Concepts et fondements Flashcards

1
Q

Définit la crise.

A

La crise réfère à une situation qui exige une solution en termes d’adaptation.

Donc, la crise c’est l’ensemble du processus où une personne n’est pas en mesure de trouver les bonnes stratégies d’adaptation, les bonnes façons de composer avec ces événements stressants, ces perturbations, pour trouver un nouvel équilibre qui va être salutaire.

Donc, la crise est une défaillance ou une insuffisance des ressources adaptatives, un cercle vicieux dans lequel la personne en arrive à ne plus être en mesure de trouver des solutions et à exacerber sa propre situation.

L’exacerbation de cette situation, de la tension, devient l’urgence. Qui nécessite, elle, un apaisement, puisqu’on va parler d’une détresse subjective importante pour la personne.

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2
Q

Quelle est la différence entre crise et urgence?

A

Crise = processus d’exacerbation de perturbations ou de stresseurs

Urgence = état de détresse subjectif

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3
Q

Donc la crise est le résultats de 2 choses:

A

1) Stresseurs ou cumul de stress auquel la personne ou la famille ne parvient pas à s’adapter.
2) Sentiment d’urgence important

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4
Q

Explique le processus général d’émergence et d’évolution de la crise.

A

Tout d’abord, à l’origine de la crise, il y a des perturbations, des stresseurs.

Ces perturbations vont faire vivre un inconfort ou une tension qui va interpeler les ressources adaptatives

Si ses ressources adaptatives sont suffisantes et/ou adaptées à la situaiton, il y a adaptation de la personne ou de la famille puisqu’il y aura des actions qui seront ajustées qui auront été mises en place.

Par contre, si les ressources sont insuffisantes ou inadaptées à la situation, on se retrouve dans un parcours vers la crise: la personne ou la famille fournit des réponses inajustées à la perturbation qui maintiennent ou aggravent les stresseurs, ce qui fait en sorte que ses ressources adaptatives sont encore plus sollicitées.

Et le cycle se répète.

La personne ou la famille continue de déployer des réponses inadéquates et inefficaces à la situation, ce qui aggrave celle-ci. À un moment donné, le système s’épuise et le sentiment d’urgence apparaît. En effet, on se retrouve dans une impasse, la personne sent qu’elle n’y arrivera pas seule, elle a besoin d’aide.

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5
Q

Qu’est-ce qui est à l’orginie d’une crise?

A

Des perturbations, des stress, auxquels un individu ou une famille est confonté (e) (types de crises).

Ces stress peuvent être multiples. En fait, les perturbations peuvent être autant un événement qu’un cumul de situations ou un cumul de facteurs de stress qui vient solliciter les ressources adaptatives de la personne. (Stress situationnel, transitionnel, structural familial, existentiel, environnemental, etc.).

______________________________________________

Il y aura peut-être un type de crise qui sera plus spectaculaire, plus important, mais on doit considérer l’ensemble des types de crise auquel l’individu ou la famille est confronté. On aura parfois un amalgame de crises individuelles et de crises familiales, ou parfois plusieurs types de crises d’un même ordre (individuel ou familial). Donc il est important de considérer l’ensemble des situations auxquelles est confrontée la personne pour considérer l’ensemble des types de crises auquel il est question.

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6
Q

Nomme des réponses adaptatives inadéquates.

A

L’impuissance, la rigidification, la surréaction ou l’inertie.

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7
Q

Nomme des ressources adaptatives (facteurs prédisposants)

A
  • Soutien social
  • Vulnérabilités individuelles
  • Répertoire adaptatif
  • Ressources
  • Cumul de stress
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8
Q

Définit le sentiment d’urgence.

A

On définit le sentiment d’urgence comme un état subjectifla personne conçoit qu’elle ne peut plus arriver à répondre seule, donc qu’elle a besoin d’une aide extérieure pour composer avec la situation. Nécessite un apaisement.

Détresse subjective importante.

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9
Q

Qu’est-ce que la voie de la latence?

A

Lorsque les ressources adaptatives ne sont pas suffisantes mais qu’il y a une réponse qui ne vient pas nécessairement exacerber la situation initiale mais vient temporairement l’apaiser, mais qui à moyen terme va venir par l’exacerber.

Par exemple, l’utilisation de la consommation comme réponse adaptative.

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10
Q

En quoi la notion d’équilibre réfère en lien avec le concept de crise?

A

On a une personne ou une famille qui tente de garder son équilibre face à des stresseurs, des perturbations.

À un moment-donné, elle arrive à un point de rupture. C’est-à-dire qu’un moment donné, elle va avoir composé avec certains stress, mais il y a un moment ou un cumul qui fait que le fonctionnement habituel ne fonctionne plus.

Ce déséquilibreest intenable. L’instabilité est importante. En fait, tout ce qui est déséquilibre, va être assez bref. Par exemple si je tente de faire tenir mon crayon tout seul sur la mine, il y aura rapidement une recherche d’un nouvel équilibre: le crayon va tomber pour atteindre un nouvel état d’équilibre. La position de déséquilibre aura alors été brève. Dans une famille ou chez un individu, c’est la même chose. Le déséquilibre et la tension ne pourra pas être soutenue très longtemps. Il va y avoir une voie de rééquilibre. Cette voie de rééquilibre ne sera pas toujours la meilleure, mais il va toujours y en avoir une, une solution qui va être trouvée pour tenter de mettre fin à cette tension.

C’est ce qui nous amène à voir dans la crise l’ouverture au changement qu’elle présente. C’est important donc d’être conscients que cette période de déséquilibre brève est une période d’ouverture au changement. Si on veut profiter de cette période, il va falloir prévoir une intervention qui est brève et intensive puisqu’on n’a pas beaucoup de temps pour profiter de l’ouverture au changement que la famille ou que l’individu présente à ce moment-là.

Donc, ce principe d’intervention de crise d’être bref et intensif vient de ce principe, de ce fondement d’équilibre et de déséquilibre qui est temporaire.

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11
Q

Pourquoi dit-on que la crise présente une période d’ouverture au changement?

A

Ce déséquilibre là est intenable. L’instabilité est importante. En fait, tout ce qui est déséquilibre, va être assez bref.

Par exemple si je tente de faire tenir mon crayon tout seul sur la mine, il y aura rapidement une recherche d’un nouvel équilibre: le crayon va tomber pour atteindre un nouvel état d’équilibre. La position de déséquilibre aura alors été brève.

Dans une famille ou chez un individu, c’est la même chose. Le déséquilibre et la tension ne pourra pas être soutenue très longtemps. Il va y avoir une voie de rééquilibre. Cette voie de rééquilibre ne sera pas toujours la meilleure, mais il va toujours y en avoir une, une solution qui va être trouvée pour tenter de mettre fin à cette tension.

C’est ce qui nous amène à voir dans la crise l’ouverture au changement qu’elle présente.

C’est important donc d’être conscients que cette période de déséquilibre brève est une période d’ouverture au changement. Si on veut profiter de cette période, il va falloir prévoir une intervention qui est brève et intensive puisqu’on n’a pas beaucoup de temps pour profiter de l’ouverture au changement que la famille ou que l’individu présente à ce moment-là.

Donc, ce principe d’intervention de crise d’être bref et intensif vient de ce principe, de ce fondement d’équilibre et de déséquilibre qui est temporaire.

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12
Q

Donc, de quel fondement le principe de brièveté et d’intensité dans l’intervention en contexte de crise provient-il?

A

Donc, ce principe d’intervention de crise d’être bref et intensif vient de ce principe, de ce fondement d’équilibre et de déséquilibre qui est temporaire.

(Il s’agit d’une période d’ouverture au changement)

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13
Q

Est-ce que la crise est soudaine, imprévue et résulte d’un sentiment d’urgence qui est important?

ou

Elle résulte plutôt d’un cumul de situations et d’un sentiment d’urgence qui est important?

A

Elle peut être une des deux ou les deux à la fois.

La crise est soudaine, imprévue ou elle résulte d’un cumul de situations et d’un sentiment d’urgence qui est important.

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14
Q

L’urgence nécessite…

A

…un apaisement.

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15
Q

Pourquoi va-t-on intervenir rapidement en situation de crise?

A

1) Pour une raison de sécurité,

2) mais aussi pour s’assurer de répondre à la détresse importante

3) et profiter de cette ouverture au changement ou de cette détresse pour venir créer une alliance avec la personne à travers l’apaisement qu’on pourra lui apporter.

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16
Q

Donc pourquoi et comment intervenir sur l’urgence?

A

Potentiel de création de l’alliance au moment d’intervenir sur l’urgence de la situation, sur le sentiment de détresse.

De quelle façon? (En apaisant ce sentiment de détresse).

17
Q

Quels sont les deux éléments de subjectivité de l’urgence?

A
  • Perception qu’il n’y a pas d’issue
  • Qu’une aide extérieure est nécessaire
18
Q

Pourquoi inetrvenir de façon intensive et diversifiée?

2 raisons.

A

Donc, si on veut intervenir au travers une fenêtre d’ouverture au changement qui est brève, sur un ensemble aussi important de cibles d’intervention, on devra intervenir de manière intensive et de manière diversifiée.

En somme, on a peu de temps et beaucoup d’éléments à travailler.

19
Q

C’est important de se rappeler qu’en arrière de chacun de ces principes d’intervention (rapide, intensive, brève, diversifiée), on retrouve des fondements du concept de crise.

A

Rapide: Fenêtre d’ouverture au changement (notion de déséquilibre bref). Sécurité. Détresse qui a beasoin rapidement d’un apisement.

Intensive: Peu de temps pour plusieurs éléments (donc mettre en place plusieurs modalités.)

Brève: Fenêtre d’ouverture au changement brève

Diversifiée : les différents facteurs, systèmes impliqués…

Sécurité: Urgence

20
Q

Quels sont les différents éléments qui font en sorte que l,on doive divisersifier notre intervention?

A

Elle peut porter sur les ressources adaptatives, comme le soutien social, les vulnérabilités individuelles, le cumul de stress, les stratégies cognitives, les ressources financières, etc. Elle peut porter sur plusieurs systèmes: le système parent, la famille en entier, l’enfant ou un parent seul qui se retrouve dans une situation de crise à contribuer d’une manière ou d’une autre ou à souffrir plus que quelqu’un d’autre dans la situation. On peut intervenir sur les facteurs de maintien et les facteurs précipitants dans un premier temps pour dénouer l’enjeu immédiat, mais on va souhaiter aussi intervenir sur les facteurs prédisposants pour faire en sorte que la famille ou les individus ne se retrouvent pas dans une même situation et de les confronter à un nouveau cumul de stress ou à un stress similaire dans le futur.