Cours 10 - Facteurs psychosociaux liés aux comportements alimentaires et à l’image corporelle (Partie 2!) Flashcards
Quel était le point important de la première présentation sur les sources d’influence de notre environnement qui influence nos conduites alimentaires ?
objectifs/discussion :
perceptions des préjugés liés au poids des parents = image corporelle/pression famille et intériorisation des idéaux de beauté = comportements alimentaire dysfonctionnels
Quel est le point important de la 2e présentation sur les conflits à la table ? (6 dimensions)
repas familial : modèle intégré de Croteau (2011)
6 dimensions: temporelle, spatiale, sociale, structure de l’événement, composition du repas, atmosphère
Quel est le point important de la 3e présentation sur les relations amoureuses ?
À quoi ça sert ?
Les partenaires amoureux s’inter-influencent dans le domaine de la santé (p.ex., Boyes et al., 2007).
Examiner ces liens sert à:
o mieux comprendre la dynamique du couple
o mieux comprendre les différentes raisons qui amènent les individus à adopter certains comportements et/ou attitudes
o bonifier les interventions psychologiques en contexte de thérapie conjugale
o bonifier les Interventions psychologiques en contexte de théraple individuelle (ex. préoccupation excessive liée au poids, troubles de comportements alimentaires)
La triple fonction du
comportement alimentaire:
(1) Énergétique et
nutritionnelle
(2) Hédonique (plaisir)
(3) Symbolique
Les 3 influences du comportement alimentaire:
- Les sensations alimentaires
- L’état affectif (quel est l’impact des émotions sur le
comportement alimentaire?) - La société (les mœurs autour de la nourriture)
Les 3 types de restriction alimentaire :
Quantitative : Réduction du volume des aliments consommés
Qualitative : Choix des aliments basé sur leur composition
Restriction cognitive : Intention de contrôler les apports alimentaires pour réguler
le poids
Les 5 phases de la restriction cognitive:
Phase 1 : Dissonance cognitive
Phase 2 : Maîtrise tranquille
Phase 3 : Frustration-culpabilité
Phase 4 : Craquage
Phase 5: Reprise d’un nouveau dogme
(explication de chaque points dans le power point)
Facteurs contextuels du comportement
alimentaire
Taille du contenant
Méta-analyse (Zlatevska et al., 2014)
En doublant la taille des portions, les individus consomment en moyenne 35% plus de nourriture
Cependant, cet effet présente des limites:
L’analyse détaillée révèle une tendance curviligne : à mesure que les portions deviennent
plus grandes, l’effet diminue
L’effet est moindre dans des contextes où les participant.es savaient que leur consommation alimentaire était surveillée (mindful eating)
Facteurs contextuels du comportement alimentaire
Taille du contenant
Étude (Wansink et al., 2005) : (objectif + méthode et procédure)
Objectif :
Examiner l’impact des indices visuels liés à la taille des portions sur le volume consommé des participant.es
Utilisation de bols de soupe autoréapprovisionnés
Méthodes et Procédures de Recherche :
54 sujets (18 à 46 ans) ont participé
Conception entre les sujets avec deux niveaux de visibilité : bol normal (indice visuel précis) vs. bol autoréapprovisionné (indice visuel biaisé).
Facteurs contextuels du comportement alimentaire
Taille du contenant
Étude (Wansink et al., 2005): (résultats et discussion)
Résultats :
Les participant.es qui mangeaient (sans le savoir) dans des bols autoréapprovisionnés
consommaient plus de soupe que ceux qui mangeaient dans des bols normaux
Malgré une augmentation de 73 % de la consommation, les participant.es ne croyaient pas avoir consommé davantage, et ils/elles ne se sentaient pas plus rassasié.es que ceux qui mangeaient dans des bols normaux
L’IMC n’a pas influencé ces résultats.
Discussion :
La quantité de nourriture à la disposition des individus influence leur volume consommé.
Les gens se fient à leurs yeux plutôt qu’à leur estomac pour estimer l’apport calorique.
Pour éviter la suralimentation involontaire, il faut souligner l’importance des indices visuels exacts et précis
Facteurs contextuels du comportement alimentaire
Proximité et visibilité
Étude (Wansink et al., 2006) :
Consommation de chocolats par 40 secrétaires adultes
Étude sur 4 semaines
La proximité :
1. Chocolats sur le bureau de la participante
2. Chocolats à 2 mètres du bureau
La visibilité :
1. Chocolats dans un bol avec couvercle transparent
2. Chocolats dans un bol avec couvercle opaque
Chocolats renouvelés chaque soir
Conditions (de proximité et de visibilité) alternées une fois par semaine
Facteurs contextuels du comportement alimentaire
Proximité et visibilité
Étude (Wansink et al., 2006) suite…
Résultats:
Effet de la visibilité: les participantes ont consommé en moyenne 2,2 chocolats de plus par jour lorsqu’ils étaient visibles (chocolats dans un bol
avec couvercle transparent)
Effet de la proximité: les participantes ont consommé en moyenne 1,8chocolats de plus lorsqu’ils étaient proches (chocolats directement sur le
bureau)
Qu’est-ce que l’alimentation intuitive ?
Approche bienveillante focalisée sur les signaux physiologiques de faim et de satiété
Comprendre et faire confiance à nos signaux corporels: Reconnaitre et répondre aux signaux de faim et de satiété
Quelles sont les quatre sous-dimensions de l’alimentation intuitive ?
- Permission inconditionnelle de manger
* Pas de restrictions alimentaires
* Aucun aliment “mauvais” ou “interdit - Manger pour satisfaire la faim physique
* Éviter les repas émotionnels - Confiance envers son corps
* Déterminer quand manger
* Se fier aux signaux internes de faim et de satiété - Congruence entre besoins corporels et apports alimentaires
* Considérer les besoins du corps
* Choisir les aliments en fonction de l’impact sur le bien-être
Alimentation intuitive
Étude (Yoon et al., 2023) : (question de recherche + résultats) (boulimique et enfance)
828 étudiant.es universitaires
Question de recherche: dans quelle mesure les expériences positives de l’enfance sont associées aux symptômes boulimiques et à l’alimentation
intuitive ?
Résultats:
Les étudiant.es universitaires avec peu d’expériences positives de l’enfance (0 à 4
expériences positives) avaient une prévalence de 1,37 à 1,92 fois plus élevée de symptômes boulimiques
Leur score d’alimentation intuitive était inférieur de 3,89 points par rapport à ceux qui
avaient beaucoup d’expériences positives de l’enfance (9 à 10 expériences
positives)