concept important SI (sommeil, nutrition, dlr, etc.) Flashcards

cours 2

1
Q

sommeil cause et obstacles

A
  • se fait réveiller régulièrement
  • Présence de bruits ambiants (intensités
    sonores maximales extrêmement élevées)
  • Intensité de la douleur
  • Luminosité accrue
  • anxiété, délirium
  • VM, Nutrition parenthérale
  • réponse inflammatoires systémique
  • effets sec certains médicaments
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Dans la révision de ses tendances de SV, vous constatez que M. Bilodeau présente des variations du RC de la FC et du RR et de la FR pendant la nuit.

Comment cela s’explique-t-il?
(Aborder ce qu’il se passe lors du sommeil lent et paradoxal et les modifications des SV associées.)(p. 99-100)

A

définition:
1. SOMMEIL LENT
- dominé par système nerveux
parasympathique.
- corps effectue une régulation entraînant
une diminution de la dépense É pour
rétablir l’homéostasie.
- Diminution de PA, FC, FR à des valeurs
basales. -> Sommeil réparateur.

  1. SOMMEIL PARADOXALE
    • dominé par système nerveux sympathique.
  • Consommation d’O2 augmente,
  • PA, DC, FR, FC variables.
  • Le corps réagit moins à concentration réduite
    en O2 et concentrationaccrue en CO2.

-Tonus nerf vague efférent inhibé, donc
augmente FC, respi irrégulière cause
diminution apport O2 (surtout MPOC).

-Augmentation ESV et tachyarythmies causent
pauses respi.

-Présence de pics de PA et augmentation FC et
augmentation tonus artériel des coronaires et
viscosité sanguine: peut causer rupture
plaques athéroscléroses et hypercoagulabilité
(problèmes cardiaques).

*Surveillance chez les patients cardiaques pour éviter exemple : infarctus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Aborder des moyens non pharmacologiques pour sommeil

A
  • Massage (crème hydratante sur le dos)
  • Sons de la nature
  • Musique calme
  • Générateurs de bruits blancs (white noise)
  • Environnement calme, frais et chaleureux
  • Favoriser présence des proches au chevet
  • Regrouper les soins
  • Repos obligatoire en PM
  • Rideaux ouverts le jour et fermés la nuit
    (tamiser les lumières)
  • Réduction bruits ambiants (personnel,
    alarmes, chariots, téléphones, etc.)
  • Bouchons d’oreilles et masques pour les
    yeux PRN
  • Positionnement confortable
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer l’apparition de la malnutrition chez ce patient et comment l’USI contribue-t-il à amplifier la malnutrition? (Aborder les causes générales de la malnutrition, les facteurs contributifs à l’USI et les obstacles à un apport alimentaire adéquat à l’USI).

A
  1. Causes apparition malnutrition
    • Dysphagie suite à AVC x 6 mois
    • Intubation
    • TNG en place => facteur de risque d’emblé
    • Demande physiologique augmenté (besoin
      nutritionnel)
  2. Cause apparition malnutrition autres
    • Âge avancé + Maladie chronique (ROH)
    • Chirurgie récente (hémorragie)
    • Dlr peut diminuer appétit
    • Dilaudid peut supprimer les signaux faim?
      (à vérifier dans GDM)
  3. Comment l’hospit aux USI augmente les
    risques de malnutrition?
    • Moins de mobilisation
    • Équipe pourrait prioriser la prévention des
      complications plutôt que de préparer le pt
      pour un congé
    • Prise en charge tardive de la malnutrition
    • Rééval de la calorimétrie par les
      nutritionnistes peut être retardés?
    • Interruptions fréquentes dût aux soins
      fréquents, transports, etc.
    • Mauvaise communication reliée au statut
      NPO, quand garder à jeun
    • Complication possible relié à l’alimentation
      par sonde (TNG) (p.120)
    • Aspiration bronchique
    • Diarrhée/constipation
    • Occlusion de la sonde
    • Rétention gastrique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Dépistage nutritionnel lors de l’admission

A

Questions à poser importantes + éval
1. Avez vous perdu du poid sans avoir
essayer de perdre du poid dans le dernier
6 mois (cancer, MPOC exarcerber)

 2. Depuis une semaine mange vous moins 
     qu’à l’habitude

 3. Linge trop grand signe de perte de poid ------------------------------------------------------------------- Classes: Classe A: soins nutri standard (plateaux, 
             ansure, boost)

Classe B : soins nutri avancé (Si mange pas on
met gavage)

Classe C : soins nutri spécialisé (alimentation
parentérale total: HAIV, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Expliquer à M. Bilodeau l’importance de s’alimenter. (Aborder les impacts de la malnutrition sur l’organisme).

A
  • Dégradation des protéines (néoglucogénèse)
    –> appauvrit réserves en acides aminés –>
    moins de protéines disponibles pour le
    rétablissement
  • Déhiscence de plaie
  • Lésion de pression
  • Infection –> sepsis
  • Insuffisance respiratoire nécessitant
    ventilation mécanique (muscles respiratoires
    faibles pcq catabolisme protéines)
  • Prolongation hospitalisation
  • Décès
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Expliquez l’importance de favoriser la nutrition entérale dite précoce. (Aborder les indications, les avantages de celle-ci et pourquoi la privilégier à la nutrition parentérale.)

A

Indications:
1. Tube digestif fonctionnel (avec une certaine
capacité de digestion et d’absorption) mais
qui ne peut pas prendre d’aliment par la
bouche (ex: dysphagie, chx ORL)

  1. 24-48h suivant l’admission à l’USI ou que la
    réanimation liquidienne est complétée et
    stable hémodynamiquement.

Avantages:
1. Alimentation entérale par TNG : diminue le
risque d’aspiration en lien avec la dysphagie
2. Prévient la malnutrition
3. Commencer tôt = diminue les risques
d’ischémie et d’infarctus intestinal (meilleur
maintien de l’intégrité intestinale)
4. Favorise le rétablissement (comble les
besoins nutritionnels augmentés +
5. Diminution du temps de séjour hospitalier)
6. Moindre coût comparativement à la
nutrition parentérale
7. Évite la translocation bactérienne
8. Évite les complications associées à la
nutrition parentérale (infection de la voie
centrale, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Facteurs de risque
Anxiété et dépression
Jeune âge
Femme
Comorbidités
Histoire de chirurgie
Dlr pré procédure

A

Causes
1. Maladie et cancer
2. Chirurgie, trauma
3. Appareillage: tube endotrachéal, cathéters
et sondes
4. Procédures
5. Installation cathéters iv, CVC et artériel
6. Prises de sang
7. Retrait drain thoracique et de plaie
8. Mobilisation: tourner, repositionner
9. Aspiration des sécrétions trachéales
10. Soins buccaux
11. Changement de pansement
12. Exercices respiratoires
13. Installation TNG
14. Extubation

Conséquences
1. Multisystémiques
2. Chronicisation
3. Dlr sévère per-procédure: tachy, brady, HTA,
hypotension, désaturation, asynchronie
avec respirateur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Recommanda-tions actuelles por dlr

A
  1. Évaluer et bien soulager la douleur avant
    d’augmenter la sédation
  2. Évaluer q 2 h (iv)
  3. Maintenir un niveau de sédation léger
    (analgosédation)
    • recommandations minimales OIIQ ( avant,
      au pic d’action x2, etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Vous n’êtes pas capable de localiser et quantifier la douleur de Mme Gervais.

Que pourriez-vous faire pour faciliter l’évaluation de sa douleur?

(Aborder tous les obstacles à l’évaluation de la dlr par l’infirmière à l’USI, ceux présents chez Mme Gervais et les moyens pour les contourner).

A
  1. Influences culturelles:
    • MOYENS:
      a) Échelle d’évaluation traduite (échelle 0 à
      10 traduite)
      b) Utiliser un membre de la famille /
      interprète
      c) Questionner sur les expériences
      antérieures et sur la culture
  2. Délirium:
    - MOYENS:
    a) Utilisation des échelles BPS-NI CPOT
  3. Clientèle âgée:
    - MOYENS:
    a) Utiliser des échelles d’intensité de
    douleur
    (échelle verticale d’intensité mieux
    comprise)b) Répéter les instructions à plusieurs
    reprises et lui laisser le temps de
    répondrec) Observation directe du comportement
    Outils d’évaluation pour personnes
    atteintes de déficiences cognitives
    (PACSLAC-F, Doloplus-2, PAINAD)
  4. Altération de l’état de conscience
    • MOYENS:
      a) Présumer que le client inconscient ou
      dont l’état de conscience est altéré
      ressent de la douleur et qu’il doit être
      traité de la même manière que le client
      conscient lorsqu’il est exposé à des
      sources de douleur.
      b) Utiliser les indicateurs comportementaux
      lors d’une procédure douloureuse.
  5. Altération de la capacité à communiquer
    • MOYENS:
      a) Communiquer d’une quelconque
      manière (hocher la tête, tourner pour
      indiquer une direction, écrire)
      b) Si le client est incapable de faire une
      autoévaluation, s’appuyer sur les
      indicateurs comportementaux pour
      évaluer la présence de la douleur
      c) Utilisation de la famille.
      ——————————————————
  6. Obstacles organisationnels:
    • MOYENS:
      a) Faire de la gestion de la douleur une
      priorité
      b) Utiliser des échelles standardisées
      c) Consigner ses observations
      d) Prendre le temps
      e) Avoir une bonne collaboration avec les
      médecins (inclure les rondes de soin et
      les études de cas interdisciplinaires)
      f) Évaluer la douleur systématiquement
      chez tous les clients
      g) Inclure le patient et/ou le proche aidant
      au sujet du plan de soin de la gestion de
      douleur.
      ————————————————————
  7. Manque de connaissance:
    • MOYENS:
      a) Expliquer au client et à ses proches
      l’importance de la maitrise de la douleur et
      l’utilisation des analgésiques opioïdes
      dans le traitement de la douleur de
      modérée à sévère chez la personne en
      situation critique de santé
      b) En tant que professionnels de la santé,
      faire attention à nos jugements et
      préjugés.
      c) Déconstruire les mythes face aux
      dépendances .
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Outils disponibles pour évaluation de la dlr

A

**Utiliser ces outils dans l’ordre même si intubé:

  1. PQRSTU
  2. Échelle numériqueÉchelle descriptive
  3. Échelle visuelle analogue
    Échelle de visages
  4. Échelle comportementale de la douleur (pt
    incapable de répondre)
    • BPS (étage)
    • CPOT
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Échelle comporte-mentale de la douleur

A

Patients incapables de communiquer
- Intubation endotrachéale
- Altération de l’état de conscience
- Sédation

Donc …

Utilisation de paramètres
- Expression faciale
- Comportement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

CPOT:Critical Care Pain Observation Tool

A
  1. expression faciale
  2. mouvements corporels
  3. interaction avec le respirateur
    ou vocalisation
  4. tensions musculaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

30 minutes plus tard, M. Bilodeau se dit souffrant. Il se dit bourré de pilules, ne veut pas devenir dépendant et voudrait trouver des alternatives pour soulager sa douleur. Qu’avez-vous à lui proposer? (Aborder les méthodes non pharmacologiques pour soulager la douleur.)a.(p.167-169)

A
  1. Thérapie par le froid
    • Application de sac de glaces sur ou autour
      de la région douloureuse (ex : drains,
      genou, hanche…)
    • 10 à 20min q1h et PRN
  2. Massage
    • Massage par infirmière, massothérapeute
      ou proche du patient
      (fréquence de 1-5 séances)
      - Durée varie entre 10-30 minutes dépendant
      de la région (mains, pieds, dos, etc.)
  3. Technique de relaxation
    • Basée sur des exercices de respirations
      profondesLors de procédure douloureuse, diminuer
      stress…
    • Minimum 4 cycles inspiration-expiration
  4. Musicothérapie
    • Utilisée à des fins de relaxationMusique (choisie par le patient) écoutée
      avec des écouteurs
    Sensibiliser proche et patient au rôle de la
    musique dans la gestion de la douleur
    • Exemple: séance de musique au moment
      de la succion endotrachéale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Sédation, agitation et délirium

A

SAS: 1à 7 ( aucune réaction, grande sédation,
sédation, calme et collaboration,
agitation, grande agitation, agitation
dangereuse)

RASS : allant de -5 à +4 (Non-réveillable à
combatif)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette agitation nouvelle et comment allez-vous intervenir?

(Aborder les causes de l’agitation, pourquoi évaluer la douleur en présence d’agitation et les interventions pour la soulager.)

A
  1. Causes possibles :
    anxiété, défaillance d’un organe, délirium,
    désynchronisation client-respirateur,
    douleur, hypoxie, lésions neurologiques,
    position inconfortable, privation de sommeil,
    utilisation de contentions, réaction
    médicamenteuse, sevrage d’alcool et du
    tabac, sepsie ou vessie pleine.
  2. Pourquoi évaluer la douleur en présence d’agitation:
    - La douleur peut être la cause de l’agitation,
    donc si elle est soulagée cela permet
    d’éliminer cette cause.
  3. Interventions pour la soulager:
    - Évaluer la douleur
    - Soulager la douleur
    - Si inefficace: Trouver la cause
    - Remédier la cause
    - Rassurer le patient
    - Si inefficace : augmenter la sédation

***Résumé: soulager dlr, besoins de base, rassurance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’allez-vous faire si la patiente présente de la sursédation?

(Aborder la définition de la sursédation, les causes et les conséquences de la sursédation.) a.(p. 176)

A

***Sursédation: Absence imprévue de réponse alors que le client se trouve dans un état ressemblant à l’anesthésie générale. (SAS 1) (p.176, Brien et al.)

Causes:
- Métabolisme de la personne (insuffisance
rénale ou hépatique, sensibilité personnelle)
- Mauvais titrage de la sédation (peut
s’accumuler, plus long à éliminer)
- Polypharmacothérapie (concomitance de
plusieurs Rx ayant un effet sédatif)

Conséquences associées à l’immobilité:
- Lésions de pression
- Maladie thromboembolique
- Iléus gastrique
- Pneumonie nosocomiale
- Sevrage tardif de la ventilation mécanique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Agitation: interventions prioritaires

A
  1. Trouver la cause :
    - Évaluer la douleur et augmenter l’analgésie
    - Vérifier si les besoins de base sont comblés
    (diurèse, selle, sommeil, etc.)
    - Vérifier la présence de troubles
    physiologiques (ex.: sevrage)
  2. Rassurer et augmenter la sédation
  3. Favoriser la présence de la famille

Agitation: sédation

Augmenter la sédation lorsque:
- Non souffrant, mais anxieux
- SAS ou RASS visé n’est pas atteint
- Doit être curarisé
- État hémodynamique le permet

19
Q

Délirium (Facteurs de risque à l’USI)

A
  • Âge
  • Démence
  • Chirurgie ou trauma pré USI
  • Sévérité de la maladie
  • Benzo
  • Coma avant admission
  • transfusions
  • Âge
  • Chirurgie et trauma
  • Sédation
  • Vasopresseurs
  • Alcoolisme
  • ## Sévérité de la maladie
  • Âge
  • Sévérité de la maladie
  • Troubles cognitifs
  • Dépression
  • Pneumonie
  • AVC
  • Ajout de médicaments
  • Changement de chambre
  • Contentions
  • Insomnie
  • Cathéter urinaire
  • ## Ventilation mécanique
  • Âge
  • HTA
  • Chirurgie ou trauma pré USI
  • Ventilation mécanique
  • Acidose métabolique
  • Délirium antérieur (jours avant)
  • ## Coma
  • Âge
  • Comorbidités
  • Maladie aiguë
  • Ventilation mécanique
  • Médicaments psychoactifs
  • Coma induit par la médication
  • Altération du sommeil
  • Désordres métaboliques
  • Sepsis
20
Q

Délirium : Conséquences

A
  • Interférence avec l’évaluation du patient
  • Détresse psychologique
21
Q

éval déirium

A

ICDSC et

CAM-ICUConfusion assessment method-intensive care unit

22
Q

Quelles sont les évaluations, les traitements et interventions préventives pour l’agitation et le délirium?
À quelle fréquence allez-vous effectuer vos évaluations et surveillances?

A

Évaluations:
- Q8h + PRN
- Outils CAM-ICU = + ou – ou ICDSC = 0 à 8

Traitements:
- Dlr PRN
- Réorienter le pt
- Aménager un environnement familier
- Utiliser des lunettes et appareils auditifs PRN
- Pharmacothérapie pour délirium
- Éviter benzo sauf si sevrage ROH
- Éviter rivastigmine
- Éviter antipsychotiques en cas de risque
accru de torsade de pointe

23
Q

Déliriuminterventionspréventives

A
  1. Interventions préventives:
    • Éviter benzo chez pt à risque accru de
      délirium
      - Promouvoir mobilisation et exercices
      précoces du pt
      - Promouvoir le sommeil: contrôler la lumière,
      le bruit, regrouper les interventions et
      réduire les stimuli nocturnes
      - Recommencer l’administration des
      médicaments psychiatriques initiaux si
      indiqué
  2. Déterminer facteurs de risque du délirium
    Abus alcool
    Benzo
    Coma
    Démence
    Gravité de la maladie
    HTA
24
Q

Barrières à la mobilisation précoce à l’USI

A
  • Culture de l’USI
  • Tube endotrachéal
  • Sédation
  • Multiples appareillages (solutés, sonde,
    drains, etc.)
  • Faible priorité/Perçue comme une hausse de
    la charge de travail
  • Pauvre communication interdisciplinaire
  • Manque de ressources
  • Formation limitée
25
Q

Nommez les stresseurs possibles de votre patient hospitalisé à l’USI

A
  • Peur de la mort
  • Incertitude quant au pronostic
  • Changements de rôles
  • Perturbation de l’image de soi
  • Isolement social
  • Modif AVQ
  • Soucis financiers
  • Nouvel environnement (être dans un
    nouveau milieu de soins intensifs)
  • manque de sommeil
  • séparation famille
  • perturbation image de soi
  • alitement
  • évènement traumatisant
  • médication
  • perte maitrise de son corps
  • dispositifs invasif et imposant
26
Q

Interventions familiales

A
  1. Reconnaître l’existence de la famille :
    présentations, relation de confiance
  2. Reconnaître l’expérience de la famille :
    écoute active, légitimer, empathie
  3. Donner de l’information/renseigner
    - Heures de visite, un membre de la famille
    pivot
    - État du patient
    - Ressources disponibles
  4. Reconnaître l’expertise : impliquer dans les
    soins et les décisions, souligner les forces
  5. Explorer la signification de la maladie, les
    perceptions et les croyances
  6. Explorer les émotions
  7. Reconnaître le besoin d’espoir : rassurer,
    normaliser
  8. Utiliser une métaphore
  9. Présenter une opinion partagée
  10. Souligner les forces et les ressources des
    membres de la famille
  11. Encourager à s’accorder du répit

(*Retenir au moins 7 pour l’examen)

27
Q

Politique de visites

A

Visites restreintes dans les milieux

CACCN recommande heures de visites flexibles :
- ↓anxiété et agitation (rassurant)
- ↑satisfaction et qualité des soins
- ↓durée de séjour à l’USI

28
Q

Qu’est-ce qui pourrait influencer les apprentissages de M. Bilodeau et de sa conjointe dans un contexte de soins intensifs et comment allez-vous évaluer leurs apprentissages?

(Aborder les facteurs psychologiques et environnementaux qui influencent l’apprentissage ainsi que les stratégies favorisant l’enseignement et les moyens pour évaluer les apprentissages.)

A
  1. Facteurs psychologiques
    • Peur de la mort/ Incertitude du pronostic
    • Changement de rôle dans le domestique
      familial
    • Perturbation de l’image de soi
    • Isolement social
    • Changement dans les AVQ
    • Soucis financiers $$
    • Inexpérience du milieu de soins

**Stratégies favorisant l’enseignement
- Répéter plusieurs fois l’information fournie
- Donner de l’enseignement petit à petit
- Éviter le jargon médical
- Être honnête et précis sur l’évolution de
l’état de santé
- Permet des heures de visite flexibles
- Offrir enseignement/brochure d’explication
—————————————————————

  1. Facteurs environnementaux
    • Être dans un milieu de soins critiques
      (bruits, personnels, équipement)

**Stratégies favorisant l’enseignement
- Adapter l’environnement (permettre siestes
fréquentes ininterrompues)
- Prioriser la même inf. pour le même patient
(relation de confiance)

**Moyens pour évaluer apprentissages
- Questions
- Démonstrations
- Feuillets

29
Q

Qu’est-ce qui, dans la situation peut générer de l’anxiété à M. Bilodeau et comment pouvez-vous mieux le préparer à son transfert ?

(Aborder les particularités des soins intensifs, les besoins d’apprentissage lors du transfert et les informations à fournir.)

A

diapo 58

30
Q

Patients : anxiété aux soins intensifs

A
  • Axer la communication sur la compassion et
    la sollicitude
  • Préserver la dignité humaine
  • Agir avec compassion
  • Soutenir le patient en phase d’adaptation
  • Aider à la maitrise de la situation
  • Respecter les approches complémentaire et
    parallèle privilégiés par le patient
  • Créer un environnement propice au
    rétablissement
  • Centrer le soin sur le patient/famille
  • Recourir à des ressources spirituelles
31
Q

Syndrome post-soins intensif (PICS)

A

Les avancées médicales contribuent à améliorer le taux de survie des patients aux soins intensifs. Les survivants développent dessymptômes invalidants suite à leur hospitalisation.

Le syndrome post-soins intensifs englobe les différentes symptômespsychologiques, physiques, cognitifs et sociaux que vivent les patients ayant séjournés aux SI

La prévalence du PICS: 50% des survivants souffrent d’au moins un symptôme pendant quelques mois à quelques années

32
Q

PICS-F

A
  1. Familles de patients hospitalisés à l’USI
    peuvent vivre un PIC:
  2. PICS-Family (PICS-F)
    fait référence aux conséquences
    psychologiques et sociales vécues par les
    familles des patients hospitalisés au SI
  3. Facteurs de risque:
    • Mauvaise communication avec l’équipe
    • Avoir le rôle de la prise de décision
    • Faible niveau d’éducation
    • Être cher qui meurent ou qui a failli mourir
33
Q

Prévention PICS et PICS-F

A

Awakening (using light or minimal sedation);

Breathing (spontaneous breathing trials);

Coordination of care and communication among various disciplines;

Delirium monitoring, assessment, and management;

Early ambulation in the ICU.”

Family engagementand empowerment

Good nutrition and goodsleep

Handout materials for the patient and family

34
Q

Vous vous préparez pour votre rencontre familiale. Comment allez-vous structurer votre rencontre?

(Aborder la préparation, votre rôle pendant et après la rencontre).

A

Préparation :
- S’assurer de bien connaître le patient, sa
situation clinique ;
- Préparer l’endroit où la rencontre aura lieu ;
- Préparer les proches à leur première visite de
l’unité ;
- Expliquer aux proches l’apparence possible
du patient au cours de son séjour, le but du
matériel et de l’appareillage, le rôle des - - - - - proches pendant les visites et
l’environnement de l’unité de soins.
- S’assurer du bon moment et de la réceptivité
du patient et de ses proches à la rencontre.

**Tableau 4.2 à la page 65-66.

35
Q

Vous vous préparez pour votre rencontre familiale. Comment allez-vous structurer votre rencontre?

(Aborder la préparation, votre rôle pendant et après la rencontre).

A
  1. Rôle pendant :
    • Se montrer sensible aux champs d’intérêt
      et aux expériences du patient et de ses
      proches, s’adapter au contexte et à leurs
      besoins d’apprentissage.
    • Exprimer de l’empathie et de l’intérêt.
      Écouter activement le patient et ses
      proches et s’intéresser à leurs idées.
  2. Rôle après la rencontre :
    • Évaluer la compréhension des proches et
      du patient de la situation de soins.
    • Assurer d’avoir répondu aux questions des
      proches et du patient.
    • Offrir sa disponibilité.
36
Q

Rencontres familiales: VALUEPar coeur

A

Proactives, régulières
Formelles et informelles
Axées sur l’écoute et les émotions

V = Valoriser la participation de la famille aux discussions (value family contributions to discussion)

A = Reconnaître les émotions
(Acknowledge family emotions)

L = Écoute
(Listen)

U = Comprendre le patient comme humain
(Understand the patient as a human)

E = Répondre aux questions de la famille
(Elicit questions from family)

37
Q

Expliquez l’approche palliative intégrée.

(Aborder l’approche traditionnelle et intégrée pour les comparer) ainsi que les barrières à l’intégration de l’approche palliative en soins intensifs (aborder les visées thérapeutiques et les facteurs de difficulté)

A
  1. Approche palliative traditionnelle:
    - Quand on considère que les traitements
    potentiellement curatifs ont été épuisés ou
    sont inefficaces
    - Les efforts curatifs et palliatifs sont
    mutuellement exclusifs : Lechangement
    d’orientationthérapeutiques’effectue à un
    moment précis.
    - Accorde peu de temps au patient et aux
    proches pour permettre une adaptation
    progressive au décès.
  2. Approche palliative intégrée :
    - Vision holistique de la personne et soutien
    la coexistance des mesures curatives et
    palliatives tout au long du continuum de
    soins en fonction des valeurs et des objectifs
    de vie du patient.
    - Se poursuit au-delà du décès par
    l’accompagnement des personnes vivant un
    deuil
38
Q

Barrières à l’intégration de l’approche palliative à l’USI

A

Visées thérapeutiques
- Offrir des soins à visée curative dès
l’admission
- Offrir des soins de confort dès l’admission
- Osciller entre les visées curatives et les soins
de conforts
- Procéder à une transition passant des soins à
visées curatives aux soins de confort.

39
Q

Niveaux de soins

A

Expression des valeurs et volontés du patient sous la forme d’objectifs de soins, qui résulte d’une discussion entre le patient ou son représentant et le médecin concernant l’évolution anticipée de l’état de santé, les options de soins médicalement appropriés et leurs conséquences, afin d’orienter les soins et de guider le choix des interventions diagnostiques et thérapeutiques.”

Ne doivent pas être interprétés comme un consentement
Ne doivent pas être un étiquetage
Doivent être réévalués

40
Q

Directives médicales anticipées

A

L’expressiondesvolontésenprévisiondel’inaptitudeàconsentirà dessoinsquidécoulentde laLoi concernant les soins de fin de vie”

41
Q

Quelles sont les manifestations de la dyspnée et quelle est l’approche thérapeutique pour l’atténuer? (Aborder les signes objectifs, les approches thérapeutiques et le protocole de détresse) p.202, 205

A

Signes cliniques objectifs:
Tachypnée
Souffle court
Agitation
Utilisation des muscles accessoires

Prise en charge de la dyspnée:
Analgésiques opioïdes
Benzodiazépines
Corticostéroïdes
Diurétiques
Oxygène (avantages psychologiques, rassurant pour le patient et ses proches)

42
Q

Protocole de détresse

A

Pour qui?
Auprès de patients atteints de maladies incurables et terminales pour qui une ordonnance de non-réanimation est signée

Quand?
Présence de symptômes aigus de détresse réfractaire et intolérable
Douleurs graves
Détresse respiratoire
Saignements majeurs
Délirium
Détresse psychologique
Vomissements

Visée
Provoquer une sédation temporaire et une amnésie antérograde

Triade benzodiazépine-opioïde-anticholinergique
Indiquée en cas de détresse respiratoire
Soulage la dyspnée et l’anxiété
Diminue l’embarras respiratoire et les sécrétions bronchiques
———————————————————
Benzo
Opiacés
Anticholinergiques

43
Q

Soulagement des symptômes en fin de vie

A

Dyspnée et détresse respiratoire
Cachexie
Fatigue
Anxiété, détresse émotionnelle, spirituelle, etc.
Nausées et vomissements
Délirium, agitation

44
Q

Quels sont les signes de décès imminents?

A

voir tableau diapo 85