Conférence Claude Lavoie Flashcards
ENVAHISSANTE et NUISIBLE ? Dans certaines situations, plante « envahissante » n’égale pas « plante nuisible ». Expliquez votre réflexion en parlant de la marguerite, l’érable à sucre, la phragmite (roseau commun), la renouée du Japon.
Une plante envahissante signifie une plante qui contribue à l’évasion vs une plante nuisible est une plante qui porte un préjudice.
Par exemple, la marguerite n’est pas une plante nuisible, mais plutôt envahissante. Elle est facile à combattre.
Contrairement à la roseau commun qui est une plante nuisible, car dans une rivière elle va puissé toute l’eau disponible.
Pissenlit est +/- nuisible, car il est facile à se débarraser avec un labour ou herbicide, mais faaire un semis direct serait plus difficil. il est nuisible surtout par une norme social car depuis longtemps on veut une pelouse dite verte.
RÉACTIF ou PROACTIF ? Expliquez pourquoi il vaut mieux prévenir l’arrivée des plantes envahissantes en gardant les bandes riveraines en bonne santé plutôt que de les gérer une fois présente (arrachage, herbicide localisé au printemps, etc.). Indiquez ce que ça prend pour avoir une bande riveraine en bonne santé.
Prévenir l’établissement des plantes envahissantes le long des bandes riveraines est une stratégie plus bénéfique que de les gérer une fois qu’elles sont présentes. Cette approche proactive offre plusieurs avantages, notamment des économies financières à long terme, la préservation de la biodiversité, la protection des écosystèmes locaux et la réduction de l’utilisation d’herbicides potentiellement nocifs.
Maintenir une bande riveraine en bonne santé implique des pratiques telles:
- que la végétalisation avec des espèces indigènes adaptées,
- un entretien régulier pour contrôler la croissance des plantes indésirables,
- et l’éducation des communautés locales sur les risques associés aux plantes envahissantes.
En investissant dans des mesures préventives, on peut minimiser les coûts liés à la gestion après l’établissement des plantes envahissantes, tout en préservant la beauté naturelle et l’équilibre écologique des bandes riveraines.
Implanter des saul et arbuste.
ÉPINE-VINETTE ? Expliquez pourquoi le début d’installation de l’épine-vinette (Berberis sp.) dans nos forêts est particulièrement problématique en parlant des animaux impliqués.
L’installation de l’épine-vinette (Berberis sp.) dans nos forêts pose des problèmes significatifs, en particulier pour la faune. Cette plante envahissante peut modifier l’habitat forestier en formant des buissons denses, impactant la biodiversité aviaire en favorisant certaines espèces au détriment d’autres, et perturbant les dynamiques alimentaires des animaux (cerf de virginie). Les baies de l’épine-vinette sont consommées par certains oiseaux et mammifères, mais leur goût amer les rend souvent peu attractives, entraînant une concentration d’animaux autour de rares sources alimentaires alternatives. De plus, les oiseaux contribuent à la propagation de l’épine-vinette en dispersant ses graines dans d’autres zones forestières. Une gestion proactive est donc cruciale pour prévenir les impacts négatifs de l’épine-vinette sur la faune et maintenir l’équilibre écologique des forêts.
En outre, les souris à pattes banches se dissimulent dans les buissons pour échapper aux oiseaux, mais malheureusement, elles sont de grands porteurs de tiques, constituant ainsi un danger pour la race humaine en raison de la maladie de Lyme liée à la présence de ces parasites.
GLYPHOSATE ? Pourquoi l’utilisation du glyphosate pour détruire la phragmite dans un marais (non salin) de plusieurs hectares n’est pas une bonne idée?
L’utilisation du glyphosate pour détruire la phragmite dans un marais non salin de plusieurs hectares n’est pas une bonne idée principalement en raison des effets néfastes potentiels sur l’écosystème. Le glyphosate est un herbicide non sélectif qui peut avoir des répercussions sur la biodiversité du marais en éliminant non seulement la phragmite, mais aussi d’autres plantes essentielles à l’équilibre écologique. En plus de cela, le glyphosate peut contaminer l’eau et avoir des effets négatifs sur la faune aquatique. Une approche plus écologiquement responsable serait d’explorer des méthodes de contrôle plus ciblées, telles que la coupe sélective, l’utilisation d’herbicides spécifiques à la phragmite, ou des méthodes manuelles, afin de minimiser les impacts sur l’environnement local.