CM2 Flashcards
Statistiques ROH
Prévalance à vie consommation
– 90,3% (Canada), 93,7 % (Québec)
– H = F
Prévalance 12 derniers mois
78,2% (Canada), 84,2% (Québec)
Prévalence TU d’alcool (15 ans et +)
– Canada: 3,3 % (12 mois) - 19,6% (à vie)
– Québec: 2,7% (12 mois) - 13,3% (à vie)
Prévalence à vie: 20,1% (H) - 6,7% (F)
Drogue injectée le plus souvent 2009-2015
cocaïne (42,6%) et opioïdes (41,2%)
Principaux médicaments opioïdes :
Dilaudid NP* : 18,0 %
Hydromorph Contin NP : 9,7 %
Morphine NP : 9,5 %
Oxycodone NP : 2,6 %
Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie
Prévalence élevée de la co-occurrence des deux problématiques: La présence de maladie mentale double le risque de souffrir d’alcoolisme et le risque est triplé lorsqu’il s’agit de drogues illégales. Les consommateurs de drogues auraient quant à eux trois à quatre fois plus de chances de développer un problème de santé mentale.
Évolution défavorable mutuelle des deux troubles
Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie
Dangerosité accrue:
Dangerosité accrue:
- Suicide, auto-mutilations
- Homicide et autres agressions violentes
- Judiciarisation plus fréquente (crimes violents ou non)
Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie
Complications médicales (physiques):
- Impact de la prise de substances sur l’état général ou sur d’autres maladies physiques concomitantes
- Maladies infectieuses transmissibles et leur traitement
- Les troubles cognitifs secondaires à toxicomanie
Vulnérabilité sociale
Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie
Problèmes de références et d’accessibilité aux soins:
Deux systèmes différents non intégrés
Méconnaissance des ressources en toxicomanie et vice versa
Double exclusion dans les cas sévères
*2 types: dépendances et santé mentale donc parfois quand à les deux, patients se font envoyer d’un bord puis de l’autre
Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie
Problèmes reliés aux traitements:
Faible rétention au suivi (abandons), non-observance au traitement
Suivi à tendance chaotique:
- Crises reliées à la toxicomanie
- Crises reliées au trouble psychiatrique
- Retards, oublis, problèmes d’adhésion…
- Découragement des intervenants
Diagnostic psychiatrique: Schizophrénie
Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?
47%
Diagnostic psychiatrique: Trouble bipolaire type 1
Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?
56%
Diagnostic psychiatrique: Trouble dépressif majeur
Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?
27%
Diagnostic psychiatrique: Trouble anxieux
Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?
23.7%
Diagnostic psychiatrique: Trouble de personnalité antisociale
Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?
60 à 80%
Celui avec le plus d’association = trouble de personnalité antisociale
Déf.
Toxicomanie/”addiction”/dépendance generale
“Drug addiction can be defined as a chronically relapsing disorder, characterised by compulsion to seek and take the drug, loss of control in limiting intake, and emergence of a negative emotional state (eg, dysphoria, anxiety, irritability) when access to the drug is prevented.”
Déf.
Toxicomanie/”addiction”/dépendance
- gradation?
Consommation à faible risque
Usage à risque
Mésusage
- Usage problématique
- Usage à risque ex: usage puis conduite en voiture
- Mésusage – n’utilise pas la substance prescrite pour sa bonne cause ex: utilise un médicament car nous aide a dormir alors que n’avait pas prescrit le medicament pour cette raison
Trouble d’usage
- Trouble lié à l’utilisation, abus, dépendance
Trouble d’usage (TU) à une substance
Critères diagnostiques du DSM-5
Mode d’utilisation inadaptée d’une substance conduisant à:
Altération fonctionnement
Souffrance cliniquement significative caractérisée par:
Au moins 2/11 critères
Sur une période de 12 mois
Trouble d’usage (TU) à une substance
Critères diagnostiques du DSM-5
Critères de Perte de contrôle
1
Quantité plus importante que prévue ou période plus prolongée
2
Désir persistant ou efforts infructueux de diminuer ou contrôler l’utilisation
3
Chronophage: obtenir, utiliser ou récupérer
4
« Cravings » ou désir intense de consommer la substance
Critères d’impact social
5
Incapacité de remplir obligations majeures au travail, à la maison ou à l’école
6
Problèmes interpersonnels ou sociaux persistants ou récurrents
7
Activités sociales, professionnelles, loisirs abandonnés ou réduits
Critères d’impact sur la santé
8
Utilisation dans des contexte physiquement dangereux
9
Problème psychologique ou physique causé par substance et persistance consommation
Critères d'effet de la substance 10 Tolérance 11 Sevrage
Trouble d’usage (TU) à une substance
Critères diagnostiques du DSM-5
- Déterminants de la sévérité
Trouble léger 2-3 critères
Trouble modéré 4-5 critères
Troubles sévères >6 critères
Trouble d’usage (TU) à une substance
- Déterminant de la rémission
Rémission précoce
– Au moins 3 mois et < 12 mois sans aucun critères sauf le craving
Rémission continue
– Aucun critères sauf le craving sur une période de 12 mois et plus
– Avec / sans environnement contrôlé
def. Intoxication
Syndrome réversible spécifique à une substance dû à l’ingestion récente ou l’exposition à cette substance
Des changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, cliniquement significatifs, dus à l’action de la substance sur le
SNC se produisent pendant ou peu après l’utilisation
Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale générale ou un autre trouble mental
def. Sevrage
Développement d’un syndrome spécifique à une substance dû à l’arrêt ou la réduction de
l’utilisation prolongée et massive de la substance
Le syndrome cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants
Les symptômes ne sont pas dus à une affection
médicale générale ou à un autre trouble mental
Quels sont les Troubles induits par les substances?
Delirium d’intoxication ou de sevrage Trouble neurocognitifs majeurs Trouble amnésique (Wernicke Korsakoff) Trouble psychotique avec délire ou avec hallucination Trouble de l’humeur Trouble de l’anxiété Trouble du sommeil Trouble sexuel
Étiologie des troubles d’usage
- Facteur psychologiques
Tempérament et caractères
Co-morbidités psychiatriques
Étiologie des troubles d’usage
- Environment
Statut socio- économique
Milieu de vie
Accès aux substances
Législation
Étiologie des troubles d’usage
- Facteurs neurobiologiques
Génétique (ex ALDH)
Exposition prénatale aux substances
Effets des substances sur le cerveau
Le patrimoine génétique contribue à hauteur de 30% à 60% (pas loin de 50%) au risque pour le développement de ces troubles. Certaines mutations génétiques peuvent augmenter le risque de TU et altérer la réponse aux traitements.
La base nucléique variante concerne des gènes de neurotransmetteurs ou d’enzymes impliqués dans la dépendance
(pas apprendre)
Exemples, Allèle A1 d’un gène codant pour les récepteurs de DA
Allèle A118G codant pour les récepteurs mu et qui en augmente la sensibilité aux opioïdes.Les porteurs de cette mutation qui boivent augmentent la DA cérébrale et sont plus à risque
Par contre ils répondent mieux à la naltrexone
Variation au niveau des cytochromes P450, 2D6 (métabolisme de la codéine)