CM2 Flashcards

1
Q

Statistiques ROH

A

Prévalance à vie consommation
– 90,3% (Canada), 93,7 % (Québec)
– H = F

Prévalance 12 derniers mois
78,2% (Canada), 84,2% (Québec)

Prévalence TU d’alcool (15 ans et +)
– Canada: 3,3 % (12 mois) - 19,6% (à vie)
– Québec: 2,7% (12 mois) - 13,3% (à vie)
Prévalence à vie: 20,1% (H) - 6,7% (F)

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2
Q

Drogue injectée le plus souvent 2009-2015

A

cocaïne (42,6%) et opioïdes (41,2%)

Principaux médicaments opioïdes :

Dilaudid NP* : 18,0 %

Hydromorph Contin NP : 9,7 %

Morphine NP : 9,5 %

Oxycodone NP : 2,6 %

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3
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

A

Prévalence élevée de la co-occurrence des deux problématiques: La présence de maladie mentale double le risque de souffrir d’alcoolisme et le risque est triplé lorsqu’il s’agit de drogues illégales. Les consommateurs de drogues auraient quant à eux trois à quatre fois plus de chances de développer un problème de santé mentale.

Évolution défavorable mutuelle des deux troubles

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4
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Dangerosité accrue:

A

Dangerosité accrue:

  • Suicide, auto-mutilations
  • Homicide et autres agressions violentes
  • Judiciarisation plus fréquente (crimes violents ou non)
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5
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Complications médicales (physiques):

A
  • Impact de la prise de substances sur l’état général ou sur d’autres maladies physiques concomitantes
  • Maladies infectieuses transmissibles et leur traitement
  • Les troubles cognitifs secondaires à toxicomanie

Vulnérabilité sociale

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6
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Problèmes de références et d’accessibilité aux soins:

A

Deux systèmes différents non intégrés
Méconnaissance des ressources en toxicomanie et vice versa
Double exclusion dans les cas sévères

*2 types: dépendances et santé mentale donc parfois quand à les deux, patients se font envoyer d’un bord puis de l’autre

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7
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Problèmes reliés aux traitements:

A

Faible rétention au suivi (abandons), non-observance au traitement

Suivi à tendance chaotique:

  • Crises reliées à la toxicomanie
  • Crises reliées au trouble psychiatrique
  • Retards, oublis, problèmes d’adhésion…
  • Découragement des intervenants
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8
Q

Diagnostic psychiatrique: Schizophrénie

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

47%

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9
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble bipolaire type 1

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

56%

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10
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble dépressif majeur

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

27%

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11
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble anxieux

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

23.7%

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12
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble de personnalité antisociale

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

60 à 80%

Celui avec le plus d’association = trouble de personnalité antisociale

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13
Q

Déf.

Toxicomanie/”addiction”/dépendance generale

A

“Drug addiction can be defined as a chronically relapsing disorder, characterised by compulsion to seek and take the drug, loss of control in limiting intake, and emergence of a negative emotional state (eg, dysphoria, anxiety, irritability) when access to the drug is prevented.”

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14
Q

Déf.
Toxicomanie/”addiction”/dépendance
- gradation?

A

Consommation à faible risque

Usage à risque

Mésusage

  • Usage problématique
  • Usage à risque ex: usage puis conduite en voiture
  • Mésusage – n’utilise pas la substance prescrite pour sa bonne cause ex: utilise un médicament car nous aide a dormir alors que n’avait pas prescrit le medicament pour cette raison

Trouble d’usage
- Trouble lié à l’utilisation, abus, dépendance

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15
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5
Mode d’utilisation inadaptée d’une substance conduisant à:

A

Altération fonctionnement

Souffrance cliniquement significative caractérisée par:
Au moins 2/11 critères
Sur une période de 12 mois

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16
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5

A

Critères de Perte de contrôle
1
Quantité plus importante que prévue ou période plus prolongée
2
Désir persistant ou efforts infructueux de diminuer ou contrôler l’utilisation
3
Chronophage: obtenir, utiliser ou récupérer
4
« Cravings » ou désir intense de consommer la substance

Critères d’impact social
5
Incapacité de remplir obligations majeures au travail, à la maison ou à l’école
6
Problèmes interpersonnels ou sociaux persistants ou récurrents
7
Activités sociales, professionnelles, loisirs abandonnés ou réduits

Critères d’impact sur la santé
8
Utilisation dans des contexte physiquement dangereux
9
Problème psychologique ou physique causé par substance et persistance consommation

Critères d'effet de la substance
10
Tolérance
11
Sevrage
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17
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5
- Déterminants de la sévérité

A

Trouble léger 2-3 critères

Trouble modéré 4-5 critères

Troubles sévères >6 critères

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18
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

- Déterminant de la rémission

A

Rémission précoce
– Au moins 3 mois et < 12 mois sans aucun critères sauf le craving

Rémission continue
– Aucun critères sauf le craving sur une période de 12 mois et plus
– Avec / sans environnement contrôlé

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19
Q

def. Intoxication

A

Syndrome réversible spécifique à une substance dû à l’ingestion récente ou l’exposition à cette substance

Des changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, cliniquement significatifs, dus à l’action de la substance sur le
SNC se produisent pendant ou peu après l’utilisation

Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale générale ou un autre trouble mental

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20
Q

def. Sevrage

A

Développement d’un syndrome spécifique à une substance dû à l’arrêt ou la réduction de
l’utilisation prolongée et massive de la substance

Le syndrome cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants

Les symptômes ne sont pas dus à une affection
médicale générale ou à un autre trouble mental

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21
Q

Quels sont les Troubles induits par les substances?

A
Delirium d’intoxication ou de sevrage
Trouble neurocognitifs majeurs
Trouble amnésique (Wernicke Korsakoff)
Trouble psychotique avec délire ou avec hallucination
Trouble de l’humeur
Trouble de l’anxiété
Trouble du sommeil
Trouble sexuel
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22
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Facteur psychologiques

A

Tempérament et caractères

Co-morbidités psychiatriques

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23
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Environment

A

Statut socio- économique
Milieu de vie
Accès aux substances
Législation

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24
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Facteurs neurobiologiques

A

Génétique (ex ALDH)
Exposition prénatale aux substances
Effets des substances sur le cerveau

Le patrimoine génétique contribue à hauteur de 30% à 60% (pas loin de 50%) au risque pour le développement de ces troubles. Certaines mutations génétiques peuvent augmenter le risque de TU et altérer la réponse aux traitements.
La base nucléique variante concerne des gènes de neurotransmetteurs ou d’enzymes impliqués dans la dépendance

(pas apprendre)
Exemples, Allèle A1 d’un gène codant pour les récepteurs de DA
Allèle A118G codant pour les récepteurs mu et qui en augmente la sensibilité aux opioïdes.Les porteurs de cette mutation qui boivent augmentent la DA cérébrale et sont plus à risque
Par contre ils répondent mieux à la naltrexone
Variation au niveau des cytochromes P450, 2D6 (métabolisme de la codéine)

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25
Quelle est la substance pour laquelle on a le plus de risque de développer une dépendance?
Cigarette/nicotine
26
les psychotropes qui ont un potentiel addictif ont un effet commun... Risque ado vs adulte?
Les psychotropes ont un effet pharmacodynamique distinct au niveau du SNC Par contre tous les psychotropes qui ont un potentiel addictif ont un effet commun au niveau du circuit de la récompense Le stade développemental et en particulier celui du lobe frontal constitue un facteur de risque pour le développement de ces troubles. Plus l’exposition survient tôt dans la vie plus le risque est élevé Risque accru chez les adolescents p/r aux adultes *Le cerveau préfrontal prend plus de temps à se développer – moins bon contrôle de l’impulsivité donc plus de risque de développer un trouble d’usage
27
Le circuit de la récompense
Le système de récompense repère la conséquence inattendue et positive d’un comportement dans un contexte et génère un signal d’apprentissage pour inciter l’individu à répéter à l’avenir ce comportement. Fait partie du système limbique 2 structures particulièrement importantes: ATV (Aire tegmentaire ventrale) NA (Noyau Accumbens) Ex: manger + relations sexuelle  système de récompense pour favoriser la survie de l’espèce Substances toxico vont activer ce même système
28
Le circuit de la récompense | ATV (Aire tegmentaire ventrale)
Cette structure reçoit de l’information de plusieurs autres régions du système limbique qui l’informent du niveau de satisfaction des besoins fondamentaux (respiration, alimentation, élimination, maintien de la température, repos et sommeil, activité musculaire et neurologique, intégrité corporelle, contact social, sexualité)
29
Le circuit de la récompense | NA (Noyau Accumbens)
Grâce à ce circuit, les actions intéressantes pour l’individu sont repérées et renforcées dans le but de les voir, à l’avenir, reproduites dans le même contexte.
30
Les neurotransmetteurs -Rôle majeur de la Dopamine (DA) 5 récepteurs dont 2 plus connus:
D1 faible affinité : activé par d’importante libération dopaminergique pour la récompense et le conditionnement D2 haute affinité: répondent à des libérations plus faibles responsables du tonus dopaminergique *D2 = une des cibles thérapeutiques pour les troubles psychotiques
31
Le système neuronal de la récompense | - Les stimuli biologiques naturels
Le système neuronal de la récompense assure la pérennité des comportements nécessaires à la survie de l'espèce par la satisfaction naturelle associée à ces comportements - recherche de nourriture - reproduction - évitement d'états douloureux Le sysstème repose sur l'augmentation de DA dans le NA
32
Rôle DA/Activation par les drogues
la dopamine signalerait la “saillance” ou l’importance d’un événement ou d’un comportement L'augmentation artificielle de dopamine produite par les drogues accorde à ce renforçateur une valeur incitative, motivationnelle préférentielle ie: au détriment de d’autres renforçateurs naturels Les drogues augmentent la DA dans le Striatum ventral (où se trouve le NA) . Cet effet survient simultanément avec la perception subjective de la satisfaction. Le profil pharmacocinétique de la drogue détermine son effet de renforcement: la vitesse avec laquelle elle entre dans le cerveau: iv fumée vs in ou per os L’augmentation rapide de grande quantité de DA produite reflète les décharges de ce neurotransmetteur associées à la transmission d’information sur la satisfaction et le conditionnement D1 *Saillance = qu’est ce qui est important pour nous, qu’est ce qu’on devrait refaire Même phénomène avec substance – mais décharge plus petite et perte de se plaisir ressentis lors de d’autres activités
33
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: lesquels?
``` Hippocampe Amygdale Cortex cingulaire antérieur Cortex orbitofrontal Cortex préfrontal ```
34
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Hippocampe?
Hippocampe :mémorisation d'un souvenir lié à une expérience
35
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Amygdale?
conditionnement et les habitudes évaluation de la valeur émotionnelle d'un évènement
36
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex cingulaire antérieur?
contrôle de l’inhibition et conscience de soi
37
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex orbitofrontal?
choix des priorités et des comportements dirigés vers un but
38
Anatomie cérébrale des TU IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex préfrontal?
les fonctions exécutives, contrôle de l’inhibition, régulation émotionnelle, motivation, détermination, prise de décision, opération cognitive complexe.
39
Autres neurotransmetteurs/neuropeptides
``` Les endorphines endogènes Le Gaba Le Glutamate Endocannabinoïdes (CB1) Sérotonine ``` *Rôles ici plus indirectes Glutamate – excitateur GABA - inhibiteur
40
L’exposition répétée: adaptation des circuits cérébraux
Sujets avec TU cocaine en rémission, abstinents montrent une réduction de 50% de l’accroissement de DA dans le Nac p/r aux sujets contrôle, réduction de 80% pour TU actif lorsqu’exposé à des stimulants (« down regulation ») L’apprentissage de nouveaux comportements pourrait être compromis par cette réduction de la transmission dopaminergique. Régions cortex préfrontal demeurent aussi peu actives aux stimuli naturels et lors des prises de décisions. Sont + activés par les indices reliés à la drogue/craving *S’expose de façon répétée – même si s’abstient après un bout de temps de consommation, les effets de cette prise de substance persistent Gardent également des « cravings » - composante biologique ou encore de conditionnement (ex: pas d’envi de fumer mais si va au resto le vendredi soir, aura soudainement envi)
41
Les fonctions exécutives: altération Cette réduction de l’activité dopaminergique est associé :
À une valeur incitative et motivationnelle augmentée pour la drogue À la perte de contrôle À la prise impulsive et compulsive À l’impulsivité Ce trouble peut avoir été présent comme facteur de vulnérabilité et est amplifié par la consommation *Peut donc être une conséquence ou un facteur prédisposant
42
Facteurs environnementaux
Les expériences vécues contribuent à l’apparition de maladies mentales dont les troubles de la consommation via le retrait ou l’addition de marqueurs épigénétiques sur les chromosomes. Ces marqueurs influent sur l’activité des gènes Ces modifications épigénitiques peuvent modifier la réponse au stress et provoquer des changements de comportements qui durent toute la vie de l’individu. Ces modifications se transmettent à la progéniture
43
Autres facteurs environnementaux/psychologiques
La disponibilité, facilité d’accès Les coûts et les taxes sur les produits légaux La législation qui contrôle l’accessibilité Ex: alcool, le tabac Les valeurs culturelles et religieuses p/r consommation La pression par les pairs (étudiants, jeunes de la rue) Négligence, violence, les abus Le contrôle parental
44
Comment évaluer la consommation de substances?
Questionner le patient/famille sur la prise de substances: - Date de début - Fréquence - Quantité - Mode de consommation (IV, IN, fumé, …) - Date de la dernière consommation - Antécédents de complications de sevrage - Thérapie antérieur Vérifier le profil pharmacologique, dossier médical
45
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Très sédatifs
Héroïne & autres opiacés | Barbituriques
46
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Sédatifs
Benzo
47
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Sédatifs mixtes
Alcool GHB Solvants
48
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Hallucinogènes
``` Mescaline LSD PCP Kétamine Datura ```
49
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Stimulants mixtes
MDMA | Nexus
50
Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Stimulants
Cocaïne Amphétamines Et ses dérivés Éphédrine Caféine
51
Alcool - Equivalences 1 consommation d’alcool
Bière (5% alcool): 341 ml ou 12 oz Vin (12% alcool): 140 ml ou 5 oz Vin fortifié (20 % alcool): 85ml ou 3 oz Fort (40% alcool): 43ml ou 1.5 oz
52
Alcool Les directives de consommation d’alcool à faible risque (2018) homme vs femme
chez les hommes: 3 consom./jour, maximum 15 consom./semaine chez les femmes: 2 consom./jour, maximum 10 consom./semaine (Femme vs homme  différence au niveau de chromosomes pour enzymes hépatiques)
53
Alcool - Dépistage
Questionner le patient et son entourage Examen clinique (télangiectasie, angiome stellaire, tremblements, sudation, haleine, etc.) Outils - CAGE-DETA - AUDIT (Alcohol Use Disorder Identification Test) Tests (VGM, GGT, AST/ALT, Stétose hépatique)
54
Alcool - Dépistage | Outils - CAGE-DETA:
Avez-vous déjà ressenti le besoin de DIMINUER votre consommation d’alcool? Votre ENTOURAGE vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool? Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez TROP? Avez-vous déjà eu besoin d’ALCOOL le matin pour vous sentir en forme?
55
Pourquoi parler de consommation d’alcool ? | - stats
Près de 20% des personnes hospitalisées présentent un trouble lié à l’usage d’alcool Environ 8% de ces patients présenteront des symptômes de sevrage d’alcool Ex. CHUM 2016 : 2264 visites à l’urgence pour abus d’alcool 535 visites à l’urgence pour sevrage d’alcool Nombreux impacts sur la santé physique et mentale
56
Effets recherchés Alcool:
-   Diminution timidité -   Désinhibition -   relaxation/ sédation
57
Intoxication Alcool - Sx | Légère:
4  Somnolence 4  Nausées 4  Étourdissements, ataxie 4  Hypotension orthostatique
58
Intoxication Alcool - Sx | Sévère:
``` 4  Bradycardie 4  Hypothermie 4  Vomissements 4  Perte de conscience 4  Dépression respiratoire ```
59
Intoxication à l’alcool Plusieurs facteurs sont impliqués:
nbre de consommation (13.5 GM = 1 cons.) sexe poids (tissus adipeux vs muscles) maladie hépatique En général un verre à l’heure pour 2 heures puis il y a accumulation Élimination de 0.015% / heure *L’alcool se loge plus facilement dans le tissu adipeux que dans le muscle 1 verre qui s’élimine à l’heure mais s’accumule après 2 verres
60
effet alcool p/r au GABA
Alcool augmente l’activité GABA Effet anxiolytique/sédatif Activité GABA réduite en sevrage *GABA = un des grands inhibiteurs au niveau du cerveau Effet rebond quand sevrage donc effet plus gros que effet normal (car si consommation alcool à tous les jours  stimule bcp GABA  corps essaye de retrouver équilibre donc élimine récepteurs GABA  arrête consommation d’alcool mais effet de sevrage (++hyperexcitabilité) car a moins de récepteurs GABA)
61
effet alcool p/r au GLUT
Alcool inhibe récepteurs NMDA + AMPA post synaptique Alcool a un possible effet activateur sur mGluR en présynaptique qui inhibe la libération du glutamate Effet inverse en sevrage
62
Alcool Effets ATV et NAc (peut-être trop détaillé)
GABA (ATV) inhibe DA (NAc) Glutamate active GABA (ATV) qui inhibe DA (NAc) Opioide endogène inhibe GABA (ATV) donc active DA (NAc) Intoxication Alcool augmente relâche endorphine qui inhibe GABA et augmente DA Alcool inhibe glutamate donc augmente DA Alcool augmente directement activité neurone DA Sevrage: Augmentation glutamate qui active GABA (ATV) et diminue DA (NAc) Diminution de l’activité neurone DA (NAc) Rechute: Idem à intoxication + neurone DA + sensible à l’effet direct alcool
63
Alcool Qui sont les personnes à risque de sevrage?/ Risque de sevrage sévère si :
Antécédents de complications lors de sevrage (convulsions, delirium tremens) Sevrages répétés (surtout si rapprochés) Comorbidités (infections, troubles électrolytiques, etc…) Usage d’autres dépresseurs du système nerveux central Longue durée d’exposition à l’alcool et Grande quantité consommée
64
Qu’est-ce que l’échelle Clinical Institute Withdrawal Assessment for Alcohol scale (CIWA-Ar )?
Échelle standardisée et validée pour l’évaluation de la sévérité du sevrage d’alcool Permet une évaluation plus objective Permet de mieux ajuster le traitement
65
les stades du sevrage d’alcool Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 6 à 12h?
Tremblements, diaphorèse, nausées, céphalées, insomnie, anxiété, palpitations, hypertension et tachycardie
66
les stades du sevrage d’alcool Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 12 à 24 h?
Hallucinations visuelles, tactiles ou auditives | 10 à 15% si non traité
67
les stades du sevrage d’alcool Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 12 à 48 h?
Convulsions (5 à 10% si non traité)
68
les stades du sevrage d’alcool Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 48 à 96 h?
Délirium Tremens (5% si non traité)
69
Alcool: sevrage Convulsions % qui présenteront un épisode de convulsion?
5-15 % des patients en sevrage présenteront un épisode convulsif 50 % surviennent < 12-48 hres après le début du sevrage 95 % surviennent 8-72 hres après le début du sevrage Généralisées > partielles Isolées > salves Précurseurs de DT (delirium tremens) dans 30 % des cas
70
Alcool: sevrage Convulsions Facteurs de risque:
alcoolisation (quantité x durée) effet de facilitation par des sevrages répétés ("kindling")
71
Alcool: sevrage Delirium tremens ( DT)
Delirium tremens = Delirium de sevrage d’alcool le + sévère 48-72 hres après l'arrêt ou la diminution rapide de la consommation 10-30 % des DT sont précédés de convulsions Durée: 3-5 jours Fin: sommeil terminal 5 % DT per hospitalisation
72
Alcool: sevrage Delirium tremens ( DT) | Complications?
rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire squelettique) et insuffisance rénale aiguë collapsus cardio-vasculaire Décès: 1-20 selon les milieux
73
Alcool et santé | - peut entrainer quels autres problemes?
Wernicke -Korsakoff: déficit en thiamine ( vitamine B1) Impact sur foie Neuropathie Chutes Toxicité moelle osseuse ( anémie macrocytaire, thrombopénie) Pancréatite Ulcère digestif Cardiomyopathie Augmentation risques troubles de santé mentale Alcool est la substance la plus associée au suicide
74
Quel est le traitement offert pour le sevrage ?
Benzodiazépines : - Généralement Diazépam ou autre (lorazepam, oxazepam etc) Objectif du traitement : - Enrayer les symptômes de sevrage ainsi que de prévenir les complications (convulsions / DT) Thiamine (prévenir W-K)
75
Traitements médicaux au soutien à l’abstinence | Seulement prouvés efficaces pour l’alcool
Naltrexone - antagoniste opioïde Acamprosate - Effet pro gabaergique + récepteur glu Anticonvulsivants (topiramate et gabapentin) - Modulateur GABA (canaux ioniques) Disulfiram - Inhibe l’aldehyde déshydrogénase, moins utilisé
76
Gamma- HydroxyButyrate (GHB) Autres nom?
GHB,GH, ecstasy liquide, petit jus, drogue du viol
77
Gamma- HydroxyButyrate (GHB) APPARENCE?
Liquide transparent, inodore, sans saveur | Fioles de 5-15 mL
78
Gamma- HydroxyButyrate (GHB) VOIE D’ADMINISTRATION, durée et coût?
Ingestion (orale, PO): début 10-30 minutes Durée: 2 à 4 heures Coût sur le marché noir en 2016: 5 $ du ml
79
Gamma- HydroxyButyrate (GHB) Mode d'action?
GHB traverse la barrière hémato-encéphalique et se fixe aux récepteurs GHB et GABA-B; À petites doses: stimulation de la libération de dopamine par l’activation des récepteurs du GHB; À grandes doses: atténuation de la libération de dopamine par l’effet inhibiteur des récepteurs GABA-B. Effets agonistes sur les récepteurs GHB et GABA- B, se traduisant par un effet de neuroinhibition
80
Gamma- HydroxyButyrate (GHB) Tolérance et épidémiologie?
Comme l’alcool et les benzodiazépines, phénomène de tolérance peut se développer avec usage de GHB Peu de données épidémiologiques - Populaire dans la communauté gay, bisexuelle, rave/music, club - En pratique, aussi culturisme, danse, combats ultimes, jeunes - Complications + élevées en comparaison aux autres drogues de “club”
81
Effets recherchés GHB:
4  Euphorie 4  Désinhibition 4  Sédation/hypnotique 4  Stimulation sexuelle (Partage bcp d’effets recherchés avec l’alcool Pas très claire si agit vrm sur stimulation sexuelle mais ne serait pas plutôt du côté de la désinhibition)
82
Intoxication au GHB Sx si légère?
``` 4  Somnolence 4  Nausées 4  Étourdissements, ataxie 4  Hypotension orthostatique 4  Contractions utérines ```
83
Intoxication au GHB Sx si sévère?
``` 4  Bradycardie 4  Hypothermie 4  Vomissements 4  Perte de conscience 4  Dépression respiratoire ```
84
Syndrome de sevrage pour GHB
Symptômes apparaissent quelques heures (1 à 6 hres) post ingestion GHB: (1-3 heures) - Craving, diaphorèse profuse, tachycardie, irritabilité, anxiété (5h à 2 jours) - confusion, délirium, hallucinations auditives, visuelles et tactiles, perturbations autonomiques p.ex. augmentation de la TA, perturbations motrices p.ex. mouvements choréiques, rhabdomyolyse. - délire grave décrit : confusion sévère, agitation extrême et combative. - Convulsion de sevrage: moins de 10 % (Tout aussi dangeureux et plus fréquent pour délirium (dangerosité et fréquence inversées pour délirium et convulsions p/r à l’alcool))
85
Benzodazépines Mode d'action?
Liaison à des récepteurs couplés aux récepteurs GABA-A
86
Benzodazépines Effets recherchés des benzodiazépines:
Aide au sommeil Diminution de l’anxiété Relaxation, sédation Désinhibition
87
Benzodazépines | - Sevrage?
Ressemble au sevrage alcool: Tachycardie, tremblements, insomnie, anxiété, nausées, vomissement, agitation psychomotrice, hallucinations, confusion, convulsions Début et durée du sevrage selon la demi-vie des benzos utilisés, entre 24 heures et 7 jours. Convulsions après arrêt, en moyenne, entre 24-72 heures Éviter de cesser brusquement une prescription de longue date (plus de 6 mois) Éviter les benzodiazépines dans le traitement de l’insomnie (maximum 4 sem) et ne sont pas indiquées pour le maintien de l’abstinence à l’alcool. La prise de benzodiazépines est associée à un risque accru de traumatismes, de troubles cognitifs et de décès.
88
Hallucinogènes ( perturbateurs) Et dissociatifs Quels sont les Hallucinogènes ( perturbateurs) et quels sont les dissociatifs?
Hallucinogènes ( perturbateurs): Mescaline LSD Psilocybine Dissociatifs: PCP Kétamine
89
Effets recherchés hallucinogènes:
4  Euphorie 4  Insensibilité à la douleur 4  Sensation de flottement – effet dissociatif 4  Hallucinations extracorporelles, révélations mystiques
90
LSD | - Structure chimique semblable à
la sérotonine
91
LSD | - effets?
durée 12 heures >1,000 fois plus puissant que la Mescaline Troubles perceptuels: altération des couleurs et des formes Troubles psychiques: dépersonnalisation, hallucinations, altération de l’humeur et de la perception du temps. Troubles somatiques: nausée, vision trouble, étourdissement
92
Mescaline | - substance provient de quoi?
Cactus Peyote
93
Mescaline | Effets:
durée 8-10 heures Similaires au LSD, moins puissant Changements visuels et de l’image corporelle
94
Psilocybine | Effets:
durée 5-6 heures Syndrome psychotique Trouble des émotions, trouble de la pensée, Disparition des limite du moi Hallucinations visuelles et auditives Psilocybine -> Psilocine (C la transformation de un a l autre qui crée l’effet (?))
95
Phencyclidine (PCP) Mode d'action et demie-vie?
Antagoniste des récepteurs N Methyl D Aspartate Anesthésiant dans les années 50 Synthèse facile Pureté variable Demi-vie 7 - 46 heures Remplacé par la Kétamine?
96
Phencyclidine (PCP) | Effet?
effet dissociatif
97
Kétamine Autres noms
Spécial K, K, vitamine K
98
Kétamine | - apparence
Poudre blanche
99
Kétamine | - voie d'administration
Inhalée: début 2-10 minutes | Durée: 20 à 60 minutes
100
Kétamine | - mécanisme d'action
Antagoniste récepteur NMDA
101
Effets recherchés Kétamine:
4  Euphorie 4  Insensibilité à la douleur 4  Sensation de flottement 4  Hallucinations extracorporelles, révélations mystiques
102
Intoxication aux hallucinogènes/perturbateurs - Sx si légère
4  anxiété 4  confusion 4  panique 4  Hallucinations, confusion, amnésie
103
Intoxication aux hallucinogènes/perturbateurs - Sx si Sévère
``` 4  Psychose 4  fièvre 4  Agitation psychomotrice, rigidité musculaire 4  Convulsions 4  Arythmie / décès ```
104
Intoxication à la kétamine | - Sx si légère
4  Nausées, Vomissements 4  Tachycardie, hypertension artérielle 4  Vision embrouillée, nystagmus, mydriases 4  Confusion, amnésie, hallucinations
105
Intoxication à la kétamine | - Sx si Sévère
4  K-Hole: hallucinations intenses, incapacité de bouger 4  Agitation psychomotrice, rigidité musculaire 4  Convulsions, paralysie 4  Sédation prolongée, mort par dépression respiratoire
106
Intoxication à la kétamine | - Sx si USAGE PROLONGÉE :
4  Cystite ulcérative | 4  Crampes abdominales
107
Cocaïne | - autres noms
Coke, poudre, neige Crack: roche, freebase (Crack/freebase  surtout sous forme de petits blocs et pourra être fumé (alors que cocaïne  sous forme de poudre)
108
Cocaïne | - apparence
Poudre crystalline ou petite roche blanche, beiges, jaunâtres
109
Cocaïne | - voie d'administration
Injectée, début: 15-30 secondes , durée:15-30 minutes Inhalée, début: 2-3 minutes, durée: 30-45 minutes Crack, fumé, début: 15-30 secondes, durée : 15-30 minutes
110
Cocaïne | - MÉCANISME D’ACTION
Inhibition de la recapture de dopamine | donc cause une Décharge de dopamine
111
Effet recherché cocaïne:
4  Euphorie 4  Augmentation concentration et vigilance 4  Suppression faim et fatigue 4  Sentiment de puissance et confiance en soi
112
Amphétamines | - autres noms
Speed, peanut, meth
113
Amphétamines | - apparence
Comprimés de différentes couleurs
114
Amphétamines | - VOIE D’ADMINISTRATION:
Ingérées (PO), début: 20-60 minutes minutes, durée: 4 à 12 heures minutes Injectées, début: 30-60 secondes, durée: 4 à 12 heures
115
Amphétamines | - MÉCANISME D’ACTION
Augmentation de la relâche de NE et DA au niveau des neurones présynaptiques + diminution recapture DA
116
Effets recherchés amphétamines:
4  Euphorie 4  Augmentation de l’énergie et de la vivacité d’esprit , confiance en soi 4  Suppression de la faim et appétit 4  Désir de communiquer, meilleure concentration
117
Méthamphétamine | - autres noms
Crystal, Crystal meth,Tina, Ice, Glass
118
Méthamphétamine | - apparence
Comprimés de différentes couleurs, poudre, crystaux
119
Méthamphétamine | - voie d'administration
inhalée, début 3-5 minutes injectée début: 7-30 secondes, Intrarectale, début: 3-5 minutes Ingérée: début: 20 à 30 minutes, durée: 8 à 24 heures
120
Méthamphétamine | - voie d'administration
inhalée, début 3-5 minutes injectée début: 7-30 secondes, Intrarectale, début: 3-5 minutes Ingérée: début: 20 à 30 minutes, durée: 8 à 24 heures
121
Effets recherchés méthamphétamines:
4  Euphorie 4  Augmentation de l’énergie et de la vivacité d’esprit , confiance en soi, désir de communiquer 4  Suppression de la faim et appétit 4  Désihinibition sexuelle amplifiant les impulsions sexuelles (Tendance à faire des psychoses (à cause de décharge de dopamine))
122
3,4-méthylènedioxy-metamphétamine | - autres noms
MDMA, Ecstasy, E, Molly, Party pill,
123
3,4-méthylènedioxy-metamphétamine | - apparence
Comprimés différentes couleurs
124
3,4-méthylènedioxy-metamphétamine | - voie d'administration
Ingéré (PO): début 30-90 minutes | Durée: 2-6 heures
125
3,4-méthylènedioxy-metamphétamine | - MÉCANISME D’ACTION
Augmentation de la relâche de 5-HT, NE et DA
126
Effet recherché MDMA:
4  Euphorie 4  Amplification des émotions 4  Impression de sensualité et augmentation du besoin d’intimité 4  Accentuation et distorsion des perceptions sensorielles et du plaisir (Un peu melange de stimulant et d’hallucinogene)
127
Intoxication aux stimulants | - Sx si légère
``` déshydratation tension dans les mâchoires-grincement dents rétention urinaire hypertension artérielle Agitation,anxiété, angoisse ```
128
Intoxication aux stimulants | - Sx si Sévère
Insuffisance rénale Confusion, délire, paranoïa, psychose AVC, infarctus, insuffisance cardiaque arythmies cardiaques, collapsus CV (Vx se contractent tellement  peut provoquer AVC (cocaïine  bcp de complications AVC, insuffisance cardiaque, infarctus))
129
Intoxication au MDMA | - Sx si légère
``` déshydratation tension dans les mâchoires-grincement dents rétention urinaire hypertension artérielle anxiété, angoisse ```
130
Intoxication au MDMA | - Sx si Sévère
hyperthermie sévère hémorragies gastro-intestinales hépatites toxiques fulminantes arythmies cardiaques, collapsus CV
131
Sevrage de stimulants, hallucinogènes | - Symptômes
irritabilité, insomnia ou hypersomnie, symptômes dépressifs, trouble concentration, démotivation, durée quelques jours à 2 semaines, sx de sevrages prolongés pouvant atteindre 2 ans pour méthamphétamine
132
Sevrage de stimulants, hallucinogènes | - Tx efficace
Traitement psychosocial Actuellement aucun traitement médical efficace disponible Traiter les commorbidités psychiatriques. Assurer un espace sécuritaire si necessaire (ex idée suicidaire)
133
Cannabis | - types
Marijuana (fleur + feuilles séchées) Hashish (résine séchée + fleur) Huile (extraction à partir du hashish ou marijuana) Agoniste CB1 Synthétique (Spice, K2) + de 60 canabinoïdes dont: Tétrahydrocannabinol (THC) Cannabidiol
134
Intoxication au cannabis | - Sx
Euphorie/apaisement Altération du jugement Retrait social/Anxiété Conjonctives injectées Augmentation de l’appétit Tachycardie Sécheresse bouche Perturpations des perceptions
135
Sevrage au cannabis | - Sx
``` Irritabilité Anxiété/humeur dépressive Difficulté de sommeil Diminution de l'appétit Agitation. douleur abdominale, tremblements, sueurs, frissons ou maux de tête ```
136
Cannabis et psychose
Le cannabis induit des symptômes psychotiques chez le sujet normal Les individus vulnérables à la psychose présentent des symptômes psychotiques encore plus intenses Cannabis et schizophrénie • augmentation du risque, surtout chez les sujets avec une vulnérabilité à la psychose • + si début de la consommation précoce et consommation fréquente (dose dépendant) • Risque augmente avec teneur THC • Tr. Psychotique survient entre 2 et 3 ans + tôt • Assombri le prognostic lorsque comorbidité entre schizophrénie et TU cannabis • Environ ½ personne ayant un episode de psychose toxique développeront un trouble psychotique éventuellement. (Tendance a developper schizo plus tot  moins bon pronostic car personne n a pas encore eu le temps de développer autant d’habiletés/bagage)
136
Cannabis et psychose
Le cannabis induit des symptômes psychotiques chez le sujet normal Les individus vulnérables à la psychose présentent des symptômes psychotiques encore plus intenses Cannabis et schizophrénie • augmentation du risque, surtout chez les sujets avec une vulnérabilité à la psychose • + si début de la consommation précoce et consommation fréquente (dose dépendant) • Risque augmente avec teneur THC • Tr. Psychotique survient entre 2 et 3 ans + tôt • Assombri le prognostic lorsque comorbidité entre schizophrénie et TU cannabis • Environ ½ personne ayant un episode de psychose toxique développeront un trouble psychotique éventuellement. (Tendance a developper schizo plus tot  moins bon pronostic car personne n a pas encore eu le temps de développer autant d’habiletés/bagage)
137
Cannabis tr. cognitif | L’utilisation du cannabis entraîne des déficits cognitifs:
au niveau de l’attention de la mémoire de la vitesse de traitement de l’information Ces troubles peuvent nuire au succès scolaire Impact sur la conduite automobile (++++ impact au niveau de la conduite automobile – bcp d’accidents Si arrête, capable de revenir comme avant mais si a bcp fumer quand jeune pendant l’ecole, pourra pas se souvenir de info apprise)
138
Opioïdes Découverte en _____ de la morphine, issue du pivot _____: héroïne est synthétisé à partir de la morphine Années _____: laboratoires clandestins fentanyl, carfentanil et autres
Découverte en 1804 de la morphine, issue du pivot 1874: héroïne est synthétisé à partir de la morphine Années 2000: laboratoires clandestins fentanyl, carfentanil et autres
139
Opioïdes | Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Naturels (opiacés)
Morphine | Codéine
140
Opioïdes | Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Semi-synthétiques
Hydromorphone Oxycodone Héroine
141
Opioïdes | Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Synthétiques
Mépéridine Fentanyl Méthadone
142
Héroïne | - autres noms
De héroïne à opium en passant par dilo, smack
143
Héroïne | - apparence
Poudre ou comprimés
144
Héroïne | - VOIE D’ADMINISTRATION :
Injectée, début: 30-60 secondes, durée: 4 à 6 heures Inhalée, début: 5 minutes minutes, durée: 4 à 6 heures Fumée, début: 1 à 2 minutes, durée: 4 à 6 heures Les opïoïdes de prescriptions (hydromorphone, morphine, oxycodone etc.) sont de + en plus utilisés
145
Fentanyl- Carfentanil De quoi s agit il
Le fentanyl est un analgésique opioïde de synthèse chimiquement semblable à la morphine, mais de 50 à 100 fois plus puissant Vente illicite via détournement de prescription (timbre) et comprimés de contrefaçon (production locale et internationale), importation illicite (principalement la Chine) Nouvel agent : carfentanil, 100 plus puissant que le fentanyl
146
Effets recherchés opioïdes:
4  Euphorie 4  Sensation de bien-être et de satisfaction 4  Relaxation, sédation 4  Contrôle de la douleur 4  Sentiment d’être à l’abri, protégé, détaché
147
Quels sont les signes et symptômes du sevrage aux opioïdes ?
``` Rhinorrhée ou larmoiement Tremblements Fréquence cardiaque au repos Sensation de chaud/froid Diaphorèse Angoisse ou irritabilité Piloérection Agitation Bâillements Inconfort gastro- intestinal Pupilles dilatées Douleur osseuse, arthralgie ```
148
Quels sont les signes et symptômes de l’intoxication aux opioïdes ?
``` Respiration ralentie ou arrêtée Personne inconsciente Cyanose (lèvres et extrémités bleues) Peau moite ou froide Étouffements ou ronflements Pupilles en myosis ``` (Cocaine  pupilles en mydriase Opiodes  pupilles en myosis)
149
Sevrage opioïdes | - début des symptomes
courte action -- 6 a 12 h longue action 12 a 24h
150
Crise des opioïdes
Entre janvier 2016 et décembre 2020 : plus de 17 000 décès liés aux opioïdes à l'échelle nationale Aux États-Unis en 2017: 47 600 décès attribuables à une surdose aux opioïdes Selon l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues de 2015: - 12% des Canadiens ont consommé des opioïdes dans les 12 derniers mois - De ces 12%, 3% ont déclaré en avoir fait un usage problématique
151
Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)
Taux de rechutes après un sevrage sont très élevés + risque de surdoses L’option de sevrage seul (désintoxication sans transition vers TAO) Taux de rechute: – 53.1-66.7% à 1 mois – 61.1-89.2% à 6 mois Si l’option de sevrage seul est choisie : Sevrage lent sur ≥1mois avec agoniste opioïde Taux d’abstinence à 8 semaines Sevrage de la b/n=8.6% Maintien (Taux de rechute très élevé sans molécule de transition/molécule pour supporter le maintien de l’abstinence)
152
Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO) Traitement par agonistes opioïdes (TAO):
Réduction de la mortalité par surdose et par toutes causes - Réduction de la consommation d’opioïdes illicites - Réduction du risque de VIH et hépatite C chez les UDIV
153
Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO) Choix TAO:
``` #1: buprénorphine/naloxone (b/n) #2: méthadone #3: morphine à libération prolongée (KadianMD) ```
154
Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO) Approche réduction des méfaits:
Trousse naloxone | Sites d’injection supervisée
155
Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO) Sevrage seulement:
non recommandé Risque de rechute très élevée Risque élevé d’utilisation de drogues non sécuritaire Risque élevé de surdose involontaire
156
TAO | - Buprénorphine
Avec naloxone au Québec ( Soboxone), Sublingual Agoniste partiel des récepteurs μ Débuter lorsque patient a des symptômes de sevrage aux opiacés Moins de risque de surdosage que méthadone (Naloxone  permet d’injecter par les veines  moins de risques de surdose Par injection ou en intranasal Gratuit dans les pharmacies au Qc – si est à risque 2 doses au moment Peut faire ensuite réactivation cardiaque et appel des secours)
157
TAO | - Méthadone
Agoniste complet des récepteurs μ Son administration demande certaines précautions En liquide mélangé avec jus pour TDO, en comprimés pour douleur chronique En TDO, dose moyenne entre 60 et 120 mg DIE (différent pour le contrôle de la douleur en douleur chronique)
158
Caractéristiques de la naloxone
Utilisée > 40 ans en milieu de soin et très sécuritaire Antagoniste des récepteurs opioïdes possédant une grande affinité Inefficace pour surdoses d’autres substances qu’opioïdes Début d’action rapide entre 2-4 min. par voie IN ou IM Durée d’action brève de 30-90 min. (< durée d’action de la plupart des opioïdes) Conservation à la température pièce (date de péremption sur le dispositif, généralement environ 1 an) Disponible gratuitement dans les pharmacies communautaires et certains organismes
159
À qui offrir une trousse de naloxone?
Facteurs de risques de surdoses d’opioïdes - Usage d'opioïdes sans prescription - Traitement du trouble de l’usage des opioïdes (méthadone ou buprénorphine/naloxone) - Usage par voie parentérale (IV, s/c ou IM) - Usage combiné de différentes posologies (ex: longue action + courte action) ou plusieurs voies d’administration (ex : timbre + orale) - Usage d’opioïdes prescrits à doses élevées (ex: > 50 mg/24h de morphine orale) - Usage concomitant de sédatifs (ex : benzodiazépines, alcool) et d’opioïdes peu importe la dose - Antécédents de soins d’urgence liés à une surdose d’opioïdes - Présence de comorbidités : maladie psychiatrique (dont trouble du sommeil et dépression) âge avancé, déficit cognitif apnée du sommeil, maladie pulmonaire obstructive chronique insuffisance rénale ou hépatique Obésité - Usage d’autres drogues (DRSP, 2018) - Autres conditions qui selon le jugement clinique pose un risque de surdose impliquant des opioïdes
160
Traitement d’un TU à une substance | 2 phases de traitement:
1. Stabilisation: De l’intoxication aiguë Du syndrome de sevrage Des symptômes psychiatriques reliés 2. Réadaptation: Interventions psychosociales • +/- pharmacothérapie
161
Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie Au niveau de l'intoxication?
Traitement de soutien médical Heroïne: naloxone BZD: flumazenil
162
Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie Au niveau du sevrage?
Traitement de soutien médical Heroïne: agonistes opioides, clonidine Alcool: benzodiazépines Nicotine: TRN
163
Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie Lors de l'abstinence (avec risque de rechute)?
``` Suivi médical Thérapies Heroïne: agonistes opioides, naltrexone Alcool: naltrexone, disulfiram, acamprosate Nicotine: bupropion, varenicline, TRN ```
164
Approches thérapeutiques
``` Entretien Motivationnel TCC, Prévention de la rechute Gestion des contingences 12 étapes (AA, NA, CA, Al-Anon) Familiale Autres ```
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Therapies Prendre en compte le stade de changement
Précontemplation: - Ne considère pas avoir un problème et ne pense pas au changement Contemplation: - Conscient d’avoir un problème et souhaiterait éventuellement un changement Préparation: - Conscient d’avoir un problème et se prépare/débute ce changement Action: - Changement de style de vie/comportement Maintien: - Maintien le changement et cherche à éviter les rechutes (Prend pour acquis que gens ne sont pas aux mêmes stades de motivation/volonté à changer Meilleure façon de faire – ne pas essayer de les convaincre mais essayer de les faire verbaliser sur leurs valeurs et relever la divergence entre ces idées – aider à motiver, qu’il relève lui-même la divergence (ex: patient qui n’arrive pas a approcher une fille sans boire de l’alcool mais que toutes ses anciennes partenaires ont quitté à cause de sa consommation d’alcool) IMPORTANT POUR L’EXAMEN – répéter des choses qui ne s’appliquent pas pour l’étape dans laquelle le patient est rempli – ne sert a rien)
166
L’approche de réduction des méfaits Définition
Démarche de santé publique visant, plutôt que l’élimination de l’usage des drogues, à ce que les usagers puissent développer les moyens de réduire les conséquences négatives liés à leurs comportements pour eux-mêmes, leur entourage et la société, sur le plan physique, psychologique et social (Brisson, 1997)
167
L’approche de réduction des méfaits Valeurs
Humanisme (respect et compassion, accessibilité des soins, reconnaissance des droits et du pouvoir d’agir des usagers) Pragmatisme (considération coûts/ bénéfices, tolérance, respect du rythme du patient et de ses objectifs)
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Origines de la réduction de méfaits
Conceptualisation en lien avec l’épidémie de VIH/sida chez les personnes utilisatrices de drogues par injection Évolution des concepts et pratiques: de la répression et tolérance zéro vers la primauté de la santé et de la qualité de vie des usagers de drogues par le biais de la prévention et de l’intervention à bas seuil d’exigences Pionniers au début des années 1980: Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne Certains pays tels que la Suisse, le Royaume-Uni et les Pays-Bas optent pour la prescription/distribution contrôlées d’héroïne, de morphine, de cocaïne et d’amphétamines. Au Québec: 1989 à CACTUS Montréal Autres modèles: PIC-ATOUTS, Chez ma cousine Évelyne , NAOMI Tx dépendance aux opioïdes: CRAN 1986, HSL 1992
169
Approche RM: savoir-être du soignant
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Approche RM: savoir-être du soignant
Accepter que la consommation ne cessera pas nécessairement Cerner ses propres perceptions et préjugés Identifier son contre-transfert et apprendre à le gérer pour ne pas nuire au patient S’intéresser à la personne au-delà de son trouble de l’usage (TU) Questionner sans jugement Démontrer de l’empathie Accepter d’être en situation d’apprentissage Amener la personne à définir ses objectifs p/r Tx planifié Clarifier notre rôle, l’offre de soins et les limites du cadre Prendre le temps pour discuter en interdisciplinarité des dilemmes éthiques liées à chaque situation complexe
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Large éventail de pratiques: exemples
Centre d’accès au matériel d’injection et d’inhalation (site fixe, site mobile) - Distribution de condoms - Distribution par les pairs-aidants Services d’injection supervisée (SIS) Traitement par agonistes opioïdes (Méthadone, Suboxone) et diversité d’accès (avec exigences et à bas seuils) Traitement/ suivi des femmes enceintes aux prises avec un TU Sites de consommation supervisée Opioïde Injectable? Leadership politique des acteurs de la santé et des services sociaux Partenariat interministériel: justice, santé, sécurité publique, éducation Décriminalisation des drogues Légalisation des drogues