Chapitres 1, 2, 3 et 4 Flashcards

1
Q

Définition de la psychologie sociale

A
  • Il s’agit d’une discipline scientifique qui vise à comprendre et à expliquer la façon dont les pensées, les sentiments et les conduites des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autrui.
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2
Q

Que dire sur le pouvoir de la situation?

A
  • La dynamique des relations sociales crée des conditions qui orientent les réactions.
  • Nous baignons dans un monde social dont nous ne percevons pas toujours l’influence sur nous-même.
  • Nous préférons nous croire plus libres de nos actions et moins « conditionnés » par l’environnement social.
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3
Q

Que dire du pouvoir de la réflexion?

A
  • L’être humain n’est jamais passif.
  • Il est nécessaire de bien comprendre notre environnement social, de donner un sens aux actions des autres afin d’orienter nos conduites.
  • Nous tentons d’évaluer quels sont les meilleurs comportements à adopter dans un environnement social donné.
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4
Q

Quelles sont les 4 méthodes de recherche en psycho sociale?

A
  • Observation
  • Enquête
  • Méthode corrélationnelle
  • Méthode expérimentale
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5
Q

Définir la méthode de recherche «observation»

A
  • Systématique : permet de décrire le comportement des sujets observés indépendamment de toute intervention du chercheur.
  • Participante : l’observateur se joint à un groupe et participe à ses activités tout en notant les comportements des membres du groupe.
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6
Q

Définir la méthode de recherche «enquête»

A

utilisation de questionnaires standardisés ou de schémas d’entrevue. Il est important de constituer un échantillon représentatif de la population étudiée.

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7
Q

Définir méthode de recherche «méthode corrélationnelle»

A

on doit mesurer deux variables, afin de vérifier s’il existe une relation entre elles.
• Corrélation positive : deux variables augmentent ou diminuent en même temps.
• Corrélation négative : une des deux variables augmente alors que l’autre diminue.
• Pas de relation : aucun lien statistique.

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8
Q

Définir méthode de recherche «méthode expérimentale»

A

permet de vérifier un lien de causalité :
• Variable indépendante : manipulée par le chercheur, cause présumée.
• Variable dépendante : comportement mesuré.
• Groupe expérimental : soumis à la variable indépendante.
• Groupe témoin : non soumis à la variable indépendante.

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9
Q

Terrain vs laboratoire ?

A
  • Terrain : milieu plus naturel, c’est là où évoluent les personnes. Difficile de contrôler les variables.
  • Laboratoire : permet d’isoler un nombre restreint de variables. Doit se dérouler pendant une brève période.
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10
Q

En quoi consiste l’éthique de recherche en psycho sociale?

A
  • On ne peut porter atteinte à l’intégrité physique ou psychologique des participants.
  • Le consentement éclairé : donné par le participant une fois qu’on l’a mis au courant des objectifs et du déroulement de la recherche.
  • La duperie : procédé par lequel on ne divulgue pas toute l’information.
  • Le consentement libre : le participant peut en tout temps refuser ou cesser de participer sans manipulation, coercition ou influence excessive.
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11
Q

Qu’est-ce que les croyances?

A
  • Conviction relative à un objet psychologique, c’est avec ça qu’on perçoit le monde :
    • Chose, situation ou personne
    • Concret ou abstrait
    • Réel ou imaginaire
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12
Q

Comment fait-on l’acquisition des croyances?

A
  • L’acquisition se fait par :
    • Expérience personnelle
    • Information donnée
    • nférence/déduction
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13
Q

Quels sont les deux types de croyances?

A
  • Neutres : description, n’amène pas à une émotion, décrit des faits. Ce n’est pas favorable ou défavorable (ex. : un garçon étudiant).
  • Qui ont une connotation évaluative : plus de détails, qui représentent un jugement/opinion (ex. : un garçon étudiant en philosophie).
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14
Q

Comment expliquons-nous les agissements des gens ? (attribution des causes au comportement)

A
  • Pour expliquer les agissements, nous avons deux choix :
    1. C’est l’individu : sa personnalité, ses motivations, ses intentions. Plus tendance parce que c’est facile et rapide à expliquer.
    2. C’est la situation : le contexte, les circonstances, le hasard. Souvent plus de poids.
  • Nous privilégions l’efficacité plutôt que la rationalité puisque nous avons besoin :
    • Avoir certaines certitudes (on aime savoir).
    • De mettre de l’ordre dans nos jugements.
    • De prévoir la réaction des autres.
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15
Q

Quel modèle propose l’attribution à partir d’un seul comportement?

A

Modèle de Jones et Davis

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16
Q

En quoi consiste le modèle de Jones et Davis?

A
  • Nous faisons une inférence correspondante : pour comprendre le comportement, on attribue un trait/disposition qui va avec le comportement.
  • Plus le comportement va contre les normes sociales, plus on attribue à l’individu (ex. : matricule 728).
  • On se pose 3 questions
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17
Q

Quelles sont les 3 questions que l’on se pose selon le modèle de Jones et Davis?

A
  • Pour se faire, on se pose 3 questions :
    1. L’individu avait-il la possibilité d’agir autrement?
    2. Se comporte-t-il conformément à ce qu’on attend de lui dans de telles circonstances?
    3. Quelles sont les conséquences particulières de son comportement?
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18
Q

Quel modèle propose l’attribution à partir de plusieurs comportements?

A

Modèle de Kelley

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19
Q

En quoi consiste le modèle de Kelley?

A
  • Théorie de covaritation (ex. : quelqu’un de bête le matin, on observe chaque matin si unique ou toujours comme ça) :
    • Perception d’un lien entre le comportement et la cause.
    • Quand le comportement varie systématiquement dans le temps.
    • Se fait à partir de trois critères :
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20
Q

Quels sont les 3 critères pour attribuer des causes à plusieurs comportements? (modèle de Kelley)

A
  1. Constance : compare le comportement avec es habitudes de la personne. Lorsqu’une personne se comporte d’une manière inhabituelle on fait une attribution externe aux conséquences.
  2. Caractère distinctif : la personne agit-elle uniquement de cette façon envers ce stimulus (personne, activité)? Si oui, on fait une attribution externe à l’entité.
  3. Consensus : est-ce que les autres se comportent de la même manière? Si oui, on fait une attribution interne à la personne.
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21
Q

Quels sont les 3 biais d’attribution?

A
  1. Biais de l’acteur/de complaisance : nous trouvons des causes internes à nos succès et des causes externes à nos échecs (pour se protéger, notre estime).
  2. Biais de l’observateur/erreur fondamentale : tendance à surestimer les facteurs internes et sous-estimer les facteurs externes (plus facile et rapide, culturel, quand on demande pourquoi l’erreur diminue).
  3. Saillance perceptive : nous attribuons une influence plus grande aux personnes qui sont perceptiblement en évidence (quand on voit, on donne plus d’importance).
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22
Q

Qu’est-ce que le modèle tridimentionnel de Weiner?

A

Dans l’attribution de cause à un comportement.

  • Nos attributions peuvent être catégorisées selon 3 dimensions :
    1. Les causes sont-elles internes ou externes?
    2. Les causes sont-elles contrôlables ou non?
    3. Les causes sont-elles stables ou instables?
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23
Q

Que dire de la perception d’autrui?

A
  • Deux processus cognitifs :
    1. Formation d’une impression : organisation de l’information se rapportant à une personne selon le comportement, la situation et l’apparence physique.
    2. Repose sur l’attribution et l’intégration de l’information, c-a-d. la combinaison des traits attribués, aboutit à une perception unifiée.
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24
Q

Quelles sont les deux approches qui expliquent l’intégration de l’information?

A
  1. L’interaction entre les traits (quand on voit qqun) qui n’ont pas de sens que les uns en fonction des autres :
    • L’effet de centralité (éléments qui prennent plus d’importance, qui marquent).
    • L’effet de primauté (les traits qu’on voit en premier et qui nous marque).
  2. La moyenne pondérée des traits : la somme des évaluations de chaque trait en fonction de son importance divisée par le nombre de traits retenus (on regarde chaque trait et on donne un poids et on fait une pondération, très personnel).
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25
Q

Qu’est-ce que la cognition sociale?

A
-	Processus mentaux qui permettent :
•	De reconnaître
•	De mémoriser
•	D’interpréter
-	Utilisés pour traiter les informations se rapportant à une personne lors de la formation d’une impression (+ la mémoire).
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26
Q

Que dit Kahneman sur la formation d’une impression?

A
  • Nous utilisons 2 systèmes :
    1. Automatique (rapide) : processus inconscient qui permet de traiter beaucoup d’information en peu de temps ou de conclure avec un minimum d’indices. Souvent visuel, la première impression est plutôt valide.
    2. Réfléchi (lent) : démarche plus rationnelle, formelle et contrôlée. Demande un effort cognitif, mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives. Activation de la cognition sociale.
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27
Q

Que dit Dijksterhuis sur le rôle de l’émotion?

A
  • Nous évaluons positivement ou négativement une personne avant même de s’en faire une impression.
  • L’émotion arrivant avant l’impression (cognition).
28
Q

Que dire sur l’exactitude de l’impression?

A
  • Nos jugements sont parfois, même souvent exacts.
  • Certains traits de personnalité sont plus faciles à identifier que d’autres (extraversion).
  • Souvent teintés de stéréotypes.
  • Les premières impressions sont particulièrement résistantes au changement (si menteur la 1ere fois, méfiant après).
29
Q

Qu’est-ce qu’un schéma?

A
  • Ce sont des structures cognitives qui permettent d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations (commence vers 5-6 ans).
  • Pour comprendre ce qui se passe autour de soi sans devoir analyser à chaque fois.
  • Elles orientent :
    • La perception de l’environnement
    • L’organisation des informations dans la mémoire
    • Les inférences
  • Schémas différents = expériences différentes = vision du monde différente.
30
Q

Sur quoi s’appuient les schémas?

A
  • S’appuient sur :
    • Un ensemble d’idées reçues, sur des stéréotypes et des catégorisations.
    • Des scénarios acquis en fonction des normes culturelles.
    • Des scénarios élaborés en fonction de nos expériences et attentes personnelles.
31
Q

Quels sont les 4 types de schémas?

A
  • Quatre types de schémas :
    1. Schémas sur le soi : représentations que l’on a sur nous-mêmes (quel genre de personne je suis, aide à comprendre nos comportements).
    2. Schémas sur les personnes : informations organisées pour chaque personne que nous connaissons ou non (amis, famille, bon étudiant, personne agressive).
    3. Schémas sur les rôles ou les groupes sociaux : informations emmagasinées sur des membres de groupes ethniques ou raciaux, sur des personnes des deux sexes ou sur leurs professions.
    4. Schémas sur les événements : informations sur la succession de faits familiers, inhabituels ou d’événements sociaux significatifs (au resto, on sait à quoi s’attendre).
32
Q

Selon quelles caractéristiques nos schémas seront activés?

A

• Les caractéristiques du contexte :
 La saillance de l’information (à quel point c’est remarquable, le nouveau, inhabituel, extrême, soudain).
 L’intensité du stimulus (pleurer bruyamment, saigner abondamment).
• Les caractéristiques de la cible (personne regardée) :
 La culture
 Le oui-dire
 L’apparence physique
 La tenue vestimentaire
 La voix
 Le comportement
 Le rôle actif des cibles (maquillage, influence qu’elle choisit)
• Les caractéristiques du percevant (celui qui regarde) :
 Son humeur (si bonne, voit des qualités/positif)
 La perspective temporelle des événements (bientôt ou dans 6 mois)
 L’accessibilité des schémas (ex. : grandit dans VC, plus accessible, on reconnait plus rapidement et facilement des éléments).
 Amorçage (vient de parler d’itinérance et de santé mentale, va voir un itinérant et va se dire qu’il a des problèmes de santé mentale).
 Sa culture (société individualiste = focus sur détails, collectiviste = focus sur l’ensemble).

33
Q

Qu’est-ce que la théorie implicite de la personnalité?

A
  • Type de schéma utilisé pour inférer des traits de personnalité qui s’accordent généralement.
  • À partir d’un seul trait perçu, s’ajoutent des traits apparentés, suggère une personnalité (ex. : étudiant = 18-24 ans, pauvre, party. Guitariste = easy going, infidélité, party).
34
Q

Qu’est-ce que les règles heuristiques?

A
  • Processus cognitifs qui permettent de faire des estimations rapides, ce sont des biais :
    1. Disponibilité : juge de la fréquence ou de probabilité d’un événement à partir de la facilité de se remémorer des exemple apparentés (récent dans notre tête, vu au téléjournal). Ou des souvenirs puissants, frappants mais rares ont plus de chances d’être rappelés.
    2. Représentativité : à quel point le prototype ressemble à notre schéma. Similitudes perçues dans l’apparence immédiate d’un individu et d’une catégorie sociale (ressemble à notre stéréotype).
    3. Ancrage et rajustement : on part d’un point d’ancrage pour estimer qqch on ajuste ensuite la réalité (10 000$ pour auto, on part de là pour négocier. Notre consommation personnelle d’alcool).
35
Q

Quels sont les 6 biais de la cognition sociale?

A
  1. La positivité : tendance à voir les gens favorablement.
  2. La négligence de la ligne de base : tendance à donner plus de crédibilité aux évaluations des gens qui nous entourent qu’aux info statistiques.
  3. Les corrélations illusoires : perception d’une corrélation entre deux variables (événements) alors qu’il n’y en a pas (chaque fois je prends congé, il pleut).
  4. La persistance des croyances : tendance à ne pas tenir compte des informations qui contredisent nos croyances.
  5. Le raisonnement contrefactuel : tendance à prévoir des actions qui auraient pu arriver, on essaie de voir le résultat que ça aurait pu être si on avait changé (ascendante = résultat positif, ce qui aurait pu être mieux ou descendante = résultat négatif).
  6. La combinaison inexacte des probabilités : on fait abstraction des probabilités parce qu’on croit qu’on voit les choses mieux que les statistiques.
36
Q

Qu’est-ce que le soi?

A
  • Ensemble de caractéristiques individuelles qui font qu’une personne est différente des autres ou semblable à eux.
  • Avoir un soi donne à la personne un sentiment d’intégrité, d’unité, d’être différent.
37
Q

Quelles sont les 3 dimensions du soi?

A
  • Le soi comprend 3 dimensions :
    1. Concept de soi (dimension cognitive)
    2. Estime de soi (dimension évaluative)
    3. Présentation de soi (dimension comportementale)
38
Q

Quelle est la définition du concept de soi?

A
  • Définition : ensembles de croyances qu’une personne entretient à propos d’elle-même.
    • Aspects d’origine génétique (personnalité/physique).
    • Aspects acquis en interaction avec le milieu (environnement).
39
Q

Selon William James, quelles sont les 3 dimensions du soi?

A
  • Selon William James, il y a 3 dimensions du soi :
    • Soi spirituel : expériences intérieures, habiletés, valeurs, idéaux.
    • Soi social : image que l’on projette, différents rôles que l’on joue (étudiant, professionnel, ami, fille).
    • Soi matériel : aspects de notre corps, vêtements, possessions, etc. (je suis ce que je possède).
40
Q

Selon William James, comment est-ce qu’on acquiert le concept de soi?

A
  • L’introspection : capacité de se voir aller, on s’analyse, on réfléchit sur soi-même, on se juge, on s’observe.
  • L’observation du comportement des autres à notre endroit/ moi en miroir : je suis comme on dit que je suis. Selon comment les gens nous perçoivent, on assimile et on se base sur ça pour savoir qui on est (ex. : les gens se confient à moi = j’ai une bonne écoute). Perception des réactions des autres : on sélectionne, on interprète, on déforme. Je pense que les gens pensent que je ne suis pas fiable. On projette ce qu’on pense de nous, ça nous affecte même si on ne sait pas si c’est vrai.
  • L’observation de notre propre comportement : nous déduisons certains traits de personnalité, attitudes et motivations personnels à partir de l’observation de notre propre comportement.
  • La comparaison avec des personnes qui nous ressemblent dans l’environnement : on se compare aux autres pour voir si on est mieux. Pour évaluer habiletés et attitudes. Les autres sont des repères dans notre culture d’appartenance. On préfère se comparer à des gens qui nous ressemblent.
41
Q

Que peut-on dire de la stabilité du concept de soi?

A
  • La mémoire est ce qui nous permet d’avoir un concept de soi cohérent. Sans mémoire, nous ne savons plus qui nous sommes car nous perdons nos repères.
  • C’est un besoin. C’est rassurant, ça aide à se comprendre et à comprendre les autres et interagir avec les gens (bordeline n’ont pas de stabilité sur concept de soi, rend toutes les autres sphères instables aussi).
  • Tant pour un concept de soi + ou – on préfère la stabilité à tout prix.
42
Q

Que sommes-nous prêt à faire pour avoir un concept de soi stable?

A
  • On peut aller jusqu’à modifier la réalité :
    • En réarrangeant nos souvenirs pour notre bénéfice personnel.
    • En sélectionnant les informations nouvelles qui concordent avec nos croyances
  • Un concept de soi stable n’est pas nécessairement la représentation de soi la plus valide, mais c’est celle qu’adopte la majorité des gens, quitte à réinterpréter des indices environnementaux qui le contredisent.
  • Quand concept de soi est négatif, on peut avoir tendances à rechercher le négatif pour être cohérent avec le soi (saboter relations positives/auto-sabotage).
43
Q

Quelles sont nos tendances pour augmenter son estime de soi?

A
  • Tendance à :
    • Se voir soi-même plus positivement qu’on voit les autres et croire que les autres nous jugent mieux qu’eux-mêmes.
    • Exagérer le contrôle qu’on croit avoir sur sa vie. On est convaincu que les malchances ne nous arrivent pas.
    • Être excessivement optimiste face à notre propre avenir
    • On se voit aussi plus favorablement dans le passé.
44
Q

Quels sont les biais perceptifs?

A
  1. Égocentrisme : exagérer sa part/contribution dans les activités collectives, surtout quand réussites.
  2. Fausse unicité : considérer comme exceptionnels ses attributs positifs (mon enfant dessine mieux que tous ceux que je connaisse).
  3. Faux consensus : considérer ses attributs négatifs comme répandus dans la réalité (tout le monde fait ça aussi).
  4. Complaisance positive : attribuer ses succès à des dispositions internes.
  5. Complaisance négative : attribuer ses échecs à des circonstances extérieures.
  6. Handicap intentionnel : on explique à l’avance un échec possible en faisant appel à des circonstances exceptionnelles plutôt qu’à des caractéristiques personnelles (dans le but de protéger son estime).
45
Q

Que peut-on dire de la comparaison sociale et l’estime de soi?

A
  • Ascendante : se comparer à des personnes que l’on juge supérieures à soi (pour s’inspirer. Si comparé à ses paires = négatif).
  • Descendante : se comparer à des personnes que l’on juge inférieures à soi (pour augmenter estime, ex. : regarder télé-réalité).
46
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’efficacité personnelle?

A
  • Niveau de confiance dans sa capacité de réussir qu’une personne ressent avant d’entreprendre une tâche (performance réelle). Si on est confiant, nous permet de relever des défis succès entrainent succès.
47
Q

Pourquoi faut-il fait attention de ne pas avoir trop d’estime de soi?

A
  • Trop optimiste nous amène à entretenir des illusions sur nous-mêmes (pas étudier).
  • Ne nous permet pas de s’améliorer (se croit déjà performant).
  • Le handicap intentionnel peut paradoxalement augmenter la probabilité de l’échec (mettra pas tous les efforts).
48
Q

Qu’est-ce que la régulation de soi?

A
  • Processus par lequel nous cherchons à contrôler nos pensées, émotions, comportements et besoins ou à les modifier (introspection).
  • Très exigeant, prend beaucoup d’énergie (mieux le matin).
  • Processus habituellement automatique, on s’analyse.
  • Certaines situations suscitent une conscience de soi :
    • Parler en public
    • Se voir sur vidéo
    • Situation minoritaire dans un groupe (seule fille parmi 10 gars).
49
Q

En quoi consiste la présentation de soi?

A
  • Nous planifions et mettons spontanément en pratique des conduites qui confirment et renforcent l’image de soi.
  • Dans le but de plaire aux autres, obtenir leur approbation et éviter l’exclusion sociale.
  • Un autre objectif est également la validation sociale du soi. On fait beaucoup d’efforts dans la présentation de soi aussi pour se convaincre soi-même de ce que nous sommes vraiment.
  • Demande beaucoup d’efforts. Quand moins d’énergie, le naturel peut ressortir.
50
Q

Quells moyens utilisons-nous pour faire une présentation de soi positive?

A
  • Fréquenter des gens qui nous renvoient une image positive de soi.
  • En présentant des aspects de nous-mêmes susceptibles de provoquer des réactions positives.
51
Q

Quelles sont les deux formes de présentation de soi?

A
  1. Authentique : lorsqu’on désire être perçu par autrui de la façon dont on se perçoit soi-même (avec ses proches).
  2. Stratégique : lorsqu’on désire donner une impression de soi ajustée aux exigences d’une situation (en public, médias sociaux, entrevue d’embauche).
52
Q

Qu’est-ce que le monitorage de soi?

A

Dans la présentation de soi.
tendance spontanée à régler son comportement en fonction de la situation et des réactions d’autrui. Stratégie d’adaptation à son environnement et aux gens. Les gens qui en font trop, peut devenir problématique parce qu’ils s’inquiètent trop des attentes des autres et mettent de côté ce qu’ils ont réellement envie de faire. Ex. : se forcer d’être de bonne humeur devant des gens dans tel contexte. Pour certains c’est important et d’autres s’en foutent.

53
Q

Que peut-on dire des cultures individualistes et le soi?

A
  • Valorisent le soi indépendant, l’autonomie et l’initiative individuelle.
  • L’estime de soi découle de ces valeurs, d’où le biais de complaisance.
  • Les succès découlent de ses capacités, les échecs dépendent des circonstances.
54
Q

Que peut-on dire des cultures collectives et le soi?

A
  • Valorisent la générosité, la gentillesse et la conscience de son propre rôle au sein de la collectivité.
  • L’estime de soi est relié à un biais de complaisance inversé.
  • Les succès sont expliqués par des facteurs situationnels et les échecs à cause de soi.
55
Q

Qu’est-ce qu’une attitude?

A
  • État mental prédisposant à agir d’une certaine manière, lorsque la situation implique la présence réelle ou symbolique de l’objet d’attitude.
  • Modèle ou construit assez stable de :
    • Croyances (cognitif)
    • Émotions
    • Tendances comportementales (prédisposition à agir)
  • Évaluation générale, positive, négative ou neutre d’une personne à l’égard d’un « objet » :
    • Situation (peine de mort)
    • Personne (immigrant)
    • Action (fraude)
    • Opinion (féminisme)
56
Q

Quelles sont les 4 origines du concept d’attitude?

A
  1. Origine affective :
     Basée sur émotion et sentiment
     Pas liée à la logique ou au rationnel
     Souvent liée aux valeurs des gens
     Ex. : religion, avortement.
  2. Origine cognitive :
     Basée sur des faits objectifs
     Analyse rationnelle
     Ex. : j’aime les autos Ford.
  3. Origine comportementale :
     Basée sur les comportements que l’on a à l’égard de l’objet d’attitude.
     On les développe en se regardant aller.
     Ex. : dès que j’ai 1h de libre, je vais au gym (attitude favorable à l’entrainement physique).
  4. Origine génétique :
     Études de jumeaux disent que 34% de la variance génétique (60% environnement).
     Au niveau de la sociabilité, talent athlétique et l’intelligence.
57
Q

Quels sont les concepts d’attitude les plus étudiés?

A
  • Concepts les plus étudiés :
    • Estime de soi (attitude envers soi-même)
    • Préjugés (attitude envers les autres)
    • Attraction interpersonnelle (attitude favorable envers les individus)
58
Q

Quelle est la nature des attitudes?

A
  • La direction : positive/négative, unipolaire/bipolaire, pour/contre.
  • La force : la durabilité ou la résistance, le degré d’enracinement, niveau de difficulté à changer l’attitude.
  • L’intensité : le degré de la puissance (ami et meilleure ami).
59
Q

Quelles sont les deux forces des attitudes?

A
  • La certitude subjective :
    • Conviction d’être dans le vrai et d’avoir raison.
    • Surtout lorsqu’on a eu une expérience directe avec l’objet.
  • La centralité :
    • Position occupée par une attitude dans la hiérarchie de nos attitudes (certaines sont plus importantes que d’autres, donc plus difficile à changer).
    • Attitudes générales d’où découlent un certain nombre d’attitudes associées.
60
Q

Quels sont les deux types d’attitude?

A
-	Explicite :
•	Accessible à la conscience
•	Contrôlable 
•	Facilement exprimable
-	Implicite :
•	Association inconsciente entre l’objet d’attitude et l’évaluation qu’on en fait.
61
Q

Quelles sont les 4 formes d’acquisition des attitudes?

A
  1. Conditionnement évaluatif :
    • Association entre un stimulus neutre et un autre stimulus positif/négatif. On crée des émotions favorables :
     Utilisation corps féminins dans annonces de bière.
     Associer une célébrité à un produit qu’on ne connait pas.
    • Persuasion subliminale : photos qui apparaissent très brièvement, on en a pas conscience (associer mots avec images de bébés chats)
    • Selon Walther, un stimulus neutre peut être conditionné par un stimulus inconditionnel même s’il n’a pas de contact direct avec eux (on n’aime pas une personne parce qu’elle est ami avec une personne qu’on aime pas, tout ça même si on ne l’a jamais rencontré).
  2. Simple exposition :
    • Plus nous sommes exposés à un stimulus, plus nous l’aimons. L’exposition répétée favorise l’aisance perceptive (photos candidats pendant élection).
    • Placement de produit dans émissions/films. À la longue, ça nous convainc d’aimer le produit. Les enfants sont les plus vulnérables.
  3. Apprentissage social :
    • Observation des attitudes et des comportements des autres (surtout via parents et célébrités).
    • Nous nous comparons aux autres et ajustons notre vision de la réalité en fonction.
  4. Conditionnement opérant :
    • Un comportement devient plus ou moins probable selon les conséquences associées.
    • Si conséquences négatives : moins tendance à le faire.
    • Si conséquences positives : on renforce l’attitude.
62
Q

Qu’est-ce que le conditionnement évaluatif?

A

une stratégie pour le changement d’attitudeé
- Conditionnement évaluatif : plus notre expérience avec l’objet est grande plus il est imperméable au changement d’attitudes.

63
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant (approche de Yale)?

A

Stratégie pour changement d’attitude
- Conditionnement opérant Approche de Yale : le changement peut se faire de l’extérieur, par des modifications de l’environnement (pas droit de fumer à -9m).

64
Q

Quels sont les 4 facteurs du conditionnement opérant?

A
  1. Qui parle?
     La crédibilité du messager :
     La compétence ou l’expertise dans le domaine (réelle ou simulée)
     L’attrait suscité et la similarité (encourage l’identification)
     La qualité de la communication (s’exprime bien)
     Mieux si cache son intention de convaincre
     Mieux si utilise des arguments contraires à nos intérêts
  2. Pour dire quoi?
     La raison ou l’émotion :
     Dépend de l’auditoire (scolarisé, degré de connaissance du sujet)
     Ce qui est développé avec les émotions c’est mieux d’utiliser les émotions (causes sociales/altruistes)
     L’usage de la peur utile à condition que :
     La menace soit plausible
     On propose un moyen crédible, sûr et facile d’accès pour éviter le danger
     Assez puissant pour faire agir
     Ce ne soit pas trop fort pour susciter l’évitement (zappage)
     Style bilatéral ou unilatéral :
     Unilatéral si maitrise peu le sujet et que peu engagé sur le plan affectif.
     Bilatéral si connaissent le sujet et qui se sente concernés.
     Inoculation d’attitude :
     On va dire les deux côtés des choses (+ et -).
     Amène l’auditeur à réfléchir.
     Répétition :
     Entraine plus de changement
     Changement plus durable
     Trop souvent peut avoir un effet inverse
  3. À qui s’adresse-t-on?
     Public-cible :
     Public plus instruit : doit utiliser la raison, ils ont confiance en leur intellectuel. Message complexe.
     Public moins instruit : message simple.
     Public avec besoin de cognition : au-delà du niveau d’instruction, besoin de faire efforts intellectuels, on leur donne du contenu.
     Public favorable : on capte leur attention le plus possible, pas besoin de distraction.
     Public défavorable : doit pas trop focusser sur le message, on les enrobe, des distractions.
  4. Comment communiquer le message?
     Le type de média utilisé :
     Électronique : 30-40% de l’info est comprise. Plus d’importance accordée à l’enrobage qu’au contenu pour garder l’attention. Faut plus répéter pour que ça rentre.
     Écrit : plus utile pour faire passer des messages plus complexes. Apporte plus de changement qu’une pub, ça stimule la réflexion, création d’attitudes qui va durer.
     Effet des médias :
     Agenda-setting (quantitatif) : plus les médias accordent de la place à un événement, plus le public considère qu’il est important (courriels Clinton).
     Enrobage (qualitatif) : la façon dont les médias présentent l’événement peut orienter la perception du public, peut biaiser (chômage, explication anecdotique ou sociétale).
65
Q

Qu’est-ce que la consistance cognitive?

A
  • Besoin de garder une cohérence interne/harmonie. Deux théories :
    1. Théorie de l’équilibre : il y a un déséquilibre/tension quand la multiplication de la triade est négative. C’est au moment de la tension qu’on veut changer d’attitude.
    • Triade = la personne elle-même + la personne avec qui elle interagit + un objet psychologique
    • Pour maintenir l’équilibre, on peut :
     Changer d’attitude (agir)
     Changer son opinion de l’autre (accorder moins d’importance à)
     Se convaincre que la différence d’attitude n’est pas importante (rien faire)
    2. Théorie de la dissonance cognitive : l’individu vit un conflit qui crée une tension désagréable Conflit soit entre deux éléments cognitifs liés au même objet d’attitude ou entre son attitude et son comportement.
    • Dissonance peut résulter de plusieurs circonstances :
     Exposition à l’information : il y a des choses qu’on souhaiterait ignorer (fumeurs ne veulent pas savoir stats).
     Justification insuffisante : comportement ne peut pas être justifié par des circonstances externes (pas étudier pcq tentait pas, lendemain arrive à l’examen…).
     Prise de décision : chaque décision peut être source de dissonance (on se questionne, peur d’avoir fait mauvais choix, dissonance post-décisionnelle).
    • Dissonance peut être résolue de différentes façons :
     Rationaliser : trouver de bonnes raisons pour garder son idée ou son comportement (fumeurs « on meurt tous de qqch », pour diminuer dissonance).
     Changer d’idée ou de comportement : changer de comportement pour diminuer dissonance.
     Réévaluer : une fois un dilemme résolu, valoriser l’option choisie et dévaloriser l’autre.
66
Q

Qu’est-ce que la persuasion?

A
  • Le changement d’attitude n’est pas dans l’environnement mais dans la tête des gens. Il existe deux voies de persuasion :
    1. Voie centrale :
    • Fait appel aux processus cognitifs complexes
    • Fait réfléchir
    • Va droit au but pour faire réfléchir et changer attitude
    • Mène à un changement d’attitude plus durable
    • Effet boomerang : on ne sait pas dans quel sens la réflexion va aller, double tranchant.
    • À utiliser quand l’auditeur à une motivation engagée (ça lui tient à cœur) et quand ses connaissances sont élevées.
    2. Voie périphérique :
    • Enrobage
    • Suscite les émotions, l’environnement
    • Effet souvent que ponctuel, superficiel (peut facilement et rapidement disparaitre)
    • Besoin de répéter souvent pour que ça marche
    • À utiliser quand l’auditeur est peu engagé (sert à rien d’argumenter) et quand il a une faible connaissance du sujet.
67
Q

Quels facteurs renforcent le rapport attitude-comportement?

A
  • Ces facteurs renforcent le lien :
    1. La force : lorsqu’on est vraiment convaincu, on agit en conséquence.
    2. L’accessibilité : attitude dont nous avons plus conscience, nous vient facilement en tête.
    3. La spécificité : plus une attitude est spécifique, définie, plus on agit en conséquence (+ précis dans l’attitude, + prédiction dans le comportement en question).
    4. Théorie de l’action raisonnée. L’intention d’agir est déterminé par :
    • L’attitude : croyances reliées aux conséquences d’un comportement. Valeur accordée à ces comportements (aime activité physique, mais de là à aller s’inscrire? Penser aux conséquences : maigrir, estime).
    • Les normes subjectives : pression de mon entourage. La valeur que j’accorde à ces pression (encouragement des gens autour. Va pas au gym sinon je vais être seul ce soir).