concept important SI (sommeil, nutrition, dlr, etc.) Flashcards
cours 2
sommeil cause et obstacles
- se fait réveiller régulièrement
- Présence de bruits ambiants (intensités
sonores maximales extrêmement élevées) - Intensité de la douleur
- Luminosité accrue
- anxiété, délirium
- VM, Nutrition parenthérale
- réponse inflammatoires systémique
- effets sec certains médicaments
Dans la révision de ses tendances de SV, vous constatez que M. Bilodeau présente des variations du RC de la FC et du RR et de la FR pendant la nuit.
Comment cela s’explique-t-il?
(Aborder ce qu’il se passe lors du sommeil lent et paradoxal et les modifications des SV associées.)(p. 99-100)
définition:
1. SOMMEIL LENT
- dominé par système nerveux
parasympathique.
- corps effectue une régulation entraînant
une diminution de la dépense É pour
rétablir l’homéostasie.
- Diminution de PA, FC, FR à des valeurs
basales. -> Sommeil réparateur.
- SOMMEIL PARADOXALE
- dominé par système nerveux sympathique.
- Consommation d’O2 augmente,
- PA, DC, FR, FC variables.
- Le corps réagit moins à concentration réduite
en O2 et concentrationaccrue en CO2.
-Tonus nerf vague efférent inhibé, donc
augmente FC, respi irrégulière cause
diminution apport O2 (surtout MPOC).
-Augmentation ESV et tachyarythmies causent
pauses respi.
-Présence de pics de PA et augmentation FC et
augmentation tonus artériel des coronaires et
viscosité sanguine: peut causer rupture
plaques athéroscléroses et hypercoagulabilité
(problèmes cardiaques).
*Surveillance chez les patients cardiaques pour éviter exemple : infarctus
Aborder des moyens non pharmacologiques pour sommeil
- Massage (crème hydratante sur le dos)
- Sons de la nature
- Musique calme
- Générateurs de bruits blancs (white noise)
- Environnement calme, frais et chaleureux
- Favoriser présence des proches au chevet
- Regrouper les soins
- Repos obligatoire en PM
- Rideaux ouverts le jour et fermés la nuit
(tamiser les lumières) - Réduction bruits ambiants (personnel,
alarmes, chariots, téléphones, etc.) - Bouchons d’oreilles et masques pour les
yeux PRN - Positionnement confortable
Qu’est-ce qui peut expliquer l’apparition de la malnutrition chez ce patient et comment l’USI contribue-t-il à amplifier la malnutrition? (Aborder les causes générales de la malnutrition, les facteurs contributifs à l’USI et les obstacles à un apport alimentaire adéquat à l’USI).
- Causes apparition malnutrition
- Dysphagie suite à AVC x 6 mois
- Intubation
- TNG en place => facteur de risque d’emblé
- Demande physiologique augmenté (besoin
nutritionnel)
- Cause apparition malnutrition autres
- Âge avancé + Maladie chronique (ROH)
- Chirurgie récente (hémorragie)
- Dlr peut diminuer appétit
- Dilaudid peut supprimer les signaux faim?
(à vérifier dans GDM)
- Comment l’hospit aux USI augmente les
risques de malnutrition?- Moins de mobilisation
- Équipe pourrait prioriser la prévention des
complications plutôt que de préparer le pt
pour un congé - Prise en charge tardive de la malnutrition
- Rééval de la calorimétrie par les
nutritionnistes peut être retardés? - Interruptions fréquentes dût aux soins
fréquents, transports, etc. - Mauvaise communication reliée au statut
NPO, quand garder à jeun - Complication possible relié à l’alimentation
par sonde (TNG) (p.120) - Aspiration bronchique
- Diarrhée/constipation
- Occlusion de la sonde
- Rétention gastrique
Dépistage nutritionnel lors de l’admission
Questions à poser importantes + éval
1. Avez vous perdu du poid sans avoir
essayer de perdre du poid dans le dernier
6 mois (cancer, MPOC exarcerber)
2. Depuis une semaine mange vous moins qu’à l’habitude 3. Linge trop grand signe de perte de poid ------------------------------------------------------------------- Classes: Classe A: soins nutri standard (plateaux, ansure, boost)
Classe B : soins nutri avancé (Si mange pas on
met gavage)
Classe C : soins nutri spécialisé (alimentation
parentérale total: HAIV, etc.)
Expliquer à M. Bilodeau l’importance de s’alimenter. (Aborder les impacts de la malnutrition sur l’organisme).
- Dégradation des protéines (néoglucogénèse)
–> appauvrit réserves en acides aminés –>
moins de protéines disponibles pour le
rétablissement - Déhiscence de plaie
- Lésion de pression
- Infection –> sepsis
- Insuffisance respiratoire nécessitant
ventilation mécanique (muscles respiratoires
faibles pcq catabolisme protéines) - Prolongation hospitalisation
- Décès
Expliquez l’importance de favoriser la nutrition entérale dite précoce. (Aborder les indications, les avantages de celle-ci et pourquoi la privilégier à la nutrition parentérale.)
Indications:
1. Tube digestif fonctionnel (avec une certaine
capacité de digestion et d’absorption) mais
qui ne peut pas prendre d’aliment par la
bouche (ex: dysphagie, chx ORL)
- 24-48h suivant l’admission à l’USI ou que la
réanimation liquidienne est complétée et
stable hémodynamiquement.
Avantages:
1. Alimentation entérale par TNG : diminue le
risque d’aspiration en lien avec la dysphagie
2. Prévient la malnutrition
3. Commencer tôt = diminue les risques
d’ischémie et d’infarctus intestinal (meilleur
maintien de l’intégrité intestinale)
4. Favorise le rétablissement (comble les
besoins nutritionnels augmentés +
5. Diminution du temps de séjour hospitalier)
6. Moindre coût comparativement à la
nutrition parentérale
7. Évite la translocation bactérienne
8. Évite les complications associées à la
nutrition parentérale (infection de la voie
centrale, etc.)
Facteurs de risque
Anxiété et dépression
Jeune âge
Femme
Comorbidités
Histoire de chirurgie
Dlr pré procédure
Causes
1. Maladie et cancer
2. Chirurgie, trauma
3. Appareillage: tube endotrachéal, cathéters
et sondes
4. Procédures
5. Installation cathéters iv, CVC et artériel
6. Prises de sang
7. Retrait drain thoracique et de plaie
8. Mobilisation: tourner, repositionner
9. Aspiration des sécrétions trachéales
10. Soins buccaux
11. Changement de pansement
12. Exercices respiratoires
13. Installation TNG
14. Extubation
Conséquences
1. Multisystémiques
2. Chronicisation
3. Dlr sévère per-procédure: tachy, brady, HTA,
hypotension, désaturation, asynchronie
avec respirateur
Recommanda-tions actuelles por dlr
- Évaluer et bien soulager la douleur avant
d’augmenter la sédation - Évaluer q 2 h (iv)
- Maintenir un niveau de sédation léger
(analgosédation) - recommandations minimales OIIQ ( avant,
au pic d’action x2, etc.)
- recommandations minimales OIIQ ( avant,
Vous n’êtes pas capable de localiser et quantifier la douleur de Mme Gervais.
Que pourriez-vous faire pour faciliter l’évaluation de sa douleur?
(Aborder tous les obstacles à l’évaluation de la dlr par l’infirmière à l’USI, ceux présents chez Mme Gervais et les moyens pour les contourner).
- Influences culturelles:
- MOYENS:
a) Échelle d’évaluation traduite (échelle 0 à
10 traduite)
b) Utiliser un membre de la famille /
interprète
c) Questionner sur les expériences
antérieures et sur la culture
- MOYENS:
- Délirium:
- MOYENS:
a) Utilisation des échelles BPS-NI CPOT - Clientèle âgée:
- MOYENS:
a) Utiliser des échelles d’intensité de
douleur
(échelle verticale d’intensité mieux
comprise)b) Répéter les instructions à plusieurs
reprises et lui laisser le temps de
répondrec) Observation directe du comportement
Outils d’évaluation pour personnes
atteintes de déficiences cognitives
(PACSLAC-F, Doloplus-2, PAINAD) - Altération de l’état de conscience
- MOYENS:
a) Présumer que le client inconscient ou
dont l’état de conscience est altéré
ressent de la douleur et qu’il doit être
traité de la même manière que le client
conscient lorsqu’il est exposé à des
sources de douleur.
b) Utiliser les indicateurs comportementaux
lors d’une procédure douloureuse.
- MOYENS:
- Altération de la capacité à communiquer
- MOYENS:
a) Communiquer d’une quelconque
manière (hocher la tête, tourner pour
indiquer une direction, écrire)
b) Si le client est incapable de faire une
autoévaluation, s’appuyer sur les
indicateurs comportementaux pour
évaluer la présence de la douleur
c) Utilisation de la famille.
——————————————————
- MOYENS:
- Obstacles organisationnels:
- MOYENS:
a) Faire de la gestion de la douleur une
priorité
b) Utiliser des échelles standardisées
c) Consigner ses observations
d) Prendre le temps
e) Avoir une bonne collaboration avec les
médecins (inclure les rondes de soin et
les études de cas interdisciplinaires)
f) Évaluer la douleur systématiquement
chez tous les clients
g) Inclure le patient et/ou le proche aidant
au sujet du plan de soin de la gestion de
douleur.
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- MOYENS:
- Manque de connaissance:
- MOYENS:
a) Expliquer au client et à ses proches
l’importance de la maitrise de la douleur et
l’utilisation des analgésiques opioïdes
dans le traitement de la douleur de
modérée à sévère chez la personne en
situation critique de santé
b) En tant que professionnels de la santé,
faire attention à nos jugements et
préjugés.
c) Déconstruire les mythes face aux
dépendances .
- MOYENS:
Outils disponibles pour évaluation de la dlr
**Utiliser ces outils dans l’ordre même si intubé:
- PQRSTU
- Échelle numériqueÉchelle descriptive
- Échelle visuelle analogue
Échelle de visages - Échelle comportementale de la douleur (pt
incapable de répondre)- BPS (étage)
- CPOT
Échelle comporte-mentale de la douleur
Patients incapables de communiquer
- Intubation endotrachéale
- Altération de l’état de conscience
- Sédation
Donc …
Utilisation de paramètres
- Expression faciale
- Comportement
CPOT:Critical Care Pain Observation Tool
- expression faciale
- mouvements corporels
- interaction avec le respirateur
ou vocalisation - tensions musculaires
30 minutes plus tard, M. Bilodeau se dit souffrant. Il se dit bourré de pilules, ne veut pas devenir dépendant et voudrait trouver des alternatives pour soulager sa douleur. Qu’avez-vous à lui proposer? (Aborder les méthodes non pharmacologiques pour soulager la douleur.)a.(p.167-169)
- Thérapie par le froid
- Application de sac de glaces sur ou autour
de la région douloureuse (ex : drains,
genou, hanche…) - 10 à 20min q1h et PRN
- Application de sac de glaces sur ou autour
- Massage
- Massage par infirmière, massothérapeute
ou proche du patient
(fréquence de 1-5 séances)
- Durée varie entre 10-30 minutes dépendant
de la région (mains, pieds, dos, etc.)
- Massage par infirmière, massothérapeute
- Technique de relaxation
- Basée sur des exercices de respirations
profondesLors de procédure douloureuse, diminuer
stress… - Minimum 4 cycles inspiration-expiration
- Basée sur des exercices de respirations
- Musicothérapie
- Utilisée à des fins de relaxationMusique (choisie par le patient) écoutée
avec des écouteurs
musique dans la gestion de la douleur- Exemple: séance de musique au moment
de la succion endotrachéale
- Utilisée à des fins de relaxationMusique (choisie par le patient) écoutée
Sédation, agitation et délirium
SAS: 1à 7 ( aucune réaction, grande sédation,
sédation, calme et collaboration,
agitation, grande agitation, agitation
dangereuse)
RASS : allant de -5 à +4 (Non-réveillable à
combatif)
Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette agitation nouvelle et comment allez-vous intervenir?
(Aborder les causes de l’agitation, pourquoi évaluer la douleur en présence d’agitation et les interventions pour la soulager.)
- Causes possibles :
anxiété, défaillance d’un organe, délirium,
désynchronisation client-respirateur,
douleur, hypoxie, lésions neurologiques,
position inconfortable, privation de sommeil,
utilisation de contentions, réaction
médicamenteuse, sevrage d’alcool et du
tabac, sepsie ou vessie pleine. - Pourquoi évaluer la douleur en présence d’agitation:
- La douleur peut être la cause de l’agitation,
donc si elle est soulagée cela permet
d’éliminer cette cause. - Interventions pour la soulager:
- Évaluer la douleur
- Soulager la douleur
- Si inefficace: Trouver la cause
- Remédier la cause
- Rassurer le patient
- Si inefficace : augmenter la sédation
***Résumé: soulager dlr, besoins de base, rassurance
Qu’allez-vous faire si la patiente présente de la sursédation?
(Aborder la définition de la sursédation, les causes et les conséquences de la sursédation.) a.(p. 176)
***Sursédation: Absence imprévue de réponse alors que le client se trouve dans un état ressemblant à l’anesthésie générale. (SAS 1) (p.176, Brien et al.)
Causes:
- Métabolisme de la personne (insuffisance
rénale ou hépatique, sensibilité personnelle)
- Mauvais titrage de la sédation (peut
s’accumuler, plus long à éliminer)
- Polypharmacothérapie (concomitance de
plusieurs Rx ayant un effet sédatif)
Conséquences associées à l’immobilité:
- Lésions de pression
- Maladie thromboembolique
- Iléus gastrique
- Pneumonie nosocomiale
- Sevrage tardif de la ventilation mécanique