cours 11 Flashcards
Quels sont les outils utilisés pour évaluer la dépression chez les personnes âgées ?
Inventaire de dépression de Beck, Échelle de dépression gériatrique, Cornell Scale for Depression in Dementia.
Quels outils permettent d’évaluer l’anxiété chez les personnes âgées ?
Inventaire d’anxiété de Beck, Questionnaire sur les inquiétudes de Penn State, Inventaire d’anxiété gériatrique (GAI, oui/non), RAID (Rating Anxiety in Dementia).
Quelles sont les limites du Rating Anxiety in Dementia (RAID) ?
Il n’existe pas de version francophone au Québec.
Quelles sont les deux types principaux d’interventions pour les symptômes anxieux/dépressifs ?
Traitements pharmacologiques et non pharmacologiques.
Quels sont les risques liés à l’utilisation des anxiolytiques chez les personnes âgées ?
Chutes, dépendance, troubles de mémoire, confusion, vertiges, et augmentation paradoxale de l’anxiété/dépression.
Pourquoi combiner les antidépresseurs avec des thérapies psychologiques reconnues ?
Car les antidépresseurs sont plus efficaces lorsqu’ils sont associés à des thérapies comme la TCC.
Quels sont les traitements non pharmacologiques recommandés pour traiter l’anxiété et la dépression ?
Thérapie cognitivo-comportementale (restructuration cognitive, activation comportementale), thérapie basée sur la résolution de problèmes, thérapie de réminiscence.
Qu’est-ce qui caractérise une bonne alliance thérapeutique ?
Ouverture, authenticité, écoute, confiance, respect, et adaptation aux besoins spécifiques de la personne âgée.
Quels éléments influencent l’alliance thérapeutique avec les personnes âgées ?
Les connaissances du clinicien sur le vieillissement, sa capacité à s’adapter aux besoins de la clientèle et de l’entourage.
Pourquoi l’alliance thérapeutique est-elle décrite comme une “danse à deux” ?
Parce qu’elle s’établit dès le début, évolue avec le temps, et est essentielle au cheminement thérapeutique.
Quelles sont les spécificités de l’alliance thérapeutique avec les personnes âgées ?
Prendre le temps, reconnaître leur vécu, s’adapter à leurs croyances et capacités, et rester réaliste dans les attentes.
Quelles adaptations sont nécessaires pour travailler avec des personnes âgées souffrant de troubles neurocognitifs ?
Flexibilité, patience, recours à des stratégies comportementales et environnementales, implication de l’entourage.
Quels types de thérapie peuvent être utilisés avec des patients ayant des troubles neurocognitifs avancés ?
Thérapie de validation, réminiscence, musicothérapie, activités occupationnelles (aromathérapie, stimulation sensorielle).
Quels sont les obstacles spécifiques à surmonter pour ces patients ?
Réduire les entraves liées à l’accès aux services, travailler sur les croyances négatives (ex: “je suis un fardeau”), et reconnaître la perte de rôles sociaux.
Quels éléments favorisent la motivation thérapeutique chez les patients âgés ?
Clarifier les attentes, aborder les biais cognitifs, illustrer les progrès avec des graphiques, et recourir à l’humour.
Pourquoi est-il important d’utiliser une ligne du temps pour situer les expériences difficiles ?
Cela aide à démontrer que toutes les difficultés ne sont pas survenues durant la vieillesse.
Comment impliquer l’entourage dans le processus thérapeutique ?
En optimisant leurs compétences sur les troubles neurocognitifs, en abordant leur détresse émotionnelle (anxiété, dépression), et en les incluant activement dans les soins.
Quels sont les niveaux d’intervention pour les personnes âgées ?
Enseignement, bibliothérapie, thérapie de groupe, psychothérapie adaptée à la sévérité des symptômes.
Comment s’adapter aux limitations cognitives des patients ?
Répéter les instructions, allonger les séances, utiliser des aides-mémoire et jeux de rôle, et rester flexible.
Quelles stratégies gagnantes peuvent être utilisées pour les patients avec des troubles neurocognitifs ?
Répétition, flexibilité, recours à des interventions comportementales, et soutien de l’entourage.
Quels traitements pharmacologiques sont utilisés pour l’anxiété ?
Les anxiolytiques, notamment les benzodiazépines, malgré leurs effets secondaires (chutes, confusion, dépendance).
Quelles interventions sont utiles pour les patients en fin de vie avec de graves déficits cognitifs ?
Thérapie de validation, musicothérapie, activités occupationnelles, et soutien aux activités quotidiennes.
Comment soutenir les proches aidants de ces patients ?
Offrir des formations sur les troubles, répondre à leur détresse émotionnelle, et valoriser leur rôle dans les soins.