Cours 1 Flashcards
Lors du premier cours, nous avons vu que les valeurs d’un psychologue communautaire (PC) sont au centre de son travail. À partir des 7 valeurs qui furent présentées au premier cours, identifiez-en deux en les nommant, puis démontrez pourquoi elles peuvent s’avérer efficaces dans une logique d’intervention, en utilisant des concepts vus en classe depuis le début de la session.
- Accepter la diversité : Le PC ne porte pas de jugement. Il agit a partir de ses valeurs personnelles et professionnelles, il les identifie et les critiques, comprend ses privilèges et peut ainsi se mettre dans une position de compréhension face à la réalité de la personne a aider. Le psychologue communautaire est capable de différencier comment les choses s’appliquent d’une personne à l’autre en fonction des origines, histoires et vécus.
- Savoir gérer les ressources de façon efficace : Il soutient/accompagne les personnes concernées en leur facilitant l’accès aux ressources adaptés pour elles, en les réunissant autour de gens qui partagent la même réalité qu’elles. Il diffuse et structure aussi les informations qui pourraient être pertinentes pour ces personnes dans leur cheminement.
Comme nous l’avons vu lors du cours sur l’historique de la santé mentale, plusieurs constats sont à l’origine de la psychologie communautaire. Parmi ceux-ci, la remise en question de certaines pratiques a été abordée. Nommez les trois pratiques en question et expliquez ce qu’elles sous-tendent. Puis finalement, utilisez un exemple pour chaque pratique mentionnée.
- Considérer le patient comme passif : considérer que le patient n’a pas de pouvoir dans les prises de décisions vs son traitement. Aujourd’hui, les PC mettent de l’avant l’empowerment, afin que les patients prennent en charge leur propre traitement, ce qui amène une autonomisation et une augmentation de l’estime de soi et de sentiment de compétence.
- Pathologisation des problèmes sociaux : Traiter les problèmes comme des maladies, beaucoup de préjugés et de jugement sont liés à cela. Par exemple, la pathologisation des problèmes sociaux amène souvent de la honte et de la culpabilité, les gens ont donc moins tendance a aller chercher de l’aide malgré leur volonté. Les gens ont aussi tendance a internaliser ces préjugés et demeurent dans leurs situations problématiques face aux préjugés.
- Tendance à blâmer la victime (double victimisation) : Attribuer aux victimes, la responsabilité de la situation dans laquelle elles se trouvent. Par exemple, blâmer une victime de viol sur la manière dont elle était habillée lors de l’événement. La présence d’une double victimisation peut augmenter ou aggraver les conséquences vécues par les victimes, dont des comportements d’isolement ou une diminution de la participation sociale.
Qu’est-ce qui différencie un changement de premier ordre d’un changement de deuxième ordre? À partir de ce qui a été vu pendant le premier cours, définissez chacun d’entre eux.
- Changement de premier ordre : C’est un changement progressif, qui se fait dans le cadre d’une structure et d’une vision du monde existante. La vision du monde et les valeurs restent les mêmes.
- Changement de deuxième ordre : C’est un changement plus radical, on fait tabula rasa. C’est un changement qui déstabilise plus les gens : on remet en question les valeurs de la société et notre vision du monde.
L’idée fondamentale derrière la justice sociale est que les sociétés doivent chercher à établir des normes et des institutions qui assurent l’équité, l’égalité des chances et la distribution équitable des ressources et des avantages. Le terme lui-même a été popularisé au 20e siècle avec le développement du mouvement socialiste et des luttes pour les droits civils, où l’accent a été mis sur la justice économique, la non-discrimination et la lutte contre les inégalités sociales. Identifiez les deux principes de justice sociale qui ont été traités dans le cours d’introduction, puis fournissez une explication détaillée de chacun d’entre eux, en mettant en lumière leur signification et leur importance.
- L’égalité légale : Il s’agit d’un système de libertés égal pour tous. Par exemple, que tous aient droit aux même libertés (les lois) et que cela s’applique également pour tous, sans discrimination.
- Correctif équitable : les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire à deux conditions, soit la juste égalité des chances, ou pour procurer le plus grand bénéfice aux membres les plus désavantagés de la société. Cela dit, s’il y a des inégalités, c’est dans le but d’être équitable avec tout le monde, afin que tous aient la même chance, par exemple.
Bien qu’elle soit en complémentarité avec cette dernière, l’intervention en psychologie communautaire se distingue significativement de celle proposée par la psychologie clinique. Qu’est-ce qui distingue l’intervention clinique de l’intervention communautaire?
- L’intervention clinique met l’accent sur l’individu alors que le PC place l’individu dans son contexte social et son environnement. De plus, en psycho. Clinique on fait l’intervention après, tandis qu’en PC on mise sur la prévention. Finalement, en psychologie clinique, on cible l’individu dans l’intervention, alors qu’en psycho communautaire on cible la communauté.
Dans le premier cours, nous avons exploré les différentes sphères d’intervention de la psychologie communautaire. Pour répondre à cette question, énumérer et expliquer brièvement les cinq stratégies mises en œuvre dans cette discipline.
- La recherche appliquée : Recueillir des informations, développer des hypothèses, vérifier ou valider des hypothèses, identifier des solutions
- La consultation : c’est un outil de développement et d’empowerment, qui consiste a identifier les problèmes, trouver des solutions et donner des ressources.
- La formation : C’est un processus planifié à court terme qui vise l’acquisition de connaissances et le développement des habiletés.
- L’animation des processus de participation : Ca consiste a faire émerger et valoir les points de vue, s’assurer de bien servir les intérêts de tous. On respecte la diversité et la collaboration est importante.
- L’échange des connaissances : effort coopératif entre chercheurs qui vise à résoudre des problèmes grâce a des activités de transfert et d’échange dans le but de l’intégrer a la communauté.
Dans le premier cours, nous avons exploré diverses définitions d’une communauté. En se basant sur les concepts présentés dans le cours, veuillez comparer les perspectives de Saias (2011) et celles de Dufort et Lebossé (2022) concernant la notion de communauté.
1-Décrivez brièvement la conception de Saias (2011) sur ce qu’est une communauté, en mettant en évidence les éléments clés de sa définition.:
- La communauté est qualifiée en fonction du lieu d’intervention (géographique, administrative, sociale, psychologique). Les membres de la communauté doivent reconnaitre son existence.
2-Faites de même pour la conception de Dufort et Lebossé (2022), en soulignant les points essentiels de leur perspective sur la communauté.:
- La communauté se distingue par son histoire unique, est constituée d’une variété d’institutions, est en perpétuel changement et est influencé par ce qui se produit comme transformations dans la société plus large. La communauté, vue comme une matrice sociale complexe, vise a faire ressortir la préoccupation centrale de la PC, soit le changement social en vue d’un meilleur partage des pouvoirs entre les divers groupes sociaux.
3-Identifiez et analysez les similitudes et les différences entre ces deux conceptions, en mettant en évidence les points de convergence et de divergence dans leur compréhension de la communauté.
- Les deux conceptions reconnaissent que la communauté est un ensemble d’institutions, cependant, la conception de Dufort et Lebossé met de l’avant le partage des pouvoirs entre les groupes sociaux et le fait que plusieurs personnes différentes font parties de la même communauté, tandis que Saias insiste plus sur le partage de valeurs entre les membres de la communauté et de s’associer avec des gens qui nous ressemble, par exemple.
Qu’est-ce qu’un effet iatrogène?
- C’est lorsqu’un traitement amène d’autres symptômes. Par exemple, prendre trop d’Advil pour se soigner pourrait affecter le foi. (Hospitalisations prolongées)
Lors du premier cours, nous avons vu que, selon Dufort et Le Bossé (2002), la psychologie communautaire était grandement influencée et inspirée de 3 approches/discipline différentes (Triple parentalité). Quelles sont ces trois disciplines?
- Santé communautaire
- Psychiatrie communautaire
- Travail social
À quoi fait référence le concept de disruption en psychologie communautaire?
- C’est un processus de changement qui dérange, « brasse » la société