COURS 06 - ESTOMAC Flashcards
helicobacter pylori - caractéristiques (2)
- bactérie gram - spiralée
- possède des flagelles lui permettant de traverser le mucus gastrique et de se maintenir sur l’épithélium de l’estomac
helicobacter pylori - principal réservoir
être humain
helicobacter pylori - quel % de l’humanité en est porteuse
50%
helicobacter pylori - qu’est-ce qui augmente le risque d’être porteur
statut socio-économique bas
helicobacter pylori - voie de transmission (2)
- fécale-orale
- orale-orale
helicobacter pylori - quand survient l’infection
en bas age, avant 5 ans
helicobacter pylori - pourquoi est-ce que la culture en lab est difficile
car cette bact se dev dans des milieux pauvres en oxygène
helicobacter pylori - quelle partie du corps colonise-t-elle
- colonise uniquement l’épithélium gatsrique puisqu’il possède une enzyme de reconnaissance et d’adhésion
- elle ne pénètre pas directement dans l’épithélium
helicobacter pylori - enzymes sécrétées (2)
- enzymes qui agressent la muqueuse (uréase, catalase, phospholipase)
- enzymes de protection contre l’acidité afin de survivre dans le milieu gastrique (uréase)
helicobacter pylori - comment agit l’uréase
- hydrolyse l’urée de l’estomac et la transformer en ammonique → neutralisation de l’acidité autour de la bactérie + libération CO2 (breath test)
helicobacter pylori - que peut engendrer cette bactérie au contact infectieux primaire
- peut engendrer une gastrite aigue
helicobacter pylori - quelle patho peut s’installer à long terme
gastrite chronique active
helicobacter pylori - vrai ou faux : chez la maj des porteurs, H pylori a de graves conséquences
FAUX : la présence de H pylori demeure souvent sans conséquences cliniques
helicobacter pylori - nommer des pathologies favorisées par H pylori (autres que les gastrites) (4)
- ulcère duodénal
- ulcère gastrique
- lymphome gastrique (MALT)
- adénocarcinome gastrique
helicobacter pylori - ulcère duodénal : décrire la physiopathologie (6 étapes)
- H pylori sécrète des médiateurs qui diminuent l’activité des cellules D
- hyposécrétion de somatostatine
- hypersécrétion de gastrine par la cellule G
- prolifération des cellules pariétales
- augmentation de la sécrétion de HCl
- abaissement du pH des liquides gastriques qui pénètre le bulbe duodénal
helicobacter pylori - ulcère gastrique : décrire la physiopatho
même mécanisme que pour l’ulcère duodénal
helicobacter pylori - ulcère gastrique : par quoi sont-ils le + souvent initiés? (2)
- AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien)
- ASA (acide acétyl-salicylique)
helicobacter pylori - nommer les méthodes Dx (4)
- gastroscopie + biopsie antrale (analyse microscopique)
- test resp a l’urée
- ELISA (test sérique)
- gastroscopie + biopsie + CLO test
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie antrale : sensibilité/spécificité
excellent (> 90%)
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie antrale : inconvénients (4)
- onéreux
- fastidieux
- invasif
- requiert un endoscopiste + pathologiste
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie antrale : utilité clinique (2)
- très sensible a H pylori
- utile pour suivi de l’éradication
helicobacter pylori - test resp à l’urée : sensibilité/spécificité
excellente (> 90%)
helicobacter pylori - test resp à l’urée : méthode
ingestion d’une solution d’ure et détection des prod de dégradation (CO2) dans un échantillon d’air expiré
helicobacter pylori - test resp à l’urée : utilité clinique (2)
- indique un statut de porteur actuel
- utile pour le suivi de l’éradication
helicobacter pylori - test sérique (ELISA) : sensibilité/spécificité
bonne (80-90%)
helicobacter pylori - test sérique (ELISA) : but
trouver les IgG spécifiques à H pylori
helicobacter pylori - test sérique (ELISA) : utilité clinique (2)
- identifie une exposition à H pylori
- pas utile pour le suivi de l’éradication
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie + CLO test : sensibilité/spécificité
excellente (>90%)
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie + CLO test : fonctionnement
détecte directement l’uréase de H pylori dans le tissu biopsié
helicobacter pylori - gastroscopie + biopsie + CLO test : utilité clinique (2)
- identifier un porteur actuel
- utile pour le suivi de l’éradication
helicobacter pylori - méthodes d’éradication (Tx) possibles (2)
- trithérapie
- quadrithérapie s’il y a échec a la trithérapie
helicobacter pylori - décrire la trithérapie
- IPP + 2 Ab
- IPP+ clarithromycine + métronidazole/amoxicilline x 7 ou 14 jours
helicobacter pylori - décrire la quadrithérapie
- IPP + 2 Ab + bismuth
- → trithérapie + sous-salicylate de Bismuth x 7 ou 14 jours
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie les patients atteints d’ulcères dudonéaux sans prise d’AINS (2)
- guérison
- diminution des récidives
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie les patients atteints d’ulcères gastriques
- bénéfice potentiel, mais la prise parallèle d’AINS peut minimiser les effets
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie les patients atteints de dyspepsie fonctionelle
- semble pas avoir de lien, succès <10%
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie les patients atteints d’un lymphome MALT
- guérison
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie la prévention des ulcères lors de la prise d’AINS (2)
- éradication suggérée
- mais prévention plus efficace si ASA à faible dose vs AINS à dose standard
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie la prévention de l’adénocarcinome gastrique
- bénéfice démontré par association
helicobacter pylori - comment est-ce que son éradication bénéficie les patients atteints de RGO
- aucun lien (aucun bénéfice)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénal et gastrique : quand survient l’ulcère peptique
lorsqu’il y a déséquilibre entre les facteurs d’agression et les facteurs de défense
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les facteurs d’aggression pouvant mener à un ulcère peptique (3)
- HCl
- pepsine
- sels bilaires (si reflux duodéno-gastrique ou Cx gastrique)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les facteurs de défense contre les ulcères peptiques (4)
- cellules à mucus
- HCO3
- renouvellement cellulaire régulier
- flot sanguin adéquat : l’estomac est très bien vascularisé
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les 3 postulats basés sur l’expression “pas d’acide, pas d’ulcère”
- il est rare de trouver des ulcères en absence d’acidité
- une hypersécrétion d’acide est une cause d’ulcération
- la réduction de l’acidité gastrique est la Tx la plus efficace
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les 3 causes d’ulcères peptiques
- présence importante de HCl
- prise AINS
- infection à H pylori
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
les ulcères gastriques et duodénaux ont certaines similarités au niveau de leur présentation clinique, nommez les (4)
- douleur épigastrique (brulure)
- douleur présente tard après les repas pouvant éveiller la nuit (pH gastrique bas)
- douleur soulage par l’ingestion d’aliments (élève le pH) ou d’antiacide
- ingestion de nourriture peut + la douleur si l’ulcère est situé au pylore
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
comparer la présentation des ulcères duodénaux vs gastriques en ce qui a trait à leur localisation
- duodénal : bulbe
- gastrique : antre ou corps gastrique
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
comparer la présentation des ulcères duodénaux vs gastriques en ce qui a trait à leurs mécanismes et causes (3 ch)
- duodénal : augmentation des facteurs d’agression (pH bas), H pylori (70-90% des cas), AINS
- gastrique : diminution des facteurs de défense (2nd prise AINS), AINS, H pylori (parfois)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
comparer la présentation des ulcères duodénaux vs gastriques en ce qui a trait aux moments des douleurs
- duodénal : a jeun
- gastrique : a jeun ou en post-prandial
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
comparer la présentation des ulcères duodénaux vs gastriques en ce qui a trait au profil type des personnes atteintes
- duodénal : jeune adultes ; se poursuit tout au long de la vie par épisodes récidivants
- gastrique : individus à niveau socio-econ bas, fumeurs, ethyliques
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques :
comparer les ulcères gastriques vs duodénaux en ce qui a trait à la nécessite de faire des biopsies par gastroscopie de controle et expliquer
- gastriques : suivis nécessaires puisqu’ils peuvent etre des lésions néoplasiques
- duodénal : pas nécessaire
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les complications des ulcères (2)
- hémorragie
- perforation
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : définir hémorragie
- érosion d’un vaisseau sanguin de la muqueuse gastrique par un ulcère
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : signes cliniques de l’hémorragie (4)
- hématémèse
- méléna
- recorragie
- perte sanguine a bas bruit avec anémie ferriprive de spoliation
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : Tx de l’hémorragie 2nd a un ulcère (5) et leurs utilités respectives
- réanimation si nécessaire
- IPP (diminuer l’acide)
- endoscopie (sclérose/coagulation/clip)
- artériographie (embolisation)
- Cx (suture du vaisseau hémorragique)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : définir perforation
- lorsqu’un ulcère pénètre la musculeuse, sans rencontrer un vaisseau sanguin, jusqu’a perforer la séreuse
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : signes cliniques de la perforation (3)
- douleur abdominale subite, aigue et sévère
- abdomen de bois a l’exam phys
- air sous les coupoles a la Rx de l’abdomen du Px en position debout
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : Tx si perforation
chirurgie urgente pour suturer la perforation
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : méthodes Dx de l’ulcère duodénal (3)
- endoscopie digestive haute pour visualiser la lésion ulcéreuse
- si l’ulcère est au niveau bulbaire, rechercher H pylori
- ne pas biopsier l’ulcère, mais faire une biopsie de l’estomac pour détecter H pylori
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : méthodes Dx de l’ulcère gastrique (3)
- endoscopie digestive haute pour visualiser la lésion ulcéreuse
- questionner la prise de med ulcérogène (ASA, AINS)
- faire pls biopsies des rebords de l’ulcère
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : utilité Dx des biopsies des rebords des ulcères gastriques
- détection des cellules néoplasiques
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : Tx des ulcères gastriques (2)
- si bénin : Tx médical + planification d’une endoscopie de contrôle dans 4-6 sem
- si H pylori présent : planifier le Tx d’éradication
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les Tx généraux des ulcères duodénal et gastrique (5)
- cesser cigarrette
- cesser alcool
- cesser café
- cesser ou réduire AINS (surtout pour gastriques)
- Tx médical
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les choix de prescription pour le Tx medical des ulcères duodénal et gastrique (4)
- IPP
- antagoniste récepteur H2
- cytoprotecteur et prostaglandines
- antiacides (AI et Mg hydroxyde)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : quel Tx med est le plus efficace pour duodénal et gastrique
IPP
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : utilité des antagonistes récepteurs H2 dans Tx duodénal et gastrique
- inhibent la sécrétion HCl (mais moins que IPP)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : décrire l’utilité des antiacides dans le Tx des duodénal et gastrique (2)
- soulagement rapide mais de breve durée
- pas un Tx efficace seul
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : a quel Tx réagit bien l’ulcère duodénal (2)
- IPP
- éradication de H pylori
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : décrire la reponse des ulcères gastriques aux IPP
- bonne réponse
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : décrire la réponse de l’ulcère gastrique a l’éradication de H pylori
variable
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les effets secondaires possibles des IPP (4)
- risque accru d’infections entérique
- risque accru d’infection pulmonaire
- diminution absorption Ca, Fe, B12
- agissent sur les cytochromes hépatiques → évaluation requise pour interactions médicamenteuses
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : chez quels Px indiquent-on une prévention des récidives ulcéreuses (4)
- plus que 65 ans
- ATCD ulcères
- comorbidité (maladie cardiaque, rénale, etc)
- polypharmacie
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : comment prévenir les récidives ulcéreuses (2)
- éradiquer H pylori
- cesser ou diminuer la prise d’ASA/AINS
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : quand est-ce que les Tx Cx sont indiqués (3)
- hémorragie
- perforation d’un ulcère
- cicatrisation sténosante du pylore
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les options de Tx Cx (3)
- suture simple des vaisseaux hemorragiques ou suture simple d’un ulcère perforé
- dilatation simple dans les cas de cicatrisation du pylore
- vagotomie
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : nommer les types de vagotomies (3)
- tronculaire (complète)
- sélective
- pariétale
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : par quoi doit etre accompagnée la vagotomie tronculaire? pourquoi?
- par une pyloroplastie (ouverture du pylore pour faciliter la vidange gastrique)
- car elle diminue la motilité de l’estomac (gastroparésie)
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : effets secondaires de la vagotomie (1)
- symptome de dumping précoce : arrivée de chyme hyperosomolaire dans l’intestin, ce qui créé un appel d’eau et cause des crampes abdominales et des sudations
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : quand fait-on l’antrectomie et la reconstruction selon billroth 1, bilroth II ou roux-en-y
Cx en cas d’exceptions
pathologies inflammatoires de l’estomac - ulcères peptique, duodénaux et gastriques : utilité de l’antrectomie
diminution de la sécrétion de gastrine
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : définir
inflammation gastrique observée a la gastroscopie et objectivée par des infiltrats inflammatoires sur des prélèvements histologiques
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : nommer les types de gastrites (2)
- infectieuse (type B)
- atrophique (type A)
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : quels agents patho sont resp de la gastrite infectieuse (type B) (2)
- la plus connue est la gastrite antrale sec à H pylori
- plusieurs autres agents peuvent en etre à l’origine, notamment lors d’infection alimentaire
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : décrire la gastrite infectieuse due à une intoxication alimentaire (type B) (2)
- de courte durée
- se manifeste par des vomissements répétés quelques heures après l’ingestion d’aliments infectés
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : utilité de la gastroscopie en gastrite de type B lors d’une intoxication alimentaire
- la courte durée des Sx n’offre pas l’occasion de procéder a une gastroscopie
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : par quoi est causée la gastrite atrophique (type A) (3)
- origine auto-immune
- il y a présence d’Ac anti-cellules pariétales → disparition des cellules pariétales → achlorhydrie secondaire
- d’autres conditions auto-immune (ex : hypothyroidie) peuvent etre présentes
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : quels sont les Sx de la gastrite de type A (2)
- aucun Sx digestif : ils sont plutot hematologiques
- disparition des cellules pariétales = perte de la sécrétion du facteur intrinsèque - pas d’absorption de B12 = anémie megaloblastique de Biermer
pathologies inflammatoires de l’estomac - gastrites : Tx des gastrites de type A
- injection B12 sous cutané mensuellement
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quel est son rang mondial en terme de cause de mortalité
2e cause de mortalité au monde
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quel est son rang mondial en prévalence
4e cancer au monde en prévalence
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : ou est-il particulièrement fréquent (6)
- japon
- chine
- chili
- colombie
- costa rica
- portugal
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : ou est-il peu fréquent (3)
- commonwealth
- france
- suède
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quel est son rang en matière de cause de mortalité en amérique
7e cause de mortalité par cancer en amérique
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : est-ce que sa fréquence est croissante ou décroissante en amérique? décrivez la en chiffres
- décroissante
- elle est passée de 38/100 000 à 5/100 000
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quelle est sa survie a 5 ans
20%
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quel % des décès par cancers représente-t-il au canada?
3%
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comparer sa prévalence H/F
2H : 1F
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les causes possibles (6)
- diététiques
- H pylori
- gastrite
- pH non acide
- génétique
- oesophage de Barrett
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les causes diététiques (3)
- nitrites (dans les aliments mal préservés)
- aliments salées ou fumés
- manque de fruits et de légumes
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : expliquer comment cela peut etre causé par H pylori (5 étapes)
- gastrite
- atrophie
- métaplasie
- dysplasie
- carcinome
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : H pylori est présent chez quel % des Px avec adénocarcinome
71 - 95%
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comment la gastrite peut elle causer un adénocarcinome?
le renouvellement cellulaire augmente le risque de mutation génomique
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comment le pH non acide peut il le causer
transforme les nitrates des aliments en nitrite carcinogène
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les causes génétiques possibles (4)
- groupe A
- histoire familiale
- syndrome familiale
- syndrome héréditaire du cancer du colon
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : expliquer le lien acec le tabagisme, l’alcool et les antiacides
aucun lien franc
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comment peut-il etre lié a l’oesophage de Barrett si c’est une patho gastrique
- l’oesophage de Barrett peut se situer a la jonction oesophagogastrique
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comment peut-on le classifier histologiquement (2)
- adénome intestinal vs diffus
- classé selon l’organisation histologique des cellules tumorales
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : comparer les adénocarcinomes gastriques de type intestinal vs diffus
- intestinal : structure glandulaire bien différenciées
- diffus : cellules en bague de chaton contenant du mucus, plus anaplasique → moins bon pronostic
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les 4 types les plus fréquents de la classifications selon l’organisation histologique des cellules tumorales
- papillaire
- tubulaire
- mucineux
- cellules en bague à chaton
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les différentes morphologies (macroscopiques) qu’il peut prendre (3)
- ulcères aux rebords enflés et surélevés (tumeur ulcérée)
- masse endoluminale polypoide
- infiltrant
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : décrire la morphologie de masse endoluminale polypoide
- la tumeur croit en volume sans s’étendre dans la paroi gastrique
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : décrire la morphologie infiltrante (3)
- se répand dans la paroi
- cela crée une rigidité de la paroi gastrique → la tumeur est alors décrite comme une linite plastique
- pas de masse franche ni d’ulcération
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : pourquoi est-ce que la morphologie infiltrante a un mauvais pronostic
- découvert + tardivement car aucune anémie
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quand est-ce qu’il y a aura des Sx d’obstruction? pourquoi?
- tardivement : uniquement lorsque la tumeur sera volumineuse ou aura envahi la région du cardia ou du pylore et sera donc non résécable
- car l’estomac est de large calibre
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer ses manifestations cliniques (7)
- inconfort ou douleurs épigastriques (+ au repas)
- perte de poids asymptomatiques
- no/vo
- anémie par spoliation si tumeur ulcérée
- masse palpable si tumeur volumineuse
- métastases lymphatiques
- carcinomatose péritonéale
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : quand est-ce que les métastases lymphatiques sont palpable ou non
- non palpable : si elles sont aux ganglions abdo
- palpable : sus claviculaires gauche
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : décrire la carcinomatose péritonéale (3)
- masse ombilicale (nodule de soeur Mary Joseph)
- masse abdominal palpable et mobile (gateau époploidque) → causée par envahissement de l’épiploon
- rigidité du cul-de-sac de Douglas au toucher rectal (à l’ovaire)
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : nommer les méthodes Dx (2)
- endoscopie + biopsies
- TDM et echo-endoscopie
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : que trouve-t-on a l’endoscopie (2)
- lésion muqueuse ulcérée très proliférative
- lésion peut ressembler a un ulcère bénin
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : utilité Dx du TDM + echo-endoscopie
- confirmation Dx
- évaluation des extensions tumorales
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : Tx possibles (2)
- résection Cx
- chimioTx +/- radioTx en pré ou post opératoire
pathologies tumorales de l’estomac - adénocarcinome gastrique : % survie après résection Cx (2)
- si aucun ganglion atteint : survie 5 ans de 50%
- sinon, 10-15%
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : les lymphomes se situent-ils plus dans les organes solides ou ganglions lymph (2)
- ils sont normalement dans les ganglions lymph
- le MALT est l’un des rares dans un organe solide
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : effet du Tx d’éradication de H pylori
- régression complète –> gastrectomie et/ou chimiothérapie deviennent non-indiquées
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : possibilités de Tx (3)
- éradication complète H pylori
- chimio Tx si persiste un lymphome
- gastrectomie parfois (cas particuliers)
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : que permet de voir la biopsie? quelle en est la cause?
- prolifération de cellules lymphoides dans la muqueuse gastrique
- causée a long terme par une gastrite chronique a H pylori qui inuit une prolifération clonale des cellules B
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : méthode Dx
- biopsie
pathologies tumorales de l’estomac - lymphome gastrique (MALT) : de quoi ont l’air les manifestations cliniques + la visualisation à l’endoscopie
comparables a l’adénocarcinome gastrique d’allure linite plastique
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs carcinoides gastriques : physiopathologie (4 étapes)
- hypergastrinémie → surstimulation des cellules ECL (qui sécrètent l’histamine) → cela stimule leur hyperplasie → a long terme, elles prennent une forme tumorale
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs carcinoides gastriques : décrire leur potentiel malin
faible
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs carcinoides gastriques : sont-elles plus souvent uniques ou multiples?
multiples
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire leur prévalence
rares (3% des tumeurs intestinales)
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : ou surviennent-elles (2)
- peuvent survenir tout au long du tube digestif
- plus souvent a l’estomac et au grele
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : sont-elles d’origine stromale ou muqueuse? expliquer
- stromale
- proviennent du tissu conjonctif de la paroi intestinale
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire l’apparence des cellules cancéreuses (2)
- bien différenciées
- ressemble aux cellules musculaires lisses (similaires a des léiomyomes ou des schwannomes)
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire leur étiologie (2)
- prennent origine des cellules interstitielles de Cajal qui démontrent une mutation du gene c-KIT, ce qui retarde l’apoptose
- les cellules se différencient et se multiplient donc
–> découverte qui a permis de créer une première thérapie moléculaire ciblée pour le cancer!
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire les cellules de Cajal (2)
- mésenchymateuses
- non stromales
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire la vitesse d’apparition des symptomes et expliquer
- lente croissance ; peu de Sx
- les cellules croissent vers l’extérieur du tube digestif (croissance exophytique)
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire l’apparence de la tumeur (2)
- se trouve sous une muqueuse saine
- ronde avec un ulcère central
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : lien avec l’anémie (2)
- on découvre souvent ces tumeurs lors de la gastroscopie dans l’investigation d’une anémie
- en effet, le centre de ces tumeurs devient nécrotique et libère parfois du sang à bas bruit dans l’estomac
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : Dx
- confirmé par immunohistochimie sur les lames histologiques (anticorps c-Kit et CD 34)
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : méthodes de Tx (3)
- imatinib
- résection Cx
- théraie moléculaire suite à la Cx
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire l’imatinib et son utilité dans le Tx (2)
- inhibiteur de la tyrosine kinase (la mutation en cause inhibe l’apoptose en activant une tyrosine kinase)
- permet de freiner la croissance de la tumeur : il bloque le mécanisme d’inhibition de l’apoptose et, donc, la prolifération tumorale
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : quand est-ce qu’un résection Cx est indiquée
- hémorragie
- occlusion
pathologies tumorales de l’estomac - tumeurs gastro-intestinales (GIST) : décrire l’utilité de la thérapie moléculaire suite à la Cx (2)
- augmentation de la survie
- diminution des récidives
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques : définir
nodule ou masse qui dépasse le niveau de la muqueuse environnante
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques : nommer les 2 types
- polypes hyperplasiques
- polypes adénomateux
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques : synonyme des polypes hyperplasiques
polypes des glandes fundiques
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques hyperplasiques : cause
- suite a un stimulus tel que la gastrine avec la prise prolongée d’un IPP
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques hyperplasiques : combien en retrouve-t-on généralement
souvent multiples (20+)
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques hyperplasiques : Tx
- disparition spontanée
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques hyperplasiques : décrire leur malignité
pas de potentiel malin significatif
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques adénomateux : décrire leurs cellules
cellules épithéliales dysplasiques
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques adénomateux : décrire leur potentiel de malignité
transformation maligne possible, proportionnellement a leur taille
pathologies tumorales de l’estomac - polypes gastriques adénomateux : Tx
excision par endoscopie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie : définir
désigne un ensemble de Sx que le patient décrit parfois en termes vagues (“mauvaise digestion”, “mal à l’estomac”)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : définir
- douleur ou inconfort chronique présent plus de 3 mois survnenant en l’absence d’anomalie structurale identifiabkes à l’anamnèse, l’examen physique, les laboratoires de base et les tests usuels de Dx tels que les Rx et gastroscopie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : cause
souvent causée par une incapacité a tolérer normalement une distension de l’estomac
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : nommer les sous-types (2)
- ulcéreux
- moteur
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : comparer les Sx/présentation des types ulcéreux (3) vs moteurs (4)
- ulcéreux : brulements épigastriques, crampes abdominales, sans lésions ulcéreuses à la gastroscopie
- moteur : satiété précoce, digestion lente, éructation post-prandiale, sans anomalie de la vitesse de la vidange gastrique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : sur quoi est basé le Dx?
- basé sur l’anamnèse, l’examen physique et l’exclusion de lésions organiques par endoscopie, echo et parfois TDM
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : que retrouve-t-on a l’anamnèse (2)
- Sx gastriques chroniques
- aucune atteinte état gen
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : méthode d’investigation plus poussée privilégiée
- endoscopie digestive haute
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : quand est-ce que l’endoscopie digestive haute est indiquée (5)
- Sx récents ou nouveaux (< 3 mois)
- age > 50 ans
- atteinte de l’état gen, telle la perte de poids
- anomalie a l’examen physique, telle une douleur a la palpation
- anomalies aux lab, telle une anémie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : méthodes de Tx (4)
- éviter les aliments qui + les Sx
- éviter les facteurs précipitants (stress, fatigue)
- IPP
- prise en charge en psychoTx selon les cas
pathologies fonctionnelles de l’estomac - dyspepsie fonctionnelle non organique : chez quel % des patient voit-on une amélioration suite aux IPP?
50%
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : nommer les étiologies/facteurs de risque possible (5)
- post-vagotomie
- diabète
- hyperglycémie aigue (> 12 mmol/L)
- certains medicaments tels les anti-cholinergiques et les opiacés
- idiopathique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : comment Tx la gastroparésie secondaire a la vagotomie
il faut faire des Cx de drainages comme une pyloroplastie ou gastrojéjunostomie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : lien avec le diabète
le diabète chronique peut causer une neuropathie du nerf vague
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : manifestations cliniques (3)
- halitose
- perte de poids
- dilatation gastrique se manifestant par un tympanisme a l’examen physique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : Dx
scintigraphie en médecine nucléaire pour mesurer le temps de vidange gastrique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : Tx (mesures générales) (3)
- régime avec aliments faciles à digérer (liquide ou solides de petits volumes)
- IPP pour diminuer l’acidité qui pourrait s’accumuler
- anti-nauséeux pour le soulagement des Sx
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastroparésie : Tx (mesures pour stimuler la contractilité gastrique) (4)
- médicaments a effets cholinergique (urécholine, aussi utilisé pour la retention urinaire)
- inhibiteur de la cholinestérase (néostigmine)
- anti-dopamingerique (métaclopramide, dompéridone)
- agoniste de motiline (erythromycine)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de vomissement cyclique : décrire
épisodes aigus de vomissements qui récidivent aux semaines ou aux mois et qui peuvent durer de quelques heures a quelques jours
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de vomissement cyclique : que faut-il suspecter
occlusion intestinale recidivante
pathologies fonctionnelles de l’estomac - aérophagie : décrire
pathologique dans le sens que le Px ingère volontairement de l’air pour le faire ressortir
pathologies fonctionnelles de l’estomac - aérophagie : Tx
thérapie comportementale qui est indiquée
pathologies fonctionnelles de l’estomac - aérophagie : qu’est-ce que l’aerophagie “normale”
accompagne l’ingestion d’aliments en petit quantité
pathologies fonctionnelles de l’estomac - aérophagie : quelle quantité d’éructations est “normale”
l’éructation peut aussi etre normale, de 3-4x par heure, parfois inconsciemment
pathologies fonctionnelles de l’estomac - rumination : définir
acte volontaire mais inconscient, lié a un trouble du comportement
pathologies fonctionnelles de l’estomac - rumination : quand survient elle
une régurgitation d’aliment survient au moment d’une relaxation du SOI associée a une contraction fundique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - rumination : est-ce un vomissement?
non, car il n’y a pas de réflexe retro-péristaltique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - rumination : différencier rumination et régurgitation
- régurgitation = retour d’aliments ingérés vers la bouche de façon spontanée et sans contraction abdo
pathologies fonctionnelles de l’estomac - rumination : différencier de vomissement (2)
- vomissement = expulsion orale forcée du contenu gastrique par des contractions digestives réflexes, coordonnées par le plexus d’Auerbach
- accompagné de contraction de la paroi abdo
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : expliquer la pathophysio (2)
- tumeur néoplasique bénigne ou maligne
- origine des cellules G (synthétisent la gastrine)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : quel % des cas sont sporadiques (sans prédisposition génétique connue)
80%
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : 20% des cas sont le résulte de ____
- l’expression génétique de la polyadénomatose familiale de type 1 (MEN 1)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : définir MEN1
- multiple endocrine neoplasie type 1
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : quelles pathos sont liées au MEN1 (3)
- adénome hypophysaire
- hyperplasie parathyroidienne
- gastrinome pancréatique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : que cause l’adénome hypophysaire (2)
- sécrète la prolactine
- cause une galactorrhée
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : que cause l’hyperplasie parathyroidienne (2)
- sécrète PTH
- cause une hypercalcémie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome : que cause un gastrinome pancréatique (2)
- sécrète gastrine
- cause des ulcères duodénaux
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : manifestations cliniques (2)
- multiples ulcères duodénaux
- diarrhées
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : par quoi sont causés les ulcères duodénaux
hypersécrétion majeure de HCl par les cellules pariétales qui sont surstimulées par une grande quantité de gastrine
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : nommer les 3 types de diarrhées possibles
- sécrétoire
- de maldigestion
- de malabsorption
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : décrire la diarrhée sécrétoire
- la stimulation maximale de la capacité de sécrétion d‘acide gastrique atteint pls L/jour, volume qui excède la capacité d’absorption du grele
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : décrire la diarrhée de maldigestion
la lipase et les autres enzymes pancréatiques sont neutralisés par l’excès d’acidité, ce qui diminue la digestion intraluminale
pathologies fonctionnelles de l’estomac - syndrome de zollinger-ellison : décrire la diarrhée de malabsorption
l’acide gastrique ne peut etre neutralisé et détruit les villosités de l’intestin grele, ce qui diminue l’absoprtion
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome + syndrome de zollinger-ellison : Dx (2)
- un tube nasogastrique permet de receuillir et de mesurer la quantité de sécrétion de HCl gastrique
- on peut aussi mesurer la gastrine sérique par une ponction veineuse (+ simple)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome + syndrome de zollinger-ellison : quelle est la valeur normale vs dans un gastrinome de HCl gastrique
- normale : sécrétion de 3-5 mmol/heure
- gastrinome : > 10 mmol/heure
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome + syndrome de zollinger-ellison : Tx (3)
- Cx de résection tumorale
- Cx de gastrectomie totale
- palliation par IPP
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome + syndrome de zollinger-ellison : décrire les contraintes de la Cx de résection tumorale (2)
- il faut dabord localiser la petite masse, mais parfois on ne parvient pas a l’identifier
- la tumeur primaire peut etre accompagné de métastases hépatiques non résecables
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrinome + syndrome de zollinger-ellison : utilité de la Cx de gastrectomie totale
la tumeur primaire (et ses métastases, s’il y a lieu) continuent de sécréter un excès de gastrine, mais puisque la cible de gastrine est réséquée, il n’y a pas d’effets délétères
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrite hypertrophique de Ménétrier : comment se manifeste-t-elle (3)
- par de gros plis gastriques décelés lors d’examen endoscopique ou radiologique
- a la biopsie, on constate une hypertrophie des cellules a goblet
- une hypoalbuminémie par pertes exsudatives accompagne la présentation, car on retrouve bcp de prots dans ce mucus
pathologies fonctionnelles de l’estomac - gastrite hypertrophique de Ménétrier : de quelles autres pathos doit-on la distinguer (3)? pourquoi? comment (2)?
- hypertrophie 2nd a l’usage chronique d’IPP, gastrinome, lymphome gastrique
- toutes ces pathos augmentent les replis de la muqueuse gastrique
- on fait une biopsie gastrique et on prend la mesure de la gastrine sérique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - volvulus gastrique : définir
- torsion de l’estomac sur lui-même
pathologies fonctionnelles de l’estomac - volvulus gastrique : selon quels axes peut il se produire (2)
- organo-axial
- mésentérico-axial
pathologies fonctionnelles de l’estomac - volvulus gastrique : décrire la torsion dans l’axe de l’organe (4)
- le plus fréquent
- survient par bascule au travers d’un grand hiatus du diaphragme (hernie hiatale par roulement)
- la jonction oesophago-gastrique demeure en bonne position anaotmique, mais l’estomac roule sur lui-même vers et dans le thorax
- l’estomac est comprimé a travers le diaphragme = ischémie = douleur épigastrique sévère
pathologies fonctionnelles de l’estomac - volvulus gastrique : Tx de la torsion dans l’axe de l’organe
Cx urgente pour replacer l’estomac en position normale et éviter l’ischémie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - volvulus gastrique : décrire la torsion dans l’axe du mésentère (2)
- moins fréquent
- autant d’ischémie
pathologies fonctionnelles de l’estomac - définir bézoard
amalgame gastrique composé de substances ingérées et qui ne peuvent être propulsées au grele, ni régurgité
pathologies fonctionnelles de l’estomac - définir phytobézoard
amalgame de substance végétale fibreuse
pathologies fonctionnelles de l’estomac - définir trichobézoard
amalgame de cheveux avalés compulsivement
pathologies fonctionnelles de l’estomac - bézoard, phytobézoard, trichobézoard : présentation clinique (3)
- satiété précose
- vomissements
- perte pondérale
pathologies fonctionnelles de l’estomac - bézoard, phytobézoard, trichobézoard : Tx (2)
- éliminer les conditions favorisant l’accumulation (garder les cheveux courts)
- éradication du bézoard (dissolution chimique ou extraction Cx)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - perforation : causes
souvent 2nd a des traumatisme ou a des lésions telles que les ulcères, cancers, etc
pathologies fonctionnelles de l’estomac - perforation : conséquences (4)
déversement de chyme gastrique dans la cavité abdo :
- douleur intense à début soudain
- dyspnée 2nd
- abdomen de bois et abdomen Cx
pathologies fonctionnelles de l’estomac - hémorragie gastrique : qu’est-ce que cela entraine?
bris vasculaire qui entraine un saignement aigu (hématémèse), subaigu (méléna) ou chronique (fatigue, dyspnée à l’effort)
pathologies fonctionnelles de l’estomac - hémorragie gastrique : cause
souvent causé par ulcère gastrique
pathologies fonctionnelles de l’estomac - hémorragie gastrique : Sx (3)
- pas de douleur
- abdomen souple
- hypoT possible
pathologies fonctionnelles de l’estomac - ulcère de Dieulafoy : définir (2)
- c’est lorsqu’un saigment actif artériel provient d’une paroi gastrique saine en apparence, sans ulcération
- condition particulière qui est identifiée par endoscopie