Cours 1 Flashcards
C’est quoi l’exposé magistral ?
Transmettre la connaissance de façon clair
Avantages : Transmet beaucoup d’infos en peu de temps
Inconvénients : Moins d’implication de l’étudiant dans son apprentissage, plus passif, moins dynamique, perte d’attention plus facile, rétention pas toujours présente, matières divisées, moins représentatifs de la réalité (bloc linéaire), enseignement pas adapté, pas personnalisé pour chaque étudiant (ce type d’enseignement –standard– ne fonctionne pas pour tout le monde)
C’est quoi séminaires, Cours & travail personnel ?
Tester une hypothèse en faisant une collecte de données pour ensuite observer et comprendre les données. But : faire des chercheurs compétents, plus petites classes (10-15 étudiants). Ils font un contexte théorique de leur recherche, le donner à un autre étudiant pour qu’il le critique (donner son opinion, suggestion, failles méthodologiques…), accepter la critique pour faire progresser la personne dans le domaine de la recherche. Peut pas faire le cours si les étudiants ne coopèrent pas
C’est quoi Apprentissage par problèmes
Pédagogie par projet ?
Accompagnement des apprenants en offrant des ressources. Méthode où l’étudiant est le plus actif, doit utiliser ses connaissances et sa créativité pour résoudre un problème, apprendre quelque chose.
Théories béhavioristes : Pavlov
RÉFLEXE CONDITIONNEL
c’ est par hasard, qu’il constate, alors qu’il installait une sonde pour mesurer la secrétion salivaire d’un chien, que le chien s’est mis à saliver, à la vue du garçon de laboratoire qui d’ordinaire le nourrissait aussi. = RÉFLEXE AUTOMATIQUE du chien
Pavlov analyse alors les conditions susceptibles de provoquer une réaction de salivation chez l’animal, à partir d’un déclencheur arbitraire (neutre: une cloche). = RÉFLEXE CONDITIONNEL.
Pavlov a observé qu’un apprentissage se fait par le conditionnement. : stimulus associé avec un autre = conditionnement (association) // Apprentissage se fait en modifiant nos réflexes
Watson
MODELAGE (Chang du comportement par un conditionnement externe)
Expérience du petit Albert (rat + bruit marteau + casserole). Association du rat avec bruit et peur. THÉORIE DE LA GÉNÉRALISATION DU STIMULUS
Watson montre que l’Homme n’est que le reflet de son milieu, que le résultat des conditionnements qu’il subit
Ses travaux ont aidés les réformes de l’enseignement
Skinner
CONDITIONNEMENT OPÉRANT (Renforcement + recherché et - à évité)
Rats + labyrinthes ou cages pour atteindre nourriture (récompenses). Opposé du cond. classique
Il élabore une théorie complète de l’apprentissage avec 3 principes clés :
Nous apprenons dans l’action (une action répétée forme des habiletés et des habitudes). La pratique et l’exercice doivent donc faire partie intégrante de tout programme de formation.
Nous apprenons de l’expérience. Le simple contact avec l’environnement n’assure pas l’apprentissage. Chacun doit réinventer pour lui-même l’ensemble des connaissances.
Nous apprenons par essais et erreurs. Les conséquences de nos actions sont autant de récompenses ou de punitions, selon que l’action est réussie ou pas.
Skinner affirmait donc qu’un apprentissage est toujours possible, à la condition d’user du dosage adéquat de renforcement.
Skinner juge essentiel de promouvoir une réforme majeure de l’éducation qui permette à chaque élève de fonctionner régulièrement et à son rythme. Il introduit donc une modalité pédagogique révolutionnaire à son époque: l’enseignement programmé: l’élève, libéré de la tutelle de son professeur, affronte une «machine à enseigner» qui lui propose successivement de très menues tâches de savoir, ponctuées par des questions précises. À chaque bonne réponse un renforcement permet à l’étudiant de continuer.
C’est une conception très ATOMISTE des savoirs, qui sont décomposés en éléments simples.
(Très utilisé dans l’apprentissage des langues).
On apprend par essai erreur en faisant des choses. Les gens apprennent plus s’ils ont un renforcement (ex : souris labyrinthe)
Tolman
BÉHAVIORISTE REBELLE, APPRENTISSAGE LATENT
CARTE COGNITIVE
Lance le débat sur le fonctionnement cognitif du sujet, en complète contradiction avec les béhavioristes de son époque qui excluait «le sujet pensant» dans leurs recherches. Tolman était un critique de la théorie stimulus-réponse reliée au renforcement. Selon lui la récompense n’est pas nécessaire, mais la contiguité des évènements dans le temps est importante. Les connexions qu’un animal se fait dans un environnement sont organisées dans une sorte de « carte cognitive».
Pour démontrer que le renforcement n’est pas la clé de voûte de tout apprentissage, Tolman soumet 2 groupes de rats au parcours quotidien d’un labyrinthe. Le premier groupe bénéficie de renforcement (fromage à la sortie). Après plusieurs essais et erreurs, ce groupe réussit le parcours le 8ième jour. (Concordance avec l’expérience de Skinner et ses résultats).
Le 2ième groupe ne reçoit aucun renforcement pendant 6 jours. Ils se déplacent dans le labyrinthe sans récompense de nourriture. Le 7ième jour, apparition du renforcement. Le 8ième jour, ils font le circuit sans erreur, comme ceux du premier groupe.
En effet, pendant ces 6 jours, au fil de leur parcours sans récompense, ils ont appris à se repérer dans le labyrinthe, Tolman appelle cet apprentissage un apprentissage « latent» , en complète contradiction avec l’apprentissage par renforcement de Skinner.
Dans une seconde expérience, Tolman utilise un labyrinthe en croix et fait entrer le rat tout d’abord par une entrée pour qu’il aille chercher sa nourriture, et ensuite par une autre entrée. Le rat trouve tout de suite sa nourriture, même en étant entré par une autre de l’apprentissage entrée. Tolman montre ici que le rat a décoder l’organisation spatiale du labyrinthe, a développé une carte cognitive (représentation spatiale d’une réalité), au lieu d’un simple apprentissage moteur (tourner à droite pour trouver sa nourriture). Ses recherches ont pavé la voie aux travaux de la psychologie cognitive contemporaine.
Tolman suggère que des moments d’«explorations libres» des élèves dans des situations d’apprentissage seraient très formateurs, permettant cet apprentissage latent de prendre place.
Modèle de carte cognitive, s’intéressé à ce qui se passe dans la tête d’un individu. Tu vas apprendre sans qui ai de renforcement parce que tu es présent dans l’endroit d’apprentissage. Apprentissage peut avoir lieu sans renforcement. Allait contre la théorie traditionnelle d’apprentissage de l’époque. Approche cognitive, précurseur de l’approche cognitivo-comportementale. Apprentissage ne dépend plus uniquement de l’enseignant.
Théories gestaltiste (théorie de la forme)
GESTALTISTE
Vertheimer, Koffka, Köhler
Ce qui prime pour les gestaltistes c’est «l’organisation perceptive»: la perception immédiate découpe en unités globales, en structures.
Les expériences de Köhler avec le chimpanzé Sultan montre que la résolution d’un problème ne résulte pas de simples conditionnements, mais passe par différentes étapes:
le tâtonnement
la phase de réflexion (courte)
la vision soudaine de la solution: «l’Insight».
L’insight, la réorganisation de la situation d’un changement dans l’ordre de ses parties, reflète le processus de compréhension globale et il est appliqué dans la résolution de problème qui comprend la détermination du problème; l’incubation et la réflexion; l’insight; la mémorisation; la généralisation des solutions acquises.
Les gestaltistes avancent l’hypothèse que nous percevons les objets de manière unifiée, ce qui fait que plusieurs composantes de l’image sont perçues au même moment.
Ils introduisent ainsi un renversement de perspective, où les «totalités» sont les premières et donnent du sens aux parties, et non pas les éléments successifs qui aboutissent aux ensembles.
Leur interprétation liée à la « compréhension soudaine» (l’insight), constitue une option radicalement nouvelle de l’apprentissage, fondée sur des «restructurations» et des «totalités», contrairement aux thèses béhavioristes qui se fondent sur le principe de « contiguïté» entre des éléments (Stimuli et réponses).
Pour les gestaltistes, les apprentissages proposés dans les écoles doivent faire appel à la compréhension par Insight et donc à une pensée véritablement créatrice, et non pas à des présentations d’éléments morcelés de connaissances, à relier progressivement entre eux par mémorisation (l’apprentissage par cœur).
Il est possible de faire des apprentissages sans renforcement appliqué. Rattaché à la théorie humaniste, les totalités donnent du sens aux parties. (Relier les 9 pts en 4 lignes sans lever son crayon – sortir de la boîte, thinking out of the box)
Expérimentation d’insight, résolution de problèmes sans conditionnement, va résoudre le problème par sa propre créativité. On s’intéresse à ce qui se passe à l’intérieur de la pensée de l’individu, de l’apprenant
Théories cognitives
Voir schéma diapo 13 !!!!
Théorie des stades de l’apprentissage.
Pour Piaget, l’apprentissage : on assimile l’info qu’on apprend ou on accomode nos schémas pour faire des apprentissages (exemple de discrimination raciale modifiée en fonction du temps et de la répétition du différent schéma –modification de la perception de ces personnes)
Vygostky et le socio-constructivisme
« la zone proximale de
développement»
L’acquisition des connaissances passe par un processus qui va du social (connaissances interpersonnelles) à l’individuel
(connaissances intrapersonnelles). Une nouvelle connaissance peut être soit subjective (propre à un individu), soit objective (commune à un groupe). L’enseignant, dans cette perspective, a un
rôle de «facilitateur des apprentissages», de «médiateur»
Selon Vygostky, Piaget sous-estimait le rôle de l’environnement social entourant l’apprennant (ami, famille)
Zone proximale de dévl. : Zone un peu plus avancée que là où on était avant, mais pas trop (info nouvelle mais pas trop nouvelle. Comprenable, arriver à la solution avec l’aide d’un prof ou d’un pair).
Serge Moscovici
« Les multiples convictions personnelles construites par le sujet, à travers ses diverses expériences, lui donne des manières d’interpréter le réel, de décoder les messages, et de se construire des manières de penser qui orientent, filtrent, voire déforme les leçons dont il bénéficie. »
Perspective de l’apprenant avec ses préconceptions. L’apprenant a un passé et à déjà des préconceptions compatibles ou non avec les théories enseigner par le prof.
Ex : l’avortement (choix libre ou meurtre – famille religieuse (frein à son apprentissage)) ou jeunes ados parlés des émotions vs jeunes adolescentes.
Filtre qui peut être modifié, filtre les leçons
Les styles cognitifs
1961: Gordon Allport et la notion de style cognitif. Selon Allport:
“ Chaque individu possède un ensemble de traits personnels correspondant à des modes fondamentaux de penser-et-d’agir qui orientent ses perceptions, ses images et ses jugements à propos de son monde personnel.”
On n’apprend pas tous de la même façon (certains apprennent mieux dans l’action, d’autres avec des exposés théoriques) Distiction de style cognitif vs style d’apprentissage : caractéristiques individuelles de l’apprennant
Les styles d’apprentissage
Au cours des années 60, besoin chez les praticiens de l’enseignement de distinguer la notion générale de styles cognitifs de celle essentiellement pédagogique de styles d’apprentissage. Le style d’apprentissage fait référence aux caractéristiques d’apprentissage individuelles de l’étudiant.
4 notions du style d’apprentissage
Recherche d’une meilleure modalité sensorielle à priviliégier pour l’enseignement
Accent mis sur l’individu, courant issu de l’éducation progressive et de la recherche sur les styles cognitifs
Identification des différences individuelles entre les groupes en fonction de variables telles l’âge et le sexe et la volonté politique de répondre aux besoins de l’enfance exceptionnelle, et Éducation aux adultes avec l’andragogie et la notion de fomation professionnelle continue
Le modèle de Kolb
Traitement de l’information :
Lorsque vous abordez une tâche, vous y lancez-vous immédiatement (expérimentation active) ou prenez-vous un recul et observez (observation réfléchie)?
Perception del’information :
Lorsquevousfaites l‘expérience dequelque chose de nouveau, aimez-vousvoircomment vous vous sentezà ce sujet (expérience concrète)ou préférez-vousy réfléchir(conceptualisation abstraite)?
VOIR DIAPO 19