Chapitre 5, 6 et 7 Flashcards
Qu’est-ce qu’un stéréotype?
- croyance partagée sur certaines caractéristiques de personnes appartenant à un groupe. Simplification portant sur : des traits de personnalité et/ou des comportements.
- Ce n’est pas toujours négatif d’avoir des stéréotypes, on crée des catégories de schèmes. Cependant on oublie l’unicité de la personne, on s’arrête uniquement à la catégorie.
- Certains stéréotypes ont diminué dans le temps. Quand il y a diminution = plus de connaissances.
Quelle est la différence entre autostéréotype et métastéréotype?
- Autostéréotype : stéréotype à l’égard de son propre groupe.
- Métastéréotype : ce qu’on croit que les autres pensent de son propre groupe.
Qu’est-ce qu’un préjugé?
- Définition : attitude à l’égard des membres d’un groupe. Jugement fondé sur un stéréotype. Idée préconçue simplifiée et appliquée à tous les membres du groupe. Les préjugés prédisposent à agir (ex. : racisme, sexisme, âgisme, anti-sémitisme).
- Les préjugés résultent de multiples émotions (pas juste cognitif, mais aussi affectif). La nature de ces émotions dépendrait de la menace que représente ces groupes en question (peur, envie, anxiété, pitié, dégoût, etc.).
Quelle est la théorie de Fiske et al?
les stéréotypes résultent des stéréotypes. On évalue les gens en fonction de deux dimensions (espace bi-dimensionnel) :
Chaleureux
Compétent
Qu’est-ce que la discrimination?
- Définition : comportement négatif (injuste) à l’égard des membres d’un groupe.
- Atteinte au droit à l’égalité et à l’équité.
- Les cibles varient dans le temps et selon les cultures (ex. : avant beaucoup de gens avec le VIH, donc discrimination différente selon comment attrapé).
Quelles sont les formes de racisme?
- Racisme traditionnel :
- Racisme flagrant.
- Comportement visant à maintenir une certaine distance sociale.
- Moins présent aujourd’hui, on sait que ce n’est pas acceptable.
- Ex. : place dans bus, différents abreuvoirs, etc. - Racisme moderne (symbolique) :
- Racisme subtil.
- S’exprime indirectement.
- Se fonde sur des raisons socialement acceptables, mais qu’entre les lignes il y a connotation raciste.
- Ex. : le fait de s’opposer à la discrimination positive = forme de racisme moderne. - Racisme d’aversion :
- Appui aux mesures égalitaires mais…
- Sentiments négatifs à leur égard.
- Prédisposition cognitive, là sans qu’on le voudrait. Émotions activées malgré.
- Ex. : ressentir un malaise en présence de noirs, policier blanc fait feu sur un ado de 19 ans, noir et non armé.
- La couleur noire est plus associée à du négatif déjà en partant, couleur est prédisposée (blanc = pureté).
- Deux études : outil ou révolver et shoot/don’t shoot.
Qu’est-ce que le racisme?
- La personne adulte normale est perçue comme étant indépendante, active et compétitive. Ressemble plus à la description de l’homme adulte normal que femme adulte normale. Indirectement on favorise un sexe = sexisme moderne.
- Préjugés et comportements discriminatoires basés sur l’appartenance à l’un ou l’autre des 2 sexes.
Quelles sont les vraies différences entre les hommes et femmes?
- L’ampleur réelle des différences entre les hommes et les femmes :
Les différences physiques objectives sont plus importantes.
Sur le plan cognitif = équivalent :
Homes supériorité moyenne en math et visuo-spatial.
Femmes supériorité moyenne sur le plan verbal.
Quelles sont les différentes formes de sexisme?
- Traditionnel : femme reste à la maison avec les enfants.
- Bienveillant : homme traite femme pour l’aider, mais en faisant ça, rabaisse/diminue.
- Moderne : le fait de penser que les hommes et les femmes ont les mêmes chances sur le marché du travail alors que les statistiques prouvent le contraire, ne tient pas compte de la réalité.
- Hostile : négatif envers les femmes qui prennent la « place » de l’homme (penser qu’elles prennent leurs jobs).
- Ambivalent : mélange d’hostilité et bienveillance. Homme est pourvoyeur, aime et accepte ce rôle, mais est hostile parle qu’il doit travailler et ramener l’argent, trouve cela injuste.
Quelles sont les causes des préjugés?
Contexte historique Contexte socioculturel Contexte psychosocial Contexte psychologique La perception Le stimulus
Quel est le contexte historique des préjugés?
la domination de certains peuples. Pour résister à la domination et au contexte, on alimente des préjugés pour créer clivage et barrière entre les deux pour valoriser notre parti :
Groupe dominé : pour résister à l’acculturation (anglo vs franco).
Groupe dominant : pour justifier leurs comportements de domination (incapable de se gérer eux-mêmes).
Quel est le contexte socioculturel des préjugés?
L’identification à un groupe. On rejette l’autre groupe pour valoriser le nôtre, s’il y a compétition, augmente le rejet. Ouvre donc la porte aux préjugés.
Conflit de groupe réaliste ou réels. Deux groupes veulent la même chose, mais ne peuvent pas l’avoir les deux donc crée une frustration/compétition et augmente les préjugés (ex. : on veut emploi, préjugés envers immigrants qui « volent » nos emplois).
Quel est le contexte psychosocial des préjugés?
La socialisation :
Les préjugés sont acquis par l’expérience directe ou celle d’une autre personne (un voisin de telle nationalité fait du bruit, on ne veut pas de cette nationalité comme voisin).
Dès 3 à 5 ans et se renforce jusqu’à 7 ans.
Parfois diminue à l’adolescence (parfois les préjugés se maintiennent et se cristallisent si on ne les remet pas en question).
Médias créent beaucoup de stéréotypes/préjugés.
Effet de génération : moins qu’auparavant parce qu’on a plus d’éducation et qu’on est plus exposé aux nationalités.
L’influence sociale (normes) :
Les préjugés peuvent se généraliser dans la société, il devient alors difficile de s’opposer à ce que la société pense.
Religion : impose certaines normes qui sont à la base des préjugés.
Fondamentalisme religieux : plus devient strict, plus on a un cadre perceptuel restreint.
Quel est le contexte psychologique des préjugés?
La personnalité autoritaire : certains souscrivent à des préjugés plus facilement que d’autres.
Aime le pouvoir et l’utilise
Peur du changement
Rigidité intellectuelle
Ethnocentrisme (leur ethnie est mieux que les autres)
Aime la hiérarchie
Fragile aux préjugés
Ethnocentrisme : croyance selon laquelle son groupe ethnique est supérieur aux autres.
Fondement de l’exclavagisme
Les puissances coloniales face aux habitants des pays occupés
Attitudes de certains Québécois envers les populations autochtones
Caractérisé par :
1. Attitudes positives à l’égard de son propre groupe (endogroupe).
2. Attitudes négatives à l’égard de l’autre groupe (exogroupe).
3. Conviction que l’exogroupe est inférieur à nous.
Frustration-agressivité :
Lorsqu’on est frustré, on peut choisir une cible non reliée à notre frustration pour exprimer notre agressivité.
Certaines minorités servent alors de Bouc émissaire.
Orientation à la domination sociale (ODS) :
Variable de la personnalité reliée aux préjugés (plus ODS est élevé, plus la personne s’identifie à son groupe et dénigre l’autre groupe).
Considère groupes sociaux fondamentalement inégaux.
Consiste à vouloir que son endogroupe domine les exogroupe ou leur soit supérieur (écraser les autres pour monter dans a vie).
Quel la perception des préjugés? (cause)
La catégorisation : percevoir les personnes en tant que membres d’un groupe ou d’une catégorie, plutôt qu’en tant qu’individus.
Permet de simplifier le traitement de l’information mais mène à des stéréotypes et préjugés
Effet de dilution : préjugé de départ change à partir de nouveaux éléments (ingénieur répare voiture = ok. Ingénieur aux yeux bleus et 4 enfants qui répare voiture = ouin.).
Si individu appartient à deux groupes = préjugés ++ (noir homosexuel).
Si individu appartient à deux groupes de catégorie croisée = on associe préjugé négatif (mulâtre = association avec préjugés des noirs).
Quand on rencontre quelqu’un qui contredit notre stéréotype de sa catégorie, nous avons 3 choix :
1. Nous modifions progressivement les stéréotypes associés à sa catégorie.
2. Le stéréotype change de façon soudaine et radicale.
3. On se crée une sous-catégorie à l’intérieur de notre stéréotype (juste les gars entre 21/25 ans).
Favoritisme à l’égard de l’endogroupe :
Endogroupe : groupe social auquel il appartient.
Exogroupe : tout autre groupe que celui auquel il perçoit qu’il appartient.
Biais de l’endogroupe : tendance à avoir une meilleure opinion de son endogroupe, parce que le groupe fait partie de notre identité donc on favorise notre estime de soi.
Qui le fait davantage : dépend de la perception que l’on croit que les autres ont de nous, dépend de notre identification au groupe, dépend de notre estime de soi.
Normal de se définir en fonction de notre groupe mais risque de :
1. Xénophobie (hostilité à l’égard de ce qui est étranger, peur des autres).
2. Misogynie (haine ou mépris des femmes).
Biais de l’homogénéité de l‘exogroupe : tendance à réduire au minimum des différences entre les membres des autres groupes. Mettre tout le monde ensemble et ne pas voir les différences individuelles au sein du groupe = laisse place aux stéréotypes (ex. : pas voir différences physiques des autres nationalités)
Autres biais :
Les corrélations illusoires : associer sans fondement deux phénomènes. Associer le groupe d’appartenance d’un individu qui commet un geste se démarquant à ce genre de geste (un jamaïcain gagne le 100m et bat le record, tous les jamaïcains courent vite).
Le déplacement de norme : chercher les points d’ancrage de son échelle d’évaluation (subjective) selon la catégorie sociale de celui qui est jugé (homme fait quelque chose = leadership. Femme fait même chose = agressivité).
Quel est le stimulus dans les préjugés? (cause)
- Le stimulus : explication selon laquelle les gens faisant l’objet de préjugés (stimulus) méritent leur réputation. Cependant, les différences entre les groupes sont habituellement faibles et reposent souvent sur la déviation de quelques individus. Souvent on généralise, juste un comportement plus intense dans le groupe, mais pas exacte pour les autres du groupe.
Quelles sont les conséquences des préjugés?
- Les prophéties autoréalisatrices : tendance des personnes à se comporter selon les attentes qu’on a d’elles, d’où la confirmation du préjugé de départ (femmes ne sont pas douées en mécanique. Les femmes ne vont donc pas en mécanique. Puisqu’on ne voit pas beaucoup de femmes en mécanique, elles ne doivent pas être douées).
- La menace du stéréotype : appréhension éprouvée par les membres d’un groupe minoritaire parce que leur comportement pourrait confirmer un stéréotype entretenu à leur égard (préjugé défavorable à l’avance, donc crée une anxiété. Met donc tout son énergie dans son anxiété et pression, ce qui peut réellement affecter le résultat. Ex. : test de QI, les noirs sont moins bons).
- Préjugé et bien-être psychologique : être victime de discrimination peut avoir des effets négatifs – estime de soi plus faible, dépression, stress plus élevé. Dépend cependant de la perception qu’à l’individu de la discrimination (peut rejeter et l’attribuer à l’autre groupe).
Quels sont les facteurs pour réduire les préjugés?
- Le contact intergroupe : réunir des groupes hostiles pour collaborer à un projet commun (utile en cas de réussite et statut social équivalent). Être en contact les uns avec les autres (familiarité développe sentiments positifs).
- La modification des catégories :
Il faut défaire la catégorisation « nous » et « eux » et prendre conscience des points communs entre les deux groupes et des différences individuels des membres des deux groupes.
Difficile, car les stéréotypes sont présents depuis longtemps.
Les gens résistent parce qu’ils ont peur du rejet et croient que les autres sont fermés (pensent qu’eux pensent…).
Recatégorisation : on crée une identité sociale commune.
Catégories croisées/multiples : maintien et valorise la distinction endogroupe et exogroupe. Établie également une entité globale commune. - Estime de soi (Fein et Spencer) : promouvoir d’autres moyens d’augmenter l’estime de soi pour que les gens aient moins tendance à le faire en discriminant.
Qu’est-ce que l’influence sociale?
Modification du comportement ou des attitudes d’un individu sous l’effet d’une pression réelle (tu dois faire ça) ou imaginaire (de quoi vais-je avoir l’ais si je ne fais pas ça), volontaire ou involontaire (pas le choix), exercée par une personne ou un groupe.
- Illusion d’introspection : croyance selon laquelle l’influence sociale a moins d’effet sur notre comportement que sur celui des autres.
- Nous sommes influencés pour survivre. Il faut une compréhension adéquate de la réalité, elle est acquise auprès des autres. Pour se sentir vrai. L’humain a besoin de comprendre son environnement et sa réalité.
Quelles sont les réactions à la pression d’autrui selon Kelman ?
La soumission : modification du comportement sans changement d’attitude (d’accord en public, mais en désaccord en privé, éviter le rejet).
L’identification : adoption d’un comportement ou d’une attitude parce qu’on s’identifie à une personne ou à un groupe (pour être accepté, + en ado).
L’intériorisation : changement d’attitude fondé sur une réorganisation cognitive basée sur de l’information acquise auprès des autres (on s’appuie sur l’expertise qu’on n’a pas), plus durable.
Quelle est la différence entre l’influencce sociale et l’uniformité de comportement?
- Différence avec l’uniformité de comportement : conduite adoptée par tout individu, indépendamment des autres, en réaction à un même stimulus (tout le monde agit comme ça, dans ce contexte. Ex. : bébés qui mangent citron).
Quels sont les deux processus fondamentaux de l’influence ?
- On se conforme sous l’effet de l’influence informationnelle : on se conforme en fonction de l’info qu’on acquiert. Cela produit un changement durable qui repose sur l’information.
Les autres exercent une influence dans la mesure où nous pensons qu’ils possèdent les connaissances, l’expertise, l’expérience que nous n’avons pas.
Le changement est motivé par un désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct.
On va chercher de l’information quand nous sommes face à l’inconnu (observation des comportements d’autrui).
Possibilité de dérapage : donner fausses informations (entendu coup de feu, comportement d’autrui est influencé, peut causer hystérie collective). - On se conforme sous l’effet de l’influence normative : produit un changement peu durable qui repose sur le désir d’être accepté et approuvé par les autres. Pas nécessairement parce qu’on adhère.
Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme capables de nous punir et de nous récompenser.
Le changement est motivé par le désir d’être approuvé et aimé, et d’éviter le rejet ou l’hostilité.
Elle entraîne une acceptation qui peut être seulement publique (soumission) ou à la fois publique et privée (identification).