Compression médullaire non traumatiques + sd queue de cheval (Item 91) Flashcards
Jusqu’où chemine la moelle spinale ?
A quel niveau commence la queue de cheval ?
Quelles sont les 3 couches par lesquelles est entourées la moelle spinale ?
De quoi est rempli l’espace extradural ?
- Moelle spinale chemine du trou occipital → bord supérieur de L2
- Queue de cheval à partir de L1 par les dernières racines spinales (L2 à L5 et racines sacrées)
Moelle spinale est entourée :
1/ Pie-mère épaisse, résistante
2/ Arachnoïde : circulent le LCS
3/ Dure-mère : fourreau cylindrique épais
- Espace extradural : graisseux, rempli de vaisseaux (++veineux)
Quelles sont les voies transportants les fibres sensitives ? quelle modalités ? quel diveau de décussation ? circule à quel niveau dans la moelle
Comment nomme-t-on l’ensemble des fibres motrices ?décussent à quel niveau ? circule à quel niveau de la moelle ?
Fibres sensitives :
- Voie spinothalamique (ou extralemniscale)
* Se thermoalgique
* Décusse à chaque niv métamérique
* Cheminent dans le cordon latéral de la moelle du côté opposé
- Voie lemniscale :
* Tact épicritique + Se profonde
* Circule dans le cordon postérieur de la moelle, homolat’
* Décusse+haut à la partie inf de la moelle allongée (bulbe)
Fibres motrices :
- Faisceau pyramidal moteur :
* Décusse dans la moelle allongée
* Descend dans le cordon latéral de la moelle
Quels sont les 3 sd orientant vers une compression médullaire et leurs signes cliniques respectifs ?
- *Sd lésionnel en regard de la compression :**
- Dlr radiculaire, déficit radiculaire
- Niv sensitif <=> limite sup de l’atteinte sensitive
- *Sd sous-lésionnel :**
- Dysfonctionnement de la moelle sous-jacente privée du contrôle central : déficit sensitif/moteur, irritation pyramidale, hypertonie pyramidale, troubles sphinctériens
Sd douloureux rachidien
Caractéristiques du sd radiculaire lésionnel ?
- Signes radiculaires déterminent le siège (niv lésionnel) d’une compression médullaire
-
Dlr radiculaires :
* Svt isolées au début
* Topographie constante => dermatome lésionnel (névralgies cervicobrachiales, algies thoraciques en ceinture)
* Surviennent en éclairs, par salves, impulsives à la toux
* Peuvent s’estomper dans la journée avec activité physique et ne se manifester qu’au repos (++la nuit), à heures fixes, pouvant s’atténuer à la déambulation nocturne - Abolition/↓°/inversion d’un réflexe pouvant => déficit moteur dans le même territoire avec amyotrophie
- Autres signes <=> atteinte cordonale post : paresthésies, dysesthésies, dlr fulgurantes
Quels sont les troubles associés dans les sd sous-lésionnel ? (3)
- Troubles moteurs
- Troubles sensitifs
- Troubles sphinctériens
En quoi consiste les troubles moteurs ?
Sd pyramidal d’intensité variable :
- +svt paraparésie spasmodique que véritable paraplégie
- *- Fatigabilité** à la marche, difficulté courir, maladresse en terrain accidenté, cédant si ↕
- Gêne non douloureuse <=> claudication intermittente de la moelle
- Progressivement : ↓° périmètre de marche pouvant => confinement au fauteuil par paraplégie/tétraplégie spastique
- Hypertonie élastique, ROT vifs, diffusés, polycinétiques, trépidation épileptoïde du pied, signe de Babinski
Quelles caractéristiques des troubles sensitifs ?
Qu’estce que le signe de lhermitte ?
Qu’est ce que le sd de Brown-Séquard ?
- Retardés : picotements, fourmillements, striction, étau, ruissellement d’eau glacée, brûlures parfois exacerbées au contact
- Impression de marcher sur du coton/caoutchouc avec gêne +marquée lors de la fermeture des yeux (souffrance cordonale post)
- Déficit pas tjrs complet => initialement cordonal post (atteinte Se discriminative, proprioception) ou spinothalamique (déficit thermoalgique)
Signe de Lhermitte : décharge électrique le long du rachis et mbres à la flexion du cou
Sd de Brown-Séquard <=> souffrance hémi-moelle => :
- Sd cordonal post (Se épicritique et proprioceptive) + sd pyramidal homolatéraux
- Déficit spinothalamique du côté opposé (atteinte Se thermoalgique)
Quels peuvent être les troubles spinctériens ?
- Troubles urinaires : miction impérieuse, dysurie, rétention d’urine
- Troubles sexuels : impuissance
- Troubles anorectaux : constipation
- Très tardifs dans les compressions médullaires sauf si lésion du cône terminal
- Si comp° médullaires évoluées : quasi constants
Caractéristiques du sd rachidien ?
- Dlr permanentes/fixes, localisées/diffuses : tiraillement, pesanteur, enraidissement rachis
- ↑ à l’effort mais existent au repos/nuit
- Peu ou pas Se aux antalgiques usuels
- Raideur segmentaire du rachis très précoce recherché systématiquement
- Déformation segmentaire (cyphose, scoliose, torticolis) possible avec dlr spont localisées accrues lors de la percussion des épineuses ou palpation appuyée de la musculature paravertébrale en regard de la zone lésionnelle
La PL est-elle autorisée devant un tableau de comp° médullaire ? pourquoi ?
- Non : CI en l’abs d’IRM
- car risque de décompensation brutale
Quelle imagerie en 1ère intention ?
Que permet-elle de préciser ? (5)
Quelle origine évoquée si réhaussement au gado ?
IRM :1ère intention en urgence ++ : T2, T1, T1 + gado
Détermine :
- Niv médullaire concerné
- Topographie lésionnelle
* Processus compressif épidural : rechercher anomalies squelettiques avoisinantes
* Tumeurs intradurales extramédullaires : masses arrondies ovoïdes jouxtant la moelle
* Lésions intramédullaires (aspect fct° de l’étiologie) : élargissement cordon médullaire
- Cartographie de la tumeur : hauteur, dimension, rapports aux structures avoisinantes
- Nature : pleine ou kystique oriente l’étiologie
- Juge du d° de rétrécissement pour évaluer le risque potentiel de souffrance médullaire suraiguë redoutée dans des compressions médullaires lentes
Si rehaussement par gado : origine infl évoquée
Quelles autres imageries possibles en complément de l’IRM ? (3) Quels sont leurs intérêts ?
Radiographies rachidiennes simples
- Révèlent modifications osseuses : svt tardifs
* Erosion pédicule
* Elargissementtrou deconjugaison
* Elargissementdiamètretransversal ou antéropostérieur ducanal rachidien
* Aspect lytiqueoucondensant vertébral=>vertèbreivoireoutassementMyéloscanner
- *Coupes de TDM rachidien après inj intradurale de PdC**
- Visualise rapports moelle aux structures dont le rachis
- Réalisé si CI IRM
- *Potentiels évoqués somesthésiques et moteurs**
- Apprécient l’état fonctionnel des voies lemniscales, pyramidales
- Ne constituent pas un instrument diag de 1ère intention
Compression médullaire chez l’enfant :
Classiquement quand surviennent les déformation rachidiennes ?
Quels signe évoquent le diag ? (2)
Que peuvent impliquer une comp° médullaires tumorales ? (3)
Classiquement : déformation rachidienne précoce, scoliose, cyphose, port de tête guindé
Evoquent le diag :
- Boiterie
- Troubles sphinctériens
- Sémiologie diffère peu mais +difficile de mettre en évidence les dlr rachidiennes ou radiculaires chez les petits enfants
Comp° médullaires tumorales peuvent => tableau d’HTIC avec œdème papillaire, hémorragie méningée ou hydrocéphalie
Compression médullaire selon le niveau :
Quels signes si comp° cervicale haute en C1 et C4 ?
Quels signes si comp° cervicale basse entre C5 et T1 ?
Quels signes si comp° entre C8 et T1 ?
Quels signes si comp° moelle dorsale ?
Quels signes si comp° moelle lombosacrée ?
Quels signes si comp° cône terminal ?
Comp° cervicale haute entre C1 et C4 :
- Sd sous-lésionnel : quadriplégie spastique
- Sd lésionnel : paralysie diaphragmatique (hoquet), sternocléidomastoldien, trapèze
Comp° cervicale basse entre C5 et T1 :
- Paraplégie spastique et névralgie cervicobrachiale
Comp° entre C8 et T1 : signe Claude Bernard-Horner homolat’
Comp° moelle dorsale : paraplégie, dlr en ceinture thoracique associées à anesthésie en bande
Comp° moelle lombosacrée : paralysie quadriceps avec disparition des ROT rotuliens, mais réflexes achilléens vifs et signe de Babinski bilatéral + troubles sphinctériens
Comp° cône terminal :
- Déficit de flexion cuisse sur bassin
- Abolition réflexes cutanés abdo inf et réflexe crémastérien
- Babinski
- Atteinte sphinctérienne constante et sévère
- Troubles sensitifs de niveau T12-L1
Comment évolue une compression médullaire ?
- Evolution imprévisible : +svt lentement progressive
- Décompensation rapide (qq heures) possible si comp° suffisante pour => décompensation vasculaire => ischémie médullaire (pronostic fonctionnel sombre)
Quelles sont les causes extradurales de compression médullaire ? (8)
- Métastases néoplasiques vertébrales+++
- Tumeurs vertébrales bénignes ou primitivement malignes
- Myélopathie cervicarthrosique
- Hernie discale : ++niv dorsale
- Spondylodiscites et épidurites infectieuses (si baccile de Koch = mal de Pott)
- Décompensation de canal lombaire étroit
- Maladie de Paget évoluée