CM3 Flashcards
1
Q
• L’examen mental:
A
par%e objec%ve de l’examen psychiatrique basée sur l’observa%on
2
Q
• Symptômes:
A
Plaintes subjec%ves du pa%ent
Colligées dans l’histoire de la maladie actuelle (HMA)
3
Q
• Signes:
A
Observa%ons faites par le médecin
Rapportées dans l’examen mental à la place de l’examen physique
4
Q
• L’examen mental : Processus d’analyse faite par le médecin • Comprend quatre (4) grandes par;es :
A
Le comportement
L’affect
La pensée
Les fonc%ons cogni%ves ou fonc%ons mentales supérieures
5
Q
1.2 COMPORTEMENT
• Défini&on:
A
toutes manifesta,ons qui ,ennent lieu d’interac,on et de communica,on avec l’environnement
• Il comprend cinq (5) éléments :
L’allure générale
Le niveau d’ac,vité
Le langage
Le degré de coopéra,on
La disposi,on et l’a8tude
6
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• Défini&on:
A
Comprend l’apparence physique, l’hygiène générale, la tenue ves:mentaire, la démarche et
la posture
7
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• Apparence physique:
A
Paraît-il plus vieux ou plus jeune que son âge?
A t-il l’air fa:gué, malade, est-il handicapé, quelle est sa carrure?
8
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• L’hygiène générale:
A
Capacité du pa:ent à prendre soin de lui
9
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• Tenue ves&mentaire:
A
Appropriée ou non ?
10
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• Démarche :
A
Ralen:e, bizarre, saccadée, robo:sée ?
11
Q
COMPORTEMENT (Allure générale)
• Posture:
A
Bizarre, rigide?
12
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité exagérée :
A
mobilité excessive
Hyperac3vité ou agita3on psychomotrice
Akathisie:
l’akathisie ou acathisie est une réac3on indésirable, souvent induite par les an3psycho3ques et qui se définit par une incapacité à rester en place et s’accompagne d’un sen3ment de fébrilité intérieure
13
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac&vité diminuée :
A
ralen:ssement psychomoteur
hypomobilité
Catalepsie:
La cataplexie:
14
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
üCatalepsie:
A
diminu:on de la réponse à l’environnement avec main:en d’aJtudes corporelles imposées et plas:ques. Aussi appelée: flexibilité cireuse. Souvent associée à la catatonie
15
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
La cataplexie:
A
perte du tonus musculaire provoquée par une trop forte émo:on.
16
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
A
lorsque l’anomalie ne porte pas sur la vitesse d’exécu6on ni sur la quan6té de mouvements.
üTic : üCompulsion : üMimé6sme ou échopraxie: üManiérisme : üImpulsivité: üCarphologie :
17
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üTic :
A
mouvement anormal et involontaire caractérisé par des contrac6ons musculaires ina9endues.
18
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üCompulsion :
A
obliga6on de refaire le même geste fréquemment pour diminuer l’anxiété
19
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üMimé6sme ou échopraxie:
A
besoin d’imiter les gestes de la personne devant soi
20
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üManiérisme :
A
stéréotypie plus marquée que le mimé6sme avec exagéra6on des mouvements
21
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üImpulsivité:
A
propension à agir sans réfléchir , aussi appelée passage à l’acte
22
Q
1.2.2 COMPORTEMENT (Niveau d’acBvité)
• Ac#vité anormale :
üCarphologie :
A
manipula6on délicate stéréotypée et inu6le objets (vêtements, draps, avec une certaine incohérence de même qu’une certaine persévéra6on dans le geste que l’on rencontre surtout dans les troubles neurocogni6fs
23
Q
1.2.3 COMPORTEMENT (Langage)
• Plan verbal :
A
Évalua6on de la quan6té et la qualité des réponses aux ques6ons en plus d’évaluer l’effort demandé pour répondre aux ques6ons. Il faut voir s’il y a un langage limité comme c’est le cas dans l’aphonie (qui est une incapacité à produire vocalement les sons du langage) ou dans le mu6sme (qui est un refus net de parler) ou s’il a un langage excessif comme dans la logorrhée (qui est une surabondance du discours avec une vitesse accélérée). La pression du discours signifie une tendance à poursuivre son monologue sans accepter d’interrup6on.
24
Q
1.2.3 COMPORTEMENT (Langage)
• Plan non-verbal:
A
Évalua6on de l’intona6on, de la mimique et de la gestuelle.
25
1.2.4 COMPORTEMENT (Degré de coopéra,on)
* Important de savoir si le pa0ent consulte de façon volontaire ou forcée
* Évalua0on de sa mo0va0on à consulter
L’opposi,on passive
Le néga,visme
L’opposi,onnisme
26
1.2.4 COMPORTEMENT (Degré de coopéra,on)
L’opposi,on passive
L’opposi,on passive est une opposi,on qui soulève l’irrita,on
chez l’examinateur et empêche souvent une évalua,on adéquate
27
1.2.4 COMPORTEMENT (Degré de coopéra,on)
Le néga,visme
Le néga,visme est la résistance à faire ce qui est demandé par l’examinateur
28
1.2.4 COMPORTEMENT (Degré de coopéra,on)
L’opposi,onnisme
L’opposi,onnisme est l’exécu,on du geste opposé à celui demandé pour contrer l’autorité
29
1.2.5 COMPORTEMENT (Disposi,on et a2tude)
• La disposi)on:
Idées, sen0ments de base qui sont la façon habituelle de se percevoir soi- même et se raccroche à l’es0me de soi, au sens de l’iden0té personnelle et de notre sécurité de base (être disposé à)
30
1.2.5 COMPORTEMENT (Disposi,on et a2tude)
• L’a,tude:
Fonc0on affec0ve affichée par le pa0ent lorsqu’il entre en rela0on avec autrui. C’est sa disposi0on face au monde extérieur. Elle prend sa source dans le degré́ de confiance de base acquise au cours du développement de sa personnalité (Faire de l’a2tude)
31
1.3 AFFECT
* Colora3on émo3onnelle qui accompagne la pensée
* Degré d’inves3ssement psychique et la répercussion interne des facteurs environnementaux sur la pensée et qui expliquent le comportement
* La ou les émo3ons véhiculées durant l’entrevue de façon générale
* Se dis3ngue de l’humeur qui est la colora3on interne des émo3ons de l’individu (ressen3es par le pa3ent)
32
1.3 AFFECT (Anxiété)
• L’anxiété est un type d’affect et s’exprime de différentes manières :
• la peur normale est une réac6on anxieuse per6nente et spécifique à un
danger extérieur réel
• l’anxiété est une peur associée à un danger interne, imprécis et inconnu qui ne répond pas ou peu à la ra6onalisa6on
• Phobie est une anxiété déplacée sur un objet ou une situa6on extérieure non en rapport avec le conflit internalisé
• L’hypochondrie est une anxiété́ centrée sur des symptômes physiques ou psychologiques ou encore sur la peur d’avoir une maladie
• Prend la forme de panique lors d’un sen6ment de catastrophe imminente.
• L’anxiété peut également être de type psycho6que, elle est alors sévère et généralisée, souvent flo9ante c’est-à-dire qu’elle n’est pas fixée et morcelante. Elle est à la source de la désorganisa6on de l’individu.
33
1.3 AFFECT (Humeur)
État affec%f global et durable soutenu durant la majeure par%e de l’examen et la majeure par%e du temps. C’est l’affect interne et ressen%e par le pa%ent. Comme l’affect, elle peut être expansive lorsqu’elle manque de retenue dans l’expression des sen%ments posi%fs. Il y a quatre (4) états d’humeur expansive ou d’affect expansif:
l’euphorie
l’exubérance
l’exaltation
l’extase
34
1. 3 AFFECT (Humeur)
| - l’euphorie
• l’euphorie: sen%ment exagéré́ de bien-être général et d’agrément
35
1. 3 AFFECT (Humeur)
| - l’exubérance
l’exubérance ou en anglais ela$on qui ajoute à l’euphorie des exclama%ons de plaisir et de surexcita%on
36
1. 3 AFFECT (Humeur)
| - l’exaltation
qui est une joie encore plus élevée qui s’accompagne d’un sen%ment de grandeur et de puissance
37
1. 3 AFFECT (Humeur)
| - l’extase
l’extase qui est un état de béa%tude et de quasi détachement de la réalité́ environnante.
38
1.3 AFFECT (Humeur et affect)
• L’humeur et l’affect peuvent être tristes mais pas dépressifs puisque la dépression est un diagnos%c pas une caractéris%que des émo%ons
```
Spleen
Morosité́
Alexithymie
Labilité émo;ve
Indifférence
Dysphorie
Tonus psychologique
Intérêt
Anhédonie
Apathie
Perversion
Focalisa&on
```
39
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Spleen
ennui triste et désabusé ou une pe%te mélancolie douce et passagère caractérisée par le dégoût de tout
40
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Morosité́
tristesse hargneuse
41
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Alexithymie
aSénua%on de l’humeur ou de l’affect avec manque d’expression des émo%ons (difficulté à traduire les émo%ons en langage)
42
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Labilité émo;ve
passage rapide d’un état émo%f à un autre
43
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Indifférence
refoulement des émo%ons comme dans l’hystérie (belle indifférence)
44
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Dysphorie
sen%ment déplaisant associé à un malaise et à un sen%ment de mal être
45
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Tonus psychologique
capacité de se ressaisir et de se prendre en mains. C’est le goût d’aller de l’avant,
c’est d’avoir du ressort psychologique.
46
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Intérêt
degré d’inves,ssement émo,onnel dans les ac,vités de la vie courante et de l’environnement
47
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Anhédonie
absence de plaisir
48
1. 3 AFFECT (Humeur et affect)
| - Apathie
absence de réac,on à quoi que ce soit
49
1.3 AFFECT (Humeur et affect)
| • Perversion:
vicia,on de l’intérêt
50
1.3 AFFECT (Humeur et affect)
| • Focalisation:
chez les obsessionnels ou les paranoïdes, le fait de meJre l’emphase sur une par,e plus que sur le tout
51
1.4 PENSÉE
| • La pensée est évaluée selon trois (3) aspects :
ü Cours üForme üContenu
52
1.4.1 PENSÉE (Cours)
| •Le cours de la pensée est évalué selon deux (2) aspects :
üle rythme ou la vitesse de la pensée: accéléré ou ralenti
üla logique ou le processus d’associa:on
53
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• La logique a trait aux liens existants dans la pensée
• Incohérence :
pensée sans lien qui comprend les associa&ons
| relâchées (lâches)
54
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Circonstanciée ou circonstancielle (prolixité circonlocutoire) :
pensée chargée de détails superflus, de remarques incidentes et qu’il met beaucoup de temps à arriver au but sans que le pa(ent ne le perde de vue.
55
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Tangen&elle:
pensée qui dérive constamment du sujet initial et n’atteint jamais le
but visé. À l’extrême, on parle de coq-à-l'âne
56
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Glossolalie :
jargon qui se prétend compréhensible et que l’on rencontre dans certains phénomènes religieux. Aussi appelé don des langues
57
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Néologismes:
mots inventés ou déformation de mots déjà̀ existants
58
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Blocage de la pensée:
interruption brusque de la pensée par l’orateur avec oubli
59
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Métonymie:
propension excessive à parler en métaphores
60
1.4.1 PENSÉE (Cours / logique)
• Associa&on par assonances:
changement rapide de sujet et dont le seul lien est la sonorité des mots (le cheval est un animal pas banal ni bancal mais
pour se rendre au fes:val chez Réal j’ai besoin d’un chacal provençal)
61
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Pensée concrète:
s’attarde aux apparences, à la forme et au contenant des concepts. Elle fonctionne sur le processus primaire et valorise l’immédiat et la proximité́ en associant les évènements uniquement parce qu’ils sont proches dans un contexte donné sans égard pour leurs significations.
62
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Pensée abstraite:
met à contribution le processus secondaire et met l’accent sur le contenu, le fond à l’aide de mécanismes plus sophistiqués comme la symbolisation, l’analyse, la déduction et la généralisation.
63
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Pensée magique:
pensée concrète qui défie les lois de la causalité.
64
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Pensée hermé;que:
pensée fermée qui demeure énigmatique
65
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Autistique:
centrée sur des fantaisies intérieures, isolées et indépendantes des règles de la réalité extérieure
66
1.4.2 PENSÉE (forme)
| • Pauvreté de la pensée:
lenteur ou incapacité à structurer un contenu ́ communicable et ce, sans tenir compte de la quantité de mots dans le discours.
67
1.4.3 PENSÉE (contenu)
* On parle ici du fond de la pensée c’est-à-dire des thèmes qui reviennent dans le discours du patient
* Le délire est une conviction anormale et erronée vécue comme une évidence inaliénable ayant une grande signification personnelle ou universelle. Il est irréductible par la logique et l’expérience. Il est souvent extraordinaire et implicitement impossible et il se situe hors des croyances du groupe culturel d’appartenance et il se définit selon: sa thématique, sa clinique, sa bizarrerie, son évolution, sa pression et son extension
68
1.4.3 PENSÉE (contenu /thématique/délire)
• Expansif:
• Expansif: conduit à une améliora,on de la condi,on
69
1.4.3 PENSÉE (contenu /thématique/délire)
• Rétractif:
conduit à une détériora,on du statut de l’individu. On y retrouve les délires Schneidériens que sont le contrôle de la pensée, l’écho de la pensée et le délire d’influence
70
1.4.3 PENSÉE (contenu /thématique/délire)
• Congruent ou non-congruent à l’affect::
s’il est concordant ou non à l’affect dominant (pas avec l’humeur)
71
1.4.3 PENSÉE (contenu /thématique/délire)
• Paranoïdes:
groupe de délires les plus fréquents lors de psychose quoique les délires paranoïdes n’existent
pas par eux même, on doit être plus précis et parler de
délires de persécu/on, de délires mégalomanes ou mythomanes
72
1.4.3 PENSÉE (contenu /clinique)
• Clinique:
systématisé ou non
Il est dit systéma)sé s’il a une cohérence interne et cons3tue un système bien élaboré dont seules les prémisses sont fausses. Il sera non- systéma)sé s’il s’agit d’un amalgame d’éléments disparates dont la juxtaposi3on n’a pas de jus3fica3on interne.
73
1.4.3 PENSÉE (contenu /autre)
| •Bizarrerie:
farfelu ou crédible
74
1.4.3 PENSÉE (contenu /autre)
| •Evolution:
aigu ou chronique
75
1.4.3 PENSÉE (contenu /autre)
| •Pression:
selon l’importance qu’il prend dans les préoccupa:ons du pa:ent
76
1.4.3 PENSÉE (contenu /autre)
| •Extension:
envahissant ou encapsulé?
77
1.4.3 PENSÉE (contenu /autre)
• Il est bon de dis3nguer le délire de l’idéa)on délirante.
Dans ceOe dernière les éléments incongrus du délire s’accompagnent d’un doute ou d’un léger insight du pa3ent.
• L’idée de référence est présente lorsqu’un individu se sent concerné par des évènements anodins et indépendants de lui.
78
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Les troubles de la percep.on comprennent les hallucina.ons qui sont
Les troubles de la percep.on comprennent les hallucina.ons qui sont une fausse percep6on dont la croyance est réelle, incoercible et extérieure. Elles touchent les cinq (5) sens.
79
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Formication:
sensa6on d’avoir des insectes sous la peau
80
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons cénesthésiques:
hallucina6ons qui donnent l’impression
| que l’on mobilise passivement des membres ou une par6e du corps
81
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons autoscopiques:
l’individu se voit lui- même
82
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons synesthésiques:
lorsqu’une hallucina6on suit un s6mulus d’une autre nature sensorielle (on voit les sons).
83
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons hypnagogiques:
surviennent à l’endormissement.
84
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons hypnopompiques:
surviennent au réveil.
85
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Hallucina#ons impérieuses (Mandatory):
hallucina6ons qui ordonnent au pa6ent de
| faire des choses qu’il ne voudrait pas nécessairement faire
86
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Globus hystéricus:
sensa%on d’avoir une boule dans la gorge et souvent associé à l’hystérie
87
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Illusion:
percep%on déformée d’un objet réel. Elle se différencie de l’hallucina%on par la présence d’un support extérieur
88
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Préoccupa;ons excessives ou les idées surinves;es:
envahissement du
champ de la conscience par des idées qui sans être délirantes
prennent tout le champ de conscience
89
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Mythomanie:
propension à raconter des histoires fantas%ques pour se meSre en valeur
90
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Phobie:
peur excessive persistante et irra%onnelle qui provient d’une anxiété́ déplacée sur des objets ou des situa%ons et qui amène de l'évitement
91
1.4.3 PENSÉE (contenu /hallucinations)
| • Obsession:
qui est une idée égosyntone, persistante et récurrente envahissant la conscience et ressen%e comme absurde.
92
1.5 FoncBons Mentales supérieures ou FoncBons cogniBves (Sensorium)
• Sensorium:
état d’éveil dans lequel on reconnait le monde environnant, sa vie intérieure et leurs liens mutuels
93
1.5 FoncBons Mentales supérieures ou FoncBons cogniBves (Sensorium)
• Cinq (5) niveaux d’intensité :
* Sensorium clair : complètement récep(f aux s(muli internes et externes
* Somnolence: éveillable et lucide alors, le retour au sensorium clair n’est souvent qu’une ques(on de temps comme au réveil d’une intoxica(on
* Obnubilation: pas complètement lucide et il a tendance à s’endormir lorsqu’il n’est pas ac(vement s(mulé. Ses réac(ons sont lentes et il peut présenter de l’hypertonie d’opposi(on
* Stupeur: Répond qu’à une s(mula(on persistante et rigoureuse qui permet à l’interlocuteur d’obtenir temporairement une légère communica(on par lés yeux ou la voix
* Coma: Dans le coma modéré, le pa(ent de réagit qu’à la douleur. Dans le coma profond, il n’a plus de tonus musculaire et il ne réagit à rien. Dans le coma dépassé́, il ne peut respirer sans une aide ar(ficielle
94
1.5.1 FoncBons Mentales supérieures ou FoncBons cogniBves (Sensorium)
• États altérés du sensorium connus: • Automa&sme:
comportement moteur est assez élaboré́ en présence d’un état de conscience limité. Ce comportement n’est pas dirigé et échappe au contrôle. Il n’est pas approprié et se retrouve
en phase post-ictale de l’épilepsie, dans le délirium de sevrage ou post-opératoire
95
1.5.1 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Sensorium)
• États altérés du sensorium connus:
• Mutisme akinétique ou coma vigile:
patient qui bouge très peu mais conserve un état de conscience par(el ou variable. Il ne communique pas, réagit
peu et présente une allure étrange, déroutante, Il conserve parfois un contact visuel et démontre au moins une poursuite oculaire
96
1.5.1 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Sensorium)
• États altérés du sensorium connus: • Stupeur psychogène:
```
état altéré de conscience d’origine psychologique avec de
la sugges(bilité́, la réversibilité́ rapide et spontanée et les liens
avec des les conflits psychiques internes ou des évènements stressants (transes, états d’hypnose, expériences mys(ques). Il existe aussi la stupeur catatonique du schizophrène et la stupeur du dépressif.
```
97
Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Attention)
* Capacité de recevoir un s:mulus spécifique sans être distrait par le bruit de fond environnant. On peut parler d’hypoprosexie ou d’hyperprosexie lorsque l’aRen:on est diminuée ou augmentée
* L’aRen:on se divise en :
A/en1on primaire qui est passive, involontaire, automa:que, ins:nc:ve et réac:onnelle (testée par le test de répé::on d’une série de 5 à 7 chiffres)
A/en1on secondaire ou concentra1on qui est la capacité́ de soutenir l’aRen:on pendant une période de temps plus longue. Elle est volontaire et ac:ve (testée par la leRre distribuée au hasard dans une série)
98
1.5.3 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Langage/structure)
• Aphasie: perte du discours normal
• Aphasie d’expression: aphasie peu fluente qui présente un trouble sérieux de la communica:on. La
compréhension est conservée même s’il y a une diminu:on, une lenteur de produc:on verbale et
un trouble de prononcia:on ainsi qu’une dysprosodie.
• Aphasie récep&ve ou de récep&on: aphasie qui est fluente avec un trouble de compréhension qui amène
secondairement un langage inapproprié́ avec un débit verbal normal, une logorrhée ou de la jargonaphasie.
99
1.5.4 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Orientation)
•Elle est évaluée dans les trois (3) sphères :
Temps,
Espace
Personne (autopsychique et allopsychique)
100
1.5.5 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Mémoire)
* Capacité de se souvenir de ce qu’on a appris ou vécu. C’est le processus par lequel l’informa:on est enregistrée, retenue et rappelée au bon moment sans trop de déforma:on.
* Il existe trois (3) types de mémoire :
* la mémoire immédiate: capacité́ d’enregistrer de nouvelles informa%ons,
* la mémoire récente: mémoire des faits de quelques heures à quelques jours
* la mémoire ancienne ou à long terme: sur quelques semaines et plus
* On peut également définir la mémoire sur la capacité à apprendre, à retenir et à se souvenir.
101
1.5.5 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Mémoire)
Les troubles de la mémoire: • Hypermnésie:
mémoireexcep4onnellerencontréechezlesobsessionnels,les paranoïdes et chez les étudiants à la veille d’un examen
102
1.5.5 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Mémoire)
Les troubles de la mémoire: • Paramnésies:
présence de souvenirs déformés ou inventés (fausse reconnaissance, souvenir écran, déjà̀ vu, déjà̀ entendu ou pensé)
103
1.5.5 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Mémoire)
Les troubles de la mémoire: • Dysmnésie:
oubli des noms et des numéros de téléphone
104
1.5.5 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Mémoire)
Les troubles de la mémoire: • Amnésie:
perte par4elle ou totale de la mémoire qui se divise en quatre (4) types selon la cause. Elle peut être psychogène lorsqu’elle reste
circonscrite à une brève période de temps et consécu4ve à un
évènement trauma4sant. Elle est feinte lorsqu’elle est simulée afin
d’obtenir des gains secondaires. Elle est organique si la cause est médicale.
Il s’agit de la forme la plus fréquente. Elle peut aussi être mixte lorsque plus d’une cause la provoque. Selon les no4ons temporelles, l’amnésie peut être décrite comme antérograde lorsque rien n’est retenu à par4r d’un point dans le temps ou rétrograde lorsqu’on ne peut se souvenir de ce qui s’est produit avant un point précis dans le temps.
105
1.5.6 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives
| habileté constructionnelle
• Il est important d’évaluer l’habileté à organiser un dessin car on retrouve là l’atieinte la plus précoce des troubles neurocognitifs (horloge, marguerite)
106
1.5.7 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives
| Informations générales, calcul et fiabilité́
• Il est important d’évaluer les capacités à donner des informations générales, à tester les capacités de calcul
et à évaluer la fiabilité du patient dans ses réponses (contradictions...)
107
1.5.8 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Jugement)
• Capacité à soupeser l’importance relative des différents faits ou idées et d’ajuster le comportement en conséquence. Il comprend le recueil de données d’analyses et la discussion de ces données.
108
1.5.8 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Jugement)
• Jugement pratique :
évalué dans la façon de mener sa vie, d’administrer ses biens et d’apprécier la valeur de l’argeńt (lettre, incendie)
109
1.5.8 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Jugement)
• Jugement social :
évalué dans la capacité d’une personne à trouver et à adopter la conduite appropriée dans ses
relations interpersonnelles.
110
1.5.8 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Jugement)
• Insight :
compréhension que le patient possède de son état, de lui-même, de ses lacunes et de ses ressources. C’est
donc sa capacité́ à réaliser qu’il est malade et d’en concevoir une explication valable.
111
1.5.9 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Abstraction)
* Capacité à comprendre des concept non concrets (15 % de la population n’y aurait pas accès
* Elle est évaluée par l’interprétation de proverbes ou de similitudes - différences.
112
1.5.10 Fonctions Mentales supérieures ou Fonctions cognitives (Intelligence)
•C’est l’habileté à choisir, à pondérer, à interpréter des données, à les conjuguer et à en tirer de nouvelles connaissances et un plan d’action efficace.
