COURS 04 Flashcards
Mémoire court terme
Ensemble de procedsus qui permettent de maintenir l’information active nécessaire à l’exécution des activités cognitives courantes (lecture, prise de décision, résolution de problèmes)
Mémoire de travail
Lorsque la MCT est utilisée pour stocker des informations nécessaires à l’accomplissement d’une tâche particulière. Implique une manipulation de l’information.
Caractéristiques de la MCT
Modèle d’Atkinson et Shiffrin
- Courbe de position sérielle
- Glanzer et Cunitz
- Cas cliniques en neuropsychologie
Courbe de position sérielle
Tâche : rappel libre (sans tenir compte de l’ordre de présentation)
Ces résultats suggèrent 2 systèmes de mémoire :
1. Effet de récence : associé au maintien des derniers items de la liste en MCT
2. Effet de primauté : accès des premiers items en MCT
Autre expérience : mémoriser une liste de mots ET après compter par bonds de 3 à partir de 2
- effet de primauté mais PAS de récence
Glanzer et Cunitz
Tâche : rappel libre / calculs mentaux entre la présentation et le rappel libre (0, 10 et 30 s)
Hypothèse : le calcul va empêcher l’autorépétition après la présentation de la liste ; effet de primauté devrait être intact (MLT) mais l’effet de récence devrait disparaître (MCT)
Résultats :
- délai avant le rappel de 0, 10 et 30 s
- tâche de calcul avant le rappel
- avec le délai de 30s, l’effet de récence disparaît mais l’effet de primauté toujours présent
Conclusions
- l’absence d’autorépétition après la fin de la liste n’a pas affecté l’effet de primauté (1er mots de la liste), car les items sont déjà dans la MLT
- l’absence d’autorépétition affecte l’effet de récence, car les items dans la MCT ne sont pas stockés très longtemps (derniers items de la liste), s’ils ne sont pas gardés actifs par l’autorépétition
- quand l’autorépétition est impossible à cause du calcul mental, ces derniers items quittent la MCT (après un délai de 30 s) = perte effet de récence
Cas cliniques - appui MCT différent de MLT
Patient H.M
- Excision bilatérale d’une des partie des lobes temporaux / incapacité à apprendre du nouveau matériel verbal ou non verbal
- Mais, MCT normale : empan normal / effet de récence intact dans les tâches de rappel libre. Effet de primauté diminué (prob encodage MLT)
Conclusions : dissociation MCT/MLT (syst indépendants) - déficit de transfert de l’info entre MCT et MLT
Patient K.F (cas inverse)
- Lésion de la région pariétal de l’empan verbal (MCT) réduit mais apprentissage verbal normal (MLT)
- Pour K.F, l’information ne doit pas nécessairement passer par la MCT pour accéder à la MLT (effet de primauté préserver)
Conclusions : K.F ne peut pas être expliqué par le modèle d’Atkinson et Shiffrin - autre modèle proposé : travail de Baddeley et Hitch
Distinctions MLT et MCT
- Oubli rapide en MCT
- Capacité limitée en MCT
- Contenu de l’information (MCT = phonologique, MLT = sémantique)
L’oubli en MCT (concepts = 4)
- Le taux d’oubli
- Dégradation et interférence
- Types d’interférences en MCT
- Affranchissement de l’inhibition proactive
Le taux d’oubli en MCT
Tâche de Brown-Peterson-Peterson
1. Brève présentation de stimuli (ex : 3 consonnes, 1 sec)
2. Intervalle varibale (1-30 sec) pendant laquelle une gâche de distraction est effectuée : compterà rebours (éliminer la répétition)
3. Rappel
Résultats : taux d’oubli croît rapidement quand il n’y a pas de répétition
- intervalle de rappel (compter à rebours de 3 sec) = 0,5 rappel exact
- intervalle de rappel (15 sec) = 0,1 rappel exact
La probabilité d’un rappel exact décline avec l’augmentation du temps de rétention sans autorépétition.
Quelles sont les causes de l’oubli en MCT ?
- Theorie de l’interference : proposition selon laquelle l’oubli se produit parce qu’un autre matériel interfère avec l’information en mémoire
- Theorie de la dégradation: proposition selon laquelle l’information est spontanément perdue su cours du temps, y compris lorsqu’il n’y a pas d’interférences avec un autre matériel.
Waught et Norman - dégradation vs interférence
Liste verbale de 16 chiffres
- dernier chiffre = un repère
- la série comroenait aussi un chiffre identique au repère
Tâche : rapporter le chiffre qui suivait la première apparition du repère, l’item-test
Connaissance du repère uniquement à la fin de la série
Conditions :
Nombre d’items entre item-test et la fin de la série (mesurer l’effet d’interférence). La fréquence (ryhtme) de présentation (1 ou 4 chiffres par seconde) (mesurer l’effet de dégradation).
Hypothèse:
si le rappel chute à mesure que le nombre d’items interferant augmente = effet de l’interference
Si le rappel chute à mesure que le temps de retention augmente = effet de dégradation
Résultats:
Le rythme de présentation a eu tres peu d’effet sur la probabilité de rappel
Le nombre d’items interférant a eu un grand effet sur le rappel
Conclusion:
La principale cause de l’oubli = l’interferance
Note : il y a une dégradation dans la MCT mais ce n’est pas la cause majeure de l’oubli
Types d’interférences en MCT
- Inhibition rétroactive : oubli du a des interferances causées par des données perçues après l’apprentissage
- Inhibition proactive : oubli du a des interférences causées par des données perçues avant l’apprentissage
Exemple :
Rétroactive : Waugh et Norman (serie de 16 chiffres)
Proactive : Keppel et Underwood, tâche de Brown-Peterson
Wickens, Born et Allen - affranchissement de l’inhibition proactive
Cause première d’interférence proactive dans une tâche de Brown-Peterson (utilisation d’items similaires)
Hypothèse : on observe une diminution de l’interférence si les derniers items se distinguent des premiers
3 premiers essais : trois stimuli (mots ou chiffres)
4e essai : gr contrôle (stimulus même catégorie) / gr expérimental (catégorie opposée)
Résultats: affranchissement (réduction) de l’inhibition proactive, diminution de l’interférence si les derniers items se distinguent des premiers.
Gunter, Clifford et Berry - affranchissement de l’inhibition proactive
Stimuli plus complexes :
- items de nouvelles sportives
- items des nouvelles politiques
Résultats similaires : tout changement d’ordre sémantique provoque la réduction de l’inhibition proactive
Application : organiser le matériel pour essayer de réduire l’interférence
Empan de mémoire et nombre magique 7
Empan de mémoire : la plus longue séquence d’items dont nous pouvons nous rappeler dans l’ordre
Synonymes : rappel sériel immédiat, empan de chiffres, empan mnésique
Chiffre magique de Miller, observé également dans tâche de jugement absolu
Ex : la force sonore, hauteur des tons, intensité lumineuse, etc.
- Nombre de mots que nous serions capable de retenir dans la MCT ( 7 +/- 2 )
Selon Miller, la capacité de la MCT est de 5 à 9 items. Le “chunk” est un groupe d’éléments simples ayant une signification (MLT).
Ex : il est aussi facile de retenir “BMW” ou “POMME” qu’une lettre ou un chiffre.