CM4 Flashcards

1
Q

Quelles sont les deux facettes du système de communication écrit?

A

La production et la compréhension. Elles sont intégrées et asymétriques.

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2
Q

Peut on dire que l’écrit est naturel?

A

Non, on dit que l’écrit est unnatural, il dépend d’un apprentissage.

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3
Q

Qu’implique le fait que l’ecrit possède plusieurs composantes?

A

Le fait qu’il existe des composantes implique des différences interindividuelles.

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4
Q

Dans quelle dynamique se passe l’apprentissage de l’écrit?

A

De l’oral vers l’écrit.

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5
Q

Qu’est ce que savoir lire?

A

Identifier, comprendre les mots au point de faire avec l’écrit ce qu’on ferait avec un message oral. C’est à dire le comprendre. Lire peut aussi permettre d’apprendre.

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6
Q

Qu’est ce que savoir écrire?

A

Transcrire la parole orale. Optique de laisser une trace pour transmettre un message à autrui ou à soi plus tard.

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7
Q

Quelles sont les 4 composantes de l’écrit?

A

Visuelle : mvt des yeux, ttt des lettres et espaces
Phonologie : Adéquation graphème phonème.
Motricité : Savoir produire de l’écriture par le geste (manuel, dactylographie) : apprentissage lent, coût élevé.
Conceptuel : Connaissance et organisation du sens des mots, inférence et raisonnement.

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8
Q

Quelles sont les deux dimensions de la lecture?

A

Compréhension et identification des mots écrits.

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9
Q

Le phénomène de compréhension est il précoce ou nécessite t il un apprentissage?

A

Le phénomène de compréhension est en place de façon précoce et prélangagière. La compréhension se produit d’abord lors du langage oral, puis se greffe à l’écrit.

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10
Q

Quelle métaphore permet de comprendre le mécanisme de compréhension?

A

Le concept de film intérieur. La personne se forge une image intérieur des différents éléments qu’il lit et les associe les uns les autres pour composer un film intérieur.

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11
Q

Quelles sont les deux dimensions de la dynamique de la compréhension?

A

La compréhension de la forme littérale : Je comprends les mots sur lesquels mes yeux se fixent.
L’élaboration et l’intégration des éléments dans un contexte global de connaissances antérieures.

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12
Q

Si on lit une histoire dont la chute surprend le lecteur, on observe que la phrase de chute met plus de temps à être lue. Comment expliquer cela?

A

Dans la phrase signifiant la chute, la personne met en jeu les deux dimensions de la compréhension : la compréhension littérale (comprendre les mots, les décoder), et l’intégration des nouvelles informations dans un contexte, un film intérieur, un modèle mental en mémoire épisodique. Cette deuxième dimension peut être couteuse cognitivement et ainsi demander un temps plus long pour son traitement. C’est un traitement cognitif de haut niveau.

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13
Q

Lorsqu’on comprend un texte que se passe t il en matière de traitements et de réception d’information?

A

(1) apport d’info nouvelles
(2) Mise en relation de ces info avec les info disponibles dans le texte, et celles qui sont implicites (inférence)
(3) Intégration au fur et à mesure des nouvelles info dans un modèle mental complexe pour établir cohérence et continuité (va dépendre des CN antérieures)

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14
Q

Quels sont les quatre types de savoirs et savoir-faire mobilisés dans l’intégration de l’information?

A

(1) Les connaissances langagières : traitement littéral des mots et de la syntaxe.
(2) Capacités d’inférences et de hiérarchisation : traitement cognitif de plus haut niveau.
(3) Capacité de contrôle et de régulation : est ce que j’ai bien compris? Traitement métacognitif.
(4) Connaissances préalables liées au monde.

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15
Q

A quoi peuvent être dues les faibles performances en compréhension?

A

Soit à une difficulté de décodage (traitement littéral), soit à une difficulté de compréhension (inférence et hiérarchisation).

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16
Q

Dans le modèle de Gough et Tunmer, quelles sont les deux facteurs responsables de la compréhension? Quel rapport entretiennent ils dans ce modèle?

A

Reconnaissance des mots ecrits.
Compréhension orale.
Il y a un signe “x” entre les deux. Cela signifie que si un score est faible voire nul d’un côté le score global de compréhension est diminué.

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17
Q

Quelle est la part de variance expliquée par le modèle de Gough et Tunmer sur les scores de compréhension de texte?

A

95%

18
Q

Dans le modèle de Gough et Tunmer, Qu’est ce qui vient influencer la reconnaissance des mots? (Ramus, 2018)

A
Capacité visuelle
Connaissance des lettres
Habiletés phonologiques
Déchiffrage
Fluence (RAN)
19
Q

Dans le modèle de Gough et Tunmer, Qu’est ce qui vient influencer la compréhension orale?

A

Le vocabulaire, la compétence grammaticale, la capacité en MDT, Les connaissances, la capacité d’inférence.

20
Q

Que montre l’étude de Lervag 2018?

A

Etude longitudinale :
Le niveau de langage oral prédit la compréhension en audition (95%) et de la compréhension en lecture (90%). L’effet du langage oral sur la compréhension en lecture est médiatisé par la compréhension en lecture.

21
Q

Lervag parle de fonction bottleneck pour le décodage, expliquer :

A

Au départ, le décodage consomme une grande partie des capacités de traitement (mémoire à court terme ou de travail) chez les enfants et les faibles décodeurs, au détriment de la compréhension.

22
Q

Que se passe t il en matière de capacité de compréhension entre 6 ans et 11ans?

A

à 6 ans, le décodage consomme la plus grande partie de la mémoire de travail allouée à la lecture, au détriment de la compréhension.
Entre 6 et 11 ans, la capacité en mémoire de travail se développe grâce à la maturation du cortex (myélinisation), permettant d’allouer progressivement plus de ressources à la compréhension. De plus le décodage devient de plus en plus automatique et consomme de moins en moins de ressources en MDT. à 11 ans, les enfants vont allouer la plus grande partie de leur MDT à la compréhension et une faible partie au décodage.

23
Q

Quelles sont les deux origines des difficultés sur la compréhension?

A

(1) Difficulté d’identification des mots. Le mauvais décodage génère une mauvaise compréhension. Les performances en codage prédisent la perf en comprehension et améliorer le décodage améliore la comprehension.
(2) Compréhension elle même.

24
Q

Considérant l’évolution des capacités de MDT et les aptitudes à décoder et à comprendre, quels doivent être les aménagements mis en place par l’enseignant?

A

Il est important d’adapter les textes pour faciliter le décodage et la compréhension. Des textes permettant d’améliorer le décodage, et des textes adaptés au niveau de compréhension des élèves.

25
Q

Comprendre un texte c’est aussi savoir apprécier les éléments implicites évoqués par le texte. Comment appelle t on ce procédé?

A

Les inférences.

26
Q

Quel discipline s’est d’abord intéressé au traitement des inférences dans la lecture?

A

L’intelligence artificielle. Les ingénieurs se sont rendus compte que pour comprendre un texte il est important que le robot puisse inférer des éléments pas contenus explicitement dans le texte.

27
Q

Que permettent les inférences?

A

Ces inférences interviennent au cours de la lecture et contribuent à l’élaboration d’une représentation non littérale du texte lue, un modèle mental comprenant les éléments explicites et implicites du texte et permettant une compréhension globale de ce qui est écrit.

28
Q

De quoi vont dépendre les capacités à inférer des éléments dans un texte?

A

Vont dépendre des connaissances antérieures. Il est possible d’entraîner cette capacité à inférer.
De nos capacités attentionnelles allouées à nos mécanismes de contrôle (ai-je compris?).

29
Q

Quelles sont les deux autres difficultés qui peuvent se poser à la compréhension?

A

(1) l’interprétation des anaphores : pronoms articles, reprises nominales.
(2) (Non) Utilisation des connecteurs logiques et poncruation.

30
Q

Expliquer en quoi l’interprétation des anaphores peut poser problème dans la compréhension.

A

Lorsqu’on lit un texte ces anaphores renvoient à des personnages que l’on a implémenté dans notre modèle mental. Si lors de la lecture il est difficile de retrouver de qui il est question par l’anaphore écrite, alors la compréhension est impactée.
Une étude de Seigneuric et al (2000) a étudié cela en faisant varier la correspondance de caractéristiques entre les personnages, et la distance entre l’anaphore et le nom du personnage signifié par cette anaphore. Les résultats montrent que plus les personnages sont proches en terme de caractéristiques (genre), plus il est difficile d’interpréter correctement l’anaphore et plus l’anaphore est distant dans le texte, plus il est difficile de l’interpréter.

31
Q

Dans quels autres contextes de lecture il est possible de rencontrer des inférences?

A

Dans la compréhension d’énoncer de problème mathématiques : pour tirer une équation d’un énoncé.

32
Q

Que permettent concrètement ces inférences?

A

Elles permettent de faire de la cohérence entre ce qui est en cours de lecture et ce qui à déjà été traité et qui constitue le modèle mental.

33
Q

Que vont permettre les connaissances préalables en matière de compréhension.

A

Elles facilitent la réponse aux questions de contenu explicite et implicite (inférences). La culture va nettement diminuer les erreurs de compréhension.

34
Q

Etant donné le rôle des connaissances préalables dans la compréhension d’un texte. Que doit se demander un enseignant?

A

Il doit se poser la question des connaissances préalables de ses élèves sur le sujet étudié. Plus les élèves vont connaître un sujet, plus il sera facile de comprendre le texte sur ses aspects explicites et implicites (inférences).

35
Q

Qu’est ce que l’effet de centralité? Que se passe t il pour les personnes ayant des difficultés?

A

Cet effet fait référence à la meilleure mémorisation des informations importantes dans un texte. Les personnes ayant des difficultés de lecture ont moins cet effet de centralité, et mémorisent mal les informations centrales.

36
Q

Cet effet de centralité peut être atténué par quoi? expliquer?

A

L’expertise du domaine diminue l’effet de centralité, dans la mesure où la personne va également bien mémorisé les éléments périphériques du texte. Il y a donc une forme de compensation par la connaissance qui est possible.

37
Q

Quels sont les deux aspects qui vont également faciliter la compréhension d’un texte?

A

(1) Les connecteurs dans le texte. Plus on a de connecteur (eg parce que, mais, etc.) plus le texte est facile à comprendre car pas d’inférence à faire.
(2) La ponctuation : va permettre de segmenter le traitement de l’information. Les marques de ponctuations vont générer des pauses pendant lesquelles la personne transfert l’information littérale pour en créer une représentation en mémoire épisodique, un modèle mental.

38
Q

Si on compare des bons et faibles compreneurs sur des tâches de lectures de textes implicites vs explicites, qu’obtient on comme résultat?

A

On voit que les BC mettent plus de temps à lire les textes implicites car ils doivent faire des inférence. Cette augmentation du temps est du à un mécanisme de régulation.L’élève prend plus de temps pour lire pour s’assurer une bonne compréhension. Ses scores de compréhension sont donc identiques pour les deux types de textes mais le temps de lecture diffère en faveur du texte explicite.
Pour les FC on voit que les élèves mettent plus de temps pour lire le texte explicite que les BC, et ont de moins bons scores de compréhension que les BC. Aussi, on voit que les MC ne subissent pas cette augmentation de temps de lecture pour le texte implicite et que cela s’accompagne par une baisse des scores de rappel. Cela implique que les FC n’ont pas régulé leur vitesse et n’ont pas pu comprendre les passages implicites.

39
Q

Quelles sont les trois caractéristiques de cette capacité méta cognitive de contrôle et régulation dans la compréhension?

A

(1) n’est pas spontané, nécessite un enseignement.
(2) Coût de traitement important qui s’ajoute au cout de décodage et de compréhension.
(3) L’apprentissage est long et progressif.

40
Q

Quelle est donc la troisième dimension qui émerge à partir du CE2 dans la compréhension. Quelle peut être la conséquence sur le performances dans un premier temps?

A

La capacité de contrôle et de régulation va entrer en jeu pour permettre au lecteur d’adapter son rythme et son attention pour coordonner décodage, compréhension et ainsi comprendre les aspects implicites et complexes d’un texte.
L’émergence de ce mécanisme va consommer des ressources en MDT. Cette dimension métacognitive peut dans un premier temps diminuer les performances en compréhension.

41
Q

La compréhension se fait par deux voies d’accès lesquelles?

A

Ecrite et orale. La voie orale est précoce (débute autour de 2-3ans) alors que la voie écrite se greffe à la voie orale lors de l’apprentissage de la lecture (vers 6-7ans).. C’est donc à cette période que réside la plus grande difficulté pour acquérir la compréhension écrite.