Cours 11 : La neuropsychologie de l’adulte âgé Flashcards

1
Q

Quand il est question de changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge, de quoi est-il question?

A

De vieillissement cognitif

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2
Q

Quelle double variabilité caractérise le vieillissement selon les études?

A
  1. Une variabilité entre les individus
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
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3
Q

Quels facteurs vont influencer le vieillissement ?

A

Les saines habitudes de vie, le niveau d’éducation, les connaissances et les activités vont influencer les compétences et habiletés interindividuelles

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4
Q

Quelles fontions seront les moins touchées par les processus de vieillissement normaux et pourront même croître ?

A

Les fonctions du langage

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5
Q

Quelles fonctions cognitives vont se détériorer lors du processus de vieillissement?

A
  • La vitesse de traitement des informations
    -La mémoire de travail
    -La mémoire à long terme
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6
Q

Quelles sont, du plus sensible au plus préservées, les 5 types de mémoire et lesquelles sont atteintes lors du processus de vieillissement?

A

-La mémoire épisodique (la plus sensible aux effets du vieillissement)
-La mémoire de travail (à un degré moindre)
L’ÂGE ATTEINT CES 2 PREMIERS MODULES

-la mémoire sémantique (mélodie/histoire du souvenir)
-La mémoire perceptive
- La mémoire procédurale
(3 relativement préservées.)

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7
Q

Que propose le concept des niveaux de traitement (Craik& Lockhart,1972)?

A

La persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement:

Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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8
Q

Que se passe-t-il chez le PA au niveau de l’encodage?

A

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

(Les PA regroupent moins les mots par catégorie lors de tâches de rappel de séries de mots)

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9
Q

Quelle hypothèse est avancée pour expliquer les difficultés d’encodage chez les PA?

A

L’encodage insuffisamment précis et distinctif et le traitement moins profond des items. (mode économique)
ex : agrume au lieu de clémentine ou orange …
moins précis = économie

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10
Q

Mis à part l’information cible, qu’est-ce qui cause un déficit d’encodage chez les PA?

A

Encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées. (Les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique.)

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11
Q

Comment évalue-t-on les capacités de stokage?

A

En calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations. (rappel de mots) A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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12
Q

Quels particularités perturbent le stokage de l’info chez les PA?

A
  • La mise à jour des éléments nons-pertinents, est plus automatique chez les PA. (Élimination par économie)
    -Les PA ont plus de tr. du sommeil (profond) et dans ce cas, plus de difficultés de mémorisation. (Stockage - consolidation)
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13
Q

Dans quel type d’activité le sommeil est-il impliqué?

A

-La consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.
-Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.

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14
Q

Comment peut-on décrire les performances de rappel chez les PA?

A

Les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, peu d’aide externe, moins bonne sera la performance)

-Le rappel libre (le plus de difficultés)
-Le rappel indicé : (un peu moins de difficultés)
–reconnaissance : performances équivalentes à celles des jeunes.

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15
Q

Quels sont les 2 types de processus de reconnaissance ? (2 types de récupération)

A

1) Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité. (L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas du contexte) Mémoire précédurale

2)Des processus contrôlés (L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ». Fonctions exécutives)

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16
Q

Quelle stratégie, comme pour les enfants va favoriser les apprentissages?

A

La répétition

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17
Q

Quel concept/paradigme permet de faire la distinction entre la reconstruction/rappel de l’information et le sentiment de familiarité du souvenir?

A

À l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving.

-Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement) RÉPONSES R
–Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (familiarité) RÉPONSES K.

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18
Q

Comment opèrent les 2 types de récupération avec l’âge?

A

Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

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19
Q

Quel test sert à mesurer l’empan? Et que permet-il d’évaluer?

A

la mémoire de travail (l’empan de chiffre).

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20
Q

Comment comparer l’empan chez les jeunes et les PA?

A

L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes.
(Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge)

L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge:

Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage)

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21
Q

Comment peut-on décrire la réduction de la production du discours avec l’âge?

A

La fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.
Les tâches chronométrés sont plus lentes. (vitesse de traitement + lentes et moins de stratégies)

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22
Q

V/F : Le système des représentations perceptives (SRP) s’atrophie avec l’âge, comme les autres fonctions cognitives.

A

FAUX : Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif : Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins.

23
Q

Nous sommes 3 types de mémoires qui résistent bien au processus de vieillissement :

A

Sémentique
Perceptive
Procédurale

24
Q

La mémoire procédurale, elle, résiste aux effets de l’âge. Comment expliquer les effets de l’âge lors de l’apprentissage des procédures?

A

Les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage.
Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale.
La « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage arrive en fin de processus.

25
Q

Quel sont les 2 types de capacités/domaines du langage?

A

L’expression et la production

26
Q

Comment décrire les modification liées au langage à travers le processus de vieillissement?

A

Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

27
Q

Au niveau de la production langagière, quelle est la principale atteinte avec le vieillissement?

A

Le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.

28
Q

À quoi serait lié le «manque du mot» chez les PA?

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné. (aspect exécutif - spécifique, stratégie d’accéder à l’information.)

29
Q

Le déclin des __________________________ est une caractéristique du vieillissement normal.
La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.
De quelles fonctions est-il question?

A

Fonctions exécutives et attention

30
Q

Quelles sont les 2 approches expliquant les modifications cognitives au cours du vieillissement normal?

A

L’approche globale et l’approche neuropsychologique.

31
Q

Quelle est la principale différence entre l’approche globale et l’approche neuropsychologique?

A

La principale différence entre les 2 approches liées au vieillissement (globale et neuropsychologique) est qu’au niveau neuro, l’étude du substrat n’explique pas la diminution des fonctions cérébrales.

32
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’approche neuropsychologique?

A

Les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

33
Q

Lorsqu’il est question d’atrophie des matières blanches et grises, de neurones diminués, il est question de …

A

l’approche neuropsychologique

34
Q

V/F : Les 2 approches , globale et neuropsychologique se confrontent depuis de nombreuses années.

A

FAUX : les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement

35
Q

Quel est le lien principal entre les 2 approches qui expliquent les modifications cognitives au cours du vieillissement?

A

L’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique «frontale».

36
Q

Comment explique-t-on l’approche globale?

A

Un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, basé sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

A. L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009)

B. L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge.

C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes.

37
Q

Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition, lesquels?

A

1) les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, donc un moins de traitement = moins bon niveau de performance.

2) le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

38
Q

Comment explique-t-on que la diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes est lié à des difficultés cognitives chez les PA ?

A

Celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées et surchargent la mémoire de travail.

39
Q

Quelle est l’idée centrale de l’approche neuropsychologique?

A

L’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin des performances.

40
Q

En quoi l’approche neuropsychologique est spécifique?

A

La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

41
Q

Quelles analyses et comparaisons sont faites selon l’approche neuropsychologique?

A

L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal. (HM)

42
Q

Quelles conclusion proposent l’analyse et les comparaisons entre les PA et les patients avec un syndrome frontal. (HM) selon l’approche neuropsychologique?

A

Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature même s’il existe des différences quantitatives:

*Difficultés dans l’organisation du matériel

  • Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences

*Problèmes de jugement temporel

*Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

43
Q

Que peut-on dire de la variabilité interindividuelle des performances, à âge égal lorsque les sujets sont plus âgés?

A

La variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, augmente avec l’âge.

44
Q

Quels facteurs influenceraient l’augmentation de la variabilité interindividuelle?

A

Le niveau d’éducation (meilleurs processus qui compensent les effets d’âge)
Des facteurs génétiques

45
Q

Pourquoi le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire?

A

Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

46
Q

Quel terme s’oppose au vieillissement réussit?

A

vieillissement habituel ou normal

47
Q

Quels sont les 5 facteurs qui prédisent un vieillissement réussit? L’importance …

A
  • du niveau d’éducation
    *de la bonne santé
    *d’une nutrition de bonne qualité
    *de l’exercice physique et intellectuel
    *du maintien des liens sociaux
48
Q

Qu’est-ce qui influence aussi cette trajectoire à la base?

A

Déterminisme génétique. - Bagage génétique différent.
Au delà des personnes moyennes ou normal.

49
Q

Expliquer le principe de la réserve cognitive de Stern.

A

La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif. Avec une haute réserve, la possiblité de compenser les changements cognitifs liés à l’âge est augmentée. (Activité cognitivement stimulantes)
Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

50
Q

Quel terme remplace de terme démence?

A

le terme tr. neurocognitif majeur

51
Q

Qu’ammènent les tr. de la mémoire?

A

Un déficit de l’identité de la personne, la personne perd des éléments et ne sait plus qui elle est.

52
Q

Au cours du vieillissement normal, quelle mémoire n’est pas altérée?

A

la mémoire sémantique

53
Q

Est-ce que démence légère et tr. neurocognitifs légers sont des synonymes?

A

Non. ATTENTION!