Concept et language Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept selon l’approche classique de Hull et Bruner ?

Comment ça fonctionne quand on voit un objet ?

A

Le concept est représenté par une catégorie qui est représentée par un ensemble de caractéristiques nécessaires et conjointement suffisante (règles de catégorisation). Tous les stimuli sont donc égaux.

Quand on voit un objet qui possède les caractéristiques du concept, on le considère comme une instance de ce concept.

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2
Q

Qu’est-ce que l’approche classique révisée ajoute comme caractéristiques ?

A

Considère les règles de catégorisation, mais ajoute les caractéristiques superficielles qui permettent la prise de décision rapide pour expliquer l’effet de typicalité.

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3
Q

L’effet de typicalité

A

Phénomène selon lequel certains attributs sont considérés comme plus représentatifs.

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4
Q

Concept avec conjonction

A

Concept avec une conjonction d’attribtus.
A et B

Ex. Livre : Pages, et papier et écriture

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5
Q

Concept avec disjonction

A

Un ou plusieurs attributs peuvent définit l’appartenance à un concept.
A ou B

Ex. Etre Canadien : être née au canada ou être immigrant

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6
Q

Concept relationnel

A

La relation entre les attributs définit la catégorie où le concept sera attribué.
A en relation avec B

Ex. Mariage : je suis en relation avec mon mari

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7
Q

Attribut de critère

A

Un attribut requis pour qualifier un objet comme une instance d’un concept. (Instance positive)

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8
Q

Instance positive Vs Instance négative

A

Exemple qui est une instance du concept Vs exemple qui n’est pas une instance.

Ex. véhicule : autobus (instance positive) Vs chaise (instance négative)

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9
Q

L’abstraction

A

Processus d’inclusion des attributs récurents et exclusion des attributs non-récurents.

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10
Q

Dans la tâche d’identification de concept, quelles ont été les 4 stratégies de formation de concepts ?

A
  1. Scanning simultané : Les gens gardaient toutes les hypothèses en mémoire, puis continuaient par élimination.
  2. Scanning successif : Les gens testaient une hypothèse à la fois jusqu’à confirmation.
  3. Focus conservateur : Les gens sélectionnaient un attribut, puis sélection des instances qui varient seulement sur cet attribut
  4. Focus gambling : Les gens sélectionnaient les instances qui variaient sur plus d’un attribut en même temps.
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11
Q

Qu’est-ce que le Test neuropsychologique du Wisconsin évalue ?

A

La flexbilité mentale et l’adaptation aux nouvelles règles d’associations, car les règles d’associations changeaient durant la tâche d’identification.

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12
Q

Quelle est la critique générale de l’approche classique et révisée ?

A

Cette approche étudie de manière artificielle les concepts, elles ne tient pas compte de la complexité des concepts dans la vie de tous les jours. Il y a donc un grand manque de validité écologique.

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13
Q

Critique : Concept vague

A

Dans l’exemple de ressemblance familiale, les instances individuelles d’un concept peuvent se fondre d’un concept à l’autre sans frontières claires entre les concepts.

Ex. Jeux

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14
Q

Critique : Problème d’intransitivité

A

La règle de transitivité n’est pas applicable : Si tous les stimuli sont des X et que tous les X = Y, alors tous les stimuli = Y

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15
Q

Qu’a-t-il été proposer pour expliquer la typicalité et l’intransitivité ?

A

Les théories post-classique

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16
Q

Décrit moi la différence sémantique selon l’approche classique et post-classique

A

Approche classique : Les caractéristiques sémantiques d’un objet (comme l’autruche ayant des plumes et des œufs) sont vues comme suffisantes pour le relier au concept d’oiseau.

Approche post-classique : La proximité des concepts dans un réseau sémantique détermine leur appartenance à une catégorie

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17
Q

Théorie prototypiste (Rosch)

A

Selon la théorie une catégorie est représentée par une liste de caractéristiques selon le niveau de typicalité des attributs.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un prototype selon la théorie prototypiste ?

A

Le prototype est ce qui est plus représentatif d’une catégorie

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19
Q

Théorie protorypiste

Quels sont les 2 principes du prototype

A
  1. Économie cognitive : Tentatives constance pour balancer entre deux tendances opposées : différentiation et simplification
  2. Structure perçue : Certaines combinaisons d’attributs d’objets dans le monde surviennent plus fréquemment que d’autre.
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20
Q

Théorie prototypiste

Quels sont les 2 facteurs d’attributs

A
  1. Intra-catégoriel (vertical) : 3 niveaux intra catégoriel d’inclusivité, soit supérieur, basique et subordonné
  2. Inter-catégoriel (horizontal) : Catégorisation rapide s’il y a une grande similarité intra-catégoriel et s’il y a une faible similarité inter-catégoriel au même niveau d’inclusivité

(la dimension horizontale distingue différents concepts au même niveau d’inclusivité)

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21
Q

Théorie des exemplaires (Hampton)

Explique comment la catégorisation fonctionne selon cette théorie

A

Une catégorie est représentée par une liste de caractéristiques selon tous les exemplaires encodés en MLT.

Comparaison des propriétés du concept à catégoriser avec celles des exemplaires encodés en MLT avec lequel l’item partage ses attributs.

(On compare les caractéristiques de l’objet à classer avec celles des exemples similaires déjà stockés en mémoire à long terme, pour voir avec quels exemples il partage des traits communs)

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22
Q

Qu’est-ce que la typicalité d’un membre selon l’approche des exemplaires ?

A

La typicalité d’un membre est déterminé par le degré de similarité et la quantité avec les exemplaires.

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23
Q

Quelle est la limite des approches post-classique ?

A

Ces approches ne permettent pas d’expliquer le phénomène de dépendance des catégories avec le contexte.

Ex. L’étude des catégories ad hoc, démontrent que des catégories pouvaient être créer selon les besoins de la tâche sans exemplaires en MLT

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24
Q

L’approche écologique

A

Le rôle de la cognition serait de facilité les interactions avec notre environnement : Les concepts serviraient de pont entre nos besoins et les possibilités perçues dans notre environnement.

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25
Q

Quels sont les deux éléments importants qu’apporte l’approche écologique ?

A

La flexibilité mentale et l’importance de l’afforcande

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26
Q

Comment sont représentés les concepts selon l’approche de la cognition intégrée des concepts?

A

Ils représenteraient des constructions temporaires servant à satisfaire un but spécifique dans un contexte particulier.

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27
Q

Vers quoi les études se sont-elles réorientées ?

A

De la compréhension de la formation des concepts vers la compréhension des aptitudes nous permettant de construire ces catégories temporaires.

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28
Q

Théorie du système perceptuel symbolique (Barsalou)

A

Il y aurait des associations des concepts avec la perception et l’imagerie puis les actions. Donc les concepts seraient des représentations neuronales inconscientes multisensorielle.

Par exemple : Les métaphores sont des associations d’une expérience subjective avec une expérience sensorimotrice.

Au lieu d’être une règle, c’est plutôt quelque chose basé sur un lien malgré l’absence de règle qui justifie cette liaison. « Cette personne est chaleureuse », elle dégage quelque chose qui me fait sentir bien. Donc le mot change de catégorie selon le contexte à ce moment.

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29
Q

Théorie propositionnelle de Pylyshyn

A

Postule que la cognititon serait numérique, donc computation de propositions dotées de sens, pas d’imagerie mentale, ni d’analogie dans l’élaboration sémantique.

S’appuie avec le Test de Turing qui dans lequel une machine imite le langage humain.

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30
Q

Les théories propositionnelles de Pylyshyn permettent-elle a elles seule l’élaboration sémantique (sans analogie) ?

A

Non, des études supportent qu’il existerait des représentations analogiques dans le cerveau. Il demeure un débat quant à comment s’articulerait le système propositionnel avec la représentation mentale imagée et analogique.

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31
Q

Qu’est-ce que Searle utilise comme argument pour s’opposer à la validité du Test de Turing ?

A

L’argument de la chambre chinoise : C’est une erreur de croirequ’on peut créer un esprit avec le symbolisme binaire d’une machine de Turing. La machine est basée sur de l’analyse de textem donc elle utilise des règles de grammaire (syntaxte), mais elle est dépourvue de toute compréhension du sens.

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32
Q

La psycholinguistique

A

Branche de la psychologie cognitive qui s’intéresse à la compréhension, l’acquisition, la production et la représentation mentale du langage.

33
Q

Composantes dans la hiérarchie du langage

Phonème & Morphème

A

Phonème : La plus petite unité du langage, ils peuvent être combinés avec d’autres phonèmes et former des morphèmes. Ils sont liés à la sonorité et à la prononciation.
* Ex. Mot Chien : “ch” “i” “ein”

Morphème : La plus petite unité significative du langage.
* Ex. Psychologie : “psycho” “logie”

34
Q

Composantes dans la hiérarchie du langage

Mot - Phrase - Règles grammaticales - Sémantique

A

Mot : unité linguistique autonome qui a un sens ou une fonction dans une phrase

Phrase : Structure grammaticale complète

Règles grammaticales : La syntaxe

La sémantique : Le sens des mots et des phrases

35
Q

Dans cette phrase, quel élément est présent entre la sémantique et la syntaxe ? :

J’ai lancé la patate à mon match de tennis

A

La syntaxe est présente mais la sémantique n’est pas présente.

36
Q

Tree diagram de Wundt

A

Selon Wundt, lorsque l’on voit ou formule une phrase, il y aurait une organisation en arborescence. L’idée générale de la phrase serait liée à une expérience sensorielle. Cette expérience sensorielle peut ensuite être décomposée en sous-composantes.
* Ex. : Je me baigne dans la mer : Se baigner –> Mouillé - froid - salée

Il s’agit donc d’un processus descendant : L’information principale dirige la manière dont l’idée générale est décomposée en sous-composantes.

37
Q

Selon Reber, quels sont les 2 types d’apprentissages ?

A

L’apprentissage grammatical implicite : Apprentissage non intentionnel des règles grammaticales, tacite.
* Hypothèse : Serait associé aux formes cognitives inconscientes qui seraient arrivées primivitement dans l’évolution.

L’apprentissage grammatical explicite : Recherche intentionnelle des règles grammaticales, volontaire.
* Hypothèse : Serait associé aux formes cognitives consciente qui seraient arrivées plus tardivement dans l’évolution.

38
Q

Types d’apprentissage Reber

Dans l’étude de Reber, quel type d’apprentissage a été le plus performant ?

A

L’apprentissage implicite

39
Q

Types d’apprentissage de Reber

Que dit la remise en question sur l’aspect implicite et inconscient de l’apprentissage

A

Malgré le fait que les participants n’avaient pas conscience des règles, ils ont tout de même utiliser leurs propres hypothèses conscientes sur la grammaire. Donc, de dire que l’apprentissage était entièrement implicite n’est pas tout a fait juste.

40
Q

Peut-on apprendre des structures complexes sans s’en rendre compte, simplement en s’exposant à des exemples ?

A

Oui, c’est ce qu’illustre l’apprentissage implicite selon Reber.

41
Q

Théorie de Chomsky

3 éléments de base

A
  1. Selon lui, la compréhension de la strucure du langage équivaut à la compréhension de la grammaire.
  2. Selon lui, les processus grammaticaux sont distinctifs des processus sématiques. (peu y avoir grammaire sans sémantique)
  3. Un nombre fini de règles grammaticales ne rend pas compte de la complexité du langage.
42
Q

Modèle Top-Down de Chomsky

A

Le modèle inclu des règles grammaticales pour la strucure de phrase.
Il fonctionnerait par substitution de symboles, donc un nombre infini possible.
* On parle de transformation grammaticales

43
Q

Modèle Top-Down de Chomsky

Notions centrales : Compétence linguistique et performance linguistique

A

Il y a une distinction entre ces deux notions.

La compétence linguistique : Système de règles internalisées de base (compétence innée, universellement présent dans la compréhension grammaire)

La performance linguistique : L’expression de la compétence dans l’utilisation du langage (parler, lire, écrire, écouter)

44
Q

Compétence linguistique et performance linguistique

De quoi dépendent les deux notions centrales du modèle de Chomsky ?

A

Des fonctions cogntivites comme la mémoire.
* Compétence : MLT - stockage des règles grammaticales
* Performance : MDT - manipuler et organiser l’info

45
Q

Modèle Top-Down de Chomsky

Si je fais une transformation grammaticale, comment je fais pour encore comprendre la phrase ?

A

Bien que la transformation grammaticale substitut différents symboles dans la structure de surface, les processus sémantiques nous permettent de comprendre le sens de la phrase, donc sa structure profonde. Mais c’est parce qu’il y a des règles grammaticales que je suis en mesure d’obtenir un sens.

Donc on peu lier nos processus sémantiques à la performance linguistique (les règles grammaticales que je maîtrise (ma compétence permettent de donner du sens aux énoncés)

46
Q

Théories de Chomsky

Grammaire universelle

A

Selon Chomsky, un aspect important du principe de grammaire universelle est la syntaxte universelle : Permet de transformer une signification et mots ordonnés.
* Son importance se démontre par le fait que ce serait une capacité d’apprendre n’importe tel langage

47
Q

Grammaire universelle

Explique moi le processus de la transforme une signification en mots ordonnés

A

Une idée ou une intention émerge dans l’esprit. Elle n’est pas encore formulée en mots mais représente un concept global.

La signification abstraite est décomposée en composantes linguistiques de base correspondant aux fonctions grammaticales.

Les composants sont arrangés dans un ordre précis, suivant les règles grammaticales (syntaxe universelle) de la langue choisie.

La phrase est finalisée et exprimée, oralement ou par écrit (performance linguistique)

48
Q

Théories de Chomsky

L’hypothèse inné

A

L’hypothèse innée stipule que les enfants peuvent apprendre rapidement un langage via le système d’acquisition du langage (LAD).

Le système d’acquisition du langage comprendrait la grammaire universelle et s’appliquerait à n’importe quel langage naturel.

49
Q

LAD (système d’acquisition du langage)

Qu’est-ce qui soutient la présence du LAD ?

A

L’argument de la pauvreté du stimulus : L’environnement linguistique auquel l’enfant est exposé par les adultes serait insuffisant pour le stimuler.

50
Q

Grammaire universelle de Chomsky

Quel a été le support de l’hypothèse de l’inné apporté par Brown et Hanlon ?

A

Ces auteurs ont observés des interactions entre des mères et leur enfants et n’ont pas trouvé de support à la théorie de l’apprentissage de Skinner (imitation et renforcement des règles grammaticales).

Les feedback donnés aux enfants ne concernaient pas les caractères grammaticals, mais plutôt le contenu, donc la sémantique.

  • Attention, critique du fait que le LAD n’est pas observable, donc non réfutable, contrairement aux principes de Skinner !
51
Q

Théories de Chomsky

L’ajustement de paramètres

A

L’acquisition du langage comprendrait la grammaire universelle contenant plusieurs paramètres à ajuster (ON OFF)
* Paramètre : Aspect du langague qui prend une valeur parmi une multitude possible.
Ex. : La position du verbe, du nom.

Donc, nous avons la syntaxe universelle dans notre grammaire universelle qui nous indique les règles grammaticales, mais selon le langage auquel on s’expose, il y aura activation (ON) et désactivation (OFF) de certains paramètres.

52
Q

Critiques des théories de Chomsky

Quelles sont les 4 critiques apportées sur l’hypothèse innée de Chomsky

A
  1. L’hypothèse est trop vague, non falsifiable et n’est pas issue de soutien empirique qui valident l’hypothèse.
  2. Assume que la compétence linguistique comprend seulement des caractéristiques nécessaire (sans prendre compte des caractéristiques supericielles, comme le ton)
  3. La reformulation des parents serait un indicateur d’une erreur. Ils utilisaient un feedback correctif, même s’il n’était pas directement lié à la structure de surface.
  4. La complexité du langage serait similaire à ce à quoi les enfants sont exposés (étude avec enseignant langage sophistiqué –> enfant avec développement complexe syntaxique)
53
Q

Les théories de Chomsky ont généré plusieurs recherches, ont souligne une interaction des processus innés avec quoi ?

A

On suppose que les processus innés semblent interagir avec l’environnement de l’enfant. Considère un apport plus grand de l’environnement qu’initialement proposé par Chomsky

54
Q

Positions évolutionniste du langage

Quels sont les 3 postulats sur l’acquisition du langage ?

A

A) Les bases de l’acquisition du langage seraient innées
(Corrélats neuronaux similaires chez enfant 3 mois et adulte)

B) Le processus d’acquisition du langage serait similaire dans les différentes cultures
(lire sur les lèvres - imitation, vocalise - babillage, compréhension mots - utilisation, formulation de phrases)

C) L’apprentissage via l’environnement :

  • Caractère statistique de l’apprentissage du langage (Saffran)
    Combinaison de sons selon la probabilité d’appartition à force de les entendrent dans l’environnement.
  • Segmentation des mots dans une phrase
    Accentuation de certaines syllables (intonation qui indique comment segmenter le mot)
55
Q

Comment expliquons-nous alors la grande variabilité des langues après les positions évolutionnistes du langage ? (2)

A
  • Fonction cachée du langage : Le langage serait un code et les paramètres serviraient à communiquer dans un groupe et de cacher la signification dans un autre.
  • 3 systèmes de conception des facultés langagières (Hauser, Chomsky et Fitch) :

1- Système sensori-moteur : Permet de percevoir et produire des expressions sonores.
2- Système conceptionnel-intentionnel : Permet de capter la signification
3- Système uniquement humain : médiation des deux autres systèmes; capacité de combinaison récursive des symboles

56
Q

Vrai ou Faux : Les animaux ont le derniers des 3 systèmes de conception des facultés langagières, soit la capacité de récursivité ?

A

Faux, c’est un débat toujours présent.

57
Q

Systèmes de conception des facultés langagières

Qu’est-ce que ces phrases illustre comme capacité ? :
“La voiture de l’ami de la sœur de John” “je sais que tu penses que je suis en retard”

A

La récursivité : Capacité d’une phrase/expression à contenir un nombre quelconque de composants similaires.

58
Q

Les animaux ont un langage… ?

Explique les 2 principales explication à cette contreverse

A

A) L’importance du langage non verbale chez les animaux selon différents éléments :
* Les primates communiquent avec un système gestuel complexe, et ce système serait lié à une présence de neurone miror dans l’aire correspondante de Broca.

  • Langage phonétique : Les animaux auraient la capacité de reproduire la perception de la parole avec des phonèmes et des patterns prosodiques (intonnation, accentuation, ryhtme)

B) Le langage n’est pas une condition à la pensée

  • Distinction entre l’intelligence et langage : Capacité à accomplir une tâche nécéssitant un raisonnement abstrait chez les humains et les animaux sans recours au langage.
59
Q

Vrai ou faux : Pour obtenir une pensée, le langage est requis

A

Faux, le langage ne serait pas une conditition de la pensée

60
Q

Quel énoncé est vrai :
a) Les animaux sont en mesure de d’accomplir une tâche nécessitant un raisonnement abstrait avec le recours du langage
b) Les animaux ne sont pas en mesure d’accomplir une tâche nécessitant un raisonnement abstrait sans le recours du langage
c) Les animaux et les humains sont en mesure d’accomplir une tâche nécessitant un raisonnement abstrait sans le recours au langage
d) Les humains et les humains sont en mesure d’accomplirs une tâche nécessitant un raisonnement abstrait avec le recours au langage

A

C) Les animaux et les humains ont la capacité d’accomplir une tâche nécessitant un raisonnement abstrait sans recours au langage

(Distinction intelligence et langage)

61
Q

Vrai ou Faux : Les animaux ont un langage ?

A

Les animaux n’ont pas de langage au sens humain. Ils possèdent des systèmes de communication sophistiqués (gestuels, raisonnement abstrait, langage phonétique, etc)

62
Q

Contexte social du langage

Quel sont les deux processus distinctifs en contexte social du langage ?

A

La parole et la pensée

63
Q

Contexte social du langage

Le langage égocentrique (Piaget)

A

Le langage égocentrique de Piaget : Langage chez l’enfant qui ne prend pas compte de la perspective de l’autre.

  • Ex. Je veux du rouge, donc je prend du rouge. Je met le bloc ici (dans un contexte social ici, la parole ne sert pas à communiquer avec les autres)
64
Q

Contexte social du langage

Le langage interne (Vygotsky) & la zone proximale de développement

A

Le langage interne représente le résultat du développement du langage égocentrique : c’est son internalisation.

Son rôle est la régulation des pensées, la plannification des opérations cognitives.

Il est silencieux, peu être externalisé donc nommé.

  • Ex. Pour une tâche difficile

La zone proximale de développement représente la distance entre le niveau de développement actuel et la résolution de problèmes potentiels avec l’aide d’un adulte.

  • L’aspect social du développement cognitif : L’internalisation du langage de l’adulte
65
Q

Le langage comme médiateur de notre expérience du monde

La relativité linguistique

A

Deux langages peuvent être si différents qu’ils vont rendrent l’expérience du monde qualitativement différentes l’une de l’autre.

66
Q

Le langage comme médiateur de notre expérience du monde

L’hypothèse de Sapir-Whorf

A

Deux langages peuvent être si différents qu’ils font en sorte que l’expérience du locuteur est qualitativement différente.

  • Hypothèse : Les différences dans les langues = différence dans notre perception du monde, donc ça expliquerait les différences interculturelles.

(Différences culturelles : Les individus perçoivent, comprennent et interagissent avec le monde, en fonction de la structure et des catégories imposées par leur langue)

67
Q

Relativité linguistique ou Hypothèse Sapir-Whorf

Peux-tu m’expliquer la nuance importante entre ces deux concepts ?

A
  • Relativité linguistique : Les langues influencent l’attention et l’interprétation que leurs locuteurs portent à certains aspects du monde, mais elles n’empêchent pas les locuteurs de comprendre ou de percevoir autrement.
  • Hypothèse de Sapir-Whorf : Les langues façonnent la manière dont les locuteurs expérimentent et conceptualisent le monde, au point de limiter ou de modifier leur perception et compréhension de la réalité.
68
Q

Comment ces différences entres les deux langues affectent les individus selon la relativité linguistique VS l’hypothèse de Sapir ?

Langue A : Utilise une ligne horizontale pour exprimer le temps (“le passé est derrière, l’avenir est devant”).

Langue B : Utilise une ligne verticale pour exprimer le temps (“le passé est en haut, l’avenir est en bas”).

A

Relativité linguistique :
Les locuteurs des deux langues peuvent percevoir et comprendre les deux concepts (temps horizontal et temps vertical). Cependant, ils ont tendance à visualiser et à penser au temps différemment, car leur langue met l’accent sur des représentations spatiales distinctes.

Hypothèse de Sapir-Whorf :
Les locuteurs de la langue A ne peuvent pas comprendre ni conceptualiser le temps vertical parce que leur langue ne propose pas cette manière de structurer le temps. Leur expérience du temps est totalement limitée à une représentation horizontale.

Voici un exemple concret et clair pour bien différencier les deux concepts :

Contexte : Le concept du temps dans deux langues
Langue A : Utilise une ligne horizontale pour exprimer le temps (“le passé est derrière, l’avenir est devant”).
Langue B : Utilise une ligne verticale pour exprimer le temps (“le passé est en haut, l’avenir est en bas”).
Relativité linguistique :
Les locuteurs des deux langues peuvent percevoir et comprendre les deux concepts (temps horizontal et temps vertical). Cependant, ils ont tendance à visualiser et à penser au temps différemment, car leur langue met l’accent sur des représentations spatiales distinctes.

Hypothèse de Sapir-Whorf :
Les locuteurs de la langue A ne peuvent pas comprendre ni conceptualiser le temps vertical parce que leur langue ne propose pas cette manière de structurer le temps. Leur expérience du temps est totalement limitée à une représentation horizontale.

En résumé :

La relativité linguistique dit : “Ils voient le temps différemment, mais ils peuvent comprendre les deux concepts.”
L’hypothèse de Sapir-Whorf dit : “Leur langue limite leur capacité à voir ou comprendre une autre façon de penser le temps.”

69
Q

Incapacité à lire et à comprendre un texte écrit, peut parfois affecter l’habileté métalinguistique

A

Analphabétisme

70
Q

Difficulté à reconnaitre les mots de façon exacte ou fluide, donc difficulté en lecture. N’inclue pas les difficultés en compréhension du langage.

A

Dyslexie

71
Q

Incapacité à réaliser les mouvements coordonnées des musclues nécessaires à la production de la parole (on sait comment, mais on n’arrive pas à mobiliser les muscles)

A

Dyspraxie verbale

72
Q

Perte partielle ou totale de l’utilisation du langage suite à des lésions cérébrales
* Souvent sans altérisation des facultés congitives ou à mobiliser les muscles dans l’articulation des mots.

A

Aphasie

73
Q

Quel hémisphères est dominant pour le langage ?

A

Gauche

74
Q

Vrai ou faux : Seulement l’éhmisphère gauche est impliqué dans le langage ?

A

Faux, les 2 seraint impliqués

75
Q

La procédure de Wada et le Split Brain prouvent quoi ?

A

La procédure de Wada confirme la dominance dans l’hémisphère gauche.

Le split brain prouve la dominance de l’hémisphère gauce pour le langage (mot côté droit), et l’hémisphère droit pour la reconnaissance des visages

76
Q

Aire de Broca G

A

Langage articulé

Frontal

77
Q

Aire de Wernicke G

A

Compréhension

Temporal

78
Q

Aphasie de …

Discours non fluide, agrammatique mais avec une bonne compréhension
* Avec anomie : incapacité de trouser le mot juste

” Non… euh… navire…. massasch… gardes-côtés… années

A

Aphasie de Broca - Langage articulé

79
Q

Aphasie de …

Discours fluide et volubile, grammatical incompréhensible
* Faible compréhension

Question : “Pouvez-vous me dire ce que vous avez mangé ce matin ?”
Réponse :
“Oui, bien sûr, j’ai pris le petit matin avec la chose qui va avec le soleil, et c’était parfait, parce que vous savez, le matin est toujours comme ça, avec les lumières qui brillent, et les assiettes, ça roule parfaitement bien.”

A

Aphasie de Wernicke