CM PSYCHOLOGIE COGNITIVE ATTENTION Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une information pertinente ?

A

Ce sont les informations qui sont efficaces dans le contexte

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2
Q

Qu’est-ce que l’économie de l’attention ?

A

L’attention humaine est devenue la ressource économique qui rapporte le plus, les économistes vendent de l’attention

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3
Q

Qu’est-ce qui détermine si l’utilisateur va rester sur une page web ?

A

Il existe une période très sensible à la capture de l’attention (10 secondes) où le site web va capter notre attention ou non, au delà de ces 10 secondes si le site web a capté notre attention l’utilisateur va rester longtemps dessus = “first moment of truth”

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3
Q

Comment nos choix sont-ils orientés ?

A

On contrôle nos choix en dirigeant notre attention et en pré sélectionnant les options qui pourraient vous sembler pertinentes personnellement

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4
Q

Quel est le temps de latence de la prise de conscience ?

A

Il est de 250 ms, le cerveau met ce temps là pour créer ses propres attentes (des hypothèses sur ce qui va arriver)

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5
Q

L’attention est-elle visible ?

A

Il y a peu de manifestation explicite de l’attention

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6
Q
A
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6
Q
A
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7
Q

L’attention est-il un processus actif du traitement de l’information ?

A

Oui -> différence entre écouter et entendre / différence entre regarder et voir (on agit) + ça coûte en terme de ressources cognitives de faire attention

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8
Q

Quelle est la définition de l’attention de William James ?

A

“Tout le monde sait ce qu’est l’attention. C’est quand l’esprit prend possession, sous une forme claire et active d’un objet ou d’une pensée parmi d’autres qui se manifestent au même moment. Focalisation et concentration de la conscience en constituant l’essence. Cela implique d’ignorer certaines choses afin de traiter efficacement les autres, c’est une condition à opposer à un état confus, lent, “évanescent” du cerveau.”

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9
Q

Quelles sont les différentes fonctions de l’attention ?

A
  • attention = sélection active de l’information pertinente
  • attention = ressources cognitives
  • attention = contrôle de l’activité en fonction d’un but (fonctions exécutives)
  • attention = système d’alerte, fonction de vigilance
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10
Q

Expliquez la fonction de l’attention “sélection active de l’information pertinente”

A
  • notion de filtre (on filtre les infos qui nous intéressent), notion de spotlight (attention va éclairer certains endroits)
  • notion de locus (lieu de l’attention = à quelle étape du ttt de l’info je place mon attention) et notion de focus (quand, où et sur quoi agit l’attention)
  • implique l’inhibition des stimulations non pertinentes, distractrices
  • notion qualitative = on sélectionne cette info plutôt qu’un autre
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11
Q

Expliquez la fonction “ressources cognitives” ?

A
  • notion d’effort cognitif, de concentration, de partage
  • notion qualitative: on sélectionne cette info plutôt qu’une autre
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11
Q

Expliquez la fonction de l’attention “contrôle de l’activité en fonction d’un but (fonctions exécutives)”

A

On décide des priorités de ce à quoi on a donné note attention afin d’atteindre un but.
- processus automatique vs processus contrôlés
choix, priorités, déclenchement ou inhibition des tâches, des représentations et schémas, des ttt, des décisions, contrôle des erreurs -> flexibilité
- liens avec la mdt

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11
Q

Expliquez la fonction de l’attention “système d’alerte fonction de vigilance”

A

L’attention permet le maintien de l’attention dans la durée, par rythmes circadiens (chronopsychologie), si pas d’attention on a de l’inattention, de la distractibilité, des captures automatiques, c’est une notion neurophysiologique (niveau d’éveil/d’activation du SNC)

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11
Q

Historiquement, comment se définit le concept d’attention ?

A

C’est un terme polysémique et métaphorique, qui est souvent confondu avec des concepts comme la perception, la mémoire, la conscience, la vigilance,… + c’est un terme ubiquitaire

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12
Q

Que signifie le terme “ubiquitaire” dans l’attention ?

A

C’est le fait que l’attention influence, sous diverses formes, la quasi-totalité des représentations mentales

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13
Q

Comment a évolué les recherches sur l’attention dans l’histoire ?

A
  • fin du XIXe: 1e définitions scientifiques
  • époque béhavioriste: baisse des recherches
  • pendant et après la WW2: retour des recherches pour répondre à des pbs pratiques
  • XXIe: économie de l’attention
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14
Q

Dans quelles pathologies sont présents les troubles de l’attention ?

A

Héminégligence, TDAH et autisme, schizophrénie et syndrome frontal, dépression et anxiété, démences et vieillissement

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15
Q

Quelle est la définition d’éveil (vigilance) ?

A

C’est le niveau d’activation du SN

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16
Q

Quel est le lien entre vigilance et attention ?

A

L’attention peut être conçue comme une valeur élevé de l’éveil, c’est une fonction de la vigilance

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17
Q

Quel est la durée de l’attention soutenue ?

A

Elle est maintenue dans le temps

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18
Q

Qu’ont découvert Moruzzi et Magoun en 1949 à propose du concept de la vigilance ?

A

Ils ont découvert le rôle de la formation réticulée mésencéphalique activatrice dans le maintien de la vigilance, si lésion = troubles de l’éveil + somnolence inhabituelle

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19
Q

Quel est le rôle du locus coeruleus dans le système d’alerte ?

A

Il permet les projections noradrénergiques sur l’ensemble du cerveau donc mise en alerte et les projections descendantes frontales donc résitance à l’endormissement

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20
Q

Qu’est-ce que l’activité alpha ? Qu’est-ce que l’activité beta ?

A

Bcp d’activité alpha = niveau de vigilance bas (10 Hz) / bcp d’activités beta = niveau de vigilance élevé (20-30 Hz)

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21
Q

A quoi servent les tests d’attention soutenue ?

A

Il permettent de tester les effets des potentiels facteurs modifiant l’éveil

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22
Q

Qu’est-ce que le test de l’horloge de Mackworth en 1950 ?

A

L’individu doit dire quand l’aiguille saute de 2 crans, il fixe l’horloge pendant longtemps, on mesure le temps de réaction (de détection) et l’exactitude (% omissions) = test de la baisse de vigilance

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23
Q

Quels autre type de test existe-il ?

A

Le barrage de lettre (mesure de la vitesse d’execution et le % d’omission)

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24
Q

Expliquez la Loi de Yerkès Dodson (1908)

A

On mesure la performance à une tâche en fonction du niveau d’activation physiologique général -> la perf augmente jusqu’à un niveau optimal de réponse et d’apprentissage, quand on est trop éveillé la perf redescend et peut aller jusqu’à une perturbation émotionnelle, anxiété ou hyperexcitation maniaque
/!\ les stimulations sensorielles, émotions positives, attention (effort de concentration) permettent d’augmenter les performances d’attention via la vigilance

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25
Q

Comment le corps fait-il pour résister à l’endormissement ?

A

Il existe des mécanismes psychologiques de compensation attentionnelle qui se mettent en place pour maintenir une performance efficace

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26
Q

Expliquez la situation de double tâche

A

Les performances pour les tâches secondaires s’effondrent: problème de partage des ressources

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27
Q

Par quoi est affectée la compensation attentionnelle ?

A
  • facteurs modifiant la vigilance (alcool, temps passé à la tâche)
  • facteurs psychologiques externes (conséquences de l’erreur, poids de la hiérarchie)
  • facteurs psychologiques internes (personnalité, motivation)
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28
Q

Qu’est-ce que la chronopsychologie ?

A

Elle étudie les variations ds comportements selon certains cycles, notamment circadien

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29
Q

Quand sont les pics de vigilances ? Les creux ?

A
  • Pics: entre 9h30 et 12H puis entre 15h et 17h
    Creux: entre 9h et 9h30 et entre 13h et 15h (dépression post prandiale)
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30
Q

La variation de la vigilance dépend aussi des tâches, lesquelles ?

A
  • tâches simultanées: perf augmente avec l’avancée de la journée
  • tâches séquentielles/sérielles: meilleure le matin
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31
Q

En physiologie, qu’est-ce que la vigilance ?

A

Etat générique situant le sujet sur un continuum nycthéméral allant de l’état de sommeil profond à l’état de surexcitation, lien direct entre vigilance et attention (faible niveau = attention quasi nulle / facteur éveillant ou hypogenèse = variation de l’attention / maintien de vigilance = maintien de l’attention soutenue)

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32
Q

En psychologie, qu’est-ce que la vigilance ?

A

Fonction nécessaire (être suffisamment éveillé) mais non suffisante pour parler d’attention (élève inattentif) -> si l’on est peu éveillé, on est peu attentif, mais on peut être très éveillé et ne pas faire attention aux informations pertinentes

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33
Q

Qu’est-ce que l’attention en psychologie ?

A

l’attention correspondrait à l’attribution par le cerveau des ressources et/ou de priorités cognitives au ttt de représentations mentales pertinentes

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34
Q

Pourquoi des millions d’items qui se présentent à nos sens ne feront jamais partie de notre expérience, pourquoi ?

A

Parce qu’ils ne représentent aucun intérêt pour nous, ce dont on fait l’expérience est ce à quoi on décide de porter attention, c’est nécessaire pour éviter d’être surchargés d’infos non pertinentes

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35
Q

Présentez l’expérience de Ulrich Neisser en 1975

A

Il présente une vidéo de gens qui se font des passes aux sujets, il demande au sujet de compter combien de passes se font les joueurs en blanc, pendant ce temps une dame avec un parapluie passe, les sujets ne la voient pas = attention sélective

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36
Q

Comment Simons & Chabris reprennent-ils l’expérience de Neisser ?

A

Il y aura 3 VI: vidéo transparente ou opaque, stimulus parapluie ou gorille, tâche facile (compter les passes) ou difficile (compter et catégoriser les passes)
-> gorille + souvent détecté quand on focalise sur les joueurs noirs, quand le ttt nécessite peu de ressources cognitives, quand la scène est opaque

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37
Q

Qu’est-ce que le “cocktail party effect” ?

A

C’est notre capacité à écouter et suivre le discours d’une personne en présence d’autres

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38
Q

Qu’est-ce que l’écoute dichotique ?

A

C’est un paradigme dans lequel on fait écouter 1 stimulus différent dans chaque oreille du participant -> attention focalisée et attention partagée

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39
Q

Dans la tâche de filature, qu’est-ce que l’OA et qu’est-ce que l’OI ?

A

OA: Oreille Attentive / OI: Oreille Inattentive

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40
Q

De quoi nous souvenons nous dans l’OI ?

A

On se souvient uniquement des caractéristiques perceptives de base (timbre, hauteur,…) et pas de caractéristiques sémantiques (sens, langage,…)

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41
Q

Quelles sont les différents stades de traitement d’une information ?

A

1: ttt sensoriels, perceptifs
2: ttt centraux (symbolique, sémantique, numérique)
3: prise de décision, préparation de la réponse
4: exécution de la réponse
= on place notre attention à différents locus

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42
Q

Sur quelles lois empiriques le modèle précoce de Broadbent est-il basé ?

A
  • le ttt (approfondi) a une capacité limitée
  • la focalisation de l’attention améliore le ttt de l’info pertinente
  • les infos non focalisées sont altérées
43
Q

Selon le modèle précoce de Broadbent, comment fonctionne l’attention ?

A

L’attention est un filtre qui bloque les infos non pertinentes très tôt dans leur ttt, sans leur réactivation elles ne sont pas traitées et disparaissent. L’attention détermine les priorités de ttt. L’info qui a passé le filtre prend toutes les ressources -> le processus central a des capacités limitées, les registres sensoriels ont des capacités illimitées

44
Q

Quelle image Broadbent utilise-t-il ?

A

Le goulot d’étranglement

45
Q

L’incapcité à rapporter consciemment ce qui se trouve dans l’OI est-il synonyme d’absence de ttt ?

A

Non, il y a des ttt implicites

46
Q

Qu’apporte Moray à la notion de “cocktail party effect” ?

A

Quand on dit le prénom du sujet, son attention est orientée vers la source, même s’il a eu la consigne de ne pas l’écouter

47
Q

En 1960, qu’avance Treisman concernant la notion de “filtre” ?

A

Tout n’est pas bloqué au niveau précoce, il y a des choses qui passent même si ce n’est pas pertinent -> les sujets complètent des phrases en OA par des phrases en OI

48
Q

Qu’est-ce que l’amorçage ?

A

C’est la pré activation de certaines représentations potentiellement pertinentes en fonction du contexte

49
Q

Quel est le résultat de l’expérience de la réponse éléctrodermale de Corteen et Wood ?

A

Après un conditionnement préalable à certains mots par des petits chocs éléctriques, ces mots sont placés dans l’OI, ce qui va entrainer une réponse électrodermale conditionné, cette réponse vient aussi quand on met des mots sémantiquement liées dans l’OI -> pas de conscience explicite de la part des sujets du ttt sémantique des infos à ignorer

50
Q

Qu’avance le modèle central de Treisman en 1960 ?

A
  • l’attention n’est pas un filtre qui va bloquer les infos mais qui va les atténuer
  • chaque info est caractérisée par un niveau seuil d’activation (quantité minimale d’activation pour la prise de conscience)
  • le ttt dépend du seuil d’activation des mots en fonction de la fréquence des mots, du contexte (+ le seuil d’activation est bas + le mot est activé rapidement)
  • l’attention est un atténuateur des infos non pertinentes, elle augmente leur seuil d’activation
  • certaines infos à seuil bas permanent passent systématiquement le filtre (prénom)
51
Q

Dans l’effet Stroop et selon le modèle de Deutsch & Deutsch, comment la réponse attentionnelle est-elle contrôlée ?

A

Bleu écrit en jaune: Les infos entrent dans les registres sensoriels (2 flèches bleues, 1 flèche jaune), puis passent dans la mémoire à court terme (2 flèches bleues, une flèche jaune), enfin dans le filtre sélectif (que la flèche jaune)

52
Q

Dans la théorie des modes de sélection, comment la sélection attentionnelle s’effectue-t-elle ?

A

La sélection attentionnelle s’effectue selon des modes de sélection (set) renvoyant à des aptitudes perceptives ou cognitives du ttt de l’info en fonction du but prescrit

53
Q

Quelles sont les 2 modes de sélection (Set) (contrôle du locus attentionnel) ?

A
  • stimulus set: sélection basée sur les propriétés physiques (perceptives) du stimulus
  • response set: sélection basée sur les ttt centraux (conceptuels ou symboliques,…) ou encore les réponses à fournir
    -> le sujet peut déplacer plus ou moins consciemment et efficacement la position du filtre/locus attentionnel
54
Q

Que signifie le fait d’orienter son attention ?

A

L’idée est qu’on va choisir quelles infos on va sélectionner et quelles infos sont pertinentes = on oriente notre attention sur la bonne “cible”

55
Q

Dans les années 50-60, sur quel type d’attention travaillaient-on ? Et dans les années 70-80 ?

A

50-60: attention auditive
70-80: attention visuelle

56
Q

Qu’est-ce que l’attention explicite ?

A

Cela signifie que l’on peut voir des manifestations explicites de l’attention (quand on étudie un individu autre que soi)

57
Q

Qu’est-ce que l’attention implicite ?

A

Cela signifie que ‘lon ne peut pas voir de manifestations de l’attention (quand on étudie un individu autre que soi)

58
Q

Comment Yarbus (1967) va-t-il étudier des manifestations explicites de l’attention ?

A

Il va utiliser une image et va étudier les mouvements oculaires des sujets. Il donne des buts différents aux sujets (estimer la richesse des personnages, évaluer l’âge des personnages, trouver ce que faisait les personnages avant que l’un des personnages entre, mémoriser les vêtements, mémoriser la place des éléments, trouver depuis quand le personnage qui entre est parti) -> en fonction des buts donnés, l’attention des sujets va orienter leurs saccades oculaires sur l’image, et on va mouvoir observer des ensembles de mouvements oculaires structurés par l’attention = des schémas

59
Q

Comment une image parait-elle stable et continue ?

A

Car le cerveau ignore les petits mouvements des yeux et les clignements

60
Q

Par défaut, où l’attention se place t-elle sur l’image de Yarbus ?

A

Elle se place sur les visages des personnages et sur le fauteuil au centre

61
Q

A quels moments l’étude des manifestations explicites de l’attention est-elle utile ?

A

Dans l’étude des individus sans langage verbal comme les animaux ou les jeunes enfants par exemple

62
Q

Quel est le problème de l’étude des manifestations explicites de l’attention ?

A

La plupart du temps, on oriente notre attention sans que cela se manifeste explicitement dans, notre comportement: par exemple on ne bouge pas les oreilles pour écouter une chanson

63
Q

En quoi l’orientation implicite de l’attention posait problème pour les béhavioristes ?

A

Car ils ne voulaient étudier que ce qui était observable, or cette attention implicite ne l’est pas

64
Q

Quelle expérience sur l’attention implicite Hermann von Helmholtz va-t-il mener ? Expliquez là.

A

Dans le noir, un panneau avec des lettres est affiché en face de lui. Il fixe le regard au centre du panneau et ne doit pas bouger les yeux, mais il doit quand même faire attention à un autre endroit (ex: en bas à droite). On éclaire brièvement la zone à laquelle il doit prêter attention -> il remarque qu’il réussi à faire attention aux infos de la zone, car il a préparé son attention à l’avance

65
Q

Qu’énonce LaBerge en 1995 à propos de l’orientation de l’attention ?

A

L’orientation de l’attention contribue à diminuer la latence des réponses correspondant au traitement des informations attendues -> on répond plus vite aux infos auxquelles on fait attention

66
Q

Que permet l’orientation de l’attention concernant le nombre de choix de représentations ou de traitements ?

A

L’orientation de l’attention contribue à réduire le nombre de choix de représentations ou de traitements -> moins de choix à faire = meilleur traitement

67
Q

Comment “réagir” le temps de réaction quand on oriente notre attention

A

Il devient de moins en moins un temps de réaction de choix et de plus en plus un temps de réaction simple (plus rapide)

68
Q

Que permet l’orientation de l’attention par rapport aux gains ?

A

Il permet une augmentation du gain, du rapport signal/bruit -> on “détectera” plus d’informations pertinentes (?)

69
Q

Grâce à l’orientation de l’attention, la caractéristique focalisée est…

A

… réhaussée et amplifiée

70
Q

Selon Bergam et Mondor (1994), que permet la focalisation de notre attention sur un attribut donné ?

A

En focalisant notre attention sur un attribut donné (hauteur d’un son), cela va améliorer le traitement des autres attributs (durée du son, localisation,….)

71
Q

Quel impact a l’orientation de l’attention sur la saillance perceptive de l’objet et les attributs perceptifs du stimulus pertinent ?

A

Cela va augmenter la saillance perceptive de l’objet et va créer un liage des attributs perceptifs de l’objet (si on cherche qqn qui a des lunettes, une fois trouvé on va mieux intégrer la couleur de ses cheveux, ses vêtements,…)

72
Q

De manière éventuelle, que va permettre l’orientation de l’attention sur le stimulus pertinent par rapport au champ de conscience ?

A

La représentation de l’objet va envahir le champ de conscience, à partir de 250ms post-stimulus

73
Q

Sur quelles informations s’oriente l’attention ?

A
  • où = position spatiale de l’objet (space-based attention)
  • quoi = objet lui même (object-based attention) ou propriété (couleur, forme,…) (feature-based attention)
  • quand = position temporelle de l’objet (ex: si la note est jouée dans le bon timing) (time-based attention)
74
Q

Quelles sont les 3 noms grecs pour désigner le temps

A

Kronos (durée), Kairos (le bon moment), Airon (cycles)

75
Q

Dans le MIT de Treisman et Gelade (1980), quel paradigme expérimental utilisent-ils ?

A

Ils utilisent le test du carré rouge, le sujet doit détecter ce carré rouge (cible) parmi d’autres stimuli plus ou moins similaires au carré rouge (distracteurs)-> attention visuo-spatiale

76
Q

Que se passe t-il quand la cible est définie sur une seule dimension par rapport aux distracteurs ?

A

Il y a un phénomène de pop-out, c’est à dire que la cible saute aux yeux:
- pas d’effet de taille: le temps de réaction est indépendant du nombre de distracteurs
- recherche en parallèle, rapide, détecteur de traits spécialisés (primitives visuelles: couleur, forme, orientation, mouvement,…)
- opère l’ensemble du champ visuel

77
Q

Que se passe t-il quand la cible est définie sur une combinaison de plusieurs dimensions par rapport aux distracteurs ?

A

le sujet va effectuer une recherche sérielle, càd qu’il va regarder chaque stimulus pour déterminer si c’est le bon:
- le temps de réaction est proportionnel au nombre de distracteurs
- recherche lente et contrôlée: il faut maintenir “attentivement” une représentation de la cible + comparer cette représentation aux différents éléments présents + prendre une décision perceptive pour chaque item
- cette recherche s’opère sur une petite portion de l’espace visuel

78
Q

Quelles types de segmentation peut-on utiliser ? Sont-ils automatiques ou non ?

A
  • segmentation par couleur = automatique
  • segmentation par orientation = automatique
  • segmentation par conjonction de traits = non automatique
79
Q

Quelles sont les 2 principales étapes du MIT de Treisman et Gelade en 1980 ? Décrivez les.

A
  • étape pré attentive: traits traités automatiquement et en parallèle dans tout le champ visuel
  • étape attentive: l’attention se focalise sur une région du champ visuel et permet de lier perceptivement les différentes propriétées à cet endroit en particulier (attention = glue), l’attention se déplace ensuite vers une autre position du champ visuel -> les autres stimulis non traités disparaissent (du champ de conscience ?)
80
Q

En 1980, quelle tâche utilise Treisman pour aborder: les conjonctions illusoires ?

A

Sur un écran 2 chiffres s’affichent (qq ms): un chiffre à gauche de l’écran et un chiffre à droite de l’écran. On demande au sujet d’indiquer quels sont ces chiffres. Entre ces 2 chiffres apparaissent des formes géométriques, on va demander au sujet quelles étaient ces formes -> par faute de temps pour orienter leur attention à un endroit donné, les sujets font des conjonctions illusoires, çàd qu’ils combinent les mauvaises propriétés primitives visuelles (couleur, forme,… -> ex: carré bleu au lieu de carré jaune) traitées automatiquement et en parallèle au niveau pré-attentionnel

80
Q

Quelles critiques du MIT Duncan et Humphreys font avec leur théorie de la similitude (1989) ?

A

Ils déclarent qu’ils n’y a pas de dichotomie entre les processus pré-attentionnels et les processus contôlés par l’attention, mais que c’est un même processus continu qui est plus ou moins contrôlé

81
Q

Quelle expérience Duncan et Humphreys mettent-ils en place ?

A

4 combinaisons de rond de couleur où il faut détecter le rond de couleur différent des autres -> quand la cible est très proche (similaire) du distracteur même sur une seule dimension cela prend du temps au sujet

82
Q

Quelle conclusion Duncan et Humphreys tirent-ils de leur expérience ?

A

Il y a continuité dans l’efficacité de la recherche qui dépend de:
- la similitude relative de la cible et des distracteurs: plus les distracteurs sont différents de la cible
et plus la recherche est facile
- la similitude des distracteurs entre eux: plus les distracteurs sont homogènes et plus la recherche est facile (a et b < c)

83
Q

Comment le MIT a-t-il été révisé et adapté ?

A
  • toute recherche qui dure moins de 10ms par item est sous-tendue par un traitement pré-attentif et parallèle
  • traits standards améliorent la saillance lorsqu’ils sont cibles et facilitent la tâche (extrémités, droite parmi courbes, verticale parmi obliques, cercle ouvert parmi cercles fermés, parallèle parmi traits convergents
84
Q

Entre la cible C parmi des G et la cible G parmi des C, quelle est la plus longue à détecter ?

A

C’est la cible C parmi des G car c’est plus dur de détecter quand on enlève un trait de la lettre que quand on en rajoute un

85
Q

De nos jours, selon les potentiels évoqués étudiés en électroencéphalographie, que peut-on observer ?

A

Certaines composantes électriques cérébrales spécifiques de la combinaison de plusieurs propriétés visuelles ou auditives apparaissent alors que les traitements monodimensionnels ne sont pas achevés

86
Q

Quelle expérience met-on en place dans le modèle de Posner ? Qu’obtient-on ?

A

On va induire des attentes visuo-spatiales: sur un écran, le sujet voit 2 carrés, il doit fixer un point entre les 2, on va faire 2 types d’essais et une condition contrôle:
- essai valide: un des carrés est mis en surbrillance puis s’éteint et une cible apparait dans ce même carré
- essai invalide: un des carrés est mis en surbrillance puis s’éteint et une cible apparaît dans le carré opposé
- condition contrôle: les deux carrés sont mis en surbrillance
Les sujets doivent dire quand ils ont vu la cible: lors d’un essai valide, on observe une accélération du temps de réaction = bénéfice / lors d’un essai invalide, on observe un allongement du temps de réaction = coût

87
Q

Quelles sont les 3 composantes de l’orientation attentionnelle (modèle de Posner) ?

A

Désengagement (pariétal), déplacement (colliculus), réengagement (boucles thalamo-corticales frontal)

88
Q

Comment est considérée l’orientation de l’attention par l’avertisseur (ex: surbrillance ?) ?

A

Elle est considérée comme réflexe, automatique et préemptive (interrompt l’orientation préalable qu’avait adopté le sujet), elle est sensible à des changements d’énergie soudain (alerte) -> attention exogène

89
Q

Que peut induire la distribution de probabilité des essais valides et invalides ?

A

Des effets inconscients d’attentes (anticipation de la cible) càd que le sujet va volontairement orienter son attention

90
Q

Comment peut-on mettre en évidence l’attention endogène ?

A
  • en modifiant la proportion d’essais valides et invalides
  • en modifiant la nature de l’indice
91
Q

Les indices (surbrillance ou flèche) ont-ils les mêmes effets chronométriques sur l’orientation de l’attention ?

A

Non

92
Q

A quoi est due l’orientation de l’attention exogène ? Quelles sont ses propriétés ?

A

Elle est due à un changement d’énergie dans le champ perceptif -> elle est automatique, difficile à contrôler et à interrompre, elle a des effets rapides (entre 50 et 170ms après stimulus), elle est relativement insensible aux effets d’attentes, le stimulus a une valeur prosexigène (qui capte l’attention)

93
Q

A quoi est due l’orientation de l’attention endogène ? Quelles sont ses propriétés ?

A

Elle est due à un symbole central qui va indiquer où orienter l’attention -> elle est contrôlée et lente à se déployer (à partir de 300 ms après stimulus), elle prend parfois le relais de l’orientation exogène et est très sensible aux effets d’attente

94
Q

Selon Helmholtz puis Treisman et Posner, comment peut-on qualifier l’attention visuelle ?

A

Elle est spatiale = spotlight

95
Q

Quelle analogie fait Laberge à propos de l’attention visuelle ? Expliquez la pour l’attention exogène et l’attention endogène.

A

Il utilise l’analogie de l’étincelle et de la flamme. L’orientation exogène serait une étincelle qui amorce la flamme, mais qui serait insuffisant à elle seule pour éclairer suffisamment l’événement qui l’a produite. L’orientation endogène serait une flamme qui dure dans le temps, mais sans étincelle au début.

96
Q

Selon Posner, quels sont les 2 circuits attentionnels possibles à propos du café le matin ?

A
  • Quand on sent le café que notre conjoint a préparé pour nous = attention exogène
  • Quand on doit faire le café nous même = attention endogène
97
Q

Quelle question va se poser Laberge en 1983 sur 2 analogies de l’attention ?

A

“Est-ce que l’attention est un faisceau fixe ou est-ce que c’est un zoom qui s’élargit plus ou moins ?”

98
Q

Expliquez l’expérience de Laberge en 1983 pour répondre à la question “Est-ce que l’attention est un faisceau fixe ou est-ce que c’est un zoom qui s’élargit plus ou moins ?”.

A
  • tâche rare (10% des essais): le sujet doit dire s’il voit un 7 ou un Z sur l’écran -> 5 positions possibles du stimulus (+++++)
  • tâche fréquente: le sujet doit dire -> condition lettre: si la lettre au centre fait partie du début ou de la fin de l’alphabet (Laxie/Lacie) / condition mot: si c’est un mot ou un non mot (Lagie/Magie)
  • résultats: tâche lettre: temps de réaction bcp plus court (pour les 7 et Z) en position 3 que dans les autres positions -> sujets ont bien focalisé leur attention sur la position 3 (lettre du milieu) / tâche mot: pas de différence entre les positions
  • conclusion: la taille du faisceau attentionnel est variable, il peut englober plus ou moins de positions
99
Q

Que pense Eriksen du zoom attentionnel ?

A

Il pense que la taille du fasiceau attentionnel est réglable et qu’il peut englober la totalité du champ perceptif (attention diffuse), ce n’est pas simplement la taille du faisceau qui change, mais aussi le détail des traitements possibles -> on peut donc parler de gradient attentionnel (de concentré à diffus)

100
Q

Quelle expérience font Juola et al. en 1991 ?

A

Ils vont mettre une zone en surbrillance. Dans la première condition, c’est la zone centrale qui est éclairée, le sujet va devoir détecter des points. Soit le point est dans la zone éclairée (A et C), soit il est en dehors -> les sujets détectent plus vite les points A et C que le point B car leur attention a été orientée dans la zone éclairée. Dans la seconde condition, il y a uniquement le cercle du milieu qui est éclairé, il ne contient que le point A, les points B et C sont dans les zones non éclairées -> le point A est détecté plus rapidement que les points B et C car l’orientation du sujet a été orientée sur le cercle du milieu
-> ainsi, l’attention peut être orientée vers un objet

101
Q

Présentez l’expérience que va faire Tipper sur l’amorçage négatif.

A
  • tâche: dénommer la figure rose
  • situation contrôle: pas de lien entre essai n et essai n+1 (les figures ne sont pas les mêmes entre les 2 essais)
  • situation amorçage négatif: lien entre essai n et essai n+1 (il y a une des deux figures qui est la même dans les deux conditions mais elle change de couleur: distracteur devient cible)
  • résultats: augmentation du temps de réaction quand le distracteur devient cible à l’essai suivant car le sujet doit inhiber sa représentation précédente = amorçage négatif
    -> l’attention permet un meilleur traitement de la cible et une inhibition des distracteurs
102
Q

Quand on nous montre 2 images de manière très rapide avec un détail qui change entre les deux, est-ce qu’on voit le changement ?

A

Non, on ne voit pas le changement, car on ne sait pas où orienter notre attention.

103
Q

De quoi ne dépend pas la non détection de la différence entre les 2 images simultanées ?

A

Cela ne dépend pas: de la durée de la première exploration, de la durée de l’évenement intercallé, de la nature du changement, de la nature statique ou dynamique de la scène.

104
Q

Que faut-il pour que la détection du changement ait lieu ?

A

Il faut que l’observateur fasse attention au changement et que le changement se fasse sur l’objet focalisé

105
Q

Ainsi, on passe de “change blindness” à … ?

A

Inattentionnal blindness (cécité inattentionnelle)

106
Q

Que remarque Memmert en refaisant l’expérience de Neisser (gorille et basketball) ?

A

Il remarque que les personnes qui ne détectent pas le gorille passe autant de temps sur lui que ceux qui le détectent -> origine attentionnelle plutôt que perceptive = cécité inattentionnelle.
Il remarque aussi que les personnes expertes détectent plus souvent le gorille que les autres -> origine attentionnelle et non perceptive + meilleure attention partagée, meilleurs schémas d’observation, meilleur contrôle exécutif (flexibilité) ?

107
Q

Qu’est-ce que l’héminégligence ?

A

Le champ visuel de l’individu atteint est divisé en 2, il voit les éléments de gauche, son attention les traitent mais ils ne parviennet pas à sa conscience -> à ne pas confondre avec l’hémianopsie (trouble perceptif)

108
Q

Dans l’expérience de Marshall & Halligan en 1988 avec les maisons, que remarquent-ils ?

A

Les patients héminégligents ne voient pas de différence entre la maison qui brûle et la maison qui ne brûle pas, masi ils préfèrent malgré tout habiter dans la maison qui ne brûle pas, même s’ils ne savent pas vraiment pourquoi -> il y a donc un traitement perceptuf et affectif inconscient, mais qui ne parvient pas à la conscience (= cécité inattentionnelle ?)

109
Q

Quels sont les 2 types d’héminégligence ?

A

Il y a l’héminégligence spatiale: lésions dans le système visuel dorsal = système OU = spatial (occipital -> pariétal via supramarginal) -> le sujet coupe l’espace en 2.
Il y a aussi l’héminégligence objectale: lésions dans le système visuel ventral = système QUOI = lié aux objets (occipital -> inféro-temporal) -> le sujet coupe l’objet en 2

110
Q

Qu’est-ce que la simultagnosie ?

A

C’est l’incapacité à percevoir simultanément deux objets et à tirer les enseignements de la confrontation des divers éléments d’une image

111
Q

Donnez des exemples de problèmes que rencontrent les patients atteints de simultagnosie.

A
  • difficulté visuo-praxique à reproduire la figure de Rey
  • impossibilité de dire quel segment est le plus long s’ils sont 2 objets différents
  • impossibilité de lire un mot s’il est barré
  • sur les figures de Navon, l’attention globale est altérée mais l’attention locale est préservée