CM6 Flashcards

1
Q

Ajout de gènes :

A

On va les ajouter au sein du génome d’un organisme.

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2
Q

Transgénèse (principe) :

A

*Injection d’un gène dans une cellule sexuelle (ovocyte)

Organisme qui synthétisera la protéine (sera issu de ce gène)

On a généré un OGM (organisme qui a intégré dans son génome un gène qui n’y était pas à la base)

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3
Q

Exemple des souris géantes :

A

Prélèvement de gène humain (codant pour l’hormone de croissance), insertion dans un ovocyte chez une souris. On fait féconder cet ovocyte, et à la fin, on a un zygote. Puis après période de gestation, portée de souris. Chez certaines des souris, le gène va se manifester, on va parler de “souris géantes”.

Sélection dans la descendance des souris « géantes » qui possèdent le transgène

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4
Q

Transfection :

A

*Injection d’un gène dans une cellule somatique (2n)

La cellule synthétisera la protéine

Pour les Cellules procaryotes : on ne parle pas de transfection, on parle de transformation de bactéries.

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5
Q

Caractéristiques du gène manipulé (dans les deux cas, transgénèse et transfection) ;

A

Dans les deux cas, transgénèse et transfection : Le gène manipulé (transgène) est :

*prélevé dans des cellules Sur des populations de cellules et non sur une cellule isolée OU

*construit de manière synthétique

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6
Q

Le transgène est injecté dans la cellule :

A

-Méthode chimique (on va utiliser des réactions chimiques particulières qui permettent d’insérer ce gène)

OU

-Méthode physique (on injecte physiquement le gène dans la cellule, avec une minuscule seringue)

Sur des populations de cellules et non sur une cellule isolée.

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7
Q

Avec quoi se fait l’insertion d’un gène manipulé ?

A

L’insertion du gène manipulé se fait à l’aide de VECTEURS

Trois éléments compris dans le vecteur :

-transgène

-promoteur de ce gène (pour que ce gène puisse être transcrit, permet la transcription)

-gène de résistance (aux antibiotiques)

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8
Q

Comment va-t-on sélectionner seulement les cellules avec le gène intégré dans leur génome ?

A

Pour sélectionner les cellules qui ont le gène intégré dans leur génome, on va faire un traitement antibiotique pour ne garder que les cellules avec le vecteur.

Destruction des cellules non résistantes.

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9
Q

Invalidation de gènes :

A

La technique du Knock-Out : remplacement des deux allèles d’un gène par un autre allèle inactif.

-> Invalidation du gène étudié

On va les remplacer par des gènes inactifs (donc pas de transcription, puis pas de synthèse de protéines, et enfin pas de fonction sous-tendue par cette protéine).

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10
Q

Utilisation de l’invalidation de gènes :

A

En recherche (utilisations) :

1) Connaître la fonction de gènes dont la fonction biologique est inconnue.

2) Créer des modèles animaux reproduisant certaines pathologies humaines.

-> Souris Knock out (on en parle souvent dans des articles scientifiques).

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11
Q

Le clonage :

A

Intervention de plusieurs individus

Brebis A : Donneuse d’un noyau cellulaire (on va prélever un noyau, qui contient une grande partie de l’information génétique des individus)

(On prend un ovocyte et on retire le noyau)

Brebis B : Donneuse d’un ovule (on prend un ovocyte et on retire son noyau)

On met le noyau de la brebis A dans l’ovocyte de la brebis B

Brebis C : mère porteuse. On implante l’ovocyte dans cette brebis.

Après le temps de gestation, on obtient un clone de la Brebis A.

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12
Q

Etres vivants qui sont des clones= identiques ?

A

Même si des êtres vivants sont des clones, ils ne vont pas avoir les mêmes comportements, les mêmes dispositions aux pathologies…

-On a de l’ADN dans les mitochondries également

-Gestation n’est pas la même (éléments périnataux), expériences vécues différentes (éléments postnataux)

Donc génome nucléaire identique mais individualité pas identique.

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13
Q

Et l’être humain ? (clonage)

A

Le clonage peut être un Clonage thérapeutique (pour donner de la rétine, de la peau, des cheveux…). Ces cellules ont le même ADN nucléaire que les individus donneurs, donc il n’y aurait pas problèmes de rejet.

Cela peut être aussi un Clonage reproductif

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14
Q

Législation sur le clonage :

A

Les deux sont interdits en Europe.

France : législation sévère (article 16-8 du Code civil) qui proscrit tout clonage, à but eugénique, reproductif ou thérapeutique.

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15
Q

Les iPS :

A

Alternative au clonage thérapeutique :

Les cellules souches pluripotentes induites (iPS)

Shinya Yamanaka (Japon)

Prix Nobel de médecine 2012.

Cellules souches : ont la potentialité de devenir plein de cellules différentes.

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16
Q

Utilisation des iPS :

A

Correction de l’anomalie génétique (thérapie génique)

Recherche (utilisation de ces techniques) : mieux comprendre la maladie

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16
Q

Comment obtient-on des cellules souches embryonnaires ?

A

Obtention de cellules souches embryonnaires à partir de cellules adultes (reprogrammation) :

  • Prélèvement de cellules (ex. peau)
  • Ajout de 4 gènes dans les cellules par infection virale ou ajout d’ARNm.
  • Après plusieurs jours, apparition de cellules pluripotentes

On appelle cela la Différenciation cellulaire.

Ensuite, on va pouvoir re greffer ces cellules chez le même individu. On utilise cela en thérapie cellulaire (le patient est lui-même donneur et receveur).

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17
Q

Génétique et comportement : Introduction

A
  • Des phénotypes comportementaux ont déjà été décrits dans le cas de maladies chromosomiques ou génétiques.
  • Des éleveurs ont aussi sélectionné les animaux sur des caractéristiques comportementales.

Les éleveurs créent des lignées pour correspondre à la demande (achat d’animaux de compagnie).

Il y a donc un lien entre génétique et comportement.

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18
Q

Comment s’expriment les gènes ?

A

Gènes :

→ S’expriment en Protéines, qui ont une fonction dans les cellules

-dont la synthèse (excès ou déficit) peut impacter le comportement au cours de l’existence

-qui influencent la maturation du système nerveux => Conséquences comportementales à long terme.

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19
Q

On se pose la question de savoir si ces choses sont codées par nos gènes :

A

-Aptitudes (musique, QI…)

-Traits de personnalité

-Psychopathologies

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20
Q

Ressemblances et différences entre enfants et parents en génétique :

A

-Ressemblances :Transmission des caractères (allèles) entre descendants

-Différences :Brassage de l’information paternelle et maternelle

modalités d’expression, des caractères

Polymorphisme

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20
Q

Comment évaluer l’impact de la génétique sur ces choses ?

A

(C’est plus compliqué que pour les phénotypes car pour ceux-ci, on pouvait directement observer des caractéristiques spécifiques).

Hérédité est multifactorielle la plupart du temps ; influences complexes de l’environnement

Génétique : science de l’hérédité et de la variation

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21
Q

Ressemblances et différences entre enfants et parents dans l’environnement :

A

-Ressemblances :Constances : comportement parental stable, influences culturelles communes, mode de vie…

-Différences :Diversité, expérience individuelle unique…

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22
Q

Qu’est ce que le polymorphisme ?

A

Polymorphisme : nombre de variations possibles de la séquence de l‘ADN (nombre d’allèles) d’un gène dans une population.

(Par exemple : gène codant pour la couleur des yeux : vert, marron, bleu…)

Des allèles ← mutations génétiques

Gène polymorphe : si au moins 2 allèles à une fréquence ≥ 1% de la population.

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23
Q

Quel est l’objectif avec les gènes et l’environnement ?

A

Tout comme pour des phénotypes physiques, l’objectif est de déterminer l’influence respective des gènes et l’environnement (de l’inné et de l’acquis).

Études statistiques sur des populations à gros effectifs, permettant une modulation de la proximité génétique et de la proximité environnementale.

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24
Q

Que va-t-on distinguer à partir d’un individu de référence ?

A

A partir de l’individu de référence, on va distinguer les individus avec :

  • Environnement proche Génome différent
  • Environnement différent Génome différent
  • Environnement différent Génome proche
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25
Q

Les stratégies d’approche familiales (reposent sur le principe vu précédemment) :

A

Comparaison d’un phénotype comportemental de différents membres d’une famille : parents/enfants/grands-parents….

(Ex : si un parent est anxieux, quelle est la probabilité que l’enfant soit anxieux).

La proximité génétique décroît avec le degré de parenté.

Mais elle reste plus grande que dans la population générale, au sein d’une même famille.

Prévalence de la dépression majeure dans la population générale se situe entre 3 et 4% de chances.

Prévalence de dépression au sein d’une même famille (lorsqu’un parent au 1er degré est dépressif lui-même) : 9%.

Prévalence de dépression augmente avec la proximité génétique.

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26
Q

Études de jumeaux :

A

Partage du même utérus au cours d’une même gestation

Jumeaux monozygotes ont le même patrimoine génétique que celui de l’ovocyte et celui du spermatozoïde. Même patrimoines nucléaires. Proximité génétique très grande.

Jumeaux dizygotes (faux jumeaux) : pas le même ADN. Issus de deux fécondations différentes. Deux spermatozoïdes différents vont féconder deux ovocytes différents. ADN nucléaire pas le même. Proximité génétique plus faible (c’est la même que pour des frères et sœurs pas jumeaux).

Les deux types de jumeaux partagent la même gestation.

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27
Q

Exemple de la dépression pour les jumeaux :

A

Ex : dépression majeure

Lorsqu’un vrai jumeau atteint de dépression : prévalence que l’autre jumeau soit atteint : 11%

Pour les vrais jumeaux : prévalence de 40%

28
Q

Études d’adoption :

A

On va comparer :

-Proximité génétique ± grande

-Environnement (familial) ± similaire

Ex. Schizophrénie

Risque de schizophrénie

Si parents ou fratrie biologiques schizophrènes : 5%

Si parents ou fratrie adoptifs schizophrènes : 0%

29
Q

L’héritabilité :

A

Statistique estimant le degré d’influence probable des facteurs génétiques pour un phénotype donné, dans une population donnée.

  • définie à un moment donné → part respective des gènes /l’environnement, de l’inné / l’acquis.
  • ne concerne jamais un individu, mais toujours un ensemble d’individus.
30
Q

Héritabilité pour les pathologies :

A

ex. Dépression majeure

L’héritabilité est estimée à 35-55% selon les études → les gènes expliquent pour ≈ 50% la différence entre les personnes qui développeront une dépression ou pas.

Si on compare une pop dépressive par rapport à une pop générale, la différence va s’expliquer à 50% par le génome.

Ex. Schizophrénie

Héritabilité : 64 à 81 %

31
Q

héritabilité pour les processus cognitifs :

A

Ex. Capacité à percevoir les visages

Héritabilité : 6 à 41%

Ex. Talent musical

Héritabilité : 6 à 41%

32
Q

Etudes génomiques :

A

Études génomiques → identification de gènes de susceptibilité

Phénotype comportemental : étudier leur génome (gènes d’intérêts : a-t-on des allèles surreprésentés par rapport à la population générale)

Mutations ciblées induites chez l’animal → Effet sur le comportement étudié

33
Q

Etude d’association :

A

Ex. Dépression majeure

Piste de la sérotonine (5HT) ? (Neurotransmetteur)

Quelles protéines en rapport avec la sérotonine (vont être ciblées par les anti dépresseurs) ? Transporteurs, récepteurs, protéines de signalisation, enzymes de dégradation de la sérotonine…

Études de « linkage » montrent l’implication des chromosomes : 1q, 4p, 5q, 10p, 12q, 13q, 17q, 18pq, 20q, 21q, 22q, Xq (pas mal de chromosomes ont des gènes dont on va plus retrouver certains polymorphismes dans la dépression que dans la population générale)

Études d’association : Gène du transporteur à la sérotonine 5-HTTPLR [17q] → dépression - anxiété

5-HTTLPR a un promoteur avec une forme longue ou courte.

Forme courte → activation plus intense de l’amygdale, impliquée dans les émotions et la reconnaissance du danger. Cette structure est très active chez les personnes atteintes de troubles anxio-dépressifs.

34
Q

Promoteur long ou court :

A

Expression de l’information génétique

Implication de la sérotonine dans les troubles affectifs

Polymorphisme LL associé à la dépression.

Si le promoteur est sous sa forme longue, le promoteur peut interagir

Si le promoteur est sous sa forme courte, le promoteur ne pourra pas interagir

35
Q

Ex : Schizophrène et le gène RELN :

A

Gène RELN est un des gènes “facteurs de risque” dans la schizophrénie.

RELN encode une protéine signal de la matrice extracellulaire, nécessaire à la migration des neurones, a l’arborisation des et axones et à la gens des synapses.

Autisme, maladie d’Alzheimer…=pathologies neurodéveloppementales

36
Q

Maladies mentales héréditaires :

A

Il n’existe pas de maladies mentales héréditaires, mais une certaine vulnérabilité génétique vis à vis de celles-ci.

Les troubles psychiatriques incluent la présence d’au moins 4 éléments clés :

  • vulnérabilité génétique d’expression d’une maladie
  • éléments de vie stressants (décès de proches, divorces, problèmes financiers…)
  • influences environnementales (virus, toxines)
  • Les capacités et les stratégies d’adaptations (capacité à faire face)
37
Q

Plusieurs gènes influent :

A

Plusieurs gènes influents → polygénisme

Leur action peut se faire :

  • par additivité (+) des effets de chaque gène
  • par interactions entre ces gènes
38
Q

De quoi dépend l’expression phénotypique d’un génotype ?

A

L’expression phénotypique (P) d’un génotype (G) dépend des conditions environnementales (E) dans lesquelles s’est développé un individu.

P = G + E + IGxE

39
Q

Étude épigénétique :

A

→ désigne l’étude des influences de l’environnement cellulaire ou physiologique sur l’expression des gènes.

→ étude de l’impact de l’environnement et de l’histoire individuelle sur l’expression des gènes

40
Q

Modifications épigénétiques :

A

facteurs qui modifient
l’expression des gènes de
manière héritable au cours des divisions
cellulaires (en mitose,
voire en méiose), sans
impliquer de
modifications des
séquences de nucléotides

41
Q

Exemple d’association de conditions environnementales et de facteurs épigénétiques :

A

Ex. Association entre des conditions environnementales défavorables, tel un stress précoce, et des modifications épigénétiques de l’expression de gènes

Séparation maternelle → changements de méthylation de l’ADN et inactivation de l’expression de différents gènes chez le rat

-Tabagisme pendant la grossesse

➢ Dépression durant la grossesse

➢ Violence

→ Méthylation de gènes :

➢ BDNF [11p] ➢ Récepteur aux glucocorticoïdes

➢ Transporteur de la sérotonine

➢ …

42
Q

Que peuvent faire les facteurs environnementaux ?

A

Facteurs environnementaux vont modifier l’expression de certains gènes prédisposants.

43
Q

Qu’ont les vers ronds et les vers plats ?

A

Les vers ronds et plats ont une organisation plus complexe du système nerveux.

43
Q

L’être humain est segmenté :

A

L’être humain est segmenté

Les Annélides (environ –530 Ma : début de l’ère primaire = Cambrien

Ex : néréis, lombric, sangsue

On constate que ces vers sont segmentés.

44
Q

Différenciation des trois tissus embryonnaires :

A

-endoderme

-mésoderme

-ectoderme

Le mésoderme se creuse -> Coelomates

45
Q

Quelles innovations ? (avec les annélides)

A

Quelles innovations ?

-> exploration environnementale plus développée

1) Squelette hydrostatique
2) Segmentation du corps : métamérisation
3) Complexification du système nerveux : hyponeuriens

46
Q

Squelette hydrostatique :

A

Les contractions musculaires exercent une pression sur un fluide incompressible.

Cela permet le déplacement (voir illustration).

On a un squelette, mais pas de structure rigide, pas d’os.

47
Q

segmentation du corps : métamérisation

A

Différents segments, différents anneaux sont apparus sur ces organismes.

Métamère sont la base de la formation de ces êtres vivants. On a toute une série de métamères identiques les uns aux autres qui vont se répéter.

On retrouve une polarité : on a une partie avant-arrière, un axe bilatéral…

48
Q

Complexification du système nerveux -> hyponeuriens

A

-ganglions nerveux en réseau dans tous les segments (=métamères)

-ganglions plus développés dans la région céphalique

-développement d’organes sensoriels -> vision, odorat, proprioception…

49
Q

En résumé : le développement de annélides= grand bond évolutif car apparition de nombreuses innovations évolutives :

A

-le “squelette”, même s’il est très particulier -> hydrostatique

-le système nerveux, les récepteurs sensoriels spécialisés et la spécialisation céphalique

-les cellules qui secrètent des neuromédiateurs (ex : acétylcholine), des hormones. Ces molécules vont atteindre une cible qui peut se trouver à distance du lieu de sécrétion (voir humorale)

-l’appareil circulatoire (plusieurs coeurs) et l’appareil respiratoire ( à travers la peau)

-l’appareil excréteur (plusieurs paires de “reins” ou néphridies)

-le système musculaire

-le système reproducteur (hermaphrodite)

50
Q

L’être humain est un organisme avec des articulations

Protostomiens

On s’est intéressé (ou on va s’intéresser) a certains groupes spécifiques :

A

-Plathelminthes

-Mollusques

-Annélides

-Arthropodes

-némathelminthes

51
Q

Subdivision des arthropodes :

A

Les arthropodes :

Subdivision en 2 groupes :

-Sans antennes (avec chélicères)

-avec antennes (avec mandibules)

51
Q

Qui domine le monde animal ?

A

Les arthropodes : 1 100 000.Ils sont majoritaires. Ils dominent le monde animal.

Une grande diversité d’arthropodes (=euarthropodes)

52
Q

Arthropodes sans antennes :

A

Sans antennes (ex) :

-Limules

-Arachnides (araignées, scorpions, acariens)

53
Q

Arthropodes avec antennes :

A

Avec antennes (ex) :

-trilobites (fossiles)

-crustacés (écrevisse, langoustine…)

-insectes (2/3 des espèces animales)

54
Q

Quelles innovations ? (avec les arthropodes)

-> Diversification des comportements…

A

1) Corps subdivisé en 3 parties

=regroupement de métamères

Tête, thorax, abdomen.

-> spécialisation des parties du corps

Tête= antennes pour perception

Thorax=locomotion (pattes)

2) Appendices articulés

Ex : pattes, palpes, mandibules, antennes

-chez les insectes (6 pattes)

-chez les arachnides (8 pattes)

-chez les crustacés (10 pattes ou plus)

-chez les myriapodes (nombreuses pattes)

55
Q

Quelles innovations ? (avec les arthropodes) 2

A

3) Exosquelette chitineux

Squelette à l’extérieur du corps qui rigidifie le corps. Il est chitineux grâce à la chitine.

Protection contre les prédateurs et contre la déshydratation -> vie terrestre possible.

-> mues ! La carapace se renouvelle au fur et à mesure de la croissance.

Les espèces précédentes étaient très dépendantes des milieux aquatiques/humides.

4) Système nerveux -> hyponeuriens

Ce sont des hyponeuriens.

Ganglions sur face ventral relies entre eux et relies aux ganglions cérébroïdes.

5)Développement d’organes sensoriels

-ocelles (pour percevoir la lumière)

-œil composé (formé d’ommatidies)

-olfaction

-toucher

-audition /phonation

56
Q

Quelles innovations ? (avec les arthropodes) 3

A

6)Développement de comportements complexes

Phénomène social dans deux ordres d’insectes dit “sociaux” :

-hyménoptères (abeilles, fourmis, bourdons, guêpes)

-isoptères (termites)

-> construction d’un édifice commun (termitière, guêpier, ruche, fourmilière)

-> division du travail à l’intérieur de la société

Polymorphisme social poussé

Défense du territoire, nourriture des jeunes

-> développement d’intercommunication entre les individus

Echanges de stimulations diverses, de nourriture (trophallaxie), de signaux (“langage des abeilles”)

L’abeille qui revient d’un champ trouvé va indiquer quelle direction prendre et distance parcourir (“danse en huit”)

57
Q

L’être humain a un système nerveux localisé sur la partie dorsale :

A

Des hyponeuriens…aux épineuriens

Les Chordés (environ –500)

58
Q

Les deutérostomiens :

A

La chorde (ou notochorde) correspond à une structure cartilagineuse retrouvée au moins à l’état embryonnaire chez les animaux de l’embranchement des chordés.

-Pikaia : fossile de chordé le plus ancien

Si elle disparait au cours du développement chez certaines espèces, son rôle de soutien entre la tête et les membre inferieurs est remplacé par la colonne vertébrales chez les vertébrés.

59
Q

Quelques caractéristiques des chordés :

A

-Bilatériens : symétrie bilatérale

-Métamérie : segmentation

-Notochorde : définit l’axe longitudinal primordial de l’embryon

Rôle dans la différenciation de la plaque neurale

-Fente pharyngiennes : formation, généralement latérale, qui met en communication la cavité pharyngienne avec l’extérieur, et qui est utilisée soit pour l’alimentation, soit pour la respiration

-Système nerveux tubulaire dorsal

-Queue post-anale : appendice caudal

60
Q

L’être humain a un système nerveux dorsal, des vertèbres et un crâne : c’est un vertébré

A

+ processus de céphalisation

Formation d’un squelette céphalique -> CRANE

Et de vertèbres -> COLONNE VERTEBRALE

+ présence d’appendices articulés

Impairs : en nombre variable (ex : nageoires)

Pairs : deux paires maximums

+ tégument

Vrai organe (peau)

Présence de nombreuses glandes (sudoripares, mammaires…)

Présence d’une couche de cellules mortes (couche cornée)

61
Q

L’être humain a un système nerveux dorsal, des vertèbres et un crane : c’est un vertébré (2)

A

+ squelette interne = endosquelette

-> cartilagineux

-> osseux

+ Reproduction

Reproduction exclusivement sexuée -> sexes séparés

Fécondation interne ou externe -> appareil copulateur chez certains groupes

Développement généralement direct (pas de stades larvaires, sauf exception)

62
Q

L’être humain a des mâchoires et un squelette osseux :

A

+origine de la mâchoire ?

Animaux sans mâchoires =agnathes

(Ex : lamproie…)

-> puis modification des arcs branchiaux au cours de l’evolution

63
Q

mâchoires :

A

->apparition des mâchoires

(Gnathostomes)

+gnathostomes (vertébrés avec mâchoires)

50 873 espèces

-> “poissons”

-> tétrapodes

64
Q

Gnathostomes avec un squelette cartilagineux :

A

Ou Chondrichtyens

+ le requin

-odorat développé

-bouche ventrale

-fentes branchiales visibles

-mauvaise vue

-détection des champs électromagnétiques

Respiration branchiale “passive” (passage de l’eau dans les branchies, prélèvement du dioxygène dans l’eau). Le requin est continuellement obligé de bouger pour que l’eau passe dans ses branchies et qu’il puisse respirer.

65
Q

Gnathostomes avec un squelette osseux :

A

=”poissons osseux”

(Ou ostéichthyens)

-395 Ma ; eau douce

+ex : ostéichtyens à nageoires rayonnées= actinoptérygiens

Environ 25000 espèces

Majorité : les téléostéens

+développement du système nerveux

-> plus de comportements complexes

Agressivité, territorialité, tromperie, hiérarchie…

Reproduction

Sexes séparés mais changement de sexe possible selon les conditions environnementales (cas d’hermaphrodisme successif)

Fécondation externe

66
Q

l’être humain a des poumons :

A

ll vit dans un milieu aérien

Passage de la vie aquatique à la vie terrestre au cours de l’évolution <-> apparition du poumon

Conquête du milieu terrestre au dévonien (-400 a -350 Ma)

Climat aride et chaud -> évaporation de l’eau des mares et autres…

Ostéichtyens à nageoires musclées = sarcoptérygiens

67
Q

Exemples de sarcoptérygiens :

A

Ex 1 : Coelacanthes

Peu d’évolution morphologique depuis 350 Ma

Existence d’un poumon ancestral

Nageoires articulées

Ex 2 : dipneustes

Eaux douces tropicales Australie, Afrique et Amérique du Sud

Branchies + 1 ou 2 poumons fonctionnels

Nageoires articulées

Nageoires articulées -> à l’origine des membres des tétrapodes ?

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Q

Problèmes à régler en milieu aérien :

A

Pesanteur, locomotion, déshydratation, respiration, audition et phonation, reproduction, régulation thermique.