CM2 Flashcards

You may prefer our related Brainscape-certified flashcards:
1
Q

Statistiques ROH

A

Prévalance à vie consommation
– 90,3% (Canada), 93,7 % (Québec)
– H = F

Prévalance 12 derniers mois
78,2% (Canada), 84,2% (Québec)

Prévalence TU d’alcool (15 ans et +)
– Canada: 3,3 % (12 mois) - 19,6% (à vie)
– Québec: 2,7% (12 mois) - 13,3% (à vie)
Prévalence à vie: 20,1% (H) - 6,7% (F)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Drogue injectée le plus souvent 2009-2015

A

cocaïne (42,6%) et opioïdes (41,2%)

Principaux médicaments opioïdes :

Dilaudid NP* : 18,0 %

Hydromorph Contin NP : 9,7 %

Morphine NP : 9,5 %

Oxycodone NP : 2,6 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

A

Prévalence élevée de la co-occurrence des deux problématiques: La présence de maladie mentale double le risque de souffrir d’alcoolisme et le risque est triplé lorsqu’il s’agit de drogues illégales. Les consommateurs de drogues auraient quant à eux trois à quatre fois plus de chances de développer un problème de santé mentale.

Évolution défavorable mutuelle des deux troubles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Dangerosité accrue:

A

Dangerosité accrue:

  • Suicide, auto-mutilations
  • Homicide et autres agressions violentes
  • Judiciarisation plus fréquente (crimes violents ou non)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Complications médicales (physiques):

A
  • Impact de la prise de substances sur l’état général ou sur d’autres maladies physiques concomitantes
  • Maladies infectieuses transmissibles et leur traitement
  • Les troubles cognitifs secondaires à toxicomanie

Vulnérabilité sociale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Problèmes de références et d’accessibilité aux soins:

A

Deux systèmes différents non intégrés
Méconnaissance des ressources en toxicomanie et vice versa
Double exclusion dans les cas sévères

*2 types: dépendances et santé mentale donc parfois quand à les deux, patients se font envoyer d’un bord puis de l’autre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Enjeux des troubles concomitants santé mentale et toxicomanie

Problèmes reliés aux traitements:

A

Faible rétention au suivi (abandons), non-observance au traitement

Suivi à tendance chaotique:

  • Crises reliées à la toxicomanie
  • Crises reliées au trouble psychiatrique
  • Retards, oublis, problèmes d’adhésion…
  • Découragement des intervenants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Diagnostic psychiatrique: Schizophrénie

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

47%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble bipolaire type 1

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

56%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble dépressif majeur

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

27%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble anxieux

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

23.7%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Diagnostic psychiatrique: Trouble de personnalité antisociale

Risque au cours de la vie de développer un trouble lié à une substance?

A

60 à 80%

Celui avec le plus d’association = trouble de personnalité antisociale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Déf.

Toxicomanie/”addiction”/dépendance generale

A

“Drug addiction can be defined as a chronically relapsing disorder, characterised by compulsion to seek and take the drug, loss of control in limiting intake, and emergence of a negative emotional state (eg, dysphoria, anxiety, irritability) when access to the drug is prevented.”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Déf.
Toxicomanie/”addiction”/dépendance
- gradation?

A

Consommation à faible risque

Usage à risque

Mésusage

  • Usage problématique
  • Usage à risque ex: usage puis conduite en voiture
  • Mésusage – n’utilise pas la substance prescrite pour sa bonne cause ex: utilise un médicament car nous aide a dormir alors que n’avait pas prescrit le medicament pour cette raison

Trouble d’usage
- Trouble lié à l’utilisation, abus, dépendance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5
Mode d’utilisation inadaptée d’une substance conduisant à:

A

Altération fonctionnement

Souffrance cliniquement significative caractérisée par:
Au moins 2/11 critères
Sur une période de 12 mois

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5

A

Critères de Perte de contrôle
1
Quantité plus importante que prévue ou période plus prolongée
2
Désir persistant ou efforts infructueux de diminuer ou contrôler l’utilisation
3
Chronophage: obtenir, utiliser ou récupérer
4
« Cravings » ou désir intense de consommer la substance

Critères d’impact social
5
Incapacité de remplir obligations majeures au travail, à la maison ou à l’école
6
Problèmes interpersonnels ou sociaux persistants ou récurrents
7
Activités sociales, professionnelles, loisirs abandonnés ou réduits

Critères d’impact sur la santé
8
Utilisation dans des contexte physiquement dangereux
9
Problème psychologique ou physique causé par substance et persistance consommation

Critères d'effet de la substance
10
Tolérance
11
Sevrage
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

Critères diagnostiques du DSM-5
- Déterminants de la sévérité

A

Trouble léger 2-3 critères

Trouble modéré 4-5 critères

Troubles sévères >6 critères

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Trouble d’usage (TU) à une substance

- Déterminant de la rémission

A

Rémission précoce
– Au moins 3 mois et < 12 mois sans aucun critères sauf le craving

Rémission continue
– Aucun critères sauf le craving sur une période de 12 mois et plus
– Avec / sans environnement contrôlé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

def. Intoxication

A

Syndrome réversible spécifique à une substance dû à l’ingestion récente ou l’exposition à cette substance

Des changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, cliniquement significatifs, dus à l’action de la substance sur le
SNC se produisent pendant ou peu après l’utilisation

Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale générale ou un autre trouble mental

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

def. Sevrage

A

Développement d’un syndrome spécifique à une substance dû à l’arrêt ou la réduction de
l’utilisation prolongée et massive de la substance

Le syndrome cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants

Les symptômes ne sont pas dus à une affection
médicale générale ou à un autre trouble mental

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les Troubles induits par les substances?

A
Delirium d’intoxication ou de sevrage
Trouble neurocognitifs majeurs
Trouble amnésique (Wernicke Korsakoff)
Trouble psychotique avec délire ou avec hallucination
Trouble de l’humeur
Trouble de l’anxiété
Trouble du sommeil
Trouble sexuel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Facteur psychologiques

A

Tempérament et caractères

Co-morbidités psychiatriques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Environment

A

Statut socio- économique
Milieu de vie
Accès aux substances
Législation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Étiologie des troubles d’usage

- Facteurs neurobiologiques

A

Génétique (ex ALDH)
Exposition prénatale aux substances
Effets des substances sur le cerveau

Le patrimoine génétique contribue à hauteur de 30% à 60% (pas loin de 50%) au risque pour le développement de ces troubles. Certaines mutations génétiques peuvent augmenter le risque de TU et altérer la réponse aux traitements.
La base nucléique variante concerne des gènes de neurotransmetteurs ou d’enzymes impliqués dans la dépendance

(pas apprendre)
Exemples, Allèle A1 d’un gène codant pour les récepteurs de DA
Allèle A118G codant pour les récepteurs mu et qui en augmente la sensibilité aux opioïdes.Les porteurs de cette mutation qui boivent augmentent la DA cérébrale et sont plus à risque
Par contre ils répondent mieux à la naltrexone
Variation au niveau des cytochromes P450, 2D6 (métabolisme de la codéine)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelle est la substance pour laquelle on a le plus de risque de développer une dépendance?

A

Cigarette/nicotine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

les psychotropes qui ont un potentiel addictif ont un effet commun…

Risque ado vs adulte?

A

Les psychotropes ont un effet pharmacodynamique distinct au niveau du SNC

Par contre tous les psychotropes qui ont un potentiel addictif ont un effet commun au niveau du circuit de la récompense

Le stade développemental et en particulier celui du lobe frontal constitue un facteur de risque pour le développement de ces troubles.

Plus l’exposition survient tôt dans la vie plus le risque est élevé

Risque accru chez les adolescents p/r aux adultes

*Le cerveau préfrontal prend plus de temps à se développer – moins bon contrôle de l’impulsivité donc plus de risque de développer un trouble d’usage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Le circuit de la récompense

A

Le système de récompense repère la conséquence inattendue et positive d’un comportement dans un contexte et génère un signal d’apprentissage pour inciter l’individu à répéter à l’avenir ce comportement.

Fait partie du système limbique

2 structures particulièrement importantes:
ATV (Aire tegmentaire ventrale)
NA (Noyau Accumbens)

Ex: manger + relations sexuelle  système de récompense pour favoriser la survie de l’espèce
Substances toxico vont activer ce même système

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Le circuit de la récompense

ATV (Aire tegmentaire ventrale)

A

Cette structure reçoit de l’information de plusieurs autres régions du système limbique qui l’informent du niveau de satisfaction des besoins fondamentaux (respiration, alimentation, élimination, maintien de la température, repos et sommeil, activité musculaire et neurologique, intégrité corporelle, contact social, sexualité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Le circuit de la récompense

NA (Noyau Accumbens)

A

Grâce à ce circuit, les actions intéressantes pour l’individu sont repérées et renforcées dans le but de les voir, à l’avenir, reproduites dans le même contexte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Les neurotransmetteurs
-Rôle majeur de la Dopamine (DA)
5 récepteurs dont 2 plus connus:

A

D1 faible affinité : activé par d’importante libération dopaminergique pour la récompense et le conditionnement

D2 haute affinité: répondent à des libérations plus faibles responsables du tonus dopaminergique

*D2 = une des cibles thérapeutiques pour les troubles psychotiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Le système neuronal de la récompense

- Les stimuli biologiques naturels

A

Le système neuronal de la récompense assure la pérennité des comportements nécessaires à la survie de l’espèce par la satisfaction naturelle associée à ces comportements

  • recherche de nourriture
  • reproduction
  • évitement d’états douloureux

Le sysstème repose sur l’augmentation de DA dans le NA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Rôle DA/Activation par les drogues

A

la dopamine signalerait la “saillance” ou l’importance d’un événement ou d’un comportement

L’augmentation artificielle de dopamine produite par les drogues accorde à ce renforçateur une valeur incitative, motivationnelle préférentielle

ie: au détriment de d’autres renforçateurs naturels

Les drogues augmentent la DA dans le Striatum ventral (où se trouve le NA) . Cet effet survient simultanément avec la perception subjective de la satisfaction.

Le profil pharmacocinétique de la drogue détermine son effet de renforcement: la vitesse avec laquelle elle entre dans le cerveau: iv fumée vs in ou per os

L’augmentation rapide de grande quantité de DA produite reflète les décharges de ce neurotransmetteur associées à la transmission d’information sur la satisfaction et le conditionnement D1

*Saillance = qu’est ce qui est important pour nous, qu’est ce qu’on devrait refaire
Même phénomène avec substance – mais décharge plus petite et perte de se plaisir ressentis lors de d’autres activités

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: lesquels?

A
Hippocampe
Amygdale
Cortex cingulaire antérieur
Cortex orbitofrontal
Cortex préfrontal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Hippocampe?

A

Hippocampe :mémorisation d’un souvenir lié à une expérience

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Amygdale?

A

conditionnement et les habitudes

évaluation de la valeur émotionnelle d’un évènement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex cingulaire antérieur?

A

contrôle de l’inhibition et conscience de soi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex orbitofrontal?

A

choix des priorités et des comportements dirigés vers un but

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Anatomie cérébrale des TU

IRM fonctionnelle a aussi identifié d’autres circuits contributifs: Cortex préfrontal?

A

les fonctions exécutives, contrôle de l’inhibition, régulation émotionnelle, motivation, détermination, prise de décision, opération cognitive complexe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Autres neurotransmetteurs/neuropeptides

A
Les endorphines endogènes 
Le Gaba
Le Glutamate 
Endocannabinoïdes (CB1) 
Sérotonine

*Rôles ici plus indirectes
Glutamate – excitateur
GABA - inhibiteur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

L’exposition répétée: adaptation des circuits cérébraux

A

Sujets avec TU cocaine en rémission, abstinents montrent une réduction de 50% de l’accroissement de DA dans le Nac p/r aux sujets contrôle, réduction de 80% pour TU actif lorsqu’exposé à des stimulants (« down regulation »)

L’apprentissage de nouveaux comportements pourrait être compromis par cette réduction de la transmission dopaminergique.

Régions cortex préfrontal demeurent aussi peu actives aux stimuli naturels et lors des prises de décisions. Sont + activés par les indices reliés à la drogue/craving

*S’expose de façon répétée – même si s’abstient après un bout de temps de consommation, les effets de cette prise de substance persistent
Gardent également des «cravings» - composante biologique ou encore de conditionnement (ex: pas d’envi de fumer mais si va au resto le vendredi soir, aura soudainement envi)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Les fonctions exécutives: altération

Cette réduction de l’activité dopaminergique est associé :

A

À une valeur incitative et motivationnelle augmentée pour la drogue
À la perte de contrôle
À la prise impulsive et compulsive
À l’impulsivité
Ce trouble peut avoir été présent comme facteur de vulnérabilité et est amplifié par la consommation

*Peut donc être une conséquence ou un facteur prédisposant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Facteurs environnementaux

A

Les expériences vécues contribuent à l’apparition de maladies mentales dont les troubles de la consommation via le retrait ou l’addition de marqueurs épigénétiques sur les chromosomes.

Ces marqueurs influent sur l’activité des gènes
Ces modifications épigénitiques peuvent modifier la réponse au stress et provoquer des changements de comportements qui durent toute la vie de l’individu. Ces modifications se transmettent à la progéniture

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Autres facteurs environnementaux/psychologiques

A

La disponibilité, facilité d’accès
Les coûts et les taxes sur les produits légaux
La législation qui contrôle l’accessibilité Ex: alcool, le tabac
Les valeurs culturelles et religieuses p/r consommation
La pression par les pairs (étudiants, jeunes de la rue)
Négligence, violence, les abus
Le contrôle parental

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Comment évaluer la consommation de substances?

A

Questionner le patient/famille sur la prise de substances:

  • Date de début
  • Fréquence
  • Quantité
  • Mode de consommation (IV, IN, fumé, …)
  • Date de la dernière consommation
  • Antécédents de complications de sevrage
  • Thérapie antérieur

Vérifier le profil pharmacologique, dossier médical

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Très sédatifs

A

Héroïne & autres opiacés

Barbituriques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Sédatifs

A

Benzo

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Sédatifs mixtes

A

Alcool
GHB
Solvants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Hallucinogènes

A
Mescaline 
LSD
PCP
Kétamine 
Datura
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Stimulants mixtes

A

MDMA

Nexus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Quelles substances appartiennent à la catégorie suivante: Stimulants

A

Cocaïne
Amphétamines Et ses dérivés
Éphédrine
Caféine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Alcool - Equivalences 1 consommation d’alcool

A

Bière (5% alcool): 341 ml ou 12 oz
Vin (12% alcool): 140 ml ou 5 oz
Vin fortifié (20 % alcool): 85ml ou 3 oz
Fort (40% alcool): 43ml ou 1.5 oz

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Alcool

Les directives de consommation d’alcool à faible risque (2018) homme vs femme

A

chez les hommes: 3 consom./jour, maximum 15 consom./semaine

chez les femmes: 2 consom./jour, maximum 10 consom./semaine

(Femme vs homme  différence au niveau de chromosomes pour enzymes hépatiques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Alcool - Dépistage

A

Questionner le patient et son entourage

Examen clinique (télangiectasie, angiome stellaire, tremblements, sudation, haleine, etc.)

Outils

  • CAGE-DETA
  • AUDIT (Alcohol Use Disorder Identification Test)

Tests (VGM, GGT, AST/ALT, Stétose hépatique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Alcool - Dépistage

Outils - CAGE-DETA:

A

Avez-vous déjà ressenti le besoin de DIMINUER
votre consommation d’alcool?

Votre ENTOURAGE vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool?

Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez
TROP?

Avez-vous déjà eu besoin d’ALCOOL le matin pour vous sentir en forme?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Pourquoi parler de consommation d’alcool ?

- stats

A

Près de 20% des personnes hospitalisées présentent un trouble lié à l’usage d’alcool

Environ 8% de ces patients présenteront des symptômes de sevrage d’alcool

Ex. CHUM 2016 :
2264 visites à l’urgence pour abus d’alcool
535 visites à l’urgence pour sevrage d’alcool

Nombreux impacts sur la santé physique et mentale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Effets recherchés Alcool:

A
  • Diminution timidité
  • Désinhibition
  • relaxation/ sédation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Intoxication Alcool - Sx

Légère:

A

4 Somnolence
4 Nausées
4 Étourdissements, ataxie
4 Hypotension orthostatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Intoxication Alcool - Sx

Sévère:

A
4 Bradycardie
4 Hypothermie
4 Vomissements
4 Perte de conscience
4 Dépression respiratoire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Intoxication à l’alcool

Plusieurs facteurs sont impliqués:

A

nbre de consommation (13.5 GM = 1 cons.)
sexe
poids (tissus adipeux vs muscles)
maladie hépatique
En général un verre à l’heure pour 2 heures puis il y a accumulation
Élimination de 0.015% / heure

*L’alcool se loge plus facilement dans le tissu adipeux que dans le muscle
1 verre qui s’élimine à l’heure mais s’accumule après 2 verres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

effet alcool p/r au GABA

A

Alcool augmente l’activité GABA

Effet anxiolytique/sédatif

Activité GABA réduite en sevrage

*GABA = un des grands inhibiteurs au niveau du cerveau
Effet rebond quand sevrage donc effet plus gros que effet normal (car si consommation alcool à tous les jours  stimule bcp GABA  corps essaye de retrouver équilibre donc élimine récepteurs GABA  arrête consommation d’alcool mais effet de sevrage (++hyperexcitabilité) car a moins de récepteurs GABA)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

effet alcool p/r au GLUT

A

Alcool inhibe récepteurs NMDA + AMPA post synaptique

Alcool a un possible effet activateur sur mGluR en présynaptique qui inhibe la libération du glutamate

Effet inverse en sevrage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Alcool
Effets ATV et NAc
(peut-être trop détaillé)

A

GABA (ATV) inhibe DA (NAc)

Glutamate active GABA (ATV) qui inhibe DA (NAc)

Opioide endogène inhibe GABA (ATV) donc active DA (NAc)

Intoxication
Alcool augmente relâche endorphine qui inhibe GABA et augmente DA
Alcool inhibe glutamate donc augmente DA
Alcool augmente directement activité neurone DA

Sevrage:
Augmentation glutamate qui active GABA (ATV) et diminue DA (NAc) Diminution de l’activité neurone DA (NAc)

Rechute:
Idem à intoxication + neurone DA + sensible à l’effet direct alcool

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Alcool

Qui sont les personnes à risque de sevrage?/ Risque de sevrage sévère si :

A

Antécédents de complications lors de sevrage (convulsions, delirium tremens)

Sevrages répétés (surtout si rapprochés)

Comorbidités (infections, troubles électrolytiques, etc…)

Usage d’autres dépresseurs du système nerveux central

Longue durée d’exposition à l’alcool et

Grande quantité consommée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Qu’est-ce que l’échelle Clinical Institute Withdrawal Assessment for Alcohol scale (CIWA-Ar )?

A

Échelle standardisée et validée pour l’évaluation de la sévérité du sevrage d’alcool

Permet une évaluation plus objective

Permet de mieux ajuster le traitement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

les stades du sevrage d’alcool

Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 6 à 12h?

A

Tremblements, diaphorèse, nausées, céphalées, insomnie, anxiété, palpitations, hypertension et tachycardie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

les stades du sevrage d’alcool

Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 12 à 24 h?

A

Hallucinations visuelles, tactiles ou auditives

10 à 15% si non traité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

les stades du sevrage d’alcool

Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 12 à 48 h?

A

Convulsions (5 à 10% si non traité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

les stades du sevrage d’alcool

Quels sont les Sx si la dernière consommation était il y a 48 à 96 h?

A

Délirium Tremens (5% si non traité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Alcool: sevrage
Convulsions

% qui présenteront un épisode de convulsion?

A

5-15 % des patients en sevrage présenteront un épisode convulsif

50 % surviennent < 12-48 hres après le début du sevrage

95 % surviennent 8-72 hres après le début du sevrage

Généralisées > partielles

Isolées > salves

Précurseurs de DT (delirium tremens) dans 30 % des cas

70
Q

Alcool: sevrage
Convulsions

Facteurs de risque:

A

alcoolisation (quantité x durée)

effet de facilitation par des sevrages répétés (“kindling”)

71
Q

Alcool: sevrage Delirium tremens ( DT)

A

Delirium tremens = Delirium de sevrage d’alcool le + sévère

48-72 hres après l’arrêt ou la diminution rapide de la consommation

10-30 % des DT sont précédés de convulsions

Durée: 3-5 jours

Fin: sommeil terminal

5 % DT per hospitalisation

72
Q

Alcool: sevrage Delirium tremens ( DT)

Complications?

A

rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire squelettique) et insuffisance rénale aiguë

collapsus cardio-vasculaire

Décès: 1-20 selon les milieux

73
Q

Alcool et santé

- peut entrainer quels autres problemes?

A

Wernicke -Korsakoff: déficit en thiamine ( vitamine B1)

Impact sur foie

Neuropathie

Chutes

Toxicité moelle osseuse ( anémie macrocytaire, thrombopénie)

Pancréatite

Ulcère digestif

Cardiomyopathie

Augmentation risques troubles de santé mentale

Alcool est la substance la plus associée au suicide

74
Q

Quel est le traitement offert pour le sevrage ?

A

Benzodiazépines :

  • Généralement Diazépam ou autre (lorazepam, oxazepam etc)

Objectif du traitement :

  • Enrayer les symptômes de sevrage ainsi que de prévenir les complications (convulsions / DT)

Thiamine (prévenir W-K)

75
Q

Traitements médicaux au soutien à l’abstinence

Seulement prouvés efficaces pour l’alcool

A

Naltrexone
- antagoniste opioïde

Acamprosate
- Effet pro gabaergique + récepteur glu

Anticonvulsivants (topiramate et gabapentin)
- Modulateur GABA (canaux ioniques)

Disulfiram
- Inhibe l’aldehyde déshydrogénase, moins utilisé

76
Q

Gamma- HydroxyButyrate (GHB)

Autres nom?

A

GHB,GH, ecstasy liquide, petit jus, drogue du viol

77
Q

Gamma- HydroxyButyrate (GHB)

APPARENCE?

A

Liquide transparent, inodore, sans saveur

Fioles de 5-15 mL

78
Q

Gamma- HydroxyButyrate (GHB)

VOIE D’ADMINISTRATION, durée et coût?

A

Ingestion (orale, PO): début 10-30 minutes
Durée: 2 à 4 heures
Coût sur le marché noir en 2016: 5 $ du ml

79
Q

Gamma- HydroxyButyrate (GHB)

Mode d’action?

A

GHB traverse la barrière hémato-encéphalique et se fixe aux récepteurs GHB et GABA-B;

À petites doses: stimulation de la libération de dopamine par l’activation des récepteurs du GHB;

À grandes doses: atténuation de la libération de dopamine par l’effet inhibiteur des récepteurs GABA-B.

Effets agonistes sur les récepteurs GHB et GABA- B, se traduisant par un effet de neuroinhibition

80
Q

Gamma- HydroxyButyrate (GHB)

Tolérance et épidémiologie?

A

Comme l’alcool et les benzodiazépines, phénomène de tolérance peut se développer avec usage de GHB

Peu de données épidémiologiques

  • Populaire dans la communauté gay, bisexuelle, rave/music, club
  • En pratique, aussi culturisme, danse, combats ultimes, jeunes
  • Complications + élevées en comparaison aux autres drogues de “club”
81
Q

Effets recherchés GHB:

A

4 Euphorie
4 Désinhibition
4 Sédation/hypnotique
4 Stimulation sexuelle

(Partage bcp d’effets recherchés avec l’alcool
Pas très claire si agit vrm sur stimulation sexuelle mais ne serait pas plutôt du côté de la désinhibition)

82
Q

Intoxication au GHB

Sx si légère?

A
4 Somnolence
4 Nausées
4 Étourdissements, ataxie
4 Hypotension orthostatique
4 Contractions utérines
83
Q

Intoxication au GHB

Sx si sévère?

A
4 Bradycardie
4 Hypothermie
4 Vomissements
4 Perte de conscience
4 Dépression respiratoire
84
Q

Syndrome de sevrage pour GHB

A

Symptômes apparaissent quelques heures (1 à 6 hres) post ingestion GHB:

(1-3 heures)
- Craving, diaphorèse profuse, tachycardie, irritabilité, anxiété

(5h à 2 jours)

  • confusion, délirium, hallucinations auditives, visuelles et tactiles, perturbations autonomiques p.ex. augmentation de la TA, perturbations motrices p.ex. mouvements choréiques, rhabdomyolyse.
  • délire grave décrit : confusion sévère, agitation extrême et combative.
  • Convulsion de sevrage: moins de 10 %

(Tout aussi dangeureux et plus fréquent pour délirium
(dangerosité et fréquence inversées pour délirium et convulsions p/r à l’alcool))

85
Q

Benzodazépines

Mode d’action?

A

Liaison à des récepteurs couplés aux récepteurs GABA-A

86
Q

Benzodazépines

Effets recherchés des benzodiazépines:

A

Aide au sommeil
Diminution de l’anxiété
Relaxation, sédation
Désinhibition

87
Q

Benzodazépines

- Sevrage?

A

Ressemble au sevrage alcool:
Tachycardie, tremblements, insomnie, anxiété, nausées, vomissement, agitation psychomotrice, hallucinations, confusion, convulsions

Début et durée du sevrage selon la demi-vie des benzos utilisés, entre 24 heures et 7 jours.

Convulsions après arrêt, en moyenne, entre 24-72 heures

Éviter de cesser brusquement une prescription de longue date (plus de 6 mois)

Éviter les benzodiazépines dans le traitement de l’insomnie (maximum 4 sem) et ne sont pas indiquées pour le maintien de l’abstinence à l’alcool.

La prise de benzodiazépines est associée à un risque accru de traumatismes, de troubles cognitifs et de décès.

88
Q

Hallucinogènes ( perturbateurs) Et dissociatifs

Quels sont les Hallucinogènes ( perturbateurs) et quels sont les dissociatifs?

A

Hallucinogènes ( perturbateurs):
Mescaline
LSD
Psilocybine

Dissociatifs:
PCP
Kétamine

89
Q

Effets recherchés hallucinogènes:

A

4 Euphorie
4 Insensibilité à la douleur
4 Sensation de flottement – effet dissociatif
4 Hallucinations extracorporelles, révélations mystiques

90
Q

LSD

- Structure chimique semblable à

A

la sérotonine

91
Q

LSD

- effets?

A

durée 12 heures
>1,000 fois plus puissant que la Mescaline

Troubles perceptuels: altération des couleurs et des formes

Troubles psychiques: dépersonnalisation, hallucinations, altération de l’humeur et de la perception du temps.

Troubles somatiques: nausée, vision trouble, étourdissement

92
Q

Mescaline

- substance provient de quoi?

A

Cactus Peyote

93
Q

Mescaline

Effets:

A

durée 8-10 heures

Similaires au LSD, moins puissant

Changements visuels et de l’image corporelle

94
Q

Psilocybine

Effets:

A

durée 5-6 heures

Syndrome psychotique

Trouble des émotions, trouble de la pensée,

Disparition des limite du moi

Hallucinations visuelles et auditives

Psilocybine -> Psilocine (C la transformation de un a l autre qui crée l’effet (?))

95
Q

Phencyclidine (PCP)

Mode d’action et demie-vie?

A

Antagoniste des récepteurs N Methyl D Aspartate

Anesthésiant dans les années 50

Synthèse facile

Pureté variable

Demi-vie 7 - 46 heures

Remplacé par la Kétamine?

96
Q

Phencyclidine (PCP)

Effet?

A

effet dissociatif

97
Q

Kétamine

Autres noms

A

Spécial K, K, vitamine K

98
Q

Kétamine

- apparence

A

Poudre blanche

99
Q

Kétamine

- voie d’administration

A

Inhalée: début 2-10 minutes

Durée: 20 à 60 minutes

100
Q

Kétamine

- mécanisme d’action

A

Antagoniste récepteur NMDA

101
Q

Effets recherchés Kétamine:

A

4 Euphorie
4 Insensibilité à la douleur
4 Sensation de flottement
4 Hallucinations extracorporelles, révélations mystiques

102
Q

Intoxication aux hallucinogènes/perturbateurs

  • Sx si légère
A

4 anxiété
4 confusion
4 panique
4 Hallucinations, confusion, amnésie

103
Q

Intoxication aux hallucinogènes/perturbateurs

  • Sx si Sévère
A
4 Psychose
4 fièvre
4 Agitation psychomotrice, rigidité musculaire
4 Convulsions
4 Arythmie / décès
104
Q

Intoxication à la kétamine

- Sx si légère

A

4 Nausées, Vomissements
4 Tachycardie, hypertension artérielle
4 Vision embrouillée, nystagmus, mydriases
4 Confusion, amnésie, hallucinations

105
Q

Intoxication à la kétamine

- Sx si Sévère

A

4 K-Hole: hallucinations intenses, incapacité de bouger
4 Agitation psychomotrice, rigidité musculaire
4 Convulsions, paralysie
4 Sédation prolongée, mort par dépression respiratoire

106
Q

Intoxication à la kétamine

- Sx si USAGE PROLONGÉE :

A

4 Cystite ulcérative

4 Crampes abdominales

107
Q

Cocaïne

- autres noms

A

Coke, poudre, neige
Crack: roche, freebase

(Crack/freebase  surtout sous forme de petits blocs et pourra être fumé (alors que cocaïne  sous forme de poudre)

108
Q

Cocaïne

- apparence

A

Poudre crystalline ou petite roche blanche, beiges, jaunâtres

109
Q

Cocaïne

- voie d’administration

A

Injectée, début: 15-30 secondes , durée:15-30 minutes

Inhalée, début: 2-3 minutes, durée: 30-45 minutes

Crack, fumé, début: 15-30 secondes, durée : 15-30 minutes

110
Q

Cocaïne

- MÉCANISME D’ACTION

A

Inhibition de la recapture de dopamine

donc cause une Décharge de dopamine

111
Q

Effet recherché cocaïne:

A

4 Euphorie
4 Augmentation concentration et vigilance
4 Suppression faim et fatigue
4 Sentiment de puissance et confiance en soi

112
Q

Amphétamines

- autres noms

A

Speed, peanut, meth

113
Q

Amphétamines

- apparence

A

Comprimés de différentes couleurs

114
Q

Amphétamines

- VOIE D’ADMINISTRATION:

A

Ingérées (PO), début: 20-60 minutes minutes, durée: 4 à 12 heures minutes

Injectées, début: 30-60 secondes, durée: 4 à 12 heures

115
Q

Amphétamines

- MÉCANISME D’ACTION

A

Augmentation de la relâche de NE et DA au niveau des neurones présynaptiques + diminution recapture DA

116
Q

Effets recherchés amphétamines:

A

4 Euphorie
4 Augmentation de l’énergie et de la vivacité d’esprit , confiance en soi
4 Suppression de la faim et appétit
4 Désir de communiquer, meilleure concentration

117
Q

Méthamphétamine

- autres noms

A

Crystal, Crystal meth,Tina, Ice, Glass

118
Q

Méthamphétamine

- apparence

A

Comprimés de différentes couleurs, poudre, crystaux

119
Q

Méthamphétamine

- voie d’administration

A

inhalée, début 3-5 minutes
injectée début: 7-30 secondes,
Intrarectale, début: 3-5 minutes
Ingérée: début: 20 à 30 minutes, durée: 8 à 24 heures

120
Q

Méthamphétamine

- voie d’administration

A

inhalée, début 3-5 minutes
injectée début: 7-30 secondes,
Intrarectale, début: 3-5 minutes
Ingérée: début: 20 à 30 minutes, durée: 8 à 24 heures

121
Q

Effets recherchés méthamphétamines:

A

4 Euphorie
4 Augmentation de l’énergie et de la vivacité d’esprit , confiance en soi, désir de communiquer
4 Suppression de la faim et appétit
4 Désihinibition sexuelle amplifiant les impulsions sexuelles

(Tendance à faire des psychoses (à cause de décharge de dopamine))

122
Q

3,4-méthylènedioxy-metamphétamine

- autres noms

A

MDMA, Ecstasy, E, Molly, Party pill,

123
Q

3,4-méthylènedioxy-metamphétamine

- apparence

A

Comprimés différentes couleurs

124
Q

3,4-méthylènedioxy-metamphétamine

- voie d’administration

A

Ingéré (PO): début 30-90 minutes

Durée: 2-6 heures

125
Q

3,4-méthylènedioxy-metamphétamine

- MÉCANISME D’ACTION

A

Augmentation de la relâche de 5-HT, NE et DA

126
Q

Effet recherché MDMA:

A

4 Euphorie
4 Amplification des émotions
4 Impression de sensualité et augmentation
du besoin d’intimité
4 Accentuation et distorsion des perceptions sensorielles et du plaisir

(Un peu melange de stimulant et d’hallucinogene)

127
Q

Intoxication aux stimulants

- Sx si légère

A
déshydratation
tension dans les mâchoires-grincement dents
rétention urinaire
hypertension artérielle
Agitation,anxiété, angoisse
128
Q

Intoxication aux stimulants

- Sx si Sévère

A

Insuffisance rénale
Confusion, délire, paranoïa, psychose
AVC, infarctus, insuffisance cardiaque
arythmies cardiaques, collapsus CV

(Vx se contractent tellement  peut provoquer AVC
(cocaïine  bcp de complications AVC, insuffisance cardiaque, infarctus))

129
Q

Intoxication au MDMA

- Sx si légère

A
déshydratation
tension dans les mâchoires-grincement dents
rétention urinaire
hypertension artérielle
anxiété, angoisse
130
Q

Intoxication au MDMA

- Sx si Sévère

A

hyperthermie sévère
hémorragies gastro-intestinales
hépatites toxiques fulminantes
arythmies cardiaques, collapsus CV

131
Q

Sevrage de stimulants, hallucinogènes

- Symptômes

A

irritabilité, insomnia ou hypersomnie, symptômes dépressifs, trouble concentration, démotivation, durée quelques jours à 2 semaines,

sx de sevrages prolongés pouvant atteindre 2 ans pour méthamphétamine

132
Q

Sevrage de stimulants, hallucinogènes

- Tx efficace

A

Traitement psychosocial

Actuellement aucun traitement médical efficace disponible

Traiter les commorbidités psychiatriques. Assurer un espace sécuritaire si necessaire (ex idée suicidaire)

133
Q

Cannabis

- types

A

Marijuana (fleur + feuilles séchées)

Hashish (résine séchée + fleur)

Huile (extraction à partir du hashish ou marijuana)

Agoniste CB1 Synthétique (Spice, K2)

+ de 60 canabinoïdes dont:

Tétrahydrocannabinol (THC) Cannabidiol

134
Q

Intoxication au cannabis

- Sx

A

Euphorie/apaisement

Altération du jugement

Retrait social/Anxiété

Conjonctives injectées

Augmentation de l’appétit

Tachycardie

Sécheresse bouche

Perturpations des perceptions

135
Q

Sevrage au cannabis

- Sx

A
Irritabilité
Anxiété/humeur dépressive
Difficulté de sommeil
Diminution de l'appétit
Agitation.
douleur abdominale, tremblements, sueurs, frissons ou maux de tête
136
Q

Cannabis et psychose

A

Le cannabis induit des symptômes psychotiques chez le sujet normal

Les individus vulnérables à la psychose présentent des symptômes psychotiques encore plus intenses

Cannabis et schizophrénie
• augmentation du risque, surtout chez les sujets avec une vulnérabilité à la psychose
• + si début de la consommation précoce et consommation fréquente (dose dépendant)
• Risque augmente avec teneur THC
• Tr. Psychotique survient entre 2 et 3 ans + tôt
• Assombri le prognostic lorsque comorbidité entre schizophrénie et TU cannabis
• Environ ½ personne ayant un episode de psychose toxique développeront un trouble psychotique éventuellement.

(Tendance a developper schizo plus tot  moins bon pronostic car personne n a pas encore eu le temps de développer autant d’habiletés/bagage)

136
Q

Cannabis et psychose

A

Le cannabis induit des symptômes psychotiques chez le sujet normal

Les individus vulnérables à la psychose présentent des symptômes psychotiques encore plus intenses

Cannabis et schizophrénie
• augmentation du risque, surtout chez les sujets avec une vulnérabilité à la psychose
• + si début de la consommation précoce et consommation fréquente (dose dépendant)
• Risque augmente avec teneur THC
• Tr. Psychotique survient entre 2 et 3 ans + tôt
• Assombri le prognostic lorsque comorbidité entre schizophrénie et TU cannabis
• Environ ½ personne ayant un episode de psychose toxique développeront un trouble psychotique éventuellement.

(Tendance a developper schizo plus tot  moins bon pronostic car personne n a pas encore eu le temps de développer autant d’habiletés/bagage)

137
Q

Cannabis tr. cognitif

L’utilisation du cannabis entraîne des déficits cognitifs:

A

au niveau de l’attention
de la mémoire
de la vitesse de traitement de l’information
Ces troubles peuvent nuire au succès scolaire
Impact sur la conduite automobile

(++++ impact au niveau de la conduite automobile – bcp d’accidents
Si arrête, capable de revenir comme avant mais si a bcp fumer quand jeune pendant l’ecole, pourra pas se souvenir de info apprise)

138
Q

Opioïdes

Découverte en _____ de la morphine, issue du pivot
_____: héroïne est synthétisé à partir de la morphine
Années _____: laboratoires clandestins fentanyl, carfentanil et autres

A

Découverte en 1804 de la morphine, issue du pivot
1874: héroïne est synthétisé à partir de la morphine
Années 2000: laboratoires clandestins fentanyl, carfentanil et autres

139
Q

Opioïdes

Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Naturels (opiacés)

A

Morphine

Codéine

140
Q

Opioïdes

Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Semi-synthétiques

A

Hydromorphone
Oxycodone
Héroine

141
Q

Opioïdes

Quels sont ceux appartenant à la catégorie: Synthétiques

A

Mépéridine
Fentanyl
Méthadone

142
Q

Héroïne

- autres noms

A

De héroïne à opium en passant par dilo, smack

143
Q

Héroïne

- apparence

A

Poudre ou comprimés

144
Q

Héroïne

- VOIE D’ADMINISTRATION :

A

Injectée, début: 30-60 secondes, durée: 4 à 6 heures
Inhalée, début: 5 minutes minutes, durée: 4 à 6 heures
Fumée, début: 1 à 2 minutes, durée: 4 à 6 heures

Les opïoïdes de prescriptions (hydromorphone, morphine, oxycodone etc.) sont de + en plus utilisés

145
Q

Fentanyl- Carfentanil

De quoi s agit il

A

Le fentanyl est un analgésique opioïde de synthèse chimiquement semblable à la morphine, mais de 50 à 100 fois plus puissant

Vente illicite via détournement de prescription (timbre) et comprimés de contrefaçon (production locale et internationale), importation illicite (principalement la Chine)

Nouvel agent : carfentanil, 100 plus puissant que le fentanyl

146
Q

Effets recherchés opioïdes:

A

4 Euphorie
4 Sensation de bien-être et de satisfaction
4 Relaxation, sédation
4 Contrôle de la douleur
4 Sentiment d’être à l’abri, protégé, détaché

147
Q

Quels sont les signes et symptômes du sevrage aux opioïdes ?

A
Rhinorrhée ou larmoiement
Tremblements
Fréquence cardiaque au repos
Sensation de chaud/froid
Diaphorèse
Angoisse ou irritabilité
Piloérection
Agitation
Bâillements
Inconfort gastro- intestinal
Pupilles dilatées
Douleur osseuse, arthralgie
148
Q

Quels sont les signes et symptômes de l’intoxication aux opioïdes ?

A
Respiration ralentie ou arrêtée
Personne inconsciente
Cyanose (lèvres et extrémités bleues)
Peau moite ou froide
Étouffements ou ronflements
Pupilles en myosis

(Cocaine  pupilles en mydriase
Opiodes  pupilles en myosis)

149
Q

Sevrage opioïdes

- début des symptomes

A

courte action – 6 a 12 h

longue action 12 a 24h

150
Q

Crise des opioïdes

A

Entre janvier 2016 et décembre 2020 : plus de 17 000 décès liés aux opioïdes à l’échelle nationale

Aux États-Unis en 2017: 47 600 décès attribuables à une surdose aux opioïdes

Selon l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues de 2015:

  • 12% des Canadiens ont consommé des opioïdes dans les 12 derniers mois
  • De ces 12%, 3% ont déclaré en avoir fait un usage problématique
151
Q

Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)

A

Taux de rechutes après un sevrage sont très élevés + risque de surdoses

L’option de sevrage seul (désintoxication sans transition vers TAO)
Taux de rechute:
– 53.1-66.7% à 1 mois
– 61.1-89.2% à 6 mois

Si l’option de sevrage seul est choisie :
Sevrage lent sur ≥1mois avec agoniste opioïde

Taux d’abstinence à 8 semaines
Sevrage de la b/n=8.6%
Maintien

(Taux de rechute très élevé sans molécule de transition/molécule pour supporter le maintien de l’abstinence)

152
Q

Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)

Traitement par agonistes opioïdes (TAO):

A

Réduction de la mortalité par surdose et par toutes causes

  • Réduction de la consommation d’opioïdes illicites
  • Réduction du risque de VIH et hépatite C chez les UDIV
153
Q

Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)

Choix TAO:

A
#1: buprénorphine/naloxone (b/n)
#2: méthadone
#3: morphine à libération prolongée (KadianMD)
154
Q

Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)

Approche réduction des méfaits:

A

Trousse naloxone

Sites d’injection supervisée

155
Q

Lignes directrices nationales de la prise en charge du trouble d’usage aux opioïdes (TUO)

Sevrage seulement:

A

non recommandé

Risque de rechute très élevée
Risque élevé d’utilisation de drogues non sécuritaire
Risque élevé de surdose involontaire

156
Q

TAO

- Buprénorphine

A

Avec naloxone au Québec ( Soboxone), Sublingual
Agoniste partiel des récepteurs μ
Débuter lorsque patient a des symptômes de sevrage aux opiacés
Moins de risque de surdosage que méthadone

(Naloxone  permet d’injecter par les veines  moins de risques de surdose
Par injection ou en intranasal
Gratuit dans les pharmacies au Qc – si est à risque
2 doses au moment
Peut faire ensuite réactivation cardiaque et appel des secours)

157
Q

TAO

- Méthadone

A

Agoniste complet des récepteurs μ
Son administration demande certaines précautions
En liquide mélangé avec jus pour TDO, en comprimés pour douleur chronique
En TDO, dose moyenne entre 60 et 120 mg DIE (différent pour le contrôle de la douleur en douleur chronique)

158
Q

Caractéristiques de la naloxone

A

Utilisée > 40 ans en milieu de soin et très sécuritaire

Antagoniste des récepteurs opioïdes possédant une grande affinité

Inefficace pour surdoses d’autres substances qu’opioïdes

Début d’action rapide entre 2-4 min. par voie IN ou IM

Durée d’action brève de 30-90 min. (< durée d’action de la plupart des opioïdes)

Conservation à la température pièce (date de péremption sur le dispositif, généralement environ 1 an)

Disponible gratuitement dans les pharmacies communautaires et certains organismes

159
Q

À qui offrir une trousse de naloxone?

A

Facteurs de risques de surdoses d’opioïdes

  • Usage d’opioïdes sans prescription
  • Traitement du trouble de l’usage des opioïdes (méthadone ou buprénorphine/naloxone)
  • Usage par voie parentérale (IV, s/c ou IM)
  • Usage combiné de différentes posologies (ex: longue action + courte action) ou plusieurs voies d’administration (ex : timbre + orale)
  • Usage d’opioïdes prescrits à doses élevées (ex: > 50 mg/24h de morphine orale)
  • Usage concomitant de sédatifs (ex : benzodiazépines, alcool) et d’opioïdes peu importe la dose
  • Antécédents de soins d’urgence liés à une surdose d’opioïdes
  • Présence de comorbidités :
    maladie psychiatrique (dont trouble du sommeil et dépression)
    âge avancé, déficit cognitif
    apnée du sommeil, maladie pulmonaire obstructive chronique
    insuffisance rénale ou hépatique
    Obésité
  • Usage d’autres drogues (DRSP, 2018)
  • Autres conditions qui selon le jugement clinique pose un risque de surdose impliquant des opioïdes
160
Q

Traitement d’un TU à une substance

2 phases de traitement:

A
  1. Stabilisation:
    De l’intoxication aiguë
    Du syndrome de sevrage
    Des symptômes psychiatriques reliés
  2. Réadaptation:
    Interventions psychosociales
    • +/- pharmacothérapie
161
Q

Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie

Au niveau de l’intoxication?

A

Traitement de soutien médical
Heroïne: naloxone
BZD: flumazenil

162
Q

Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie

Au niveau du sevrage?

A

Traitement de soutien médical
Heroïne: agonistes opioides, clonidine
Alcool: benzodiazépines
Nicotine: TRN

163
Q

Traitement d’un TU: différents types d’intervention pour différentes phases de la maladie

Lors de l’abstinence (avec risque de rechute)?

A
Suivi médical 
Thérapies
Heroïne: agonistes opioides, naltrexone 
Alcool: naltrexone, disulfiram, acamprosate
Nicotine: bupropion, varenicline, TRN
164
Q

Approches thérapeutiques

A
Entretien Motivationnel
TCC, Prévention de la rechute
Gestion des contingences
12 étapes (AA, NA, CA, Al-Anon)
Familiale
Autres
165
Q

Therapies

Prendre en compte le stade de changement

A

Précontemplation:
- Ne considère pas avoir un problème et ne pense pas au changement

Contemplation:
- Conscient d’avoir un problème et souhaiterait éventuellement un changement

Préparation:
- Conscient d’avoir un problème et se prépare/débute ce changement

Action:
- Changement de style de vie/comportement

Maintien:
- Maintien le changement et cherche à éviter les rechutes

(Prend pour acquis que gens ne sont pas aux mêmes stades de motivation/volonté à changer
Meilleure façon de faire – ne pas essayer de les convaincre mais essayer de les faire verbaliser sur leurs valeurs et relever la divergence entre ces idées – aider à motiver, qu’il relève lui-même la divergence (ex: patient qui n’arrive pas a approcher une fille sans boire de l’alcool mais que toutes ses anciennes partenaires ont quitté à cause de sa consommation d’alcool)
IMPORTANT POUR L’EXAMEN – répéter des choses qui ne s’appliquent pas pour l’étape dans laquelle le patient est rempli – ne sert a rien)

166
Q

L’approche de réduction des méfaits

Définition

A

Démarche de santé publique visant, plutôt que l’élimination de l’usage des drogues, à ce que les usagers puissent développer les moyens de réduire les conséquences négatives liés à leurs comportements pour eux-mêmes, leur entourage et la société, sur le plan physique, psychologique et social (Brisson, 1997)

167
Q

L’approche de réduction des méfaits

Valeurs

A

Humanisme (respect et compassion, accessibilité des soins, reconnaissance des droits et du pouvoir d’agir des usagers)

Pragmatisme (considération coûts/ bénéfices, tolérance, respect du rythme du patient et de ses objectifs)

168
Q

Origines de la réduction de méfaits

A

Conceptualisation en lien avec l’épidémie de VIH/sida chez les personnes utilisatrices de drogues par injection

Évolution des concepts et pratiques: de la répression et tolérance zéro vers la primauté de la santé et de la qualité de vie des usagers de drogues par le biais de la prévention et de l’intervention à bas seuil d’exigences

Pionniers au début des années 1980: Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne

Certains pays tels que la Suisse, le Royaume-Uni et les Pays-Bas optent pour la prescription/distribution contrôlées d’héroïne, de morphine, de cocaïne et d’amphétamines.
Au Québec:
1989 à CACTUS Montréal
Autres modèles: PIC-ATOUTS, Chez ma cousine Évelyne , NAOMI
Tx dépendance aux opioïdes: CRAN 1986, HSL 1992

169
Q

Approche RM: savoir-être du soignant

A
170
Q

Approche RM: savoir-être du soignant

A

Accepter que la consommation ne cessera pas nécessairement
Cerner ses propres perceptions et préjugés
Identifier son contre-transfert et apprendre à le gérer pour ne pas nuire au patient
S’intéresser à la personne au-delà de son trouble de l’usage (TU)
Questionner sans jugement
Démontrer de l’empathie
Accepter d’être en situation d’apprentissage
Amener la personne à définir ses objectifs p/r Tx planifié
Clarifier notre rôle, l’offre de soins et les limites du cadre
Prendre le temps pour discuter en interdisciplinarité des dilemmes éthiques liées à chaque situation complexe

171
Q

Large éventail de pratiques: exemples

A

Centre d’accès au matériel d’injection et d’inhalation (site fixe, site mobile)

  • Distribution de condoms
  • Distribution par les pairs-aidants

Services d’injection supervisée (SIS)

Traitement par agonistes opioïdes (Méthadone, Suboxone) et diversité d’accès (avec exigences et à bas seuils)

Traitement/ suivi des femmes enceintes aux prises avec un TU

Sites de consommation supervisée

Opioïde Injectable?

Leadership politique des acteurs de la santé et des services sociaux

Partenariat interministériel: justice, santé, sécurité publique, éducation

Décriminalisation des drogues

Légalisation des drogues