Contexte relationnel associé aux dév. des troubles intériorisés/extériorisés Flashcards

1
Q

Rôle des pairs dans le processus de socialisation

A
  1. Favorise le développement de la capacité à considérer la perspective d’autrui et l’acquisition des habiletés nécessaires à la coopération dans les situations d’interactions sociales.
  2. Permet d’apprendre à régulariser et à contrôler l’expression des émotions.
  3. Favorise le développement des habiletés de communication, de négociation, de respect mutuel et d’affirmation personnelle.
  4. Constituent une forme importante de soutien social lorsque l’enfant est confronté aux nouvelles exigences de l’environnement ou à des changements développementaux importants.
  5. Les pairs donnent accès à une base de comparaison indépendante des préjugés familiaux ainsi qu’à toute une variété d’informations sur la façon dont il est perçu par les autres ou sur l’image sociale qu’il projette.
  6. Favorise l’émergence d’un concept de soi positif chez l’enfant.
  7. Les enfants qui éprouvent des difficultés à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs sont privés d’expériences qui peuvent s’avérer cruciales pour leur adaptation personnelle et sociale future.
  8. Aucun autre aspect des relations entre pairs n’a reçu plus d’attention de la part des chercheurs en développement que le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs.
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2
Q

Échelle sociométrique = permet de rendre compte de l’attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe.
Différences entre échelle sociométrique VS désignation sociométriques =

A

Échelle sociométrique :

  1. Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup, un peu ou pas du tout jouer avec chacun.
  2. Les enfants sont situé sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire).
  3. Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires

Désignation sociométriques:

  1. Désignations positives et négatives.
  2. Désignations peuvent être contextualisées.
  3. Désignations limitées ou illimitées.
  4. Désignations en fonction ou pas du sexe des élèves.
  5. Entrevue collective ou individuelle.
  6. Photographies ou liste de noms.
  7. Groupe de pairs experts (école secondaire).
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3
Q

Désignation sociométriques
Scores de préférence sociale:
Score d’impact social :
4 axes : controversés VS négligés. Populaires VS rejetés

A
Scores de préférence sociale
(score d’acceptation – score de rejet)
Score d’impact social
(score d’acceptation + score de rejet)
Les scores sont standardisés (scores Z) à l’intérieur de chaque classe.
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4
Q

Autres types d’évaluation par les pairs (2)

A
  1. Identité des amis (réciprocité)

2. Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs)

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5
Q

Stabilité du statut social:

temps? Transition scolaire? tout types de statut ?

A
  • 30%-40% des enfants rejetés le sont sur une période de plus de 4 ans.
  • Forte stabilité en période de transition scolaire malgré l’opportunité d’un nouveau départ…
  • Plus grande stabilité du statut social chez les enfants rejetés, populaires et moyens.
  • Moins grande stabilité chez les enfants négligés et controversés.
  • Les enfants rejetés constituent un groupe hétérogène sur le plan du fonctionnement social. Deux trajectoires développementale menant au rejet social.
  • 40%-50% des enfants rejetés: agressifs
    Enfants rejetés et agressifs à risque pour les troubles
    extériorisés
  • 10%-20% des enfants rejetés: retrait social
    Enfants rejetés et retirés socialement à risque pour les troubles intériorisés
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6
Q

Stabilité du statut social
Précisions :
1. Le liens entre les comportements de retrait et le rejet social augmente avec l’âge (comportement de moins en moins normatif avec l’âge).
2. À la base, les élèves plus retirés socialement présentent certains déficits sur le plan des habiletés sociales, ce qui compromet la capacité des élèves à s’intégrer socialement.
3. Importance de distinguer différentes forme de retrait social à la période préscolaire (manque de motivation sociale, forte anxiété, retrait imposé par les autres) .

A

X

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7
Q

Corollaires du rejet par les pairs : définition

Très grande variabilité chez les enfants rejetés socialement quant aux perceptions de soi négatives et aux sentiments de détresse psychologique.

Cette variabilité peut-elle s’expliquer par le profil comportemental des enfants rejetés?

A
  1. Sentiment de solitude et d’insatisfaction sociale.
  2. Perceptions négatives sur le plan des compétences scolaires et de l’acceptation sociale.
  3. Pauvre estime de soi.
  4. Sentiments dépressifs.
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8
Q

Sentiments de compétences en fonction du profil comportemental et du statut social des enfants : Résultats

A
  • Tandis que les enfants rejetés et retirés socialement ont fortement tendance à se percevoir plus négativement et à manifester des signes de détresse psychologique,
  • Les enfants rejetés et agressifs entretiennent des perceptions plus positives de leur réalité sociale.
  • POURQUOI???
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9
Q

Différences sur le plan des expériences relationnelles des 2 groupes d’enfants au statut social faible.

victimisation du groupe rejetés et retiré :
Victimisation du groupe rejetés et agressifs :

Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribuerait à l’accroissement des comportements de retrait social manifestés et des sentiments de détresse qui leur sont associés, ce qui en retour favoriserait l’intensification des difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.

A
  1. Sur le plan interpersonnel, les enfants rejetés et retirés sont plus fréquemment victimes de harcèlement par les pairs et davantage marginalisés socialement (nombre et qualité des relations d’amitié).
  2. Quant à eux, bien que souvent rejetés socialement, les enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs. Par ailleurs, Ils sont généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).
    victimisation du groupe rejetés et retiré : de + en + victimisé,
    Victimisation du groupe rejetés et agressifs : avec le temps, de moins en moins victimisé.
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10
Q

Différences sur le plan individuel des 2 groupes d’enfants au statut social faible.
1. Certains autres facteurs individuels permettent de rendre compte de la plus grande propension des enfants rejetés et retirés socialement à entretenir des perceptions négatives d’eux- mêmes ou de leur situation sociale.
2. En effet, l’association entre le retrait social et les perceptions négatives n’est que partiellement médiatisée par les difficultés relationnelles de l’enfant.
3. D’autres facteurs en jeu comme : (3) .
4. Attention sélective aux signes de rejet. Réagissent plus fortement au rejet
5. Les enfants retirés socialement sont plus enclins à évaluer négativement leur situation sociale
 D’autre part, les sentiments de détresse psychologique sont susceptibles d’être amplifiés par les croyances que certains enfants entretiennent en regard du contrôle qu’ils exercent sur les événements sociaux auxquels ils sont confrontés

A
  1. Absence d’amitié
  2. Relations d’amitié moins satisfaisantes
  3. Co-rumination
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11
Q

Relations d’amitié chez les enfants rejetés socialement : facteurs protecteurs ou facteurs de risque ?
Contrairement au statut social qui reflète l’appréciation générale du groupe de pairs envers l’enfant, la relation d’amitié se définit de manière plus spécifique en fonction de l’appréciation positive et de l’attirance mutuelle que se témoignent deux enfants. C’est une relation : _____
- Les relations d’amitié constituent un contexte relationnel particulier, qualitativement _______ de celui défini à partir des relations que l’enfant entretient avec les autres membres de son groupe de pairs.
- Il existe cependant une ______ association entre le statut social de l’enfant et le nombre des relations d’amitié qu’il entretient au sein de son groupe de pairs.

A
  1. Dyadique
  2. Distinct
  3. forte
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12
Q

Relations d’amitié chez les enfants rejetés socialement : facteurs protecteurs ou facteurs de risque ?
Chez les enfants rejetés socialement, les relations d’amitié sont susceptibles de diminuer:

A

1) Les expériences relationnelles négatives (ex.: victimisation);
2) L’impact de ces expériences sur l’expression de leurs sentiments de détresse psychologique.

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13
Q

Les bénéfices associés au fait d’entretenir des relation d’amitié varient en fonction:

A

des caractéristiques des amis.

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14
Q

Qui s’assemblent se ressemblent : Les individus ont tendance à se regrouper sur la base de caractéristiques similaires (concept d’homophilie).
 Les amis sont similaires sur le plan des : (4 )
 Plusieurs études transversales mettent en évidence la forte similarité des amis sur le plan des _______ ______
 L’affiliation avec des pairs déviants constitue un _______ _____ du maintien et l’aggravation subséquente des conduites antisociales.

A

comportements, des attitudes, des intérêts et de la personnalité.Ex.: Sexe, réussite scolaire, comportements sexuels à risque, abus de substance, troubles alimentaires,

  1. Conduites antisociales
  2. puissant prédicteur
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15
Q

Comment expliquer cette forte similarité :
Processus de : ____________
-Sélection ______: Les individus se choisissent mutuellement en fonction de certaines affinités sur le plan des comportements et attitudes. Caractère stratégique des affiliations
-Sélection _____: Le rejet par les pairs incite les enfants agressifs à s’affilier ensemble faute d’alternative
- Effet ______ : l’endroit physique, proximité,

A

de sélection mutuelle (et/ou désélection)

  1. Proactif
  2. passive
  3. Classeur
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16
Q

Quand amis choisis: processus….
Dans la mesure où les jeunes s’influencent mutuellement, le fait d’établir des relations d’amitié avec des jeunes confrontés à des difficultés d’ajustement social est susceptible d’entraîner des conséquences négatives sur le plan du développement.
 Donc chez les enfants rejetés-agressifs, l’affiliation à des pairs agressifs pourrait donc constituer un facteurs aggravant…

A

Processus de socialisation (renforcement mutuel des amis, incitations, « modeling », etc…)

17
Q

Processus d’entrainement à la déviance (deviancy training)

  • mettent en évidence certains processus par lesquels les adolescents antisociaux se renforcent mutuellement dans l’adoption d’attitudes et de comportements déviants.
  • Adolescents antisociaux amène _______ qui amène ________ : cercle
  • Fréquence et durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à l’ _________ des conduites délinquantes, des comportements sexuels à risque et l’abus de substance sur une période de deux ans.
A
  • Adolescents antisociaux > Conversations déviantes > Réactions positives des amis.
  • L’accroissement
18
Q

Autres processus en jeu qui peuvent influencer: (3)

A
  • Incitations, modeling
  • Entraînement à la coercition (renforcement négatif)
  • Identification, valorisation, normes
19
Q

Qu’en est-il à la période préscolaire?

Résultats : ___

A
  • De récentes études démontrent que déjà à la période préscolaire les enfants agressifs ont tendance à interagir ensemble
  • À 4-5 ans, 50% des amis d’enfants agressifs sont également agressifs (12% chez enfants non agressifs).
  • En situation de jeu libre, le nombre de temps passé à interagir avec des enfants agressifs prédit une augmentation des conduites agressives sur une période de trois mois (observation, enseignante).
    30% à 100% du temps =Augmentation importante
    15% et 30% du temps = Augmentation modérée
    0% à 15 % du temps = Baisse modérée (majorité des enfants)
20
Q

Qu’en est-il à la période préscolaire?

  • Snyder a observé des enfants de maternelle dans différentes situations d’interaction sociale avec leurs camarades de classe (interactions dyadiques).
  • Conversations déviantes et jeux de rôle déviants (obscénité, agression, blasphèmes, comportements délinquants, opposition à l’autorité) Prédit :
  • 3 ans plus tard, entraînement à la déviance associé à l’augmentation des comportements agressifs cachés (volé, triché) tels que rapportés par parents.
A
  • L’affiliation avec des pairs agressifs et la fréquences des conversations et jeux de rôle déviants en maternelle contribuent à rendre compte de l’accroissement sur un an des conduites agressives tels que manifestées en classe, sur la cours de récréation et dans le milieu familial des enfants (le tout après avoir contrôlé pour le rejet par les pairs et l’impulsivité).
21
Q

Effets iatrogènes liés au regroupement des jeunes à risques : Définition

A

Effet contraire de ce qui était voulu.

Devenaient plus délinquants

22
Q

Le “adolescent transitions program” : Un programme iatrogènes qui : ________
Devis expérimental : 4 groupes axé sur l’intervention de :
- Parents
- Adolescents
- Parents + adolescents
-Contrôle
Résultats : sur les 3 groupes

A

Déjà des problèmes de comportements.

-Résultats :
Quand les jeunes sont ensembles : Effet contraire
Quand juste intervention parents : Effet positif
Quand intervention sur les 2 : Aucun effet en général

23
Q

Modérateurs potentiels de l’influence négative des amis

(5)

A
  • Propension du jeune à manifester des compt. Antisociaux (facteur aggravant)
  • Estime de soi, Habiletés d’auto-régulation, impulsivité
  • Statut social/popularité perçue du jeune ou des amis
  • Caractéristiques de la relations
  • Caractéristiques de l’environnement familial (supervision parentale X qualité de la relation)
24
Q

Mesures pour prévenir

  • Groupes plus petits, plus _____
  • Groupes plus ______
  • Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance
  • Pairs ______ ou légèrement plus vieux
  • Tenter d’agir sur les _______
A
  1. Réceptifs
  2. Homogènes
  3. Prosociaux
  4. Modérateurs
25
Q

Co-ruminations

(4)

A
  • Fréquence à laquelle les amis parlent de leur problèmes (de manière répétée et soutenue, au détriment des autres activités).
  • Encouragement et valorisation des discussions relatives aux problèmes personnels.
  • Spéculations quant aux causes et conséquences des problèmes.
  • Emphase portée aux sentiments négatifs.
26
Q

Implication pour l’intervention

  • Mise en place de conditions susceptibles de favoriser l’établissement de relations d’amitié avec des pairs mieux ajuster socialement!!!
  • Notre but : Établir :
A

des relations d’amitiés avec des jeunes mieux ajustés.