Cours 02 - les cognitions sociales Flashcards

1
Q

Que traitent les cognitions sociales?

A

Traite des processus utilisés par les individus
pour sélectionner, interpréter, analyser, se
remémorer et utiliser l’information provenant
de leur monde social afin de poser des
jugements ou prendre une décision.

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2
Q

à quoi servent les cognitions sociales?

A

Expliquer comment les gens se perçoivent et

perçoivent le monde qui les entoure.

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3
Q

Quel est le lien entre le thème central “centralité de l’interprétation, de la signification subjective” et les cognitions sociales?

A

La cognition sociale regarde vraiment qu’est-ce que ca représente pour la personne. On voit notre environnement avec ce regard subjectif (éléments qui nous sont propre). Subjectif, interprétatif. Chaque personne voit les choses selon les traits qui l’habite.

Subjectivité en psy sociale: Chaque individu construit une réalité qui lui ai propre en se basant sur les objectifs visés lors de cette situation et sur sa perception de l’information

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4
Q

Qu’est-ce qui était nouveau dans les années 1950?

A

révolutionnaire de dire qu’il y a des processus psychologiques dans la perception des stimuli.

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5
Q

Qu’est-ce que l’étude de Bruner et Goodman?

A

n a demandé à des enfants d’ajuster un faisceau lumineux en fonction de la taille d’une pièce de monnaie. Soit des enfants de famille aisé ou soi de famille défavorisé. On a comparé la moyenne du faisceau: aisé= taille normale. défavorisé= plus gros que réel. Les enfants de milieu défav voient les pieces de monnaies comme quelque chose de convoité/désirable donc en plus gros. illustre que meme pour un objet innanimé on peut avoir un représentation trompée de la réalité.

Cela a permis de démontrer qu’il y avait des processus psychologiques dans la perception, dans le traitement de l’information sociale.

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6
Q

Qu’est-ce que la pensée contrefactuelle?

A

Tendance à imaginer des issues
alternatives à des événements

Ces issues alternatives peuvent
influencer comment des événements
positifs et négatifs sont vécus (Cela influence la façon dont on vit les évènements (ex: heureux d’avoir eu le bronze et triste d’avoir eu l’argent).

  • Réaction émotionnelle plus intense (si médaille d’argent au lieu de or et que je rumine, cela va me faire vivre plus d’émotion négative)
  • Possibilité d’éviter une événement négatif? (Qu’est-ce que j’aurais pu faire pour ne pas me retrouver dans le pétrin. Pour se protéger de certaines situations futures.) (comparer les pensées imaginaires “si..” à la réalité)
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7
Q

Quels sont les deux modèles de formation des impression?

A
  • Traits centraux et périphérique de Asch

- Modèle de la moyenne pondérée

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8
Q

Qu’est-ce que la théorie des traits centraux et périphériques de Asch?

A

Importance et influence sur perception des
autres traits

  • Central: ex. Chaleureux ou froid
  • Périphérique: ex. Poli ou insensible

Cela a commencer à étudier la formation d’impressions. Les premiers travaux par Ash: certaines caractéristiques étaient traitées en premier (traits centraux). Il a identifié des caractéristiques qui avaient un moins grand poids dans notre première impression des gens.

Ce que l’humain juge important et moins important en se faisant une impression des gens

(expérience de la liste de mot avec un seul mot qui change)

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9
Q

Qu’est-ce que le modèle de la moyenne pondérée de Anderson?

A

Références ou standards du percevant

Crédibilité de la source de l’information

Information négative > positive

Traits extrêmes ou inusités (+)

On aurait subjectivement notre propre pondération. On a des traits qui pour nous sont plus parlant pour représenter certaines personnes. Ce n’est pas la meme pondération pour tous les traits pour tout le monde.

Si la personne trouve que la politesse est cruciale, il va remarquer cela en premier.
Dépend de qui on recoit l’information.
Information négative a plus de poids que l’information positive.

Chaque personne a de l’information qu’elle trouve plus importante donc prédominante sur les autres info et sur ce que nous pensons/image.

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10
Q

Vrai ou faux: L’information qu’on recoit en premier valent plus que les informations qu’on voit en dernier?

A

Oui,

c’est l’effet de primauté, Cela explique le phénomène de la “première impression”, ce qui fait que la première impression est si importante.

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11
Q

Quelle est la différence entre l’encodage d’information sociale et non-sociale?

A

Étude d’Hamilton Katz et Leirer

  • Formation d’impression: encoder l’information dans
    une représentation intégrée qui facilite la rétention.
  • Encodage social est plus élaboré et profond qu’une
    tâche de mémorisation.
  • Encodage d’information sociale et non sociale
    fonctionne de manière qualitativement différente.
  • Activation de régions différentes
    Impression –> cortex préfrontal
    Mémoire – > hippocampe droit
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12
Q

Quelles sont les zones cérébrales qui sont activées différemment dans les cognitions sociales et non-sociales?

A

Impression –> cortex préfrontal

Mémoire – > hippocampe droit

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13
Q

Pourquoi est-ce qu’on associe certaines caractéristiques aux hommes et d’autres aux femmes?

A

avec les expériences et la connaissance, on complète nos schémas qui nous permettent de catégoriser l’information

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14
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A

« Structure cognitive qui comporte un
ensemble de connaissances
organisées et relatives à un domaine
particulier. »

Constitue un prototype des
caractéristiques partagées par les
éléments d’une catégorie.

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15
Q

Quels sont les 4 types de schémas qu’on a ?

A

Les schémas sur le soi

Les schémas sur la personne

Les schémas sur les rôles et les groupes

Scripts

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16
Q

Qu’est-ce que le schéma sur le soi?

A

Information qu’on a sur nous-même

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17
Q

Qu’est-ce que le schéma sur la personne?

A

1) L’information qu’on a sur les autres (frère, mère, amis…); des individus en tant que tel
2) Catégoriser les gens (ex: famille, amis…)
ex: savoir ce qu’est une personne agressive, un amis…

Cela permet de catégoriser l’information sur eux et mieux la retenir

18
Q

Qu’est-ce que les schémas sur les rôles et les groupes?

A

Savoir ce qu’est un prof, politicien, les gens étiquetés à certains groupe.

Nous permet d’avoir des attentes déterminées sur ces personnes ce qui nous amène à avoir des stéréotypes.

19
Q

Qu’est-ce que les scripts?

A

Schémas sur les évènements. Nous disent comment devraient se dérouler des situations.

aussi là ou on catégorise les évènements passés.

Facilitent l’interprétation et la rétention
d’information.

Nous permettent d’anticiper ce qui est
probable de se produire dans un
contexte particulier.

On a une idée de comment se déroule des choses dans la vie. Facilite l’interprétation et d’anticiper les évènements.

20
Q

Qu’est-ce que la différence entre un stéréotype et un préjugé?

A

La principale différence est qu’un stéréotype est un schéma sur les groupes tandis que qu’un préjugé n’en est pas un. Les préjugés sont des informations dites “cognitves” alors que les préjugés c’est plus des cognitons affectives.

Stéréotype: Croyance que tous les membres
d’un groupe social spécifique possèdent
certains traits ou caractéristiques (Il s’agit d’un schéma sur les groupes qui influence fortement nos perceptions d’information sociale.)

  • ex: les afroaméricains jouent tous au basket. La mafia est italienne. Les personnes asiatiques sont excellentes en math.

Préjugé: Sentiments ou attitudes (surtout
négatifs) envers des individus sur la base de
leur appartenance à un groupe social
spécifique.

21
Q

à quoi servent les schémas et scripts

A

1) Mémoire – continuité dans notre expérience
- Entreposer – ordonner les faits et nos
appréciations
- Rappeler – récupérer l’information pertinente
(p. ex on sait quoi faire dans notre quotidien). On a une bonne idée de ce qu’on sait sur nous même, les autres, etc.

2) Résoudre l’ambiguïté (ex: avoir comment se comporter lors d’une premiere rencontre avec les gens (tante vs futur employeur).
3) Simplifier sa tâche cognitive (guider son attention)

4) Faciliter les jugements et la prise de décisions
(p. ex: selon l’image et le schéma qu’on attribut aux différentes personnes, on va leur demander de l’aide.)

22
Q

Qu’est-ce que la théorie implicite de la personnalité?

A

Lien avec la formation des impression centraux-périphérique de asch)

Un type de schéma qu’utilise un individu pour
grouper différents traits de personnalité
Exemple:
 Une personne aimable est aussi généreuse
 Une personne serviable est aussi sincère
 Nous permettent de compléter l’information
manquante

« c’est le genre de personne qui… »

  • Selon nos expériences et nos connaissances on va avoir nos propres théories implicites de la personnalité. Même si on a pas beaucoup d’information, on va être capable de supposer qu’une personne va réagir de telle façon car elle possède telle caractéristique.
23
Q

Que fait-on de l’information potentiellement

discordante ou clairement contradictoire?

A

• Schémas résistants au changement

• Information ambiguë interprétée selon
schéma existant

*Quand on a des informations qui viennent contredire les schémas qu’on a: on a des mécanisme de protection. Les schémas sont très résistants au changement. On trouve des informations pour les discrédité et confirmer notre schéma. On va interpréter l’information ambiguë interprétée selon le schéma existant.

Nous intéragirons de façon à confirmer nos croyances relatives aux gens qui nous entournent. L’information qui ne correspond pas à nos schémas est souvent écartée.

24
Q

Qu’est-ce que les biais confirmatoires (prophétie qui s’autoréalisent)?

A
  • Persévérance des croyances
  • Vérification confirmative des croyances
  • Prophéties qui s’autoréalisent

Quand on a de l’information contradictoire on rejette l’information.

On va être sélectif dans notre information. On va juste focuser sur l’information qui appuie nos schémas, nos croyances qu’on a déjà.

On peut se comporter de façon a confirmer ce que les autres pensent déjà de nous.

Attentes du percevant –> comportement du percevant envers la cible –> comportement de la cible envers le percevant –> Attentes du percevant

Attentes du percevant: tu t’attend a ce qu’il soit gentil car c’est l’ami d’un ami.
Comportement du percevant: on lui dit bonjour, on lui sert la main, on le met en confiance.

Comportement de la cible: il se comporte de facon sympathique car il a été mis en confiance.

On performe selon les attentes que les autres ont de nous.

25
Q

Qu’est-ce que l’heuristique? Quelle est la différence avec les schémas?

A

« Règle ou principe permettant aux
individus de porter un jugement social
rapidement et avec un minimum
d’efforts »

On réduit l’information complexe en jugement simple

Différence: C’est le processus par lequel on utilise nos schémas

26
Q

Vrai ou faux: on utilise les heuristiques dans la prise de décision et jugement en situation d’incertitude.

A

vrai

27
Q

Quels sont les 4 types d’heuristique?

A
  • Heuristique de disponibilité
  • Effet d’amorçage
  • Heuristique de représentativité
  • Négligence de la ligne de base
28
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de disponibilité?

A

La tendance à porter un jugement sur la
base de l’information qui nous vient
facilement à l’esprit.

 Facilité
 Quantité d’information

Selon ce qu’on a en tete cela va orienter notre décision. Ce qui est disponible a notre conscience.

ex: est-ce que beaucoup d’étudiants font du sport? Si on connait beaucoup d’amis qui en font et on vient de voir bcp de gens faire du jogging dehors, on va dire oui.

on percoit la situation selon les évènements récents.

29
Q

Qu’est-ce que l’effet d’amorcage6

A
Tendance à ce que des mots, idées ou
catégories qui ont été utilisées ou vues
récemment soient (consciemment ou
inconsciemment) plus disponibles et
influencent notre interprétation
d’information nouvelle.

(de manière consciente ou inconsciente)

*Le récent va influencer le futur

Pour ce qui est de l’effet d’amorcage, on peut le décrire comme une sous-catégorie de l’heuristique de disponibilité. En effet, on peut dire que c’est le processus qui rend disponible une certaine information et en évoquant cette disponibilité, on évoque l’heuristique de disponibilité.

30
Q

Qu’est-ce que l’étude de Higgigs, Rholes et Jones?

A

Les gens devaient mémoriser une liste de mots et ensuite on faisait une tache de diversion avant le rappel ou on présente l’histoire de Donald qui voyage et apres on leur demande le rappel de mot et ensuite on leur demande de donner une impression sur donald.

Ils ont donné une liste de mot similaire à la liste de mots qu’ils devaient rappeler.

Cela montre comment ce qui est récent en tete va influencer notre perception du futur.

31
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité?

A

Une stratégie qui consiste à classifier
un stimuli, une personne ou une
situation selon sa ressemblance à un
cas typique de la catégorie (schéma).

(faire une sorte d’inférence).

*si le schéma correspond ->activé pour traiter l’info sociale

Heuristique de représentativité: si je dois prendre une décision, elle ressemble plus à ca que ca. On va négliger l’information statistique.

32
Q

Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base?

A
  • Ignorer la fréquence numérique (ou ligne
    de base) d’un événement dans
    l’estimation de la probabilité qu’il se
    produise.
  • Peut mener à de mauvaises décisions
  • On retient ce qui est plus saillant, que ce qui est fatuel et statistique.
33
Q

Quelle est la différence entre le traitement heuristique et le traitement systématique?

A

HEURISTIQUE:

Quand: Chaque cognitive élevée. Peu impliqué. Erreur sans conséquences

Avantages: Jugement rapide et facile (passe vite à autre chose)

Inconvénient: Risque d’erreur plus élevé

SYSTÉMATIQUE:

Quand: Implication motivationnelle. (ex: conséquence d’une erreur)

Avantage: Risque d’erreur plus faible

Inconvénient: Exige du temps et de l’effort

34
Q

Qu’est-ce qui accroit l’exactitude de nos impression?

A
  • Davantage d’expérience avec la personne
  • Jugements ou prédictions circonscrits plutôt
    que globaux
  • Connaissance des lois de la probabilité et de
    la logique
  • Souci d’exactitude plutôt qu’un besoin de
    conclusion immédiate et de confirmation
35
Q

Quelle est la différence entre les processus automatiques et controlés?

A

AUTOMATIQUE
(quand l’information est trop familière; conduire un vélo; permet de mettre notre attention sur autre chose)

  • Inconscient
  • Non intentionnel
  • Involontaire
  • Sans effort
  • Facilite bien des choses
  • Comment empêcher des
    processus inconscient?

CONTRÔLÉ

  • Conscient
  • Intentionnel
  • Volontaire
  • Exige temps et effort
  • Processus exigeant
  • Corriger nos erreurs
    (changer schémas)

Heuristique VS systématique -> on parle parfois d’automatique et de contrôlé.

36
Q

Quelle est l’évolution des cognitions sociales?

A

 1980s – avares cognitifs

 1990s – tacticiens motivés

 2000s – cognition située

37
Q

Qu’est-ce les avares cognitifs en 1980?

A

Nous avons une capacité cognitive
limitée.

Dès que possible, nous prenons des
raccourcis pour effectuer nos inférences
ou prendre nos décisions.

38
Q

Qu’est-ce que les tacticiens motivés en 1990?

A
  • Nous avons un important arsenal de
    règles et de stratégies cognitives à notre
    disposition.
  • Nous choisissons sagement parmi ces
    stratégies, selon nos besoins et nos
    objectifs.
  • Nous sommes des penseurs sociaux
    flexibles
39
Q

Qu’est-ce que la cognition située dans les années 2000?

A

Percevant et environnement jouent des
rôles actifs

Perception / cognition :
- est au service de l’action
- objectifs et motivation
- est incarnée
- affect et comportement
- émerge de l’interaction avec
l’environnement (Caractéristiques et contraintes (ex. culture))
40
Q

Qu’est-ce que le nouveau domaine émergeant?

A

Domaine émergeant: Neuroscience socio-cognitive

  • Outils et techniques des neurosciences sont employés
    afin de mieux comprendre la cognition sociale
    Ex. IRM fonctionnelle, tomographie par émission de positrons,
    simulation de lésions
  • Recherche a souvent eu pour but d’identifier les régions d’activité
    cérébrale associées à des tâches de cognition sociale.
     Convergence d’information
     Remise en question des processus présumés (dissociation)
41
Q

Quelles sont les limites dans l’étude des cognitions sociales?

A
  • Brillants penseurs se laissant parfois aveugler par nos
    propres théories…
    ne voyant pas les réalités qui ne concordent pas avec nos
    hypothèses et agissant de façon à les confirmer
  • …mais ayant de bonnes stratégies pour nous soustraire
    à certains biais et la capacité de s’améliorer
    Limités par notre confiance excessive en l’exactitude de nos
    jugements