +/- élaborée chez les animaux?

A

Il existe un système de sons complexes, partagé par les membres d’une communauté qui permette une communication.

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20
Q

Pourquoi la parole n’est présente que chez l’être humain?

A
  • Raisons physiologiques et neurophysiologiques
  • L’évolution du langage s’est faite sur plusieurs milliers d’années
  • La parole serait apparue il y a environ 100 000ans
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21
Q

Pré-requis pour l’émission du langage : posture bipède

A

La posture bipède favorise l’expansion de l’appareil phonatoire et le langage gestuel.
Importance de la position/forme de l’os hyoïde.
L’appareil phonatoire ne permet pas, chez nos cousins les chimpanzés, le contrôle volontaire des vocalisations comme le pharynx et le larynx huamin

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22
Q

Pré-requis pour l’émission du langage : coordination

A

Capacité de coordination fine des muscles pour la production d’une variété de sons. Coordination de + de 100 muscles

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23
Q

Pré-requis pour l’émission du langage : taille

A

différences dans la taille des aires associatives du cerveau

++ dans le cerveau humain

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24
Q

Pré-requis pour l’émission du langage : bagage génétique

A

Capacité innée d’imitation :

  • babillage des bébés représente un comportement précoce
  • Il préfigure le véritable langage
  • il traduit le fait qu’une capacité innée d’imitation du langage est un élément essentiel du processus d’acquisition du langage
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25
Q

Acquisition du langage

A
  • Les vocalisations du nouveau-né deviennent du babillage autour de 6 mois
  • À 18 mois, les bébés comprennent environ 150 mots et peuvent en utiliser environ 50
  • À l’âge 1-2 ans : utilisation de tonalités, rythmes et accents
  • Vers 3 ans : capacité à faire des phrases : environ 1000 mots utilisés
  • Adulte : plusieurs milliers de mots
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26
Q

Bagage génétique : découverte du gène FOXP2

A

gène important jouant le rôle de chef d’orchestre lors de la mise en place des voies neuronales durant le développement embryonnaire.
FOXP2 is involved in the brain’s ability to learn sequences of movements.

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27
Q

Baggage génétique : famille KE

A
  • Famille birtannique avec des membres présentant une mutation du gène FOXP2
  • Dyspraxie verbale : incapacité à produire les mouvements coordonnés permettant le langage
  • Anomalie des structures motrices, incluant le cortex moteur, le cervelet et le striatum
    (importance importante de la génétique dans difficulté de langage)
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28
Q

Une mutation de FOXP2 engendre quoi?

A

une série d’altérations sur plusieurs centaines de gènes.
Comme sur le gène K1AA0319 qui est souvent associé à la dyslexie : difficultés d’apprentissage 5-10%, altération du développement cortical

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29
Q

Plusieurs facteurs semblant donc déterminants dans l’apparition du langage parlé chez l’être humain

A
  • Capacité symbolique
  • Aspects physiologiques essentiels
  • Aires associatives
  • Bagage génétique et capacité innée d’imitation du langage
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30
Q

Méthode la plus ancienne pour établir des relations entre langage et cerveau

A

Méthode anatomoclinique = corrélations établies entre déficits fonctionnels et lésions cérébrales

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31
Q

Un peu d’histoire : ou est le langage : empire grec et romain

A

perte du langage : trouble lié à la langue. Traitement : gargarisme et massage de la langue

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32
Q

Un peu d’histoire : ou est le langage : 16e siècle

A

Quoiqu’on acceptait qu’un trouble du langage soit présent sans la paralysie de la langue. Traitement : couper la langue, saignée et sansues

33
Q

Un peu d’histoire : ou est le langage : Johann Gesner (1770)

A

Lien entre les troubles du langage et les lésions cérébrales

1ère définition d el’APhasie : incapacité d’associer des images/idées à leurs symboles parlés

34
Q

Un peu d’histoire : ou est le langage : Jean-Baptise Vouillaud (1825)

A

Il suggère que la parole est dans les lobes frontaux

35
Q

Un peu d’histoire : ou est le langage : Simon A. E. Aubertin (1861)

A

Patient qui a tenté de se suicider : si l’on appui une spatule sur le lobe frontal de l’homme pendant qu’il parle, son discours est “heurté”

36
Q

Aphasie définition

A

perte partielle ou complète de l’utilisation du langage consécutive à des lésions cérébrales, le + souvent sans altération des facultés cognitives (ex. pas de démence), ni de l’aptitude à mobiliser les muscles utilisés dans l’articulation des mots (ex. pas de paralysies des muscles langagiers).

37
Q

L’aphasie est donc un trouble acquis du langage attribuable à une lésion cérébrale comme :

A

(pas un trouble développemental) Accident vasculaire cérébral, tumeur, infection, commotion cérébrale (traumatisme crânien), maladie neurodégénérative

38
Q

Ce qui n’est pas des aphasies

A
  • trouble développemental du langage
  • autisme
  • surdité
  • atteinte sensorielle
  • paralysie des muscles articulatoires
39
Q

Aphasie de Broca

A
  • Broca 1861 : 1er patient atteint trouble langage et lésions aires frontales
  • Première démonstration de l’existence d’une localisation anatomique des fonctions cérébrales
  • 1863 : description de plusieurs cas similaires
  • 1864 : hypothèse que : “expression du langage est contrôlée par l’hémisphère gauche”.

Suite à une lésion frontale gauche inférieure :
aire de broca : on parlera d’aphasie motrice

40
Q

Aphasie de Broca : 7 éléments

A

1- Difficulté à parler et à écrire même si la compréhension du langage parlé ou écrit est généralement bonne (variabilité interindividuelle)
2- Difficulté à trouver les mots ; anomie : incapacité à trouver le mot juste
3- Discours de style télégraphique, arrêts fréquents, discours non-fluide
4- Utilise principalement les mots avec un contenu (noms, verbes, adjectifs).
5- Peu d’utilisation des mots qui ont une fonction (articles, pronoms, conjonctions) ainsi que des verbes conjugués
6- Agrammatisme : incapacité à construire des phrases grammaticalement correcte
7- Erreurs paraphasiques : utilisation d’un son ou d’un mot pour un autre

41
Q

Aphasie de Broca définition + large

A

Problème de production du langage. Association avec l’aspect moteur du langage & avec la construction de phrases grammaticalement correctes

42
Q

Est-ce que l’aphasique de Broca est conscient de ses troubles?

A

oui

43
Q

Questions/test pouvant montrer que la capacité de compréhension n’est pas tout à fait normale

A

Le cheval reçoit un coup de la vache, quelle image représente ceci
Difficulté à déterminer quelle image

44
Q

Karl Wernicke

A

Autre lésion à l’hémisphère gauche qui atteint le langage : lobe temporal supérieur (entre le cortex auditif et le gyrus angulaire) : aire de Wernicke

45
Q

Aphasie de Wernicke

A

Autre type d’atteinte : trouble dans la compréhension et la cohérence du langage : aphasie sensorielle attribuable à une lésion du gyrus temporal supérieur gauche

46
Q

Aphasie de Wernicke : à quoi ça ressemble chez qqun?

A

La personne va parler beaucoup, mais difficulté à comprendre, les phrases sont longues, syntaxiquement corrects. L’individu parle : mais difficulté au niveau de la compréhension

47
Q

Est-ce que l’aphasique de Wernicke est conscient de son trouble?

A

NON

48
Q

Comparaison Aphasie de Broca et de Wernicke

A

Aphasie de Broca :

  • Lésion 3e circonvolution frontale gauche
  • Élocution saccadée (articulation altérée)
  • Difficulté dans la construction de phrase grammaticalement correcte
  • Compréhension générale meilleure que dans l’aphasie de Wernicke

Aphasie de Wernicke :

  • Lésion temporale supérieur gauche
  • Élocution aisée (langage fluide, volubile, mais incompréhensible
  • Phrases qui contiennent beaucoup d’erreurs paraphrasiques (utilise un mot pour un autre)
  • Compréhension amoindrie
49
Q

Langage des sourds : lésions

A

Il existe une certaine unité des processus du langage dans le cerveau : individus qui utilisent le langage des signes, lésions à l’hémisphère gauche entraînenet des déficits comparables à ceux obserbés chez l’aphasique verbal

50
Q

Langage des sourds : lésion de l’aire de Broca : Aphasie?

A
  • DIfficulté à produire des signes : faire une forme ou orienter ses mains
  • Production réduite à des signes isolés
  • Motricité préservée : peut dessiner
  • Compréhension du langage par signe préservée
51
Q

Langage des sourds : Lésion de l’aire de Wernicke : Aphasie?

A

Le patient produit correctement des signes, de façon fluente, mais le message est incohérent

52
Q

Quelques modèles théoriques : le modèle classique du langage : naissance d’un modèle
Wernicke-Geschwind

A

Wernicke fera un postulat sur les substrats du langage : réseau de régions interconnectées : cortex auditif, aire de Broca, aire de Wernicke, muscles associés à la parole, etc.
Wernicke : Lors de l’écoute d’un mot, une image est créée (aire de Wernicke) et simultanément, une image motrice du mot émerge (aire de broca) suivant la présence de connections cortico-corticales entre ces 2 régions primaires du langage

Greschwind : Les phénomènes du langage sont la résultante de processus qui émergent de réseaux neuronaux interconnectés

53
Q

Modèle de Wernicke-Geschwind : relation entre différentes aires corticales incluant celles de Broca et de Wernicke

A
  • Processus de répétition des mots entendus (cortex auditif)

- Processus de répétition des mots écrits (cortex visuel)

54
Q

Aphasie de conduction

A

Trouble de la répétition attribuable à une lésion du faisceau arqué.
Se caractérise essentiellement par des troubles dans les tests de répétition : transformation, omission de mots, erreurs paraphasiques.

55
Q

Aphasie de conduction : prédiction du modèle Wernicke-Geschwind

A

Aires de Broca et de Wernicke épargnées. Lésion du faisceau arqué (touche habituellement aussi le cortex pariétal).
Compréhension bonne, langage fluide, expression orale non-affectée. L’individu comprend ce qu’il lit à voix haute, mais fait de nombreuses erreurs paraphasiques.
Troubles répétition et omission de mots.

56
Q

Faiblesses du modèle de Wernicke-Geschwind (7 points)

A

1- Ce modèle n’arrive pas à expliquer les nombreux processus associés à la complexité linguistique incluant les aspects phonologiques (sons), lexicaux (mots) et sémantiques (sens).
2- Un traitement de l’information en parallèle semble plus que probable en plus du fait que la parole nécessite une multitude de fonctions (attention, mémoire de travail, prise de décision, processus sensoriels)
3- Modèle incomplet : les lésions des structures sous-corticales tel thalamus et noyau caudé influencent aussi la gravité des aphasies et l’insula a aussi été rapportée comme une structure contribuant au langage
4- Gravité des aphasies dépend de l’étendue des lésions en dehors des aires de Wernicke et de Broca. Les lésions spécifiques n’entraînent pas toute la panoplie de symptômes de l’aphasie de Broca et de Wernicke
5- Les mots lus n’ont pas besoin d’être convertit dans une réponse pseudo-auditive. L’information visuelle peut-être transmise du cortex visuel à l’aire de Broca sans passer par le gyrus angulaire
6- Plupart des aphasie : touche production et compréhension
7- Récupération significative du langage après une attaque cérébrale : compensation par d’autres aires cérébrales

57
Q

Modèle actuel : Traitement en parallèle et voies interconnectées (réseaux neuronaux)

A

2 voies dorsales :
1 reliant l’aire de Wernicke et aires auditives avec le cortex prémoteur (production langage, répétition de mots) et 1 reliant l’aire de Wernicke (gyrus temporal supérieur) et l’aire de Broca (analyse des mots et de leur emplacement en fonction des règles grammaticales)

1 voie ventrale ; reliant aire de Broca avec les aires auditives (extraction du sens des sons)

58
Q

Étude du langage par stimulation cérébrale et via l’imagerie cérébrale : stimulation électrique d’aires corticales : Penfield et Rasmussen (1950)

A

Stimulation du cortex moteur (un ou l’autre des hémisphères) = arrêt du discours ou cris et vocalisation rythmiques.
Conséquence de la stimulation dans l’hémisphère gauche seulement :
Aire de Broca : arrêt du discours ou hésitations de langage (dépendamment du niveau de stimulation)
Lobe pariétal postérieur & lobe temporal : hésitations et suppression du langage

59
Q

Complexité dans les aires du cerveau qui participent au langage : localisation des fonctions langagières

A

Des sites de stimulation adjacents représentent des fonctions différentes, tandis que des sites de stimulation distants représentent la même fonction.
La localisation cérébrale du langage est + complexe que ne le laisse paraître le modèle de Wernicke-Geschwind
Il existe une grande variabilité interindividuelle dans l’étendue des régions du langage qui sont affectées par la stimulation.

Différences chez les individus

60
Q

Langage et études en neuroimagerie (fMRI, PET) : régions associé à la vue de mots

A

Cortex visuel primaire et associatif

61
Q

Langage et études en neuroimagerie (fMRI, PET) : régions associé à l’écoute de mots

A

Cortex auditif primaire et associatif (Aire de Wernicke)

62
Q

Langage et études en neuroimagerie (fMRI, PET) : régions associé à la prononciation de mots

A

Cortex moteur primaire, aire motrice supplémentaire

63
Q

Langage et études en neuroimagerie (fMRI, PET) : régions associé à la production verbale

A

Aire inférotemporal gauche, gyrus cingulaire antérieur, lobe temporal postérieur, gyrus frontal inférieur gauche (aire de Broca), gyrus angulaire gauche

64
Q

Langage des sourds/plasticité cérébrale

A

La compréhension et la production du langage des signes chez le sujet sourd implique l’activation d’aires cérébrales du cortex visuel plutôt que du cortex auditif, en plus des aires de Broca et de Wernicke.
La localisation et la latéralisation du langage ne reflètent pas tant une spécialisation du cerveau pour entendre et pour parler, qu’une organisation globale des aires du langage pour traiter des symboles relatifs à la communication sociale

65
Q

Latéralisation des fonctions langagières : dans la population

A

dominance de l’hémisphère gauche pour les fonctions langagières chez 93% des gens.

66
Q

Latéralisation des fonctions langagières : droitiers

A

environ 90% des gens sont droitiers : de ceux-ci, 96% présentent une dominance de l’hémisphère gauche

67
Q

Latéralisation des fonctions langagières : gauchers

A

70% présente une dominance de l’hémisphère gauche
15% présente une dominance de l’hémisphère droit
15% une distribution bilatérale (seuls les gauchers on ceci)

68
Q

Latéralisation des fonctions langagières : ambidextres

A

nombre peu élevé, mais significatif avec hémisphère droit dominant

69
Q

1960 : Technique de Wada (Institut neurologique de Montréal)

A
  • Injection carotidienne d’un barbiturique à action rapide (Amytal) = effet anesthésiant sur un des hémisphères cérébraux.
    A permis de voir que le comportement langagier est latéralisé. Dominance de l’hémisphère gauche dans les aspects verbaux du langage
70
Q

Langage chez le sujet split-brain

A

Expérimentation dans laquelle on présente les stimuli seulement à l’hémisphère droit.
- Le sujet ne peut répéter mots entendus ni nommer les objets (dit ne pas les voir) ou touchés… mais si on lui demande (en insistant) d’utiliser main gauche, il peut choisir le bon objet vu (balle) ou choisir une carte sur laquelle le mot vu est dessiné.
Souligne l’importance de l’hémisphère gauche dans les aspects verbaux du langage.

Corps calleux : 200 millions d’axones connectant les 2 hémisphères.

71
Q

Stimulation tachidoscopique chez le sujet callosotomisé

A

Stimulation visuelle rapide d’un seul hémisphère cérébral :
- Durée de la présentation du stimulus inférieure à la durée d’une saccade oculaire (60ms) : les yeux n’ont pas le temps de bouger

Langage chez le sujet callosotomisé :
incapcité de répéter un mot entendu par l’oreille gauche, nommer un objet vu dans l’hémichamp visuel gauche.

Capacité de désigner avec sa main gauche un objet entendu, vu ou touché.

Conclusion : l’hémisphère droit peut comprendre le sens des mots, mais ne peut l’articuler.

Chez le sujet normal : performance supérieure de répétition ou nomination avec une présentation visuelle dans l’hémichamp visuel droit

72
Q

Aphasie attribuables à une lésion de l’hémisphère droit : troubles de l’expression et de la compréhension

A
  • Troubles de l’organisation du discours
  • Difficulté à synthétiser les idées
  • Difficulté à faire des inférences
  • Troubles de la prosodie
  • Difficulté à reconnaître l’intonation; exclamation ou l’interrogation d’une phrase
73
Q

Aphasie attribuables à une lésion de l’hémisphère droit : troubles pragmatiques

A
  • Troubles avec les règles de communication
  • Tour de parles, conventions sociales
  • Troubles à saisir le langage non littéral
  • Langage figuré dont les métaphores
  • Humour, ironie, sarcasme, jeux de mots.
74
Q

Dans un cerveau normal, l’activité des 2 hémisphères est en synergie par l’intermédiaire des fibres du corps calleux; tant pour le langage que pour d’autres fonctions : hémisphère gauche =

A

siège des fonctions linguistiques explicitement verbales

75
Q

Dans un cerveau normal, l’activité des 2 hémisphères est en synergie par l’intermédiaire des fibres du corps calleux; tant pour le langage que pour d’autres fonctions : hémisphère droit =

A

traitement des informations visuo-spatiales, émotionnelles et tonalité émotionnelle

76
Q

Distribution bilatérale des activations cérébrales dans les processus langagiers

A

a) tâche de production de mots
b) répétition silencieuse
c) écoute passive

Aires activées très similaires. Régions consistantes avec les données recueillies chez les patients aphasiques.
Activation préférentielles à gauche, mais activations bilatérales

77
Q

Asymétrie anatomique et langage

A

Scissure sylvienne plus longue et moins inclinée dans l’hémisphère gauche.
Chez des sujets normaux : volume supérieur du planum temporale que l’hémisphère gauche chez 65% des sujets et que l’hémisphère droit chez 10% des personnes.
Cette asymétrie pourrait contribuer à la dominance de l’hémisphère gauche dans les fonctions langagières, cependant tant ceux qui ont une dominance à gauche ou à droite présente ceci.
Résultats contradictoires : surface et dominance.

À noter, présence chez les primates non-humains et chez le foetus humain de 29 semaines. Asymétrie qui serait déterminée génétiquement.
Cette asymétrie anatomique serait exacerbée chez le musicien.

78
Q

Les fonctions langagières : 7 caractéristiques

A

1- La parole nécessite des aspects physiologiques et neuronaux complexes
2- Le langage est à la fois localisé et latéralisé
3- Le langage est davantage latéralisé à gauche, mais l’hémisphère droit contribue également
4- Le degré de latéralisation varie d’un individu à l’autre et il serait faux de penser que l’hémisphère droit est dépourvu de capacité linguistique
5- Il existe une variabilité quant à la localisation du langage selon les individus (importance de ceci dans les neurochirurgies)
6- Les aires spécialisées du langage identifiées à ce jour sont de toute évidence les composantes majeures d’un ensemble largement distribué de régions cérébrales qui permettent la communication efficace à l’aide de symboles désignant des objets, des concepts ou des sentiments.
7- Dans le cerveau, le langage est organisé par catégories sémantiques et non par des mots.