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Psycho physio > Cours 10 : Mémoire et apprentissage > Flashcards

Cours 10 : Mémoire et apprentissage Flashcards

1
Q

Apprentissage définition

A

Processus par lequel le système nerveux acquiert de nouvelles informations

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Q

Mémoire

A

Rétention de ces informations, de l’information acquise

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3
Q

Mémoire permet de :

A

1- Enregistrer l’information
2- L’archiver
3- La récupérer (rappel)

  • Mécanisme fonctionnel fondamental
  • Rôle essentiel dans la plupart des activités humaines
  • Nous permet de maintenir un sens de continuité
  • Le rappel des éléments mémorisés influence le comportement présent
  • Lien émotion/mémoire : la saillance de la trace mnésique est proportionnelle à sa valeur émotive
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4
Q

Selon quoi les types de mémoire peuvent-ils être définis?

A

Dissociation temporelle, dissociation fonctionnelle

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5
Q

Dissociation temporelle : types de mémoire

A
  • Mémoire sensorielle
  • Mémoire de travail
  • Mémoire à court terme
  • Mémoire à long terme
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6
Q

Dissociation fonctionnelle : types de mémoire

A

Mémoire explicite/déclarative :

  • Mémoire sémantique
  • Mémoire épisodique

Mémoire implicite/non-déclarative :

  • Mémoire procédurale
  • Mémoire par conditionnement classique/émotionnelle
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7
Q

Définition temporelle : William James (1880)

A

Mémoire primaire (immédiate) et secondaire (reproductrice)

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8
Q

Définition temporelle : Donald Hebb (1949)

A

Mémoire à court terme : activation électrique temporaire

  • Mémoire à long terme : liens structuraux permanents dans le système nerveux
  • Mémoire sensorielle, de travail et à court terme : représentation dans le cerveau (efficacité synaptique)
  • Mémoire à long terme : changements d’activité synaptique de temporaire à permanent
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9
Q

Mémoire à long terme caractéristiques

A
  • Capacité illimitée
  • Souvent sur plusieurs jours/années
  • Rétention permanente
  • Plus besoin de répétition
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10
Q

Mémoire à court terme : caractéristiques

A
  • Capacité moins limitée que la mémoire de travail, mais temporaire
  • Souvenirs temporaires
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11
Q

Mémoire de travail : caractéristiques

A
  • Nécessité de répétition
  • Capacité limitée
  • Information maintenue à l’esprit (exemple du # de téléphone)
  • Courte durée
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12
Q

Mémoire sensorielle : caractéristiques

A
  • Immédiate
  • Provient de la stimulation sensorielle
  • Quelques ms/sec
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13
Q

Mémoire de travail : déploiement de ressources attentionnelles/manipulation mentale de l’info

A
  • Rétention temporaire, de capacité limitée, qui nécessite une répétition continue
  • Maintien de l’information pour une utilisation immédiate
  • Contrairement à la mémoire à long terme, la mémoire de travail est limitée (temps, capacité et répétition nécessaire)
  • Possibilité de transfert de l’information vers la mémoire à long terme.

Une interférence à la répétition peut effacer la trace mnésique

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14
Q

Exemple de mesures de la mémoire de travail

A

1) Tâche de séquençage de lettres/nombres : l’administrateur énonce une séquence des lettres; le sujet doit faire le rappel dans l’ordre ou à l’envers
2) Tâche n-back

Mémoire de travail = rétention temporaire, de capacité limitée, qui nécessite une répétition continue

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15
Q

Empan mnésique

A

Empan mnésique normal :

  • rappel sériel direct (ordre présenté) : 7+/-2
  • rappel sériel indirect (ordre inversé) : 5 items+/-2
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16
Q

Mémoire à court terme

A

souvenirs temporaires

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17
Q

Mémoire à long terme

A

rétention durable de l’information ne nécessitant plus de répétition

  • L’information est consolidée et permet une récupération différée
  • Capacité : virtuellement illimité
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18
Q

Est-ce que la mémoire à court terme est un intermédiaire obligatoire pour une consolidation en MLT?

A

La mémoire à court terme n’est pas un intermédiaire obligatoire pour une consolidation en MLT : une forte connotation émotionnelle de la trace mnésique permet sa consolidation directe

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19
Q

Mémoire et rappel : tâche de rappel

A
  • Une série de mots est présentée au sujet au rythme d’un par seconde
  • Immédiatement ou après un délai, le sujet doit répéter la série de mots
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20
Q

Effets associés à la mémoire

A

Effet de primauté : les mots du début de la liste

Effet de récence : les mots de la fin de la liste

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21
Q

Interférence dans l’apprentissage

A
  • Rappel libre avec délai et distracteur : compte à rebours
  • Un distracteur interfère avec le rappel
  • DIsparition de l’effet de récence
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22
Q

Mémoire sémantique

A

connaissance générale : rétention conceptuelle d’un fait/connaissances

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23
Q

Mémoire épisodique

A

épisode de vie : rétention d’un événement.

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24
Q

Mémoire autobiographique

A

rétention spatio-temporelle de son histoire personnelle

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25
Q

Mémoire procédurale

A

rétention d’une commande motrice impliquant une intégration sensori-motrice

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26
Q

Mémoire motrice

A

lorsqu’appris, le reste

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27
Q

Mémoire par conditionnement classique/mémoire émotionnelle

A

Rétention d’une association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus conditionné

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28
Q

Est-ce que tous les types de mémoire peuvent être soumis à l’oubli?

A

OUI

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29
Q

Ebbinghaus

A

Courbe de l’oubli : + on répète, + on va se rappeler

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30
Q

Patient Solomon Shereshevsky

A

Capacités mnésiques supérieures à la normale

  • Il arrivait à apprendre des listes de chiffres, de mots ou de syllabes
  • 1 lecture = mémorisation parfaite (capable de renommer les éléments dans l’ordre et en ordre inverse
  • Se souvenait de liste vues 15 ans auparavant
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31
Q

Mémoire photographique

A

Mémoire comme une appareil photo

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32
Q

Patient Solomon Shereshevsky : difficulté

A

Difficulté à suivre une histoire, bombardement d’informations

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33
Q

Synesthésie définition

A

Phénomène par lequel un stimulus sensoriel évoque une sensation généralement associée à d’autre stimuli, à une autre modalité sensorielle

Exemple : entendre un son, voir un éclair de lumière vive, ressentir un gout dans la bouche

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34
Q

Stratégies mnésiques pour mieux se souvenir de qqchose

A

Imagerie mentale avec associations inter-modales, scénarisation

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35
Q

Amnésie définition

A

perte de mémoire et/ou de l’aptitude à apprendre

36
Q

Amnésie cause

A

Causes multiples ; traumatisme crânien, alcoolisme chronique, tumeurs cérébrales, maladies dégénératives, accidents vasculaires cérébraux, etc.

37
Q

Mesure de l’amnésie

A
  • QUestions sur événements biographiques anciens et récents
38
Q

Ribot (1881)

A

Un cavalier tombe de cheval près de Versailles le 1er décembre. Se levant, il demande ce qu’il s’est passé

Avant le traumatisme :
- 28 novembre : blessure au pied
- 30 novembre : rencontre son frère à Versailles
Après le traumatisme :
- 2h après : ne se souvient plus de rien, non plus qu’on lui ait dit qu’il soit tombé
- (Amnésie rétrograde et antérograde/globale transitoire)
- 6h après : se souvient qu’on lui ait dit qu’il soit tombé (retour de mémoire antérograde, encore amnésie rétrograde)
- 8-10h après : se souvient de la blessure au pied
- Lendemain : se souvient de la journée du 30 novembre
.

39
Q

Loi de ribot

A

L’amnésie atteint prioritairement le souvenir d’événements séparés du traumatisme par une courte période, et l’amnésie s’efface en permettant d’abord le rappel d’événements séparés du trauma par une longue période

40
Q

Amnésie rétrograde

A

perte de souvenirs précédant le traumatisme

41
Q

Amnésie antérograde

A

Incapacité de créer un souvenir

42
Q

AMnésie globale transitoire

A

court épisode d’amnésie antérograde associé à une amnésie rétrograde des événements récents

43
Q

Engramme ou trace mnésique

A

représentation physique du souvenir

44
Q

Richard Semon

A

Première théorie/définition de l’engramme mnésique

45
Q

La conception d’un engramme distribué

A

Le déficit de mémoire dans la tâche du labyrinthe est proportionnel à la taille de la lésion corticale
Cependant, pas de corrélation avec l’emplacement : Lashley dira donc que les aires corticales contribuent de façon équivalente à l’apprentissage et la mémoire

46
Q

Engramme localisé

A

Les souvenirs sont conservés dans des endroits spécifiques du cerveau

47
Q

W. Penfield principales contributions

A
  • Traitement chirurgical de l’épilepsie, organisation somatotopique
  • Penfield & Rasmussen (1950) : The Cerebral Cortex of Man
    La stimulation électrique du lobe temporal induit des sensations ressemblant à hallucinations ou souvenirs d’expériences passées
    Conclusion : Les souvenirs sont conservés dans des endroits spécifiques du cerveau.
    contrdit la conception de Lashley d’un engramme distribué
48
Q

Dr Hebb (1949)

A

étudiant de K, Lashley

Établit les principes de réorganisation synaptique

49
Q

Assemblée cellulaire

A

Réseaux de cellules liées entre elles par des connexions réciproques, et activées ensemble par l’activité réverbérante (trace) : il y a rétroaction positive dans l’assemblée cellulaire.

50
Q

Hypothèse de Hebb

A

Les aires sensorielles associatives servent à la fois au traitement de l’information sensorielle et à la rétention mnésique

L’implication d’aires sensorielles associatives dans la mémoire déclarative corrobore avec l’hypothèse de Hebb :

  • Cortex inférotemporal
  • Cortex auditif associatif
51
Q

Lobe temporal médian - formation hippocampique

A

hippocampe, cortex rhinal, cortex parahippocampique

52
Q

Tâche de mémoire spatiale de Morris

A

L’endroit de la plate-forme submergée est mémorisé à l’aide de repères visuels externes.
Tâhce : le rat trouve la plateforme le + rapidement possible
Lésion hippocampique = délai supérieur pour trouver la plate-forme

53
Q

Olten (1986) Tâche du labyrinthe radial : le rat trouve la nourriture le + rapidement possible

A
  • Avec nourriture dans toutes les branches
  • Avec nourriture dans certaines branches

Si lésion hippocampique :

  • Nourriture dans chacune des branches = la trouve mais n’apprend pas à parcourir de façon systématique: ne se rappelle pas quelles branches il a déjà parcourues.
  • Nourriture dans certaines branches = apprend quelles branches à éviter car jamais de nourriture, mais continue à explorer branches déjà visitées.
  • Mémoire de travail : le rat revient dans les branches ou il a déjà pris la nourriture
  • Mémoire à long terme : le rat revient dans les branches avec nourriture (arrive à apprendre ou se trouve la nourriture)
54
Q

Mémoire spatiale : cellules de lieu

A

Réponse neuronale sélective à un endroit de l’espacte : activité neuronale quan le rat se trouve à un endroit spécifique dans le labyrinthe

55
Q

Hippocampe et mémoire

A

Mémoire spatiale chez le chauffeur de taxi londonien : corrélation entre l’ancienneté du chauffeur et le volume hippocampique

56
Q

Étude de cas : mémoire : implication du lobe temporal H.M. 1970

A

Henry Molaison (1926-2008)
Brenda Milner :
- Étudiante de Donals Hebb
- Neuropsychologue et professeur à l’Université McGill
- Étudie le cas de H.M. (1953) pendant 30 ans
- Elle est née en 1918
H. M.
- Épileptique : à l’âge de 27 ans (1953)
- Ablation bilatérale de 8 cm de longueur du lobe temporal médian : amygdalectomie et ablation des 2/3 de l’hippocampe.

• Amnésie rétrograde modérée (sur 11 ans – donc ne se souvient plus entre 16-27 ans)
• Amnésie antérograde sévère (incapacité de créer un souvenir)
• Déficit de mémoire à long terme
• Déficit de mémoire épisodique et sémantique
• Mémoire à court terme normale et QI intact (quand la chercheuse était dans la pièce il s’en souvenait, mais dès quelle partait, quand elle revenait tout étais à recommencer)
• Mémoire procédurale intacte
• Performance normale à des tâches comme : tour de Hanoi
Ces évidences appuient la participation de l’hippocampe, de la formation hippocampique et du lobe temporal dans certains processus de mémoire.

57
Q

Études animales : reconnaissance d’objet : tâche d’appariement à l’échantillon : reconnaissance de l’info

A

1- Un stimulus échantillon est présenté
2- Après un délai, l’échantillon est présenté avec un stimulus distracteur
3- L’animal doit reconnaître le stimulus échantillon
Tâche similaire à ce qui peut être fait chez l’être humain avec diverses tâches de rappel : récupération de l’information
Délai : rappel immédiat ou différé (avec délai
Indice : rappel indicé ou libre

58
Q

Lésion bilatérale du lobe temporal médian (hippocampe, amygdale, cortex rhinal)

A

DÉficit proportionnel au délai dans la tâche de non-appariement à l’échantillon différéeMais, une lésion restreinte

  • Amygdale : performance normale
  • Hippocampe : déficit uniquement avec long délai
  • Cortex périrhinal : déficit (pas spécifique à une modalité, ce qui atteste la convergence d’informations sensorielles vers ce cortex
  • Similaire aux déficits de H.M. : amnésie antérograde, déficit de mémoire épisodique à long terme
59
Q

Conditionnement classique et mémoire émotionnelle : amygdale

A
  • attribue une valence émotionnelle à un souvenir
  • les projections de l’amygdale à l’hypothalamus permettent d’induire à la sécretion d’hormones

Le conditionnement à la peur dans l’amygdale (J. Armony, McGill)
Activation de l’amygdale lors de la reconnaissance de visages (Dickie & Armony, 2008) ou de voix induisant la peur

60
Q

Conditionnement classique et mémoire émotionnelle : diencéphale

A

Interaction entre le lobe temporal médian et le diencéphale dans la mémoire explicite (épisodique)

Diencéphale :

  • noyaux antérieurs et dorso-médians du thalamus
  • corps mamillaires de l’hypothalamus

L’hippocampe projette, via le fornix, aux corps mamillaires, qui projettent aux noyaux antérieurs du thalamus.

Régions également engagées dans le processus de mémoire

61
Q

Diencéphale et mémoire

A

Interaction entre le lobe temporal médian et le diencéphale dans la mémoire explicite (épisodique)

62
Q

Diencéphale composé de?

A

Noyaux antérieurs et dorso-médians du thalamus
Corps mamillaires de l’hypothalamus
(régions engagées dans le processus de mémoire)

63
Q

Études animales : reconnaissance d’objet

A

Lésion bilatérale des noyaux antérieurs et dorso-médians du thalamus entraînent une dégénérescence des corps mamillaires et un déficit à une tâche de non-appariement à l’échantillon différée

64
Q

Études animales : reconnaissance d’objet : lésion bilatérale des noyaux antérieurs seulement

A

déficit léger

65
Q

Études animales : reconnaissance d’objet : lésion des noyaux dorso-médians seulement

A

déficit léger

66
Q

Études animales : reconnaissance d’objet : lésion des corps mamillaires seulement

A

déficit léger

67
Q

Homme de 21 ans : transpercé par un fleuret miniature via sa narine : lésion thalamique et hypothalamique

A

Amnésie antérograde sévère et amnésie rétrograde sur 2 ans avant l’évènement.

  • Mémoire à court terme préservée
  • Mémoire de travail atteinte
  • QI intact
  • Difficulté principale : former de nouveaux souvenirs
68
Q

Syndrome de Korsakoff

A

Conséquence de l’alcoolisme chronique, et autres troubles : diète pauvre.
L’alcool interfère avec l’absorption intestinale de la thiamine
Amnésie antérograde sévère et amnésie rétrograde modérée : déficit de mémoire explicite

69
Q

Syndrome de Korsakoff : autres symptômes

A

troubles psychiques, mouvements oculaires anormaux, déficit de coordination motrice, tremblements, apathie (absence d’émotion, indifférence).

70
Q

Syndrome de Korsakoff : qu’est ce que l’absence de traitement peut entraîner?

A

Une calcification (nécrose) des noyaux dorso-médians du thalamus et des corps mamillaires de l’hypothalamus

71
Q

Syndrome de Korsakoff : traitement

A

Administration de thiamine

72
Q

Que démontre le syndrome de Korsakoff?

A

Que les noyaux dorso-médians du thalamus et les corps mamillaires de l’hypothalamus sont impliqués dans la mémoire épisodique

73
Q

Striatum : implication des noyaux gris centraux dans la mémoire implicite/procédurale

A

Noyaux gris centraux : implication dans la rétention de commandes motrices
Striatum : noyau caudé, putamen

74
Q

Reconnaissance d’objet : implication d’aires sensorielles associatives dans la mémoire explicite (épisodique)

A

Lésion de l’aire inférotemporale chez le singe : déficit à la tâche d’appariement à l’échantillon, malgré une acuité visuelle normale

Conclusion : l’aire inférotemporale est impliquée dans la mémoire épisodique.
- Aire impliquée dans la perception de la forme, ce qui permet la reconnaissance de l’objet

75
Q

Syndrome de Kluver-Bucy

A

Lobectomie temporale bilatérale : (ablation des lobes temporaux) chez le singe rhésus
- Cécité psychique : acuité visuelle normale, mais déficit de reconnaissance d’objet, de leur utilité, de leur raison d’être (agnosie visuelle)
Implication du lobe temporal médian dans la mémoire de travail, et ce via des connexions avec le cortex préfrontal
La mémoire de travail est nécessaire à la reconnaissance d’objet, qui est mesurée dans une tâche de reconnaissance différée avec appariement :
Le singe doit mémoriser l’emplacement de la nourriture cachée

76
Q

Mémoire de travail : cortex préfrontal : structure très développée chez l’humian. COrtex pré frontal fonction

A

Impliqué dans les fonctions exécutives, la conscience de soi, l’abstraction, la résolution de problèmes, l’organisation des comportements et dans la mémoire de travail. Interagit avec le diencéphale et le lobe temporal médian.

77
Q

Cortex préfrontal via des connexions avec l’hippocampe

A

fonctions exécutives appliquées à la mémoire, récupération et manipulation de l’information sensorielle

78
Q

Ou sont codé les traces mnésiques/souvenirs?

A
  • Distribuées et plusieurs régions cérébrales spécifiques sont sollicités selon les types de mémoire engagés
  • Concept des assemblées cellulaires appuyés
  • Réseaux partiellement différents dans un circuit complexe
  • Rôle majeur de la formation hippocampique (lobe temporal median)
  • Aussi, amygdale, diencéphale, noyaix gris centraux, cortex inféro-temporal (aires sensorielles associatives), cortex cingulaire, cortex préfrontal et cortex intra-pariétal
79
Q

Formation hippocampique

A

La formation hippocampique représente un centre de tri de l’information sensorielle à mémoriser. Comparaison entre l’information déjà encodée et la nouvelle information

80
Q

D’ou proviennent les informations arrivant dans la partie médiane des lobes temporaux?

A

D’aires corticales associatives (visuelles, auditives, somatiques)

81
Q

L’hippocampe serait un registre de coordonnées corticales : qu’est-ce que serait l’engramme

A

l’engramme dans l’hippocampe serait le lien entre des informations sensorielles multi-modales dont les traces mnésiques sont dans les aires corticales associatives correspondantes

82
Q

Mémoire : plusieurs structures sont impliquées

A
  • Lobe temporal médian (formation hippocampique)
  • Aires sensorielles associatives (inféro-temporal)
  • Cortex préfrontal, cingulaire, IntraParietal Lobule
  • Noyaux gris centraux, amygdale, diencéphale (thalamus, hypothalamus)
83
Q

Modèles de consolidation mnésique

A

Modèle standard

Modèle à traces multiples

84
Q

Modèles de consolidation mnésique : modèle standard

A

Trace temporaire dans l’hippocampe et transfert néocortex

85
Q

Modèles de consolidation mnésique : modèle à traces multiples

A

Trace dans l’hippocampe et le néocortex, variante d’un même souvenir avec des contextes variés.

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