Cours 10 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux
Les différentes vagues de pensée féministe sont des phénomènes générationnels

A

FAUX, les vagues se caractérisent par leurs idées défendues, leur idéologie

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2
Q

Combien de vagues du féminisme il y a-t-il?

A

Trois (ou quatre ?) grands courants / mouvement socio-politique

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3
Q

La 1e vague du féminisme qui s’amorce au XIXe défend surtout quoi? (3)

A
  • Droit de vote
  • Égalité hommes-femmes
  • Lutte pour le droit à la contraception
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4
Q

Le droit de vote est associé à quel courant féministe?

A

Le féminisme libérale et égalitaire

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5
Q

Qu’est-ce que les suffragettes réclamaient

A

À une reconnaissance des femmes comme des citoyens à part entière

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6
Q

Quel pensée marque le féminisme libérale et égalitaire de la 1e vague du féminisme?

A

La pensée réformiste, on demande de droits (ex. pouvoir faire un chèque, droit au divorce), idée de réformer lois pour avoir plus d’égalité

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7
Q

Quelle est la principale raison de l’émergence de la 2e vague du féminisme ?

A

Il y a une déception dans la communauté féministe: concrètement il y eu peu de changement depuis la 1e vague

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8
Q

La 2e vague du féminisme (1960-1970) défend surtout quoi? (2)

A
  • Destruction du patriarcat
  • Oppressions spécifiques aux femmes
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9
Q

La destruction du patriarcat associée à quel courant féministe?

A

Le Féminisme radical

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10
Q

Qu’est-ce que le féminisme radical soutient?

A

Suggère que patriarcat est à la source de l’oppression (contrôle tentaculaire des hommes sur les femmes)

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11
Q

Selon les féministes radicales comment peut-on assurer l’émancipation des femmes?

A

Il faut s’attaquer à la racine du problème, c’est-à-dire le patriarcat

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12
Q

Quel est la principale revendication de la 3e vague du féminisme 1980-1990?

A

Déconstruction de la catégorie femme : le sujet de la femme n’est homogène (pas les mêmes réalités)

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13
Q

Par quel féminisme la 3e vague est-elle catégorisée?

A

Le féminisme noir / intersectionnel

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14
Q

La déconstruction de la catégorie femme se décompose en 4 éléments, quels sont-ils?

A
  • Le sujet femme n’est homogène (pas les mêmes réalités)
  • Enjeu spécifique de lutte
  • Il faut prendre en compte l’intersectionnalité
  • Mettre de l’avant l’individualité des réalités
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15
Q

En se basant des idéologies de la 3e vague, donne un exemple de l’individualité des réalités.

A

ex. femmes autochtones qui se subit une stérilisation forcée vs femme blanche qui veut la contraception

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16
Q

Qu’est-ce que l’intersectionnalité

A

Croisement des oppressions qui crée des réalités uniques

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17
Q

Par quoi la 4e vague (2010) est-elle catégorisée?

A

Féminisme en ligne (Facebook, Twitter, Instagram)

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18
Q

Par rapport à la 3e vague du féminisme, quel est l’avantage des plateformes web ?

A

La vitesse de l’information permet à une militance de s’organiser rapidement

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19
Q

Dans la 4e vague du féminisme, sur quoi l’activisme se base-t-il? Nomme en 3 exemples.

A

Sur des témoignages expérientiels
Ex. harcèlement, culture du viol et des micro agressions
Idée du féminisme quotidien

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20
Q

Vrai ou Faux
La contraception a toujours existé.

A

Vrai, il y avait des techniques assez farfelues!

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21
Q

Donne des exemples de méthodes contraceptives utilisées au Moyen-Âge

A

Allaitement tardif, coït interrompu, masturbation, sodomie et sexe oral
*Rappel il a une grande pression de l’Église, donc ses pratiques sont-elles réellement utilisées?

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22
Q

Vrai ou faux
À la renaissance, Gabriele Falloppio (1523-1562) invente le préservatif en lin avec substance astringente pour empêcher conception.

A

Faux, c’était pour contrer l’épidémie syphilis

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23
Q

Vrai ou faux
Partout dans le monde, on utilisait la membrane intestinale en guise de préservatif

A

Vrai

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24
Q

Pourquoi dit-on qu’il y a un intérêt pour la contraception au 18e siècle, en Europe?

A

La contraception est en nette augmentation en Europe au XVIIIe siècle.

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25
Q

Au 19e siècle, on veut des contraceptifs sécuritaires et optimaux. Nomme des exemples de contraceptifs (5).

A

On développe
- le diaphragme
- les spermicides
- les capes cervicales
- les condoms
- la stérilisation féminine

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26
Q

Vrai ou faux
Dès le début du 19e siècle, les moyens contraceptifs sont accessibles

A

Faux!

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27
Q

Pourquoi les moyens contraceptifs sont difficilement accessibles?

A

Loi contre la contraception
Défend l’utilisation et circulation de l’information des techniques de contraception

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28
Q

En quelle année la pilule contraceptive est-elle créée?

A

1960

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29
Q

En quelle année les États-Unis légalisent la contraception, qu’en est-il de la France et du Canada?

A
  • États-Unis : 1965
  • France : 1967
  • Canada : 1969
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30
Q

Quelle est la position du pape sur le condom?

A

Il interdit le port du condom.

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31
Q

Selon Linda Gordon, la lutte pour la contraception s’articule en cinq grandes périodes. Nomme ces périodes.

A
  • 1870-1900 : grossesses volontaires
  • 1900-1930 : contrôle des naissances
  • 1938-1960 : planning familial
  • 1960- à ajd : contrôle de la reproduction
  • Depuis les années 1990: La justice reproductive
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32
Q

En quoi est caractérisée la période des grossesses volontaires? (1870-1900)

A

Abstinence périodique / espacer les rapports sexuels coïtaux pour éviter de tomber enceinte

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33
Q

En quoi est caractérisée la période du contrôle des naissances? (1900-1930)

A

Mouvement engagé pour militer pour vraies méthodes de contraception (sexualité quand on veut, mais sans avoir le risque de tomber enceinte)

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34
Q

En quoi est caractérisée la période du planning familial? (1938-1960) (2)

A

Vocabulaire plus positif
Pouvoir planifier consciemment la famille

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35
Q

En quoi est caractérisée la période du contrôle de la reproduction? (1960- à ajd )

A

Accès avortement libre et gratuit, accès à stérilisation volontaire : prise de pouvoir de ses capacités reproduction

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36
Q

Concrétisée dans les années 1990, la justice reproductive est un amalgame de 2 concepts. Nomme-les.

A

Amalgame entre « justice sociale » et « droit reproductif »

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37
Q

Quelle est l’approche de la justice reproductive.

A

Approche intersectionnelle

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38
Q

Vrai ou faux
La justice reproductive se limite au mouvement pro-choix

A

La justice reproductive va au-delà du mouvement pro-choix américain qui défendait surtout les enjeux des femmes blanches

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39
Q

La justice reproductive va au-delà du mouvement pro-choix américain qui défendait surtout les enjeux des femmes blanches. Mets en lumière ces réalités en présentant les réclamations émises par les 2 groupes.

A

Les femmes blanches réclament l’accès à l’avortement
VS
Les femmes de communautés marginalisées / racisées veulent une reconnaissance des droits maternels et créer des environnements sécuritaires pour ses communautés
- Ex. Taux de mortalité des mère afro qui accouchent à l’hôpital (3x plus élevé)
- Ex. Brutalité policière

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40
Q

Chez les communautés racisées, les mères revendiquent un l’environnement sécuritaire. Nomme 2 exemples qui soulignent la précarité de leur sécurité.

A
  • Ex. Taux de mortalité des mère afro qui accouchent à l’hôpital (3x plus élevé)
  • Ex. Brutalité policière
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41
Q

À quoi peut-on associé cette citation? : « une approche positive qui relie la sexualité, la santé et les droits humains aux mouvements pour la justice sociale en plaçant l’avortement et les enjeux de santé reproductive dans le contexte plus large du bien-être et de la santé des femmes, des familles et des communautés. Elle intègre naturellement les droits humains individuels et collectifs, droits qui sont particulièrement importants pour les communautés marginalisées. Nous croyons que la capacité d’une femme à déterminer sa vie reproductive est directement liée aux conditions dans lesquelles évolue sa communauté et n’est pas uniquement une question de choix personnel et d’accessibilité. »

A

La justice reproductive

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42
Q

Quel est l’objectif de la revue Women Rebel lancée par Margaret Sanger en 1914 ?

A

Rendre aux femmes le contrôle de leur vie et de leur corps en faisant la promotion de moyens contraceptifs

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43
Q

Dans la biographique de Margaret Sanger quel est l’évènement marquant de 1916 ?

A

Elle ouvre une première clinique de contraception à Brooklyn

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44
Q

En 1916 Margaret Sanger ouvre une première clinique de contraception à Brooklyn, quelle est la réaction des autorités ? (2)

A
  • Margaret Sanger est accusée d’outrage aux bonnes mœurs
  • Fermeture de la clinique après 10 jours !
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45
Q

Après l’échec de la clinique de contraception à Brooklyn, que fait Margaret Sanger?

A

Part à Londres et ouvre une clinique en 1921

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46
Q

Margaret Sanger s’allie avec 2 personnes qu’elles sont-elles?

A

Katherine McCormick, suffragette philanthrope, et le docteur Gregory Pincus

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47
Q

Grâce à l’influence de Margaret Sanger, qu’est-ce que le docteur Gregory Pincus invente ?

A

La pilule contraceptive (1960)

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48
Q

Qu’est-ce que Margaret Sanger fonde en 1921

A

American Birth Control League aux États-Unis qui devient en 1942: Planned Parenthood Federation of America

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49
Q

Quel est le côté sombre de Margaret Sanger

A

C’est une fervente eugéniste et raciste

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50
Q

Quel est le lien entre l’eugénisme de Margaret Sanger et son intérêt pour la contraception?

A

Elle avait un regard très sévère aux personnes pauvres, handicapées, racisées. Ainsi, elle cherchait à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d’où son intérêt pour la contraception!

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51
Q

Grosso-modo, dans l’enjeu de l’avortement, que défend les féministes libérales États-Uniennes (1960)?

A

Elles souhaitent la réforme de la loi sur l’avortement, donc l’avortement devrait être légal dans certaines situations.

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52
Q

Selon les féministes libérales États-Uniennes quelles situations justifient l’avortement (1960)? (3)

A
  • Quand la santé de la mère était en danger
  • Enfant ‘anormal’ (handicapé)
  • Résultant d’un viol ou inceste
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53
Q

Quel est lien les féministes libérales États-Uniennes (1960) font entre le travail et l’avortement ?

A

Selon elles, le droit à la disponibilité au travail passe aussi par l’avortement

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54
Q

Le National Organization for Women (N.O.W) revendique droit à l’avortement en 1967, mais considère que l’avortement doit être réguler, quelles sont les conditions (3)?

A
  • Nécessité de l’autorisation d’un parent pour une mineur,
  • Recours exclusif à un médecin et à un établissement reconnu (mise de côté des sage-femmes)
  • L’impossibilité d’avortement au-delà d’un certain stade
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55
Q

Le National Organization for Women (N.O.W) est associé à quel féminisme ?

A

Au féminisme libéral États-Unien

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56
Q

Quelle est la position des féministes radicales sur l’avortement ?

A

La loi faisant de l’avortement un crime doit être abolie, sans conditions

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57
Q

Comment se nommait le groupe féministe radical new-yorkais et en quelle année a-t-il été fondé?

A

Redstockings (1969)

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58
Q

Que revendiquait les Redstockings (1969) ?

A

Souhaite l’avortement libre et gratuit

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59
Q

Pour manifester qu’est-ce que les Redstockings (1969) ont fait ?

A

Iels se sont présentés aux auditions préalables à une réforme de la loi sur l’avortement à New York

60
Q

Qui participaient aux auditions préalables à une réforme de la loi sur la contraception à New York ?

A

14 Hommes, 1 religieuse!

61
Q

En réaction aux auditions préalables à une réforme de la loi sur la contraception à New York, qu’est-ce que les Redstockings font ?

A

Iels organisent une contre-audition / conférence qui a mobilisé 300 personnes

62
Q

Quel est l’impact la contre-audition des Redstockings ?

A

Peu de temps après, en 1970, les lois sur l’avortement changent (New York, Alaska, Hawaï)

63
Q

En 1973, quel est le grand changement dans la lutte pour l’avortement? (USA)

A

Loi déclarée inconstitutionnelle à la Cour Suprême qui légalise l’avortement à la grandeur des États-Unis

64
Q

En 2022, qu’en est-il de l’avortement?

A

Retour du bâton, avortement illégal dans plusieurs états :(

65
Q

Au Québec, en 1969, on adoption du projet de loi C-150 quel changement apporte-t-il ?

A

Décriminalisation de la contraception et de certains avortements thérapeutique (seulement si la grossesse est dangereuse)

66
Q

Au Québec, vers les années 1969, quel processus devions-nous traverser pour avoir le droit à l’avortement?

A

On doit faire l’évaluation d’un comité d’experts qui jugent si la grossesse est réellement dangereuse ou non

67
Q

Au Québec, dans la lutte pour l’obtention de l’avortement, il y avait 2 réseaux féministes. Nomme-les.

A
  1. Front commun pour l’abrogation des lois sur l’avortement et Comité de défense du Dr Morgentaler
  2. Front de libération des femmes du Québec
68
Q

Qui est Dr Morgentaler

A

Un docteur qui pratiquait avortement dans l’illégalité

69
Q

Quelle était la perceptive du Front commun pour l’abrogation des lois sur l’avortement et Comité de défense du Dr Morgentaler et que défendait-il ?

A

Réseau plus pragmatique centré exclusivement sur l’avortement

70
Q

Que défendait le front de libération des femmes du Québec (2)

A
  • Vise la contraception et l’avortement libre et gratuit
  • Milite pour la fin des comités d’avortement
71
Q

Comment pouvons-nous décrire le front de libération des femmes du Québec

A

Réseau plus idéologique : « La lutte pour la légalisation de l’avortement, ce n’est qu’un pas dans notre libération. Car contrôler notre corps dans un monde où nous ne contrôlons rien d’autre, ça ne sert pas à grand-chose. »

72
Q

Au Québec, en 1988, quel est l’impact de l’arrêt Morgentaler ?

A

Décriminalisation de l’avortement au Qc et Canada (accès libre et gratuit à l’avortement)

73
Q

Vrai ou faux
De nos jours, le droit à l’avortement est un droit acquis et reconnu comme fondamental.

A

Faux, 30 ans après arrêt Morgentaler, le droit à l’avortement est constamment menacé!

74
Q

Pourquoi dit-on que l’avortement est menacé de nos jours?

A

Établissement de plusieurs projets de loi qui ouvrent la porte vers la crimination de l’avortement

75
Q

Explique grosso-modo la première phase (1972) de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN). (2)

A
  • Regroupement féministe qui offre à la population des consultations, de l’information et de la formation en matière de contraception et d’éducation sexuelle
  • Mandat d’instaurer des cliniques pour palier à l’absence des services des planning des naissances dans la santé publique (implantation d’un programme planning des naissances dans CLSC plus tard)
76
Q

Explique grosso-modo la deuxième phase (1983) de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN). (2)

A
  • Changement d’objectif, car le précédant a été atteint
  • Promotion des droits des femmes dans le domaine de la santé reproductive et sexuelle
77
Q

Explique grosso-modo la troisième phase (2014) de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN)

A

FQPN adopte cadre d’analyse plus inclusif, idée de justice reproductive

78
Q

Au Québec, dans une optique de justice reproductive, les femmes en situation de handicap, les femmes autochtones ou les femmes incarcérées luttent pour … (2)

A
  • que leur capacité à être mère soit reconnue (droits maternels)
  • pour que les stérilisations forcées, les pressions à l’avortement et l’utilisation disproportionnée de contraceptifs invasifs cessent (contrôle de leur corps)
79
Q

Quels sont les 4 apports principales des féminismes, de l’avortement et de la contraception

A
  • Passage d’une maternité de contrainte à une maternité choisie
  • Liberté sexuelle accrue des femmes
  • Réelle dissociation entre sexualité féminine et procréation
  • Développement d’une sexualité plus clitoridienne
80
Q

Pourquoi la contraception et l’avortement permettent une plus grande liberté sexuelle? (2)

A
  • Possibilité d’avoir des relations sexuelles sans la menace constante d’une grossesse non-désirée
  • Contrairement à avant, les méthodes reposent uniquement sur la responsabilité des femmes (bémol : charge mentale)
    (Méthodes traditionnelles masculines : pull out, on doit faire confiance à l’homme…)
81
Q

Or, certaines émettent des critiques face à la contraception et l’avortement, énonce-les. (4)

A
  • La contraception peut engendrer des dangers pour santé des femmes
  • La disponibilité sexuelle permanente amène les femmes à être perçues comme objet sexuel
  • La contraception ne protège pas des itss
  • L’avortement est légal, mais ce n’est pas toujours facilement accessible (ex. pas de clinique d’avortement à l’Île-du-Prince-Édouard)
82
Q

Quelle est l’idée de pensée derrière la politique de l’orgasme

A

Ensemble des écrits féministes qui revendique que le plaisir sexuel des femmes passe par clitoris

83
Q

Qu’est-ce qui a fortement inspiré la politique de l’orgasme

A

Souvent inspiré des travaux de Kinsey ainsi que Masters and Johnson

84
Q

Quelle est l’objectif principal de Mary Jane Sherfey ?

A

Le reversement de l’idée du pacifisme féminin

85
Q

Quelles grandes idées associe-t-on à Mary Jane Sherfey ? (3)

A

L’embryologie
Les 4 hypothèses qui découlent de ses découvertes en primatologie
La femme est hypersexuelle

86
Q

Qu’est-ce que l’embryologie nous permet de dire? (Mary Jane Sherfey)

A

Les embryons des mammifères sont femelles pendant les premiers stades, donc « il est correct de dire que le pénis est un clitoris agrandi, que le scrotum est dérivé des grandes lèvres, que la libido est féminine à l’origine »
BREF, c’est l’homme qui découle de la femme

87
Q

Selon Mary Jane Sherfey et l’embryologie, que peut-on dire sur l’appareil génital féminin?

A

L’appareil génital féminin est bcp complexe que celui des hommes
(Tissus bcp plus performants :capacité multi-orgasmique)

88
Q

En se basant sur la primatologie et les découvertes de Masters et Johnson, quelles sont les 4 hypothèses que Mary Jane Sherfey soutient?

A
  1. Le potentiel érogène du gland clitoridien est plus important que celui du tiers inférieur du vagin
  2. Plus les femmes ont des orgasmes, plus leurs possibilités orgasmiques se développent
  3. Les capacités adaptatives sexuelles des femmes sont si fortes qu’elles ressentent un « état paradoxal d’une non-satiété sexuelle alors même que la satiété sexuelle est à son degré le plus élevé. »
  4. La naissance de la civilisation a réprimé de manière brutale l’énergie et la capacité sexuelle « immodérées » des femmes
89
Q

Que peut-on conclure de l’hypothèse de Mary Jane Sherfey qui affirme que « plus les femmes ont des orgasmes, plus leurs possibilités orgasmiques se développent » ? (3)

A
  • Il y a une malléabilité de la libido féminine
  • Le renforcement muscles pelviens améliore la sexualité
  • Bref, les femmes ont la capacité à développer une meilleure rétention du plaisir
90
Q

Que signifie l’hypothèse de Mary Jane Sherfey qui affirme que « les capacités sexuelles des femmes sont si fortes qu’elles ressentent un « état paradoxal d’une non-satiété sexuelle alors même que la satiété sexuelle est à son degré le plus élevé. »

A

Parce que les femmes ont des capacités adaptatives, elles ont le sentiment de ne jamais être comblées, mais en même temps, elles atteignent un degré élevé de satisfaction
Comme si c’était constamment en développement

91
Q

Que peut-on conclure de l’hypothèse de Mary Jane Sherfey qui affirme que « La naissance de la civilisation a réprimé de manière brutale l’énergie et la capacité sexuelle « immodérées » des femmes ? (3)

A
  • Femmes sont biologiquement et sexuellement supérieure aux hommes
  • Pour assurer survie de l’espèce, on a créé des organisations sociales qui détournent les femmes de leur sexualité
  • Les hommes ont contribué à rendre muette la sexualité féminine
92
Q

Mary Jane Sherfey soutient que la femme hypersexuée présente en fait une sexualité « normale », qu’est-ce qu’elle veut dire ? (2)

A
  • Ce sont les femmes passives et anorgasmiques qui sont anormales, car elles n’utilisent pas leur plein potentiel orgasmique
  • Ces femmes frigides nécessitent simplement une stimulation adéquate pour exprimer leur plein potentiel orgasmique
93
Q

Quelle critique peut-on faire à Mary Jane Sherfey

A

Il y a peu de place aux considérations psychologiques

94
Q

Quelle critique peut-on faire à Mary Jane Sherfey
Même si les observations de Mary Jane Sherfey remettent en question les théories freudiennes, celle-ci se considère quand-même freudienne, or elle amène 2 nuances. Nomme-les.

A
  • Si on doit comparer l’organe des hommes et des femmes, on doit comparer le phallus à tout le système clitoridien, non pas seulement le gland
  • Selon elle, l’envie du pénis est un mythe et ce sont plutôt les hommes devraient être jaloux
95
Q

Mary Jane Sherfey tente de casser le mythe de la sexualité fémininité passive et asexuelle, mais comment s’y prend-elle? (2)

A
  • Soutient que toutes les femmes sont hypersexuelles
  • Conception vraiment poussé à l’extrême
96
Q

À qui associe-t-on le livre « The Nature and Evolution of Female Sexuality » (1966)?

A

Mary Jane Sherfey

97
Q

Anne Koedt publie en 1970 le texte « The Myth of the Vaginal Orgasm », quel est l’objectif du l’écrit ? (2)

A
  • Soutient que les femmes doivent redéfinir leur sexualité
  • Déconstruire le mythe de l’orgasme vaginal et les théories freudiennes
98
Q

Pourquoi selon Anne Koedt, pour le plaisir des femmes, il est important de déconstruire le mythe de l’orgasme vaginal et les théories freudiennes ?

A

D’un point de vue anatomique, la vagin est peu sensitif, donc il n’est pas propice au plaisir, c’est le clitoris qui est au centre du plaisir chez les femmes

99
Q

Quelles grandes idées associe-t-on à Anne Koedt? (3)

A
  • Les femmes ne sont pas frigides, elles sont juste mal stimulées
  • Orgasme vaginal découle du patriarcat
  • Les hommes ont tout intérêt à conserver le mythe de l’orgasme vaginal
100
Q

Pourquoi Anne Koedt affirme que l’orgasme vaginal découle du patriarcat

A

Ce sont les hommes qui profitent de la pénétration!

101
Q

Pourquoi est-il dangereux de maintenir le mythe de l’orgasme vaginal? (Anne Koedt)

A

Si une femme est incapable d’avoir un orgasme vaginale, elle peut se sentir « brisée » ce qui peut nuire à sa santé mentale

102
Q

Donne 3 raisons pour lesquelles les hommes ont intérêt à conserver le mythe de l’orgasme vaginal (Anne Koedt)

A
  • La pénétration est le stimulant le plus puissant pour l’homme
  • Peur d’être émasculés
  • Peur d’être littéralement écartés de la vie sexuelle des femmes
103
Q

Selon Anne Koedt, comment peut-on expliquer la peur des hommes à être émasculés si on détruisait le mythe de l’orgasme vaginal?

A

Orgasme vaginal centré sur le pénis de l’homme (c’est grâce à son pénis, s’il y a orgasme)

104
Q

Selon Anne Koedt, comment peut-on expliquer la peur des hommes à être écartés de la vie sexuelle des femmes si on détruisait le mythe de l’orgasme vaginal? (3)

A
  • La pénétration renforce le mythe de la complémentarité homme- femme
  • Si le clitoris est le centre du plaisir, pourquoi les femmes choisiraient les hommes plutôt que d’autres femmes?
  • L’orgasme clitoridien est une menace sérieuse de l’institution de l’hétérosexualité
105
Q

En bref, que faut-il retenir de la pensée d’Anne Koedt ? (2)

A
  • Les femmes doivent investir le clitoris, car le plus plaisant (+ terminaison nerveuse que le vagin)
  • L’orgasme vaginal est un mythe produite par patriarcat pour maintenir la sexualité masculine
106
Q

À quelle autrice associe-t-on le texte : « The Myth of the Vaginal Orgasm » ?

A

Anne Koedt

107
Q

Qui je suis
J’ai fait partie des féministes radicales Redstockings, j’ai popularisé le “Think Clitoris “

A

Alix Kates Shulman

108
Q

Dans son premier texte « Organs and Orgasms » (1971) Alix Kates Shulman soutient 2 points. Nomme-les.

A
  • La femme possède 3 organes distincts pour 3 fonctions différentes (plaisir, reproduction, urine), tandis que les hommes ont 1 organe pour ces 3 fonctions
  • La pénétration est un « enjoyable foreplay or even afterplay. », car c’est le clitoris qui devrait être le « main meal »
109
Q

Vrai ou faux
Alix Kates Shulman considère que son premier texte était complet et juste ?

A

Faux, son premier texte trop optimiste et superficiel, c’est pourquoi elle rectifie le tir avec son second texte.

110
Q

Dans son deuxième texte « Sex and Power : Sexual Bases of Radical Feminism » (1980), Alix Kates Shulman soutient 2 points. Nomme-les.

A
  • Même si le clitoris entre en jeu: les rapports de pouvoir dans la sexualité demeurent
  • Parce que les relations hommes-femmes sont inégalitaires, il y a également des inégalités dans la sexualité
111
Q

D’après, Alix Kates Shulman comment pouvons-nous nous attaquer aux inégalités entre sexe qui mènent à des inégalités sexuelles ? (2)

A
  • Même s’il y a une éducation sexuelle, il n’aura pas de changement en profondeur
  • Besoin d’une réinvention sociale et politique (réforme)
112
Q

À qui associe-t-on les textes « Organs and Orgasms » (1971) et « Sex and Power : Sexual Bases of Radical Feminism » (1980)

A

Alix Kates Shulman

113
Q

Quelle est la deuxième grande lutte féministe en lien avec la sexualité ?

A

La reconnaissance des agressions sexuelles

114
Q

Le combat pour la reconnaissance des agressions sexuelles est mis de l’avant par quelles féministes?

A

Surtout par les féministes radicales

115
Q

Quelle est l’idéologie des féministes radicales derrière les agressions sexuelles

A

« Le viol n’est pas une perte de contrôle, mais un acte ou une prise de contrôle des hommes sur les femmes »

116
Q

Que dénonce Susan Brownmiller

A

Elle dénonce l’analyse individuelle du viol, pour proposer une lecture sociologique et politique
Bref, le viol est le fruit de l’organisation social

117
Q

Pour Brownmiller, que représente la peur du viol ?

A

Un outil de contrôle des femmes par excellence

118
Q

Susan Brownmiller publie « Against Our Will: Men, Women and Rape » (1976). Quelles sont les 4 idées principales?

A
  1. La peur du viol devient une caractéristique inhérente des femmes
  2. Le viol est à l’origine de la subordination des femmes
  3. Le viol est motivé par le désir politique de dominer (comportement appris)
  4. Elle tente de détruire le mythe de la victime qui l’a cherché
119
Q

Dans l’optique de Susan Brownmiller, comment la peur du viol contrôle la vie des femmes?

A

Pour se protéger du viol, les femmes se trouvent un homme, se marient, ont des enfants. En d’autres mots, les femmes se moulent à la monogamie hétérosexuelle, car c’est dans cette institution qu’elle est plus protégée.

120
Q

À qui associe-t-on le livre « Against Our Will: Men, Women and Rape »

A

Susan Brownmiller

121
Q

Quelle est l’approche de Catharine McKinnon

A

Son approche est plus juridique puisqu’elle travaille dans le champs des droits

122
Q

Catharine McKinnon a dit : « feminist analysis suggests that assault by a man’s fist is not so different from assault by a penis, not because both are violent but because both are sexual. ». Quelles conclusions peut-on faire? (3)

A
  • La sexualité masculine basée sur la domination
  • Le viol comme la violence envers les femmes est de nature sexuelle (sexo-affectif)
  • La sexualité est LA source d’oppression des femmes (ex. viol)
123
Q

Donne 3 caractéristiques du mouvement #metoo

A
  • 4e vague du féminisme: un renouveau de dénonciations
  • Plusieurs vagues de #metoo (2006, 2014, 2017)
  • Le scandale sexuel impliquant le producteur hollywoodien a vraiment popularisé le mouvement
124
Q

On pourrait dire qu’on consent aveuglement au consentement politique pourquoi pouvons-nous affirmer cela? (Carole Pateman)

A

On accepte ou on refuse, mais ne sait pas réellement ce à quoi on consent

125
Q

Sur quoi repose la théorie sur le consentement libéral ? (Carole Pateman) (3)

A
  • Relation de contrat social (bon fonctionnement de la société)
  • Idée de la responsabilité individuelle
  • Toute le monde nait libre et égal (transmission générationnelle)
126
Q

Quelle critique peut-on faire à la théorie sur le consentement libéral ? (Carole Pateman)

A

La philosophie politique sociale occidental exclut de certains individus et relations sociales dont les femmes et les enfants!

127
Q

Nomme un exemple d’exclusion sociale des femmes (Carole Pateman)

A

Les femmes ne sont pas des individus: le père puis l’époux consentent à leur place (elles sont assujetties légalement et par « nature »)

128
Q

Selon Carole Pateman, le consentement est-il problématique?

A

Oui, car il est profondément marqué par les systèmes d’oppressions des hommes sur les femmes
En d’autres mots, il se fait sous l’autorité des hommes

129
Q

Donne 2 exemples en quoi le consentement est problématique. (Carole Pateman)

A

Ex. ce sont seulement les femmes qui consentent
Ex. La plus grande forme de consentement est le mariage. Et ce dernier est plutôt contrat qui assurer la survie économique des femmes, les relations de pouvoirs précèdent le mariage

130
Q

Dans l’optique de Carole Pateman, quel lien peut-on faire entre l’égalité et le consentement?

A

Le consentement n’est pas un bon concept pour penser l’égalité des genres et l’égalité érotique

131
Q

À qui associe-t-on le livre « Women and Consent » (1980)?

A

Carole Pateman

132
Q

Quelle est l’approche de Carole Pateman

A

Approche philosophique

133
Q

Donne un exemple de la non-reconnaissance du viol entre époux,

A

C’est seulement en 1983 qu’on adopte, au Canada, d’une loi en vertu de laquelle un conjoint peut être inculpé d’agression sexuelle et de viol contre son épouse

134
Q

Similaire à la vision de Carole Pateman, quelles sont les limites de mettre le consentement au centre de la démocratie libérale? (2)

A
  1. Tjrs les femmes qui consentent ce qui renforce les doubles standards (Homme : actif et dominant, Femme : passive et soumise)
  2. Idée que centrer les questions du viol sur le concept de consentement renforce la culture du viol
135
Q

Certains soutiennent que de centrer les questions du viol sur le concept de consentement renforce la culture du viol, que devrait-on faire à la place?

A

On devrait plutôt s’attaquer au système de domination qui oppresse les femmes et ce système favorise la culture du viol
(on ne met pas notre énergie à bonne place)

136
Q

Selon Catharine McKinnon, sur quoi les lois contre la viol sont-elles centrées ? Donne-en un exemple.

A

Elles sont centrées sur la protection des hommes
Ex. Si la femme connait son agresseur, l’absence de consentement est plus difficile à prouver ce qui appuie l’idée que si la femme connait son agresseur, l’agression est moins dommageable (mais en vrai, c’est faux!)

137
Q

Selon Catharine McKinnon, quelle est la différence entre le coït et des agressions sexuelles? Et pourquoi soutient-elle cela?

A

Le coït et les agressions sexuelles ne sont pas si différents, car les deux sont teintés par une relation de pouvoir entre les hommes et les femmes, donc les femmes ne peuvent consentir réellement.
En d’autres mots, elles ne peuvent pas réellement consentir, car leur consentement voilé par le patriarcat

138
Q

Complète la phrase
Selon Catharine McKinnon, consentir est un pouvoir, mais …

A

un pouvoir illusoire qui peut nous servir de protection mentale pour mieux faire face aux oppressions, car, dans sa pensée, d’un point de vue légal et législatif, le consentement des femmes n’a aucune valeur

139
Q

À qui peut-on associé cette citation? « Toutes les femmes vivent dans l’exploitation sexuelle comme le poisson vit dans l’eau. (…) Sans alternative, la seule stratégie est alors de dire : je l’ai choisi. »

A

Catharine McKinnon

140
Q

Quelle est la profession de Meg Barker?

A

clinicienne des personnes kinky, BDSM

141
Q

Dans son livre “ Consent is a grey area? A comparison of understandings of consent in Fifty Shades of Grey and on the BDSM blogospheresur”, sur quoi Meg Barker se questionne?

A

Elle se penche sur l’image projetée du consentement dans une sexualité BDSM

142
Q

Meg Barker souhaite la transformation de « non veux dire non » à un « oui veux dire oui » ou à un oui enthousiaste, qu’est-ce que cela signifie? (2)

A
  • Idée de consentir avec un élan !
  • On passe d’une personne qui consent à un dialogue entre partenaires sur ce qu’ils ou elles veulent
143
Q

Meg Barker met en évidence la dichotomie entre l’agentivité néolibérale où chacun est considéré comme libre et autonome ET une position féministe radicale où la liberté est considérée comme impossible dans des conditions de patriarcat. Dans tes mots, explique ce paradoxe.

A

Tension entre chacun est considéré comme libre de faire ses choix et autonome VS nous n’avons pas vraiment le choix

144
Q

Pour échapper à la tension entre l’agentivité néolibérale qui soutient que chacun est considéré comme libre de faire ses choix et entre le féminisme radicale qui affirme que nous n’avons pas vraiment le choix, Meg Barker propose une voie mitoyenne où il faut faire un examen de conscience de toutes les sexualités. Nomme ces 3 propositions.

A
  • Dialoguer sur les abus
  • Créer une culture du consentement / plutôt qu’une culture du viol
  • Miser sur la responsabilité collective
145
Q

Meg Barker soulève l’importance de dialoguer sur les abus, à quoi consiste?

A

Reconnaitre qu’il y a un problème dans la communauté (BSDM), et ainsi renforcer l’éducation des nouveaux adeptes et des agresseurs

146
Q

Selon Meg Barker, comment peut-on créer une culture du consentement / plutôt qu’une culture du viol?

A

En parlant du consentement

147
Q

Pourquoi Meg Barker affirme que nous avons une responsabilité collective face au consentement et aux abus sexuels? Donne un exemple.

A
  • Il s’agit d’un problème collectif et il est maintenu par la communauté
  • Ex. en ne croyant pas les femmes ou en protégeant les agresseurs