CM EPISTEMOLOGIE ET METHODOLOGIE Flashcards

1
Q

Quelle est la définition d’expérimenter ?

A

Placer un phénomène sous contrôle rigoureux, dans le but d’en déterminer les conditions systématiques d’apparition (les causes)

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2
Q

Quelles sont les étapes d’une expérimentation ?

A

Observation, formulation, loi

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3
Q

Que fait-on après une première expérimentation ?

A

Réplication, nouvelles prédictions, tests, corrections

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4
Q

En quoi consiste la méthode expérimentale ?

A

Manipuler une ou plusieurs variables (VI) de sorte à étudier leur influence (ou effet) sur une autre variable (VD) -> lien de causalité entre VI et VD

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5
Q

A quoi servent les modèles / lois ?

A

A faire des prédictions, anticiper les variations de la mesure + à donner une explication du phénomène en termes de mécanismes

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6
Q

Qu’est-ce qu’on mesure principalement en psychologie ?

A

Un comportement

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7
Q

Que fait-on quand on a affaire à un domaine nouveau ?

A

On le décrit (extraire les régularités de fonctionnement)

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8
Q

Comment vérifie-t-on un modèle ?

A

On essaye de prouver qu’il ne marche pas à tous les coups -> on cherche donc par la suite à faire un nouveau modèle -> on avance d’un modèle faux à un modèle relativement moins faux = le plus vrai relatif

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9
Q

Qu’est-ce que le problème de la transparence ?

A

En psycho on étudie des objets conceptuels qui ne sont pas directement accessibles (=opaques), on va donc essayer de trouver des méthodes/outils pour les rendre accessibles (=transparentes) -> on va donc mesurer un comportement qui permet d’illustrer le mécanisme psychologique qu’on veut mesurer

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10
Q

Quels sont les risques si la mesure n’est pas transparente ?

A

Ne pas être d’accord sur les résultats, biaiser les résultats

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11
Q

Que signifie le fait que le comportement humain est “surdéterminé” ?

A

Qu’il y a plus d’1 cause pour 1 conséquence

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12
Q

Quelle est la définition d’opérationnaliser ?

A

Faire correspondre un indicateur observable à une variable inobservable -> on passe d’une idée à sa traduction concrète (d’une variable opaque à une variable transparente)

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13
Q

De quoi faut-il être informé quand on opérationnalise ? (le point négatif principal)

A

Opérationnaliser restreint la notion de départ

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14
Q

Que faut-il adapter selon la question qu’on se pose dans une expérimentation ?

A

Le type de mesure

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15
Q

Quels sont les critères d’une bonne mesure ?

A

Claire, non ambiguë, sur une notion précise

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16
Q

Quelles sont les variables dans une expé ?

A

VI, VD, VC (avec VCS et VCP)

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17
Q

Que signifie la validité interne ?

A

Expé mesure bien ce qu’elle est censée mesurer -> contrôle des variables

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18
Q

Que signifie la validité externe ?

A

Les résultats de l’expé correspondent bien à la réalité dans la pop étudiée

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19
Q

Quand 2 variables sont-elles croisées ?

A

Qd l’ensemble des modalités d’une variable est croisée/ associée avec l’ensemble des modalités de l’autre variable, chaque sujet voit toutes les modalités de la VI

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20
Q

Comment note-t-on un plan croisé ?

A

A3*B2 -> VI en majuscule et nombre de modalités en indice, * = relation de croisement

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21
Q

Comment fait-on pour savoir combien de mesures on a à faire dans un plan croisé ?

A

On multiplie le nombre de sujets par le nombre de modalités

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22
Q

Quels sont les autres noms qu’on donne au plan croisé ?

A

Le plan “intra-sujet” (within subjects) ou le plan à mesure répétée

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23
Q

Expliquez le principe du paradigme de recherche visuelle (Treisman, 1982)

A

Paradigme visuelle avec des items similaires avec parfois un item différent des autres, le sujet doit détecter s’il y a un item différent ou non

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24
Q

Qu’est-ce qu’un plan emboîté ?

A

Quand chaque modalité de la variable A n’apparaît que dans une seule modalité du facteur B, le sujet ne voit qu’une seule des 2 modalités de la VI -> plan où les participants sont partitionnés en groupes dans les modalités de la ou les VI

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25
Q

Comment s’écrit un plan emboîté ?

A

A2<B2> : les <> montrent la relation d'emboîtement</B2>

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26
Q

Quel est l’autre nom qu’on donne au plan emboîté ?

A

Plan inter-sujets (between subjects)

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27
Q

Comment sait-on combien de mesures on a à faire dans un plan emboîté ?

A

On multiplie le nombre de sujets (dans une seule modalité) par le nombre de modalités

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28
Q

Un plan emboîté peut-il être déséquilibré ?

A

Oui, il est possible qu’il y ai plus de sujets voient la modalité 1, que de sujets qui voient la modalité 2

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29
Q

Dans l’exemple suivant, quel plan va-t-on utiliser ? Evaluation d’une pratique de remédiation cognitive dans la prise en charge des traumas crâniens / VI = R: Remédiation (remédiation / placebo)

A

un plan emboîté

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30
Q

Dans l’exemple suivant, quel plan va-t-on utiliser ? Effet de l’apprentissage d’une technique de relaxation sur l’apparition de migraines / VI = R: Relaxation (avant l’apprentissage / 2 semaines après)

A

Un plan croisé (le plan emboîté est possible mais moins pertinent car biaisé, il peut y avoir de grosses différences dans les groupes de sujets)

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31
Q

Qu’est-ce qu’un plan factoriel complet ?

A

Un plan où il n’y a que les VI qui sont croisées/emboîtées

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32
Q

Comment note-t-on un plan factoriel complet ?

A

Sn <Aa*Bb>

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33
Q

Qu’est-ce qu’un plan mixte ?

A

Un plan où il n’y a que les VD qui sont croisées/emboîtés

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34
Q

Comment note-t-on un plan mixte (2 possibilités) ?

A

Sn<Aa>*Bb ou Sn*Aa<Bb></Bb></Aa>

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35
Q

Qu’est-ce qu’une variable provoquée/manipulée ?

A

C’est une variable qu’on peut faire varier quels que soit les sujets, l’expérimentateur peut placer aléatoirement les sujets dans les modalités

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36
Q

Qu’est-ce qu’une variable invoquée/étiquette ?

A

C’est une variable qui est basée sur une caractéristique du sujet, l’expérimentateur ne peut pas placer aléatoirement les sujets dans les modalités

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37
Q

Quels sont les avantages des plans croisés ?

A

Plans les plus sensibles donc les plus puissants, pas de problèmes d’équivalence des groupes

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38
Q

Quels sont les inconvénients des plans croisés ? Expliquer les notions.

A

Effet d’ordre (la condition passée en premier va influencer la condition passée en 2e), effet d’apprentissage (le sujet peut apprendre les tâches à faire au fur et à mesure), amorçage (pré traitement du stimulus si stimulus déjà présenté), effet de rang (si les sujets passent tous la condition A en 1e, et la condition B en 2e, les résultats peuvent être biaisés), effet de la longueur de l’expérience, risque de compréhension des hypothèses, faisabilité

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39
Q

Quels sont les avantages d’un plan emboîté ?

A

Ils limitent les inconvénients des plans croisés, il y a plus d’essais possibles par sujet car ils ne passent qu’une seule condition

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40
Q

Quels sont les inconvénients des plans emboîtés ? Expliquer les notions.

A

Effet de la variation inter-groupe & problème d’équivalence des groupes(différences entre les groupes donc résultats biaisés), on a besoin de bcp plus de monde

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41
Q

Qu’est-ce que l’effet principal ?

A

C’est le fait que l’influence de la VI sur la VD sera différent de la modalité A par rapport à la modalité B -> on fait une différence de moyenne

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42
Q

Qu’est-ce que la dissociation ?

A

C’est l’effet principal entre 2 tâches, on parle de mécanismes qui sont impactés

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43
Q

De quelle relation parle-t-on quand les modalités de la VI sont numériques ?

A

On parle de relation simple, c’est une corrélation

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44
Q

Qu’est-ce que l’effet d’interaction ?

A

C’est la comparaison des différences des effets de la VI1 sur la VD et des effets de la VI2 sur la VD

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45
Q

De quoi faut-il s’assurer quand on compare 2 variables ?

A

Il faut s’assurer qu’on ne fait varier qu’une chose à la fois entre les groupes et que l’on dispose de toutes les comparaisons nécessaires pour conclure

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46
Q

Avec quel outil calcule-t-on les effets des/de la VI sur la VD ?

A

Avec le tableau de contigence

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47
Q

Si le résultat de nos calculs d’effet est égal à 0, qu’est-ce que ça signifie ?

A

Qu’il n’y a pas d’effet

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48
Q

Si le résultat de nos calculs d’effet est différent de 0, qu’est-ce que ça signifie ?

A

Qu’il y a un effet, c’est l’effet principal de la VI: si le résultat va dans le sens de notre hypothèse alors elle est non infirmée, si le résultat ne va pas dans le sens de notre hypothèse alors elle est rejettée

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49
Q

Que testent les tests statistiques ?

A

Il testent une différence (H1) ou une égalité (H0), il n’y a pas de sens pour la différence

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50
Q

Quelles sont les étapes d’une analyse canonique ?

A
  • description variables (VI, VD)
  • h théorique
  • h opérationnelle
  • prédictions expérimentales
  • présentation résultats
  • interprétations valeurs
  • conclusion h
  • conclusion h théorique
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51
Q

Qu’est-ce qu’un effet simple ?

A

On regarde les influences des VI sur la VD en faisant une différence de valeurs au sein d’une même modalité

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52
Q

Comment peut-on rédiger une hypothèse opérationnelle de VI ?

A

La VD sera plus importante/faible dans la modalité 1 de la VI que dans la modalité 2

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53
Q

Comment peut-on rédiger une hypothèse opérationnelle d’interaction d’une VI1 et d’une VI2 ?

A

La différence de VD entre la modalité 1 et la modalité 2 de la VI1 sera plus importante/faible dans la modalité 1 de la VI2 que dans la modalité 2

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54
Q

Comment rédige-t-on la prédiction expérimentale d’une VI ?

A

VI: Moyenne modalité 1 > / < Moyenne modalité 2

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55
Q

Comment rédige-t-on la prédiction expérimentale de l’interaction VI1 et VI2 ?

A

(Moyenne VI1 Modalité 1 - Moyenne VI1 Modalité 2) > / < (Moyenne VI2 Modalité 1 - Moyenne VI2 Modalité 2)

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56
Q

Qu’est-ce qu’une variable secondaire ?

A

Une variable qu’on ne manipule pas qui peut influencer la VD, si elle n’est pas contrôlée c’est une variable confondue/de confusion

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57
Q

Définissez les méthodes de contrôle des VS

A
  • fixer = fixer les modalités possibles de la variable
  • aléatoriser = tirer des valeurs au hasard parmi l’ensemble des valeurs possibles
  • contrebalancer = proposer toutes les combinaisons d’ordres possibles
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58
Q

Qu’est-ce que le contrebalancement en carré latin ?

A

Plan où on fait tourner les rangs d’un cran -> on neutralise les effets de rangs mais pas les effets d’ordre

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59
Q

Qu’est-ce que le contrebalancement en carré latin équilibré ?

A

Plan où:
- ordre 1: on prend les 2 premières modalités et on les met en position 1 er 2, puis on prend la dernière moda N et on al met en 3e position, puis on prend la 3e moda qu’on met en position 4, puis on prend la moda N-1 qu’on met en position 5,…
- ordre 2: on fait +1 à l’ordre 1
- ordre 3: on fait +2 à l’ordre 1
-…
-> on neutralise les effets de rangs et les effets d’ordre

60
Q

Dans le cas d’un contrebalancement en carré latin équilibré avec un nombre de modalité impair, que faut-il faire ?

A

On double les ordres en ajoutant un second carré latin en miroir du premier

61
Q

Qu’est-ce qu’une action idéomotrice ?

A

Voir ou imaginer une action augmente la probabilité de la réaliser car cela active des zones cérébrales similaires

62
Q

Quelles sont les variables de l’expérience de Bargh, Ch et Burrow ? Quel est le plan ?

A

VI: type d’amorçage (vieillesse/neutre)
VD: mesure de vitesse de marche des participants lors de la sortie du laboratoire
Plan: S15 <T2></T2>

63
Q

Quelle sont l’hypothèse opérationnelle et les prédictions expérimentales de Bargh, Ch et Burrow ?

A

Les participants amorcés par les mots liés à la vieillesse vont avoir une vitesse de marche plus faible que les participants amorcés par des mots neutres
moyenne vieillesse > moyenne neutre

64
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Bargh, Ch et Burrow ?

A

Les sujets mettent plus de temps à sortir avec l’amorçage de vieillesse, il y a un effet principal de la variable et cet effet confirme notre hypothèse

65
Q

Quelle est la différence entre l’expérience de Bargh, Ch et Burrow et celle de Doyen et al. ?

A

Dans la 2e expé, ils vont tester le rôle potentiel des attentes des expérimentateurs, il y aura donc 2 VI: VI1 = le type d’amorçage (neutre ou vieillesse) et VI2 = attentes des expérimentateurs (attente lenteur ou attente rapidité), ainsi que 2 VD: une mesure “subjective” (par les expérimentateurs) du temps de marche et une mesure “objective” (par des détecteurs infra-rouges) du temps de marche

66
Q

Quelles sont les méthodes de contrôle dans l’expérience de Doyen et al. ?

A
  • pré test pour définir les termes associés à la vieillesse
  • participants aléatoirement répartis dans les 2 conditions de la VI
  • expérimentateurs ne connaissant pas les hypothèses ni l’étude initiale
  • debriefing en entonnoir: conscience de l’amorce, conscience du comportement amorcé, conscience du lien amorce/comportement
67
Q

Quelles sont les hypothèses opérationnelles et les prédictions expérimentales pour la mesure subjective ?

A

VI1: les participants amorcés par les mots liés à la viellesse vont avoir une vitesse de marche plus faible que les participants amorcés par des mots neutres -> moyenne vieillesse > moyenne neutre
VI2: le participants testés par l’expérimentateur croyant à une diminution de la vitesse de marche vont avoir une vitesse de marche plus faible que les participants testés par l’expérimentateur croyant à une augmentation de la vitesse de marche -> moyenne lenteur > moyenne rapidité
Interaction Amorçage*Attentes: la différence de vitesse de marche entre les participants amorcés par la vieillesse ou la neutralité sera plus importante lorsque l’expérimentateur croit que les participants vont être lents plutôt que rapides -> Mt2a1 - Mt1a1 > Mt2a2 - Mt1a2

68
Q

Quels sont les résultats pour la mesure subjective dans l’expérience de Doyen et al. ?

A

L’effet simple de la lenteur > l’effet simple de la rapidité
donc biais de mesure et influence des expérimentateurs

69
Q

Quels sont les résultats de la mesure objective dans l’expérience de Doyen et al. ?

A

Il y a un effet d’intercation: effet simple de la lenteur > effet simple de la rapidité mais l’effet simple de la rapidité est quasi nul

70
Q

Quelles sont les conclusions de l’expérience de Doyen et al. ?

A

Il y a un biais d’instrumentation dans la mesure subjective, mais il existe bien un effet réel de l’amorçage dans le groupe testé avec l’expérimentateur ayant l’attente lenteur
-> effet comportemental réel mais induit par l’expérimentateur = effet pygmalion

71
Q

Pour les plans à 1 VI, comment savoir si la VI a un effet sur la VD ?

A

Si la droite n’est pas horizontale et si moda 1 - moda 2 =/ 0 alors il y a un effet principal
Si la droite est horizontale et si moda 1 - moda 2 = 0 alors il n’y a pas d’effet

72
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait que les 2 droites soient parallèles ?

A

Il n’y a pas d’effet d’interaction entre les 2 variables

73
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait qu’une des deux droites soit horizontale ?

A

L’effet simple de cette VI est nul

74
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait que les 2 droites soient parallèlese et horizontales ?

A

L’effet principal d’une des 2 VI est nul (si parallèles = pas d’effet d’interaction)

75
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait que les 2 droites soient parfaitement croisées ?

A

Il n’y a pas d’effet principal des VI mais il y a des effets d’interaction

76
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait que les 2 droites soient superposées ?

A

Il n’y a pas d’effet d’une des 2 VI

77
Q

Dans un plan à 2 VI, que signifie le fait que les 2 droites soient croisées ?

A

L’effet de la variable A s’inverse entre la moda b1 et la moda b2 & l’effet de la variable B s’inverse entre la modalité a1 et la modalité a2 + il y a un effet d’interaction

78
Q

Quelles didactiques de l’esprit critique pouvez vous citer ?

A
  • Hygiène préventive de l’esprit
  • Esprit critique
  • Auto défense intellectuelle
  • Zététique
79
Q

Qu’est-ce que les pseudosciences ?

A

Ce sont des disciplines dont on sait qu’elles ne fonctionnent pas mais certaines personnes disent toujours qu’elles fonctionnent (ex: Phrénologie de Gall ou graphologie)

80
Q

Quel est le problème des pseudomédecines ?

A

Elles fonctionnent grâce à l’effet Placebo et mènent parfois à de l’emprise émotionnelle

81
Q

Quel est le point commun entre ces pseudo-disciplines ?

A

Une entité nouvelle est postulée sans élément de preuves

82
Q

Qu’est-ce que le biais du survivant / de séléction / de “cherry picking” ?

A

C’est le fait de ne considérer que les cas “positifs”, qui nous arrangent

83
Q

Quels conseils d’auto-défense intellectuelle peuvent être pertinents ?

A
  • appel à l’humilité intellectuelle et à la suspension de jugement (on a des avis sur tout mais on est experts sur peu de choses)
  • il est essentiel d’apprendre à surfer sur le web et décrypter les médias (marché cognitif est partial et biaisé)
  • faisons nos choix, mais en connaissance de cause (démarche scientifique informe mais ne dit pas ce qu’il faut faire ou penser)
  • doutons méthodiquement
84
Q

Quels sont les 4 sens différents du mot “sciences” ?

A
  • le groupe social des scientifiques
  • la somme des connaissances
  • la techno-politique
  • la démarche intellectuelle contraignante visant à faire des affirmations testables, vraisemblables, “objectivales”
85
Q

Quelles sont les éléments qui constituent la démarche scientifique ?

A
  • des énoncés testables
  • des énoncés potentiellement réfutables
    des énoncés les moins subjectifs possibles
    des énoncés évaluables par tous
    une élaboration et une vérification collective
86
Q

Qu’est-ce qu’un acte de foi ?

A

C’est lorsque l’on poste que qqch est vrai sans preuve, c’est notre choix donc ça ne regarde que nous, mais c(‘est non démontrable

87
Q

Qu’est-ce que l’adhésion ?

A

C’est qqch qui est postulé avec des preuves, à partir d’énoncés testables qui est donc réfutable, ça regarde tout le monde et les résultats ne peuvent pas être choisis, ils s’imposent à la raison

88
Q

Faut-il respecter les croyances de chacun ?

A

Il y a une question de morale: toutes les croyances ne se valent pas, il ne faut pas faire de relativisme moral

89
Q

Que dire scientifiquement de Dieu ?

A
  • si c’est un acte de foi, on ne peut rien scientifiquement
  • si la personne vient avec des preuves (adhésion), la science peut se pencher dessus
90
Q

Dans l’adhésion, qu’est-ce qui est testable, qu’est-ce qui intestable ?

A

Testable: la science
Intestable: l’art, l’introspection, la foi/la spiritualité, la poésie

91
Q

En quoi le fait que la plupart des aliénations modernes reposent sur des affirmations sceintifiques est une bonne nouvelle ?

A

On peut démontrer que c’est faux

92
Q

Qu’est-ce que le principe de causalité ?

A

Tout ce qui arrive a une cause, le rôle de la science est de trouver cette cause

93
Q

En quoi le “pourquoi scientifique” n’et pas le “pourquoi métaphysique” ?

A

On pourra donner une explication au “pourquoi métaphysique” mais on ne pourra pas la vérifier, contrairement au “pourquoi scientifique”

94
Q

Qu’est-ce que l’effet “cigognes” ?

A

C’est le fait que 2 variables peuvent être corrélés sans pour auntant qu’il n’y ait de relation de causalité

95
Q

Quelles sont les possibilités si A et <B covarient ?

A
  • A cause B
  • B cause A
  • C cause A et B
  • A ne cause pas B = c’est du hasard
96
Q

Quel est le problème des humains par rapport aux corrélations ?

A

On a du mal à ne pas voir de corrélations, on fait ouvent des erreurs de prédiction sur la base d’une mauvaise perception de la statistique de certains événements

97
Q

En ontologie, quand on parle de ce qui est en philosophie de la connaissance, quelles sont les “orientations” qu’on peut avoir ?

A
  • spiritualiste: on postule qu’il y a certes la matière mais aussi autre chose à laquelle on a accès
  • matérialiste: on postule qu’il n’y a que la matière
98
Q

En quoi l’orientation matérialiste est essentielle quand on fait des énoncés scientifiques ?

A

En acceptant une entité sans preuves, on a plus de raisons d’exclure les autres donc il faut partir du postulat que le monde auquel on a accès est fait de matière et de rien d’autre

99
Q

Qu’est-ce qu’on ne peut pas garder dans la description collective objectivée au monde ?

A
  • énergies
  • ondes
  • voyages astraux
  • intelligent design
100
Q

Expliquez le Dragon dans le Garage de Carl Sagan et Ann Druyan.

A
  • j’invite un ami dans mon garage
  • l’ami dit que c’est le bazar dans le garage
  • je lui dis que c’est parce qu’il y a un dragon qui crache du feu
  • l’ami pose des questions et donne des arguments pour réfuter le fait qu’il existe vraiment un dragon (on ne le voit pas, rien n’est brûlé, il n’y a pas de traces,…)
  • je contre ses arguments: il est invisible, son feu est froid,…
    -> il n’y a pas de différence fondamentale entre le dragon et le non dragon = représente tout ce qui est allégué sans preuve, même en donnant des arguments ça ne peut pas être contredit ou réfuté
101
Q

Expliquez “la licorne rose et invisible”.

A

Religion aux US basée sur le culte d’une licorne rose et invisible -> croyance basée sur la foi et sur la logique: la licorne est rose = foi (pas de preuves) / la licorne est invisible = logique (on ne la voit pas donc elle est invisible)

102
Q

Quels autres exemples d’implications du spiritualisme dans la démarche scientifique pouvez-vous donner ?

A

Le pastafarisme, la théière de Russel,…

103
Q

Qu’est-ce que le rasoir d’Occam ?

A

C’est le principe de parcimonie: avant de postuler une nouvelle entité, il faut s’assurer que le phénomène ne s’explique pas plus simplement (sans cette entité), avec une hypothèse moins coûteuse (= qui va effacer d’autres hypothèses, même des hypothèses prouvées scientifiquement)
-> il faut faire un tri des hypothèses entre les coûteuses (invraisemblables) et les peu coûteuses (prouvées scientifiquement)

104
Q

Qu’est-ce que la métaphore des mots croisées de Susan Haack ?

A

Comme un mot croisé écrit sur des centaines d’années avec des encres plus ou moins effaçables, avec bcp de cases vides et des mots qui ne sont pas complets, donc:
- on ne peut pas forcer les cases impunément (il faut trouver des arguments qui remplacent mieux ce qui a été fait avant)
- les connaissances nous “contraignent” (un argument est imbriqué avec d’autres donc si on modifie un ça va impacter les autres)
- un champ disciplinaire isolé est mauvais signe (car tous les domaines sont liées les uns aux autres)

105
Q

Selon Popper, quand une affirmation/théorie est-il dite réfutable ?

A

Quand il est possible de consigner une observation ou de mener une expérience qui (si elle était positive) entrerait en contradiction avec cette affirmation/théorie

106
Q

Quelle est le critère de réfutabilité de Popper (3 éléments) ?

A
  • si un énoncé n’est pas réfutable, alors il est incontradictible
  • une théorie dont les énoncés sont irréfutables est un scénario
  • une théorie est scientifique si elle est réfutable et cependant non encore réfutée
    = faire un énoncé de telle manière qu’on peut montrer qu’il est faux (= il est réfutable)
107
Q

Donnez 2 exemples d’énoncés réfutables

A
  • “tous les cygnes sont blancs” -> 10 000 cygnes blancs le confirment, sans le prouver: il suffit de tomber sur un seul cygne noir pour réfuter l’énoncer
  • “l’espèce Zaglossus a disparu” -> en cherchant partout si on n’en trouve pas cela confirme l’énoncé sans le prouver mais un seul Zaglossus invaliderait l’énoncé
108
Q

Selon Popper, quelles théories ne sont pas scientifiques ?

A

La psychanalyse freudienne, le matérialisme dialectique soviétique, la théorie de la sélection naturelle (reviendra sur ce point et admettra son erreur)

109
Q

Donnez des exemples de scénarios incontradictibles

A
  • le créationnisme et l’intelligent design
  • une majorité de conspirationnismes
  • thérapies de la mémoire retrouvée
110
Q

Donnez 2 exemples d’expériences cruciales célèbres

A
  • l’orchidée de Darwin et le Sphinx de Wallace (preuve que la théorie de Darwin est juste)
  • l’éclipse d’Einstein du 29 mai 1919 (preuve de l’effet lentille gravitationnelle prédit par la théorie de la relativité générale d’Einstein)
111
Q

Donnez les 11 différences entre théorie et scénario

A

à gauche = théorie / à droite = scénario:
Evolutive /Stagnant
Humble /Pouvoir explicatif démesuré
Méthodologie matérialiste / Transcendantal
Contrainte par les antécédents / Isolé
Indépendante des présupposés subjectifs / Intègre des présupposés subjectifs
Ne nécessite pas d’acte de foi / Nécessite un acte de foi
Moins coûteuse (Occam) / Prémisses coûteuses
Hypothèses simples et suffisantes / Hypothèses surnuméraires et fonctionnant à rebours
Critères de Popper (réfutable) / Non réfutable
Non prescriptive sur le terrain des valeurs / Prescriptive (structurées par des valeurs)
Universalisable et collective / Individuels et variables

112
Q

Qu’est-ce que le curseur de vraisemblance ? Donnez des exemples

A

C’est un curseur sur lequel on se place en fonction de l’énoncé auquel on a affaire, par exemple:
- pour un énoncé classique, qui ne suscite pas de grand intérêt pour nous, on se place à environ 100% de vraisemblance sur le curseur, et cet énoncé requiert un niveau très faible de preuves (“j’ai vu un chien”)
- pour un énoncé étonnant, qui suscite un intérêt plutôt fort, on se place plus vers le pôle 0% de vraisemblance sur le curseur, et cet énoncé requiert un niveau de preuves classique (“j’ai vu un loup”)
- pour un énoncé incroyable, qui suscite un intérêt très important, on se place à quasiment 0% de vraisemblance sur le curseur, et cet énoncé requiert un niveau de preuves énorme (“j’ai vu un loup garou”)

113
Q

Peut-on pour autant placer le curseur de vraisemblance à 0% ?

A

Non car on ne peut pas prouver que telle chose n’existe pas, ce n’est pas rationnel d’être sûr de la non-existence de qqch (par contre on peut présumer cette non existence)

114
Q

Quelles sont les implications de ce curseur de vraisemblance ?

A
  • Carl Sagan “A prétention extraordinaire, preuve plus qu’ordinaire”
  • Pierre-Simon de Laplace: “Le poids de la preuve pour une affirmation extraordinaire doit être proportionnelle à son degré d’étrangeté”
  • David Hume: “Un homme intelligent modère par conséquent ses croyances selon les preuves”
  • le rasoir de Hitchens: “A affirmation sans preuve, réfutation sans preuve”
  • la maxime de Hume: “aucun témoignage n’est suffisant pour établir un miracle à moins que le témoignage soit d’un genre tel que sa fausseté serait plus miraculeuse que le fait qu’il veut établir”
115
Q

Quand on est face à un énoncé, quelles sont les 3 postures logiques qu’on peut avoir sur le curseur de vraisemblance ?

A
  • avec preuves: 100% (jusqu’à contre-exemple)
  • sans preuve: à la limite de 0%
  • sans infos: suspension de jugement = on ne se place pas sur le curseur
116
Q

Quelle est l’erreur fondamentale à ne pas faire quant au curseur de vraisemblance ?

A

L’effet Bof (piège cognitif): sans infos, en se plaçant au milieu du curseur, on donne autant de poids à l’invraisemblable qu’au vraisemblable

117
Q

Quels sont les 8 “étapes” concernant les outils méthodologiques, afin d’utiliser correctement la méthode expérimentale ?

A
  • être humble et douter de son opinion préalable
  • ne pas étudier la théorie de la licorne invisible et rose mais ses effets
  • bien cerner l’hypothèse testée
  • prendre des mesures non ambiguës
  • justifier inclusion / rejet de données
  • comparer le groupe expé à un groupe contrôle
  • travailler en double ou triple aveugle
  • prendre en compte l’effet placebo
118
Q

En quoi faut-il être humble et douter de son opinion préalable ?

A

Nos sens nous trompent, nos témoignages sont sujets à caution, nous confondons vécu personnel et expérience, croire est plus confortable que savoir -> douter de notre opinion nous permet de tester la solidité de notre opinion, d’anticiper les critiques ultérieurs, d’éventuellement changer d’opinion, de sortir des idées reçues / stéréotypes /…

119
Q

Expliquez “ne pas étudier la théorie de la licorne invisible et rose mais ses effets”

A

Il faut trouver quels sont les faits de départ, trouver des preuves aux énoncés donnés -> /!\ aux pseudos arguments:
- phénomènes jaloux “oui ça existe, mais ça ne se produit pas quand qqn qui doute est là”
- “oui ça existe, mais nous n’avons pas eu les moyens de l’observer encore”
- “on ne peut pas prouver que c’est impossible donc c’est possible”
-> en l’absence de fait, d’effet, de trace directe ou indirecte, inutile d’entrer dans la “théorisation” + ce qui est énoncé sans preuve peut être réfuté sans preuve + le monde ne dépend pas de ce qu’on pense de lui

120
Q

Comment bien cerner l’hypothèse testée ?

A
  • on ne teste qu’un seul paramètre, tous paramètres égaux par ailleurs
  • rester humble dans ses conclusions (tester une capacité d’une personne ne signifie pas tester toute la théorie)
    -> impossible de tester une prétention floue (ex: astrologue qui dit “méfiez vous des accidents de la route”)
    -> le risque est de comparer l’incomparable et de tout tester en même temps sans rien pouvoir conclure
121
Q

Comment prendre des mesures non ambiguës ?

A

On teste un seul paramètre quantifiable sans ambiguïté, la mesure doit être claire, sur une notion précise, et vient confirmer ou non l’hypothèse. Sinon, on risque de ne pas s’entendre sur les résultats ou de biaiser les résultats

122
Q

En quoi et pourquoi devons-nous justifier l’inclusion ou le rejet de données ?

A

On doit justifier le mode de rejet des données à l’avance (ex: pas comme Mendel qui a enlever de ses observations les petits pois qui ne l’arrangeaient pas , et ne pas se concentrer sur un élément en particulier si il est le seul dans ce cas là (existence de faux positifs).
Sinon on risque d’être accusé de fraude ou de manipulation, et de trouver des cas invraisemblables (des saumons morts ayant une activité cérébrale) = faux positifs

123
Q

Pourquoi est-il important de comparer le groupe expérimental à un groupe contrôle ?

A

Parce que sans groupe de comparaison on ne peut pas vérifier l’effet, et on risque d’être convaincu d’un effet inexistant

124
Q

Comment Pfungst fait-il pour vérifier que le cheval Hans le malin savait vraiment compter ?

A

Il va isoler Hans et l’interrogateur de tout spectateur, il va utiliser d’autres interrogateurs que le maître de Hans, et il va poser des questions dont l’interrogateur ignore la réponse

125
Q

Quels sont les résultats que Pfungst obtient ?

A

Le cheval réussissait parfaitement tant qu’il pouvait voir l’interrogateur et que l’interrogateur connaissait la réponse, ainsi, il savait en fait déchiffrer les mouvements idéomoteurs du public et du maître

126
Q

Quelle conclusion générale peut-on tirer de l’expérience avec Hans le malin ?

A

Il faut faire attention à ce que l’expérimentateur connaît, donc tester en aveugle permet des mesures plus objectives

127
Q

Qu’est-ce que la situation de double aveugle ?

A

L’expérimentateur et le participant ne connaissent pas les hypothèses et leur sens

128
Q

Qu’est-ce que la situation de triple aveugle ?

A

L’expérimentateur, le participant et le statisticien ne connaissent pas les hypothèses et leur sens

129
Q

Quelle est la définition de l’effet placebo, lors de l’administration d’une drogue active ?

A

C’est la différence entre la modification constatée et celle qui est imputable à l’action pharmacologique -> effet placebo (effet non spécifique) = effet thérapeutique global - effet spécifique (effet pharmacodynamique)

130
Q

Quel est le principe d’un test d’effet placebo ?

A

On va tester 2 groupes: un avec une gélule contenant des principes actifs et un avec une gélule sans principe actif (mais similaire à la première gélule en tout autre point) -> on mesure l’amélioration des symptômes: l’effet placebo a lieu dans la condition placebo et dans la condition médicament + il y a un effet spécifique du médicament

131
Q

En quoi peut-on décomposer l’effet placebo ?

A

On peut le décomposer en effet placebo et en évolution naturelle spontanée de la maladie -> ainsi, l’effet observé est: effet spécifique + évolution naturelle de la maladie + effet placebo

132
Q

Quels sont les différents mécanismes qui engendrent l’effet placebo ?

A
  • les attentes du patient
  • relations patient/thérapeute
  • réactions conditionnées
133
Q

Expliquez le mécanisme des attentes du patient.

A

Les attentes du patient engendrent des modifications physiologiques qui sont susceptibles d’améliorer ses symptômes (stimulation du système immunitaire, sécrétion de NT comme l’endorphine,…)

134
Q

Expliquez l’effet de la relation patient/thérapeute.

A

En psychologie clinique, on parle de l’alliance thérapeutique: un médecin chaleureux entretenant un bon lien avec le patient aura un effet positif sur l’effet placebo. Il y aura quand même une différence entre les maladies de courte durée qui engagent un processus vital, où un médecin prestigieux sera préféré et les maladies de longues durées, où un médecin chaleureux sera préféré.

135
Q

Expliquez l’effet des réactions conditionnées avec l’expérience de McMillian et chez l’humain.

A

Expérience de McMillian: il donne de la morphine aux chiens puis les mets dans une pièce quand il leur donne de la morphine, au bout d’un certain temps, il les met dans la pièce sans leur donner la dose de morphine et on observe des réactions physiologiques similaires à celle qu’on observe quand on donne la morphine.
Chez l’humain: quand on prend des gélules avec un principe actif tous les jours, si un jour on prend une gélule sans principe actif ça va avoir le même effet sur notre corps car il est conditionné

136
Q

Qu’est-ce que l’effet nocebo ? Donnez des exemples.

A

Ce sont les effets négatifs non induits par le médicament, et qui proviennent des mêmes mécanismes que l’effet placebo. Par exemple: lire les effets indésirables peut augmenter l’effet négatif (douleur), quand on subit une chimio on peut avoir des nausées anticipées, les prématurés ont besoin de prises de sang régulières, et dès quon va nettyer la peau (étape que ‘lon fait d’habitude juste avant la prise de sang), le nourrisson va pleurer.

137
Q

Qu’est-ce qu’un placebo ouvert ou éduqué ?

A

C’est lorsque l’on explique aux patients qu’ils vont prendre un placebo, et même dans ce cas là l’effet placebo a lieu

138
Q

Est-il possible d’appliquer le placebo à la psychothérapie ?

A

C’est plus complexe, mais c’est pas infaisable, il faut plus de subtilité méthodologique car une partie de l’effet de la psychothérapie est dans l’effet placebo

139
Q

De quoi est composé l’effet de la psychothérapie ?

A

De la régression vers la moyenne, de la guérison naturelle, de biais méthodologiques, des attentes, du conditionnement, des facteurs communs des psychothérapies (dodo bird effect), et enfin l’effet spécifique de la psychothérapie

140
Q

Citez des exemples de placebo en psychothérapie et expliquez les brièvement.

A
  • liste d’attentes contrôles: on a 2 groupes -> un groupe sélectionné direct pour la thérapie et un groupe en liste d’attente, au bout de 6 mois on compare leur état mental (les sujets du groupe liste d’attente vont mieux car ils pensent qu’ils vont bientôt faire une thérapie)
  • traitement “comme d’habitude”: un groupe avec traitement et un groupe sans traitement -> il y a un renforcement très fort des effets nocebo dans le groupe sans traitement car ils savent qu’il n’ont pas d’espoir
  • comparaison autre traitement
  • groupe “attention placebo”: le groupe contrôle reçoit la même attention et le même temps avec le thérapeute que le groupe expérimental -> les facteurs communs des psychothérapies sont regroupés (alliance thérapeutique)
141
Q

Qu’est-ce que l’effet Pygmalion ?

A

Il correspond aux prophéties auto-réalisatrices: les attentes de l’expérimentateur influencent les participants dans le sens des hypothèses de l’expérience (sujets adultes, sujets enfants, rats,…)

142
Q

Qu’est-ce que l’effet “Hawthorne” ou effet de réactivité/de demande ?

A

C’est le fait que les sujets modifient leur performance en raison de l’attention que l’étude leur porte -> le simple fait de participer à une étude va modifier notre comportement

143
Q

Qu’est-ce que l’effet de biais d’histoire rétroactive ?

A

L’intervention de facteurs externes à l’expérience entre le début et la fin des mesures peut biaiser les résultats (impact d’une catastrophe naturelle sur une campagne de civilisation d’aide au tiers-monde, impact du confinement sur l’évaluation de l’effet bénéfique d’une thérapie contre l’anxiété chronique,…)

144
Q

Qu’est-ce que le biais de maturation ?

A

L’évolution normale des individus au cours du temps peut biaiser nos conclusions si on ne les prend pas en compte (prise en compte d’augmentation naturelle du vocabulaire dans l’évaluation d’une approche éducative censée améliorer le vocabulaire chez l’enfant de 3 ans, prise en compte du déclin cognitif lié à une pathologie ou à la vieillesse dans une recherche en gérontologie)

145
Q

Qu’est-ce que le biais de testing ?

A

C’est le fait qu’on est toujours meilleurs quand on refait le test après l’avoir déjà fait, car on est familiarisé avec / on a appris la situation du test

146
Q

Qu’est-ce que le biais d’instrumentation ?

A

C’est la perte de précision au cours du temps: un appareil technique dont le réglage se modifie, ou un expérimentateur dont les critères de mesure changent au cours du temps (fatigue,…)

147
Q

Qu’est-ce que l’effet de mortalité expérimentale ?

A

C’est le fait que l’attribution différentielle, due à une perte de sujets non équivalente entre les groupes, peut conduire à un biais de sélection: si on compare 2 méthodes d’apprentissage de la lecture, une facile et une difficile, il est très probable que peu abandonnent dans la méthode facile mais que bcp abandonnent dans la méthode difficile -> ainsi, si nos résultats sont difficile > facile, cela ne veut pas forcément dire que la méthode est plus efficace, puisque les groupes ne sont pas équivalents, et que les gens qui sont restés dans la méthode difficile malgré tout sont surement les sujets les plus déterminés/forts dans la tâche demandée.