Chapitres 1, 2, 3 et 4 Flashcards
Définition de la psychologie sociale
- Il s’agit d’une discipline scientifique qui vise à comprendre et à expliquer la façon dont les pensées, les sentiments et les conduites des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autrui.
Que dire sur le pouvoir de la situation?
- La dynamique des relations sociales crée des conditions qui orientent les réactions.
- Nous baignons dans un monde social dont nous ne percevons pas toujours l’influence sur nous-même.
- Nous préférons nous croire plus libres de nos actions et moins « conditionnés » par l’environnement social.
Que dire du pouvoir de la réflexion?
- L’être humain n’est jamais passif.
- Il est nécessaire de bien comprendre notre environnement social, de donner un sens aux actions des autres afin d’orienter nos conduites.
- Nous tentons d’évaluer quels sont les meilleurs comportements à adopter dans un environnement social donné.
Quelles sont les 4 méthodes de recherche en psycho sociale?
- Observation
- Enquête
- Méthode corrélationnelle
- Méthode expérimentale
Définir la méthode de recherche «observation»
- Systématique : permet de décrire le comportement des sujets observés indépendamment de toute intervention du chercheur.
- Participante : l’observateur se joint à un groupe et participe à ses activités tout en notant les comportements des membres du groupe.
Définir la méthode de recherche «enquête»
utilisation de questionnaires standardisés ou de schémas d’entrevue. Il est important de constituer un échantillon représentatif de la population étudiée.
Définir méthode de recherche «méthode corrélationnelle»
on doit mesurer deux variables, afin de vérifier s’il existe une relation entre elles.
• Corrélation positive : deux variables augmentent ou diminuent en même temps.
• Corrélation négative : une des deux variables augmente alors que l’autre diminue.
• Pas de relation : aucun lien statistique.
Définir méthode de recherche «méthode expérimentale»
permet de vérifier un lien de causalité :
• Variable indépendante : manipulée par le chercheur, cause présumée.
• Variable dépendante : comportement mesuré.
• Groupe expérimental : soumis à la variable indépendante.
• Groupe témoin : non soumis à la variable indépendante.
Terrain vs laboratoire ?
- Terrain : milieu plus naturel, c’est là où évoluent les personnes. Difficile de contrôler les variables.
- Laboratoire : permet d’isoler un nombre restreint de variables. Doit se dérouler pendant une brève période.
En quoi consiste l’éthique de recherche en psycho sociale?
- On ne peut porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique des participants.
- Le consentement éclairé : donné par le participant une fois qu’on l’a mis au courant des objectifs et du déroulement de la recherche.
- La duperie : procédé par lequel on ne divulgue pas toute l’information.
- Le consentement libre : le participant peut en tout temps refuser ou cesser de participer sans manipulation, coercition ou influence excessive.
Qu’est-ce que les croyances?
- Conviction relative à un objet psychologique, c’est avec ça qu’on perçoit le monde :
• Chose, situation ou personne
• Concret ou abstrait
• Réel ou imaginaire
Comment fait-on l’acquisition des croyances?
- L’acquisition se fait par :
• Expérience personnelle
• Information donnée
• nférence/déduction
Quels sont les deux types de croyances?
- Neutres : description, n’amène pas à une émotion, décrit des faits. Ce n’est pas favorable ou défavorable (ex. : un garçon étudiant).
- Qui ont une connotation évaluative : plus de détails, qui représentent un jugement/opinion (ex. : un garçon étudiant en philosophie).
Comment expliquons-nous les agissements des gens ? (attribution des causes au comportement)
- Pour expliquer les agissements, nous avons deux choix :
1. C’est l’individu : sa personnalité, ses motivations, ses intentions. Plus tendance parce que c’est facile et rapide à expliquer.
2. C’est la situation : le contexte, les circonstances, le hasard. Souvent plus de poids. - Nous privilégions l’efficacité plutôt que la rationalité puisque nous avons besoin :
• Avoir certaines certitudes (on aime savoir).
• De mettre de l’ordre dans nos jugements.
• De prévoir la réaction des autres.
Quel modèle propose l’attribution à partir d’un seul comportement?
Modèle de Jones et Davis
En quoi consiste le modèle de Jones et Davis?
- Nous faisons une inférence correspondante : pour comprendre le comportement, on attribue un trait/disposition qui va avec le comportement.
- Plus le comportement va contre les normes sociales, plus on attribue à l’individu (ex. : matricule 728).
- On se pose 3 questions
Quelles sont les 3 questions que l’on se pose selon le modèle de Jones et Davis?
- Pour se faire, on se pose 3 questions :
1. L’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?
2. Se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?
3. Quelles sont les conséquences particulières de son comportement?
Quel modèle propose l’attribution à partir de plusieurs comportements?
Modèle de Kelley
En quoi consiste le modèle de Kelley?
- Théorie de covaritation (ex. : quelqu’un de bête le matin, on observe chaque matin si unique ou toujours comme ça) :
• Perception d’un lien entre le comportement et la cause.
• Quand le comportement varie systématiquement dans le temps.
• Se fait à partir de trois critères :
Quels sont les 3 critères pour attribuer des causes à plusieurs comportements? (modèle de Kelley)
- Constance : compare le comportement avec es habitudes de la personne. Lorsqu’une personne se comporte d’une manière inhabituelle on fait une attribution externe aux conséquences.
- Caractère distinctif : la personne agit-elle uniquement de cette façon envers ce stimulus (personne, activité)? Si oui, on fait une attribution externe à l’entité.
- Consensus : est-ce que les autres se comportent de la même manière? Si oui, on fait une attribution interne à la personne.
Quels sont les 3 biais d’attribution?
- Biais de l’acteur/de complaisance : nous trouvons des causes internes à nos succès et des causes externes à nos échecs (pour se protéger, notre estime).
- Biais de l’observateur/erreur fondamentale : tendance à surestimer les facteurs internes et sous-estimer les facteurs externes (plus facile et rapide, culturel, quand on demande pourquoi l’erreur diminue).
- Saillance perceptive : nous attribuons une influence plus grande aux personnes qui sont perceptiblement en évidence (quand on voit, on donne plus d’importance).
Qu’est-ce que le modèle tridimentionnel de Weiner?
Dans l’attribution de cause à un comportement.
- Nos attributions peuvent être catégorisées selon 3 dimensions :
1. Les causes sont-elles internes ou externes?
2. Les causes sont-elles contrôlables ou non?
3. Les causes sont-elles stables ou instables?
Que dire de la perception d’autrui?
- Deux processus cognitifs :
1. Formation d’une impression : organisation de l’information se rapportant à une personne selon le comportement, la situation et l’apparence physique.
2. Repose sur l’attribution et l’intégration de l’information, c-a-d. la combinaison des traits attribués, aboutit à une perception unifiée.
Quelles sont les deux approches qui expliquent l’intégration de l’information?
- L’interaction entre les traits (quand on voit qqun) qui n’ont pas de sens que les uns en fonction des autres :
• L’effet de centralité (éléments qui prennent plus d’importance, qui marquent).
• L’effet de primauté (les traits qu’on voit en premier et qui nous marque). - La moyenne pondérée des traits : la somme des évaluations de chaque trait en fonction de son importance divisée par le nombre de traits retenus (on regarde chaque trait et on donne un poids et on fait une pondération, très personnel).
Qu’est-ce que la cognition sociale?
- Processus mentaux qui permettent : • De reconnaître • De mémoriser • D’interpréter - Utilisés pour traiter les informations se rapportant à une personne lors de la formation d’une impression (+ la mémoire).
Que dit Kahneman sur la formation d’une impression?
- Nous utilisons 2 systèmes :
1. Automatique (rapide) : processus inconscient qui permet de traiter beaucoup d’information en peu de temps ou de conclure avec un minimum d’indices. Souvent visuel, la première impression est plutôt valide.
2. Réfléchi (lent) : démarche plus rationnelle, formelle et contrôlée. Demande un effort cognitif, mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives. Activation de la cognition sociale.