Cours 10 Flashcards

1
Q

Système nerveux central (SNC)

A

encéphale et moelle épinière. régulation et intégration

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2
Q

Système nerveux périphérique (SNP)

A

nerfs crâniens et rachidiens. Lien entre le système nerveux central et le reste de l’organisme

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3
Q

Système nerveux autonome (SNA)

A

involontaire, influx nerveux du SNC vers muscles cardiaque, muscles lisses et glandes

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4
Q

Système nerveux somatique

A

volontaire : influx nerveux du SNC vers muscles squelettiques

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5
Q

Système nerveux parasympathique

A

grandes fonctions physiologiques, stockage et maintien de l’énergie

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6
Q

Système nerveux sympathique

A

urgence, activité musculaire intense (ex. détourne le sang de la peau et du système digestif vers le cœur, encéphale, muscles squelettiques)

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7
Q

William James

A
  • Américain
  • Études en médecine, s’intéresse ensuite à la psyché
  • Connu en tant que psychologue et philosophe
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8
Q

Carl Georg Lange

A
  • Danois
  • Études en médecine
  • Connu pour ses avancées en neurologie, psychiatrie et psychologie
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9
Q

Théorie de James-Lange : les deux chercheurs s’intéressent à 2 questions

A

1- Réaction de l’organisme cause ou suit l’expérience émotionnelle? (est-ce que notre corps s’active avant ou après que ce qu’on ressent se rende à notre subjectivité)

2- Réaction de l’organisme unique associée à chaque émotion? (est-ce que la réaction du SNA est différente en fonction de l’émotion?)

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10
Q

Hypothèse de James-Lange

A

Selon eux, la réaction physique précède l’émotion et le corps réagit de manière unique aux différents événements qui provoquent des émotions

Stimulus→Réaction physique→Émotion

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11
Q

Critiques théorie de James-Lange

A
  • Les études montrent que l’expérience émotionnelle est plus rapide que les réactions physiologiques
    → ressentir la colère = 1 dixième de seconde VS réaction physique = 1-2 secondes
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12
Q

Conclusion qu’on peut faire de la théorie James-Lange après critique

A

la réaction physique renforce plutôt que cause l’expérience de l’émotion : ce n’est donc pas aussi linéaire que ce que pensait James-Lange

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13
Q

Perspective contemporaine

A

l’émotion inclut la réaction du corps, ce n’est plus deux choses distinctes

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14
Q

Structures cérébrales sous-corticales : circuits neuronaux

A

1) Système d’approche comportementale (émotions associées à de l’approche activerait ce circuit
2) Système combattre ou fuit
3) Système d’inhibition comportementale (figer)

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15
Q

Les 3 systèmes de circuits neuronaux sont :

A
  • distincts
  • chacun associé à des patterns distincts du comportement
  • sous-tendent 4 émotions : joie, peur, colère, anxiété
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16
Q

Les chercheurs ont regardé une vidéo qui génère des émotions et regardaient quelles régions s’activaient : résultat

A

pour chaque émotions, différentes régions s’activent

  • les émotions de base sont associées à des patterns d’activité cérébrale spécifique
  • Les structures cérébrales auraient un ensemble d’instructions spécifiques qui guident l’activité coordonnée de la réaction émotionnelle (instructions associées à la région qui s’active)
  • systèmes ouverts permettent d’inclure de nouvelles informations en fonction de l’expérience et de la culture
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17
Q

Hypothèse du feed-back facial définition

A

émotion causée par la conscience de la rétroaction du comportement du visage (ex. si je me force à rire, je vais générer de la joie)

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18
Q

Le feed-back facial se fait en mesurant 3 choses

A

1- Les mouvements des muscles faciaux
2- Les changements dans la température du visage
3- Les changements dans l’activité glandulaire de la peau du visage

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19
Q

Recettes de la musculature faciale pour générer chacune des émotions

A

p.406

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20
Q

Reconnaissance des expressions faciales

A
  • les émotions distinctes peuvent être reconnues seulement avec expression faciale
  • Les expressions faciales des émotions sont innées
  • Dès la naissance, on sait les reconnaître
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21
Q

2 versions de l’hypothèse et de la validité du feed-back facial

A

A ) Version robuste

B) Version conservatrice

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22
Q

Version robuste

A

le ffed-back facial causerait l’émotion

Validité : la manipulation de la musculature faciale produit un effet sur l’expérience émotionnelle auto-rapporté

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23
Q

Version conservatrice

A

le feed-back facial soutiendrait l’émotion
Validité : le feed-back facial modifie l’intensité de l’émotion : l’exagération de l’expression faciale “naturelle” va augmenter ou diminuer l’expéreince émotionnelle

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24
Q

Aspects cognitifs des émotions : évaluation

A

Pas d’émotions si pas d’évaluation

  • évalue l’importance d’un événement ou l’impact sur le bien-être de l’individu
  • affecte toutes les composantes de l’émotion
  • change au cours du temps
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25
Q

évaluation 4 caractéristiques

A

1) sans une évaluation cognitive de l’événement, il n’y a pas d’émotion
2) c’est l’évaluation et non l’événement en soi qui cause l’émotion
3) l’émotion est un processus
4) si l’évaluation change, même si la situation ne change pas, l’émotion changera

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26
Q

Aspect cognitif des émotions : 2 théories principales

A

1- Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold

2- Théorie de l’évaluation complexe de Lazarus

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27
Q

Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold : évaluation

A

interprétations et évaluations sous-corticales et corticales.
- Système limbique (surtout amygdale) classe automatiquement l’information sensorielle : stimulus “bon” ou “mauvais”

  • Système cortical : stimulus est aussi évalué à l’aide d’un traitement de l’information supérieur : attentes, croyances, souvenirs, buts, jugements, attributions
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28
Q

Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold : émotion

A

Stimulus perçu comme bon ou mauvais = expérience plaisante ou déplaisante ressentie automatiquement

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29
Q

Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold : action

A
  • Évaluation plaisante = motivation à approcher l’objet
  • Évaluation déplaisante =
    motivation à éviter l’objet

que la personne ait raison ou non d’avoir son émotion : l’émotion est générée quand même

30
Q

Théorie de l’évaluation de l’émotion d’Arnold : exemple

A

L’homme dans la rue, à 3h du matin, proche de l’auto : la prof court et barre ses portes : l’homme donne un coup de pied dans sa vite

31
Q

Théorie de l’évaluation complexe de Lazarus

A

Conceptualisation plus complexe de l’évaluation “bon/mauvais” d’Arnold

si évalué “bon” = bénéfices
ex : perception de progresser vers un but = bonheur

si évalué “mauvais” = préjudices et menaces
ex : préjudice : perception d’être humilié = colère
menace : en vouloir à un rival pour une perte de faveur = jalousie

32
Q

Préjudices définition

A

atteintes portées aux droits, intérêts, au bien-être de qqun

33
Q

Menaces définition

A

qui intimide, qui laisse craindre, qui met en danger : niveau un peu + élevé que préjudice

34
Q

Théorie de l’évaluation complexe de Lazarus : évaluation primaire

A

évaluation de l’importance personnelle de l’événement

évaluation des bénéfices, préjudices ou menaces potentiels

35
Q

Théorie de l’évaluation complexe de Lazarus : évaluation secondaire

A

évaluation de la capacité et des habiletés à s’adapter/gérer la situation
Puis-je m’adapter aux bénéfices, préjudices, menaces auxquels je fais face?
Évaluation des efforts émotionnels, cognitifs et comportementaux nécessaires

LE CONTENU ÉMOTIONNEL CHANGE EN FONCTION DE BÉNÉFICES/PRÉJUDICES/MENACES ET DES DEUX QUESTIONS.

36
Q

Ce qu’on connaît actuellement de l’évaluation : conclusion : 5 points

A

1) Des processus autres que l’évaluation contribuent à l’émotion (biologiques et d’autres processus cognitifs et sociaux)
2) La fonction des évaluations est, la plupart du temps, d’intensifier et non de provoquer l’émotion (p. ex., un faible potentiel d’adaptation intensifie la colère, mais ne la provoque pas)
3) Les patterns d’évaluations pour de nombreuses émotions se chevauchent (p. ex., la culpabilité et la honte ont des profils similaires
4) Des différences de développement existent entre les gens, de sorte que, d’ordinaire, les enfants ne vivent que des émotions générales (comme la joie), tandis que les adultes socialisés vivent généralement une plus grande variété d’émotions spécifiques pour des évaluations particulières (par exemple : fierté, gratitude, soulagement)
5) Les connaissances émotionnelles et les attributions causales représentent des facteurs cognitifs supplémentaires qui affectent l’émotion au-delà de l’évaluation

37
Q

Connaissances émotionnelles définition

A

réfère aux multiples émotions différentes qu’un individu peut distinguer

  • différencier expérience émotionnelle en catégories distinctes : colère VS peur
  • Nuancer une émotion de base en ses diverses facette : colère VS irritation, frustration, hostilité, rage
38
Q

Avantage bonne connaissance émotionnelle

A

les connaissances émotionnelles sont associées à un meilleur bien-être psychologique et de meilleures stratégie de régulation émotionnelle
“savoir ce que je ressens, les causes et comportement à adopter pour m’adapter de manière optimale”

39
Q

Attribution définition

A

Raisons qu’une personne utilise pour expliquer un événement de vie important (important puisqu’il y a une émotion associé)

  • entraîne une réaction émotionnelle
  • si l’attribution change : l’émotion change aussi
40
Q

Attributions positives émotion liée

A

bonheur

41
Q

Attributions négatives, émotions liées

A

tristesse ou frustration

42
Q

Perception de la réussite ou de l’échec : cause interne ou externe

A

cause perçue comme interne ou externe à l’individu

43
Q

Perception de la réussite ou de l’échec : état stable ou transitoire

A

cause perçue comme présente dans différentes situations ou non

44
Q

Perception de la réussite ou de l’échec : contrôlable ou non

A

cause perçue comme étant ou non sous le contrôle de l’individu : peut ou ne peut pas être supprimée, atténué, accentuée par l’individu

45
Q

Évaluation primaire du résultat positif attribué à cause interne

A

fierté

46
Q

Évaluation primaire du résultat positif attribué à cause externe

A

gratitude

47
Q

Évaluation primaire du résultat positif attribué à cause stable

A

espoir

48
Q

Évaluation primaire du résultat négatif attribué à cause externe et contrôlable

A

colère

49
Q

Évaluation primaire du résultat négatif attribué à cause externe et incontrôlable

A

pitié

50
Q

Évaluation primaire du résultat négatif attribué à cause interne et contrôlable

A

culpabilité

51
Q

Évaluation primaire du résultat négatif attribué à cause interne et incontrôlable

A

honte

52
Q

Les attributions causent-elles les émotions?

A

Les attributions accentuent et accompagnent les émotions, mais ne sont pas des causes directes

53
Q

Aspects sociaux des émotions : socialisation émotionnelle définition

A

se produit lorsqu’un adulte explique à un enfant ce qu’il devrait savoir au sujet des émotions

  • situations qui causent l’émotion
  • mots associés aux sentiments et comportements de cette émotion
  • comment l’émotion s’exprime
54
Q

Émotions : apprentissage

A
  • différenciations des émotions

- certaines expressions émotionnelles doivent être contrôlées

55
Q

Contagion émotionnelle

A

tendance à imiter et synchroniser automatiquement nos expressions, vocalisations, postures et mouvements à ceux d’une autre personne et par conséquent, à converger émotionnellement

56
Q

3 étapes à la contagion émotionnelle

A

1) Imitation
2) Rétroaction
3) Contagion

57
Q

Imitation

A

Durant une conversation, les gens imitent et synchronisent automatiquement leurs mouvements avec leurs expressions faciales, la voix, la posture, les mouvements et les autres comportements de l’autre personne

58
Q

Rétroaction

A

l’expérience émotionnelle est affectée, moment par moment, par l’activation et la rétroaction entraîné par l’imitation des expressions faciales, de la voix, de la posture et des mouvements

59
Q

Contagion

A

par conséquent, les gens ont tendance à “attraper” les émotions des autres

60
Q

Partage social des émotions définition

A

moment ou on va partager avec d’autres des événements qui ont suscité des émotions

61
Q

5 caractéristiques du partage social des émotions

A

1) Occasion de revivre des expériences émotionnelles passées
2) individu parle en détails de son vécu émotionnel
3) Se fait dans 90% des épisodes émotionnels
4) concerne plus souvent les événements positifs
5) Se produit plus souvent le jour même de l’épisode

62
Q

2 types de partage

A

1- Partage socioaffectif

2- Partage cognitif

63
Q

Partage socioaffectif définition

A

Orateur sollicite et reçoit du soutien, réconfort, validation, empathie

64
Q

Partage socioaffectifs : exemple de réponse de l’autre personne

A
  • écouter
  • faire preuve de compréhension
  • avoir un regard bienveillant et inconditionnel
  • réconforter, consoler, prendre soin, rassurer
  • se montrer empathique
  • renforce l’estime de soi de l’autre
  • proposer une aide sociale et concrète
65
Q

Dans quel genre de situation est-ce qu’on est plus dans le partage socioaffectif?

A

plus dans une situation d’amitié

66
Q

Partage cognitif définition

A

orateur demande et reçoit une stimulation cognitive pour se remettre d’un épisode émotionnel

67
Q

but du partage cognitif

A
  • recadrer l’événement
  • réévaluer l’épisode émotionnel
  • créer du sens
  • encourager l’abandon des buts échoués
  • revoir les priorités dans les buts et motifs
    (+ dans un style psychothérapie)
68
Q

Fonctions du partage social des émotions

A
  • réguler les émotions
  • soulagement temporaire de la détresse
  • connexion interpersonnelle (similarité perçue et empathie)
  • le partage permet de ne plus porter seul l’émotion et fait la promotion des liens dans les relations
69
Q

Rétablissement émotionnel : dans les cas ou il est difficile de se rétablir :

A
  • exige partage cognitif
  • réévaluation, compréhension approfondie et stratégies d’adaptation efficaces
  • plupart des gens ne sont pas compétents pour soutien cognitif
  • psychothérapie!
70
Q

construction culturelle des émotions : socialisation

A
  • façon dont membres d’une culture vivent, expriment et gèrent leurs émotions (diffère selon la socialisation de la culture)
  • répertoire émotionnel (affecté par culture)
  • compréhension culturelle des émotions