Confusion, démences (Item 106/338) Flashcards
Vieillissement normal : cf cours
Etat confusionnel
Définition de l’état confusionnel ?
Quels troubles sont responsables des ppaux symptômes ?
Quelles fct° cérébrales sont les +touchées ?
Quelle pop est +touchée ?
- Etat confusionnel (ou confusion mentale) = altération modérée de la vigilance qui => désorganisation globale de la pensée et fct° cognitives
- Altération de la vigilance => troubles attentionnels => principaux symptômes/signes cliniques de la confusion mentale
- +une tâche est complexe +elle requiert d’attention => les fct° les +consommatrices d’attention : fct° exécutives (planification, raisonnement, jugement…) sont +facilement touchées dans la confusion mentale que les autres fct° cognitives
- Confusion mentale n’est pas spécifique de la personne âgée mais du fait du vieillissement cérébral +/- maladies neurodégénératives sous-jacentes (ex. : Alzheimer) ou d’autres lésions cérébrales (séquelles d’AVC), le cerveau du sujet âgé est +fragile et vulnérable face aux agressions physiques ou psychiques
Quels sont les facteurs de vulnérabilité ? (10)
Facteurs de vulnérabilité :
- Vieillissement cérébral
- Âge avancé
- Démence connue ou troubles cognitifs chro sous-jacents
- Immobilisation, aggravée par une contention physique
- Déficit sensoriel (visuel ou auditif)
- Comorbidités multiples
- Contention physique
- Polymédication
- Dépression
- ATCD de confusion : post-op…
Quels sont les facteurs déclenchants ? (9…)
- Infectieux : infection urinaire, pulmonaire…
- Médicamenteux : dont sevrage en BZD
- Cardiovasculaires : SCA…
- Neurologiques : AVC, hématome sous-dural, épilepsie…
- Métaboliques et endocriniennes : déshydratation…
- Psychiatriques : dépression, stress, deuil…
- Toxiques : OH, CO, BZD
- Généraux : subocclusion, fièvre, hypoxie, contention, privation sensorielle, dlr, globe vésical
- Intervention chir récente
Clinique :
Quels sont les troubles neuropsychologiques de la confusion ? (3 groupes)
1/ Difficultés attentionnelles : => désorganisation pensée avec altération raisonnement/jugement
- Troubles de la mémoire à court terme : répéter phrase longue, une suite de chiffres dans l’ordre direct ou inversé (« empan chiffré»), mois de l’année dans l’ordre inverse, faire du calcul mental…
- Troubles de l’étape attentionnelle de l’enregistrement en mémoire à long terme («encodage») => difficultés à retenir liste de mots et DTS constante avec svt télescopage d’événements anciens avec le présent
- Langage : spontanément décousu et incohérent
2/ Troubles du comportement :
- Agitation psychomotrice incontrôlable, agressivité, délire onirique (+rarement structuré), illusions voire hallucinations le +svt visuelles : confusion hyperactive
- Apathie +/- perplexité anxieuse : confusion hypoactive
3/ Labilité de l’humeur/affect : de l’euphorie à la tristesse
Quel est le mode d’apparition ?
Quel est l’argument clinique majeur ?
Mode d’apparition : brusque ou rapidement progressive
Argument clinique majeur = fluctuation+++ des troubles
- Alternance somnolence / vigilance normale, apathie /agitation
- Reflet de la fluctuation de la vigilance
- Troubles décrits peuvent être absents ou présents (modérément à intensément) selon le moment de la journée
- Recrudescence vespérale avec au maximum : inversion cycle veille/sommeil (cycle nycthéméral) où la confusion et l’agitation s’aggrave significativement en période vespérale et dans l’obscurité, tandis qu’une grande partie de la journée est occupée par la somnolence
- Fluctuation très piégeante car nécessite de réexaminer patient à ≠ moments de la journée
Signes cliniques somatiques non spécifiques d’une étiologie ? (2)
Quelles caractéristiques à l’EEG ?
Le patient se souveint-il de l’épisode de confusion ?
Signes somatiques non spécifiques possibles d’une étiologie :
- Tremblement myoclonique (secousses irrégulières) des extrémités, d’attitude et d’action
- Astérixis (ou flapping tremor) : myoclonies (-) par chutes intermittentes et répétées du tonus musculaire)
EEG : ralentissement global de l’activité électrique (non spécifique d’une étiologie)
- Amnésie lacunaire pour toute la durée de l’épisode confusionnel
Sur quoi repose la différence avec un diag de démence ?
Quelle attitude si impossibilité de trancher ?
Comment conclue-t-on à postériori ?
Quelles sont les distinctions entre confusion et démence sur : le début du trouble ? ATCD ? ébolution diurne du comportement ? vigilance ? hallucinations? oritentation ? activité psychomotrice ? discours ? humeur ? délires ?
- Diag ≠el entre confusion et maladie mentale repose sur ATCD, anamnèse et fluctuation des troubles de la conscience
- En l’absence d’information pertinente sur le mode d’installation des troubles : toujours considérer le patient confus plutôt que dément pour avoir une démarche active de bilan et de PEC
- A posteriori, la réversibilité des troubles permet de retenir le diag de confusion mentale
- Cf tableau dans cours distinguant les 2*
Quelles peuvent êtres les causes d’une confusion ?
Causes toxiques :
- OH : ivresse aiguë / sevrage avec risque d’évolution → DT
- Drogues : héroïne, cocaïne…
- Médicaments (liste non exhaustive) : psychotropes (BZD, antidépresseurs, neuroleptiques, lithium, antiépileptiques, dérivés morphiniques, antiparkinsoniens, anticholinergiques ++++)
- Presque tous médicaments doivent être potentiellement incriminés chez les individus ayant des difficultés de métabolisation (sujet âgé, insuffisant hépatique ou rénal)
- Toxiques industriels (pesticides, solvants, etc.), CO
- Sevrage brutal en psychotrope
Causes métaboiiques :
- Troubles hydroélectrolytiques : H/hNa, hK+, HCa+
- Hypoglycémie
- Endocrinopathies : décompensation métabolique d’un diabète sucré, insuffisance surrénale aiguë, hypothyroïdie, insuffisance antéhypophysaire aiguë
- Insuffisances rénales, hépatiques et cardiorespiratoires chroniques décompensées ou aiguës, qq soit la cause (EP, IDM, cirrhose décompensée, pancréatite aiguë…)
- Carences vitaminiques : en thiamine (Gayet-Wernicke) et/ou en PP (pellagre) sur OH chro
- Autres encéphalopathies alcooliques à leur phase débutante (Korsakoff, Marchiafava-Bignami), carences en B 12/folates
Causes infectieuses :
- Infections urinaires, pulmonaires…
- Toute fièvre, d’autant plus qu’il existe préalablement une détérioration cognitive
Causes neurologiques :
- Méningites et méningo-encéphalites : bactériennes, virales, parasitaire [neuropaludisme] et à prions
- Processus expansifs intracrâniens : tumeurs, abcès cérébraux, hématomes
- TC : hématomes sous-dural, extradural et intraparenchymateux
- Infarctus cérébraux : localisés dans tronc cérébral, gg de la base et infarctus de grandes tailles
- Epilepsie généralisée : phase post-critique ou état de mal
- Toute pathologie neuro chro : SEP, Parkinson, Alzheimer…en présence d’un stress physique (déshydratation, fièvre, etc.)
Aures :
- Hypothermie
- Hypoxie et anoxie cérébrale (arrêt cardiaque, état de choc)
- Post-opératoire (surtout si pathologie neurologique sous-jacente)
- Causes intriquées (alcool + médicaments ; plusieurs médicaments, alcool + TC…)
Interrogatoire à visée étiologique :
Que faut-il rechercher par réflexe ?
Examen clinique : quels réflexes ?
Interrogatoire :
- Etat antérieur, ATCD
- Recherche cause médicamenteuse/toxique systématique :
* BZD, anticholinergiques, diurétiques, hypoglycémiants, alcool, CO
- Existence 1 ou pls chutes récentes : ++ si traité au long cours par anticoagulants
Examen clinique : **Complet++
- Examen abdominale+TR systématiques**
- Recherche globe vésical au mieux avec échographe systématique
Quels sont les examens complémentaires de 1ère intention ? (Iono/métabolique, infectieux, cardiaque, anticoag)
L’imagerie cérébrale est-elle systématique ? quelles recommandations ? (4)
Quand est recommandé l’EEG ?
Quand est recommandée la PL ?
1ère intention :
- Trouble ionique/métabolique :
* Iono sang, urée, créatinine avec DFG, calcémie, glycémie capillaire
- Atteinte cardiaque :
* Troponine
* ECG
- Infection :
* NFS, CRP
* BU : leuco
- Si ttt anticoagulant : hémostase
Imagerie cérébrale : TDM non inj de 1ère intention, non systématique ,Recommandée si :
- Signes de localisation neurologique
- Suspicion d’hémorragie méningée
- TC même mineur
- Si bilan de 1ère intention (-) : recherche AVC/hématome cérébral ou sous-dural, ++si anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires
EEG recommandé en 2nd intention pour rechercher : comitialité (état de mal épileptique non convulsif, crise partielle complexe)
PL si point d’appel :
- *- Fièvre** associée à des **signes méningés
- Fièvre**sans cause infectieuse rapidement mise en évidence
Quels peuvent être les diag différentiel de la confusion ? (4)
- Aphasie de Wernicke
-
Trouble psychotique aigu :
* Mais éléments psychiatriques au 1er plan
* Son apparition ne paraît pas liée à une atteinte somatique ou neurologique
* /!\ tjrs vérifier la d’une prise de toxiques ou de médicaments - Ictus amnésique
- Syndrome démentiel
Aphasie de Wernicke :
Quelle différence de compréhension entre l’aphasie de Wernicke et la confusion ?
Peut-il etre agité dans l’aphasie de wernicke ?
Y a-t-il des torubles de la vigilance ? une fluctuation ?
- Patient aphasique de Wernicke ne comprend pas le sens des mots
- Patient confus ne comprend pas le sens des phrases car perd le fil de l’attention => +la consigne est longue +le patient confus est perdu
- Peut être agité du fait des troubles du langage :
* Paraphasies sémantiques (1 mot dit pour 1 autre) et néologismes
- Pas de troubles de la vigilance, pas de fluctuations nycthémérales
- Autres champs de la cognition sont respectés
Ictus amnésique :
Définition ?
Mode d’installation ? durée ? évolution ?
Circonstance de survenue ?
Clinique pdt l’épisode ?
-= Trouble aigu de l’enregistrement en mémoire épisodique
- Installation brusque
- Dure environ 6-8h
- Spontanément réversible
- Laisse lacune amnésique
- Peut être spontané ou post-traumatique (TC ou stress aigu)
Clinique
- Pdt l’épisode : patient ne peut pas enregistrer volontairement de nouvelles **informations
- Patient perplexe** sur son état
- Pose répétitivement les mêmes questions : symptôme très caractéristique
- Pas désorienté dans l’espace et vigilance conservée (≠confusion)
- Rq:
- Physiopathologie pas précisément connue
- Peut récidiver, mais rarement : 20%*
Sd démentiel :
Différence physiopathologique ?
Différence clinique ?
Physiopathologie :
- Démence (qq soit l’étiologie) : due aux lésions structurelles (réversibles ou non) de circuits cérébraux essentiels pour l’élaboration cognitive
- Confusion mentale : trouble de la vigilance altérant de façon non spé fct° cognitives
Clinique : sd démentiel <=> trouble chronique > 6 mois, sans grande variation nycthémérale et constitué de troubles cognitifs spécifiques
Traitement :
Quelles indications pour l’hospitalisation immédiate ? (4)
Dans quels cas l’H° est proposé secondairement ?
H° s’impose en urgence si :
- Etat clinique menaçant pronostic vital ou fonctionnel
- Dangerosité du patient pour lui-même/entourage
- Difficultés à réaliser examens complémentaires nécessaires
- Nécessité d’une surveillance médicalisée pluriquotidienne après ↕ ttt potentiellement responsable de confusion
Elle est proposée secondairement si :
- 1ère mesures diag et ttt mises en oeuvre sur le lieu de vie (EHPAD ou domicile) se sont avérées inefficaces
- Patient ne s’hydrate et/ou ne s’alimente plus suffisamment
- Entourage professionnel et/ou familial ne permet plus de garantir la qualité des soins
Ttt des symptômes propres de la confusion :
Quelles mesure en 1ère intention ?
Quelles classes médicamenteuses si besoin ? (2)
- Mesures non médicamenteuses nécessaires en 1ère intention
- 2 ppales classes médicamenteuses : neuroleptiques et les BZD
Quels ttt symptomatiques d’urgence ? (3)
Traitement symptomatique d’urgence
- Evaluer retentissement à court terme de l’état clinique : constantes vitales
- Traiter immédiatement les troubles vitaux : état de choc hypothermie…
- Veiller au maintien de la nutrition/réhydratation, si besoin par voie parentérale
Mesures non médicamenteuses du ttt symptomatique :
Quels sont-ils ?
- Comportement verbal et non verbal des soignants fondamental pour favoriser l’apaisement
- Lieu approprié et adapté pour éviter risque de fugue
- Éclairer la chambre et éviter l’obscurité totale durant la nuit
- Pas de contention physique en 1ère intention
- Préserver communication : prêter attention aux messages non verbaux (mimiques, gestes)
- Maintenir le +possible les appareils auditifs et visuels
- Éviter l’isolement
- Ne pas maintenir le patient alité et favoriser sa mobilisation
- Favoriser présence famille et/ou de l’entourage proche
- Évaluer le rapport bénéfice/risque de tous les actes invasifs
- Préférer cathéter veineux obturé à une perfusion «garde-veine»
- Retirer tous médicaments non indispensables ou utiliser les +petites doses possibles
- /!\ ne pas arrêter brusquement ttt psychotrope ancien car sevrage brutal (ex : BZD) peut lui-même être source de confusion mentale
Contention physique à éviter, doit se limiter :
- Situations d’urgence médicale après avoir tenté toutes les solutions alternatives
- Afin de permettre les investigations et ttt nécessaires
- Tant que le patient est dangereux pour lui-même ou pour autrui
- Entourage informé du diag et du pronostic de réversibilité probable
Sédation médicamenteuse :
Quelle aggravation possible ?
Quelles indications ? (3)
Quelle mlc si agitation sévère avec anxiété prédominante ?
Quelle mlc sévère avec risque pour patient/entourage + troubles productifs ?
Obejctif ?
Quelles régles de prescription ?
Rester prudent quant à l’administration de psychotropes sédatifs car peuvent aggraver :
- Troubles psychiques : troubles de la vigilance
- Etat somatique : sd akinéto-rigide des neuroleptiques
Sédation médicamenteuse réservée si
- Agitation persistante malgré PEC non médicamenteuse et :
* Patient demeure dangereux pour lui-même/entourage
* ExCl impossible
* Permettre examens complémentaires indispensables
Si agitation sévère avec anxiété prédominante :
- BZD avec pic d’action rapide et ½ courte (ex : alprazolam, lorazépam)
Si agitation sévère avec risque pour patient/entourage + troubles productifs (hallu, délire) :
- Antipsychotique atypique adapté au profil du patient (ex : rispéridone, olanzapine)
Objectif : traiter ponctuellement les symptômes gênants (anxiété majeure ou agitation sévère) pour le patient et son entourage
Il faut :
- Privilégier une monothérapie
- Choisir prod à ½ vie courte (24-48h maximum)
- Démarrer avec une dose inférieure à celle préconisée chez l’adulte d’âge moyen
- *- Evaluer l’effet** dès la 1ère prise et tjrs avant de renouveler la prescription
- Réévaluer l’indication pluriquotidiennement
- ↕ dès contrôle des symptômes gênants
- Préférer formes buvables et orodispersibles
- Vérifier auprès des soignants l’agitation pdt la journée (analyse du sommeil++)
Le ttt étiologique peut-il êre différé ?
A quoi est lié le poronostic de la confusion ?
Quand la récupération est-elle +longue ?
- non : seul ttt qui permet la guérison
- Pronostic de l’état confusionnel dépend du pronostic de l’affection causale
- Etat confusionnel lié à une succession d’événements traumatisants (#, H°, anesth, cambriolage, anxiolytiques) => récupération svt +longue
Suivi de la confusion :
La régression est-elle sytétmatiquement rapide ?
Quelle utilité des soins de suite et réadaptation ?
Evaluation cognitive à quelle distance ?
Quand fait-on l’hypothèse d’un sd démentiel latent ?
- Régression de la confusion est parfois lente : 20% des états confusionnels perdurent > 6M après leur début => ne pas conclure trop vite à un échec de la PEC
- En pratique, svt utile que ces patients soient admis dans des services de soins de suite et de réadaptation pour :
* Récupération cognitive +
* Programmer réinsertion au domicile (ou institution si le patient y vivait avant l’admission) - Evaluation cognitive 6-9 mois environ après l’épisode
- Si récupération incomplète + persiste altération cognitive à distance > 6 mois de l’épisode de confusion => hypothèse de sd démentiel latent
Démences/sd démentiels
Comment se caractérise le déficit des fonctions cognitives ?
Déficit des fct° cognitives
- Acquis
- Global : concerne la mémoire et d’autres fct° cognitives
- Chronique
- Personne avec état de conscience normal => se distingue de la confusion mentale
- Retentissement sur les activités sociales et quotidiennes
Quelles peuvent être les circonstances de découverte d’un sd démentiel ?
- Symptômes concernant la mémoire, venant du patient ou de l’entourage
- Dépression
- Troublesducomportement
- Episode de confusion
- Perte d’indépendance fonctionnelle
- Chutes répétées
- Amaigrissement ou dénutrition
- Examendesfct° cognitives chez des patients âgés fragiles
→ Ces diverses circonstances de découverte ne sont pas spécifiques du sd démentiel, mais nécessite évaluation des fct° cognitives pour approcher leur diag
Quels sont les critères diagnostiques DSM IV de la démence ? (A, B, C)
A
Apparition de déficits cognitifs multiples comme en témoignent à la fois :
- A1 : Altération de la mémoire (Apprendre des infos nouvelles ou à se rappeler les infos apprises antérieurement)
- A2 : 1 ou pls des perturbations cognitives suivantes :
Aphasie : perturbation du langage
Apraxie : altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fct° motrices intactes
Agnosie : impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fct° sensorielles intactes
Perturbation fct° exécutives : faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensée abstraite
B
Déficits cognitifs des critères A 1 et A2 sont tous 2 à l’origine d’une altération significative du fonctionnement social ou pro et représentent un déclin p/r au niv de fonctionnement antérieur
C
Déficits ne surviennent pas de façon exclusive au cours de l’évolution d’une confusion mentale
Quels sont les tests qui permettent le dépistage en soin primaire ? (5)
- Mini Mental Status Examination
- Test de l’horloge
- Test Codex
- Memory lmpairment Screen (MIS)
- Test de 5 mots
MMSE :
Quel score est normal ?
Quel score est anormal ?
Quel interprétation entre ces 2 scores ?
- Score > 27 = normal
- Score < 24 = anormal
- Entre ces 2 scores : interprétation fct° de l’âge et niv d’éducation du patient
En quoi consiste le test codex ?
Combinaison : épreuve d’apprentissage/rappel de 3 mots + version simple de l’horloge
1/ Répéter/mémoriser 3 mots (cigare, fleur, porte) énoncé oralement
2/ Feuille de papier avec cercle de 10 cm de diamètre :
- Inscrire les nombres visibles sur le cadran d’une montre sans modèle
- Après cela : aiguilles pour représenter 1 heure donnée par l’examinateur
3/ Rappeler les 3 mots appris
- Si les 3 mots sont rappelés et l’épreuve de l’horloge est normale selon un $ de cotation simple => probabilité très faible de démence
- Si les 2 épreuves sont anormales : probabilité très élevée de démence
* Dans les autres cas : test complété par 5 questions évaluant l’orientation spatiale
* Permettent de discriminer 1 groupe à faible risque et un groupe à risque élevé
Quel est le 1er diagnostic différentiel d’un sd démentiel ?
Quelles sont les 2 autres situations devant faire évoquer d’autres diagnostiques ?
En 1er, ≠er sd démentiel et confusion mentale, principalement par :
- Mode d’installation
- Existence de troubles de la vigilance
D’autres situations peuvent être identifiées :
- Patient avec plainte mnésique et évaluation cognitive normale
- Patient ayant un déficit cognitif isolé sans correspondre aux critères de démence :
* = sd appelé «déclin cognitif léger ou mild cognitive impairment » (MCI
* 1/3 d’entre elles → sd démentiel, svt type maladie d’Alzheimer
=> Dans ces 2 situations, il faut rechercher :
- Troubles anxieux
- Dépression
- SAS
- Rôle éventuel de ttt ayant des effets (-) sur la cognition : psychotropes, sédatifs, et/ou ayant des propriétés anticholinergiques