Cours 11 Flashcards
Trouble d’anxiété sociale (A et B)
A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
Des exemples de situations incluent:
-Interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières)
-Être observé (p. ex. en train de manger ou boire)
-Situations de performance (p. ex. faire un discours).
N.B. : Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
Familles de biais selon Clark et Wells: (3)
-
Croyances inconditionnelles à propos de soi
Ex.: « Je suis inintéressant.e », « je suis repoussant.e » -
Croyances conditionnelles à propos de l’évaluation sociale
Ex.: « Si les autres me connaissaient vraiment, ils ne se tiendraient pas avec moi », « Si je me mets à m’enfarger dans mes mots, on me trouvera stupide » -
Attentes excessivement hautes en matière de performance sociale
Ex.: « Je dois impressionner les personnes que je rencontre », « Je dois toujours paraître plaisant.e et calme »
Ex de Croyances inconditionnelles à propos de soi
Ex.: « Je suis inintéressant.e », « je suis repoussant.e »
Ex de Croyances conditionnelles à propos de l’évaluation sociale
Ex.: « Si les autres me connaissaient vraiment, ils ne se tiendraient pas avec moi », « Si je me mets à m’enfarger dans mes mots, on me trouvera stupide
Ex de Attentes excessivement hautes en matière de performance sociale
Ex.: « Je dois impressionner les personnes que je rencontre », « Je dois toujours paraître plaisant.e et calme »
Vrai ou Faux : On surestime l’attention/intérêt des autres envers nos comportements/apparence/défauts
VRAI
Chaine qui participe a l’expérience de l’anxiété sociale et le maintien : (8)
Biais cognitifs génèrent de l’anxiété → Générer des manifestations d’anxiété → Attention se détourne vers ses manifestations → Manifestations confirment les croyances négatives envers soi → Attention tournée vers ses manifestation → Irritabilité, détachement, on est moins concentrer, antipathie → Réactions des autres → Réactions confirment les croyances envers les autres (prophétie auto-realisatrices)
L’anxiété sociale est associée au ______________, qui participe au maintien de l’anxiété
« post-event processing »
C’est quoi « post-event processing »
on repense dans notre tête la situation quand l’évènement est finis
C, D, E, F, H, I, J de l’anxiété sociale
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété. N.B. : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une drogue ou un médicament) ou d’une autre affection médicale.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne s’explique pas mieux par les symptômes d’un autre trouble mental, comme le trouble panique, la dysmorphophobie ou un troubles du spectre de l’autisme.
J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement ou blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement est clairement sans rapport ou est excessif.
Dans le diagnostic, Précisez si :
Performance uniquement : si la peur se limite à parler ou à se produire en public.
Note : retrait des catégories __________
Spécifique et Généralisée
Pourquoi retrait des catégories Spécifique et Généralisée
Relation linéaire entre le nombre de peurs sociales et le nombre de comorbidités, l’altération du fonctionnement, et la recherche de traitements, alors on ne peux pas les couper entre les deux
Anxiété sociale Prévalence
5-7%
Anxiété sociale : Prévalence plus élevée en __________ et _________ (Sociétés individualistes)
Amérique du nord, Europe
Commence généralement avant ______ ans
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Déclencheurs possibles de l’anxiété sociale
Les événements sociaux stressants/humiliants, changement important de rôle social, l’intimidation, la violence psychologique et sexuelle précoce
Vrai ou faux : Relation avec le trouble d’abus de substance
V
Tableau Anxiété sociale généralisée VS Anxiété de performance
Passer dans les phobies spécifiques
- Rangée dans les phobies spécifiques dans le DSM-3
- Devient ensuite Phobie sociale dans DSM-4, sa propre catégorie
- Était sous-diagnostiqué dans le DSM 4
- Implique souvent une crainte de situations non-spécifiques (spectre de spécifique à général)
- Les comportements d’évitement peuvent être plus subtils en raison de l’ubiquité des situations phobogènes, c’est dur de se couper complètement des situations sociales, mais des aragnées ou des lions c’est facile
- Les manifestations d’anxiété ont une place importante dans la présentation
- Le changement de nom a été associé à une hausse des diagnostics, phobie sociale a anxiété sociale
V ou F : La plupart des études considèrent que les phobies spécifiques, l’agoraphobie et le trouble d’anxiété sociale appartiennent tout de famille différentes
Faux, appartiennent tout de même à la même famille
Trouble d’anxiété généralisée, A à F
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) : N.B. : Un seul item est requis chez l’enfant.
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).
D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. anxiété ou souci d’avoir une autre attaque de panique dans le trouble panique, évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale], contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif, séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation, souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique, prise de poids dans l’anorexie mentale, plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique, défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie, ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).
Anxiété pathologique (caractéristiques) (6)
Chronique
Cause une détresse importante
Disproportionnée
Affecte significativement le fonctionnement
Sans élément déclencheur
Différence entre anxiété de trait et TAG:
plus dimensionnel que catégoriel
* L’intolérance à l’incertitude/l’ambiguïté comme facteur central