Cognition et vieillissement Flashcards
Décrire les types d’attention (moins important pour l’exam)
Vigilance et maintien de l’éveil (formation réticulée, gyrus cingulaire antérieur, cortex préfrontal dorsolatéral droit, cortex pariétal inférieur droit). Attention sélective (filtre) (cortex orbitofrontal gauche, noyau réticulaire, thalamus, colliculi, cortex pariétal postérieur). Attention divisée (capacité de faire plusieurs choses à la fois - cortex préfrontal dorsolatéral droit).
Décrire les fonctions du lobe frontal
L’activation (motivation, volition), l’inhibition de l’impulsivité, la régulation émotionnelle, la planification et organisation, la mémoire de travail et la flexibilité mentale. = Désirer un projet, le mettre en oeuvre en le planifiant et séquençant les actions, en modifiant le plan initial s’il survient des imprévus, tout en excluant les distractions et en ne répétant pas les erreurs initiales.
Décrire les voies du Where et du what
Voie du Where : Assure le contrôle visuomoteur sur les objets selon la taille, l’orientation, la position spatiale. Perception des mouvements et de l’espace. Voie occipito-pariétale.
Voie du What : Permet la perception, la reconnaissance et l’identification (gnosie et sémantique). Voie occipito-temporale.
Décrire la praxie et causes d’apraxie (moins pour l’exam)
Capacité de faire une gestuelle dans un but précis. L’apraxie est un trouble acquis du geste intentionnel en raison d’une déficience de la programmation volontaire motrice en l’absence d’un trouble moteur ou sensitif suffisant pour l’expliquer. Les types d’apraxie sont idéatoire (idée du geste est absente), idéomotrice (planification pour réaliser l’idée du geste est déficiente) ou mélokinétique (programmation motrice est déficiente). La réalisation d’un geste intentionnel implique donc, pour la sémantique (concept) du geste et sa planification globale, le lobule pariétal inférieur gauche (dominant), le gyrus angulaire et supramarginal. Alors que le cortex prémoteur contralatéral du geste effectué est nécessaire pour l’exécution motrice du geste. = Boucle pariéto-frontale.
Définir la mémoire
Encodage, stockage et récupération de l’information. Dépend de la plasticité (base cellulaire et moléculaire de la mémoire). Division selon la durée et le type d’information. Le stimulus est perçu et emmagasiner dans la mémoire sensorielle puis transférer dans la mémoire court terme (de travail), puis dans la mémoire à long terme. Les oublis peuvent se faire à chaque étape. L’inattendu est mieux capté par la mémoire sensorielle. Le transfert de la mémoire à court terme à la mémoire long terme est continuel, mais nécessite la CONSOLIDATION.
Définir la mémoire de travail
Rôle de maintien transitoire des informations en mémoire verbales (boucle phonologique) ou visuelles (calepin visuospatial). Rôle d’administrateur central ou exécutif (préfrontal) = coordonne les opérations entre les 2 systèmes, gère le passage vers la mémoire long terme, sélectionne les meilleures stratégies. Sa capacité est relativement limitée (empan numérique de 7-9 chiffres). Un encodage sémantiquement enrichi permet de dépasser cette limite (faire des associations).
Définir l’utilité de l’oubli
Un mal nécessaire. Permet de sélectionner, mieux consolider et faire des associations pour mieux se souvenir. L’oubli est pathologique dans l’amnésie rétrograde et antérograde.
Décrire la mémoire long terme explicite (déclarative)
accessible à la conscience, se verbalise. Elle est épisodique (événements biographiques, peut être mis sur une ligne du temps = associée au lobe temporal interne - diencéphale) ou sémantique (mots, idées, concepts abstraits, connaissances générales, indépendant du concept - associée au lobe temporal antérieur et l’amygdale). Mémoire épisodique peut être associé à sémantique dans le vécu d’événement historique (devient connaissance générale). Au niveau de la mémoire explicite (déclarative), le stockage à court terme se fait dans l’hippocampe et les structures médianes. Le stockage à long terme se fait sur des sites corticaux.
Décrire la mémoire implicite (non-déclarative)
non-consciente, ne se verbalise pas. Elle peut être procédurale ou du conditionnement émotionnel (source de l’effet d’amorçage et des réflexes conditionnés). La mémoire procédurale est les apprentissages moteurs, les savoirs-faires acquis et récupérés à un niveau inconscient, elle est issue du noyau caudé et putamen. Le conditionnement est les automatismes acquis par l’expérience tant émotifs que réflexes, il est issu du cervelet et de l’amygdale. L’amorçage est le fait d’avoir travaillé avec, vu, lu une information, cela la rend familière même si on n’a pas cherché consciemment à la retenir, issue du néocortex. La mémoire implicite (non-déclarative) le stockage à court terme se fait sur des sites inconnus alors que le stockage à long terme se fait au niveau du cervelet, des NGC et du cortex prémoteur. = les patients avec atteinte aux lobes temporaux médians bilatéraux gardent leur mémoire non-déclarative.
Décrire le rôle de l’hippocampe
Permet le passage de la mémoire à court terme à long terme. Reçoit l’information et la retourne au néocortex selon le type d’information sensorielle. Il agit comme un centre de tri, il compare les sensations nouvelles avec celles déjà enregistrées puis crée des liens entre les différentes caractéristiques d’une chose. Cela permet de réactiver les différentes régions corticales impliquées dans un souvenir. Avec le temps, le rôle “d’agent de liaison” de l’hippocampe entre les régions corticales n’est plus nécessaire → mémoire long terme. Le couplage des aires corticales s’estompe avec le temps (à moins d’une réactivation) = on ne s’embarrasse pas de vieux souvenirs inutiles. Or, certains facteurs renforcent le couplage comme la charge émotive, l’effet de nouveauté et la gratification. Le couplage se fait grâce au circuit de Papez.
Comment classifier les atteintes de la mémoire (ex : suite à un AVC)
Au niveau de la répétition de la liste de mots, il peut y avoir 2 atteintes possibles, soit au niveau de l’encodage (qui est sous contrôle frontal) soit au niveau de la consolidation (sous le contrôle du temporal interne). Si elle oublie, mais que le rappel sémantique fonctionne, la personne l’a mis dans sa mémoire, consolider, mais l’atteinte à la mémoire est difficile, faut indiquer où chercher par des indices. Le lobe frontal est impliqué dans le processus de rappel pour aller chercher l’info avec l’aide de l’hippocampe (pour les infos récentes de qq années).
Quels sont les facteurs de risques d’un vieillissement cognitif inférieur à la moyenne
Un vieillissement cognitif inférieur à la moyenne est plus probable en cas (social) de bas niveau socio-économique, bas niveau d’éducation, mauvaise alimentation, faible réseau social, (psychologique) dépression, anxiété, stress, (biologique) génotype de l’ApoE, présence de diabète, insuffisance cardiaque, maladie cérébrovasculaire, déafférentation (cécité, surdité) et usage de sédatifs.
Quels sont les problèmes de mémoire normaux avec le vieillissement
Difficulté à se concentrer en présence de distracteurs, diminution de la capacité à suivre plusieurs conversations, difficulté avec le “multi-tasking”, difficulté au rappel des noms propres de personnes/lieux, trouble de la mémoire spatiale, ralentissement de la vitesse de réaction, diminution légère au rappel différé de la mémoire verbale. La mémoire est moins cristallisée.
**L’amplitude du déclin cognitif avec l’âge demeure un sujet de controverse en raison de plusieurs biais inhérents aux études sur ce sujet, comme des gens avec début de maladie dégénérative inclue dans les sujets normaux.
Quelle est la physiologie normale du cerveau avec le vieillissement
Diminution du volume du cortex (de façon plus prononcé a/n cortex préfrontal). Diminution de la quantité de neurones (max. 10%, controversé). Moins de synapses et de récepteurs. Taux métaboliques cérébraux plus faibles. Diminution du flot sanguin cérébral.
Par contre malgré la diminution de la densité synaptique, il y a une augmentation de l’efficacité synaptique avec l’apprentissage. La myélinisation corticale continue tout au long de la vie. Le sprouting des axones limbiques et le branchement dendritique continue à tout âge (permettant de faire de nouveaux apprentissages).
De quoi dépend le vieillissement?
Vieillissement dépend du background génétique, passage du temps, impact des facteurs de protection et de risques comme le stress, l’HTA, l’oxidation, les trauma et l’exposition environnementale.
Quels sont les facteurs d’un vieillissement optimal
Bien choisir ses parents, bien manger, ne pas faire d’abus d’alcool ou de sédatifs, faire de l’exercice, étudier longtemps, avoir de la stimulation intellectuelle, avoir une bonne santé physique, avoir une personnalité flexible et adaptative, ne pas subir trop de stress, avoir beaucoup d’interactions sociales, parler plusieurs langues, être d’un niveau socio-économique élevé.
Décrire le trouble neurocognitif léger
Évidence d’un modeste déclin cognitif par rapport au niveau de performance antérieur dans un domaine cognitif ou plus (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissage et mémoire, langage, perception-motricité ou cognition sociale). Ces symptomes peuvent témoigner de la personne elle-même, d’un proche ou du clinicien. Les déficits des performances cognitives peuvent être observés par des tests neuropsychologiques standardisés ou une autre évaluation clinique quantifiée. Les déficits cognitifs n’interfèrent pas avec l’indépendance dans les AVQ, mais des efforts plus grands ou compensation peuvent être nécessaires. S’assurer que ce n’est pas un délirium ou autre trouble mental avant.
Décrire les facteurs de risque du trouble neurocognitif léger
HTA, TA systolique élevée, dyslipidémie à l’âge moyen, faible niveau d’éducation, infarctus cérébral évident, dépression et atteinte vasculaire athérosclérotique. IMPORTANCE de rechercher et traiter les facteurs de risques vasculaires à tout âge selon les recommandations usuelle. Les personnes de génotype ApoE4 sont beaucoup plus à risque des TCL et d’une transformation de TCL en TCM.
Décrire le trouble cognitif majeur
Déclin cognitif significatif au niveau de performance antérieur dans un domaine cognitif ou plus, comme l’attention complexe, les fonctions exécutives, l’apprentissage et la mémoire, le langage, la perception-motricité et la cognition sociale. Les déficits cognitifs interfèrent avec l’indépendance dans les AVQ. Les déficits cognitifs ne se produisent pas exclusivement dans le cadre d’un délirium. Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental.
Quelle est la démence la plus prévalente
Mixte (alzheimer + vasculaire)
Décrire le diagnostic de la maladie d’Alzheimer
Diagnostic si présence d’une démence, avec un début insidieux, une histoire claire d’atteinte progressive de la cognition, avec déficits cognitifs qui sont principalement retrouvés au questionnaire et à l’examen Aussi une présentation amnestique (mémoire épisodique et une autre fonction cognitive) OU une présentation non-amnestiques (langagière, visuospatiale ou dysexécutive). Exclusion des autres types de démence.
Décrire la pathophysiologie de la maladie d’Alzheimer
mauvaise métabolisation d’une protéine qu’on ne scinde pas de façon normale. Formation de fibrine = effet toxique sur les neurones, dégénérescence fibrillaires. Mort neuronale dans les ganglions cholinergiques. Atteinte de la myéloïde = dégénérescence neuro-fibrillaire, protéine Tau fonctionne pu normalement. Le but est de détecter l’Alzheimer le plus tôt possible pour protéger les dégâts, car quand ils sont déjà établis c’est trop tard. Les dépôts d’amyloïde par exemple, montre des traces avant le déclin cognitif ou l’atrophie. EN RÉSUMÉ : Anomalie de la protéine amyloïde (plaque) et de la protéine tau (dégénérescence neurofibrillaire). Pour détecter tôt on ne regarde pas la quantité de plaques amyloïde, mais le taux de protéines tau.
Quelles sont les étapes des atteintes de la maladie d’Alzheimer
L’hippocampe et les cortex temporaux internes font la mémoire épisodique et sont touchés en PREMIER, soit les souvenirs récents. Ensuite la maladie continue vers les cortex temporaux externes et les cortex associatifs (atteinte de la mémoire sémantique) affectant les souvenirs plus anciens = désintégration progressive des concepts = aphasie, apraxies et agnosies. Puis la maladie se rend vers les frontaux = dysfonctions exécutives, troubles du comportement = démence sévère.
Définir d’autres types de démences
démence vasculaire, démence mixte (Alzh + vasc.), démence frontale (touche précocement la personnalité) et démence à corps de Lewy et parkinsonienne (troubles moteurs, de la démarches sont précoces, hallucinations, troubles du sommeil, perte de l’attention, touche le langage).