Chapitre 5, 6 et 7 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype?

A
  • croyance partagée sur certaines caractéristiques de personnes appartenant à un groupe. Simplification portant sur : des traits de personnalité et/ou des comportements.
  • Ce n’est pas toujours négatif d’avoir des stéréotypes, on crée des catégories de schèmes. Cependant on oublie l’unicité de la personne, on s’arrête uniquement à la catégorie.
  • Certains stéréotypes ont diminué dans le temps. Quand il y a diminution = plus de connaissances.
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2
Q

Quelle est la différence entre autostéréotype et métastéréotype?

A
  • Autostéréotype : stéréotype à l’égard de son propre groupe.
  • Métastéréotype : ce qu’on croit que les autres pensent de son propre groupe.
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3
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé?

A
  • Définition : attitude à l’égard des membres d’un groupe. Jugement fondé sur un stéréotype. Idée préconçue simplifiée et appliquée à tous les membres du groupe. Les préjugés prédisposent à agir (ex. : racisme, sexisme, âgisme, anti-sémitisme).
  • Les préjugés résultent de multiples émotions (pas juste cognitif, mais aussi affectif). La nature de ces émotions dépendrait de la menace que représente ces groupes en question (peur, envie, anxiété, pitié, dégoût, etc.).
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4
Q

Quelle est la théorie de Fiske et al?

A

les stéréotypes résultent des stéréotypes. On évalue les gens en fonction de deux dimensions (espace bi-dimensionnel) :
 Chaleureux
Compétent

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5
Q

Qu’est-ce que la discrimination?

A
  • Définition : comportement négatif (injuste) à l’égard des membres d’un groupe.
  • Atteinte au droit à l’égalité et à l’équité.
  • Les cibles varient dans le temps et selon les cultures (ex. : avant beaucoup de gens avec le VIH, donc discrimination différente selon comment attrapé).
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6
Q

Quelles sont les formes de racisme?

A
  1. Racisme traditionnel :
    - Racisme flagrant.
    - Comportement visant à maintenir une certaine distance sociale.
    - Moins présent aujourd’hui, on sait que ce n’est pas acceptable.
    - Ex. : place dans bus, différents abreuvoirs, etc.
  2. Racisme moderne (symbolique) :
    - Racisme subtil.
    - S’exprime indirectement.
    - Se fonde sur des raisons socialement acceptables, mais qu’entre les lignes il y a connotation raciste.
    - Ex. : le fait de s’opposer à la discrimination positive = forme de racisme moderne.
  3. Racisme d’aversion :
    - Appui aux mesures égalitaires mais…
    - Sentiments négatifs à leur égard.
    - Prédisposition cognitive, là sans qu’on le voudrait. Émotions activées malgré.
    - Ex. : ressentir un malaise en présence de noirs, policier blanc fait feu sur un ado de 19 ans, noir et non armé.
    - La couleur noire est plus associée à du négatif déjà en partant, couleur est prédisposée (blanc = pureté).
    - Deux études : outil ou révolver et shoot/don’t shoot.
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7
Q

Qu’est-ce que le racisme?

A
  • La personne adulte normale est perçue comme étant indépendante, active et compétitive. Ressemble plus à la description de l’homme adulte normal que femme adulte normale. Indirectement on favorise un sexe = sexisme moderne.
  • Préjugés et comportements discriminatoires basés sur l’appartenance à l’un ou l’autre des 2 sexes.
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8
Q

Quelles sont les vraies différences entre les hommes et femmes?

A
  • L’ampleur réelle des différences entre les hommes et les femmes :
     Les différences physiques objectives sont plus importantes.
     Sur le plan cognitif = équivalent :
     Homes supériorité moyenne en math et visuo-spatial.
     Femmes supériorité moyenne sur le plan verbal.
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9
Q

Quelles sont les différentes formes de sexisme?

A
  1. Traditionnel : femme reste à la maison avec les enfants.
  2. Bienveillant : homme traite femme pour l’aider, mais en faisant ça, rabaisse/diminue.
  3. Moderne : le fait de penser que les hommes et les femmes ont les mêmes chances sur le marché du travail alors que les statistiques prouvent le contraire, ne tient pas compte de la réalité.
  4. Hostile : négatif envers les femmes qui prennent la « place » de l’homme (penser qu’elles prennent leurs jobs).
  5. Ambivalent : mélange d’hostilité et bienveillance. Homme est pourvoyeur, aime et accepte ce rôle, mais est hostile parle qu’il doit travailler et ramener l’argent, trouve cela injuste.
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10
Q

Quelles sont les causes des préjugés?

A
Contexte historique
Contexte socioculturel
Contexte psychosocial
Contexte psychologique
La perception
Le stimulus
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11
Q

Quel est le contexte historique des préjugés?

A

la domination de certains peuples. Pour résister à la domination et au contexte, on alimente des préjugés pour créer clivage et barrière entre les deux pour valoriser notre parti :
 Groupe dominé : pour résister à l’acculturation (anglo vs franco).
 Groupe dominant : pour justifier leurs comportements de domination (incapable de se gérer eux-mêmes).

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12
Q

Quel est le contexte socioculturel des préjugés?

A

 L’identification à un groupe. On rejette l’autre groupe pour valoriser le nôtre, s’il y a compétition, augmente le rejet. Ouvre donc la porte aux préjugés.
 Conflit de groupe réaliste ou réels. Deux groupes veulent la même chose, mais ne peuvent pas l’avoir les deux donc crée une frustration/compétition et augmente les préjugés (ex. : on veut emploi, préjugés envers immigrants qui « volent » nos emplois).

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13
Q

Quel est le contexte psychosocial des préjugés?

A

La socialisation :
 Les préjugés sont acquis par l’expérience directe ou celle d’une autre personne (un voisin de telle nationalité fait du bruit, on ne veut pas de cette nationalité comme voisin).
 Dès 3 à 5 ans et se renforce jusqu’à 7 ans.
 Parfois diminue à l’adolescence (parfois les préjugés se maintiennent et se cristallisent si on ne les remet pas en question).
 Médias créent beaucoup de stéréotypes/préjugés.
 Effet de génération : moins qu’auparavant parce qu’on a plus d’éducation et qu’on est plus exposé aux nationalités.

L’influence sociale (normes) :
 Les préjugés peuvent se généraliser dans la société, il devient alors difficile de s’opposer à ce que la société pense.
 Religion : impose certaines normes qui sont à la base des préjugés.
 Fondamentalisme religieux : plus devient strict, plus on a un cadre perceptuel restreint.

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14
Q

Quel est le contexte psychologique des préjugés?

A

La personnalité autoritaire : certains souscrivent à des préjugés plus facilement que d’autres.
 Aime le pouvoir et l’utilise
 Peur du changement
 Rigidité intellectuelle

Ethnocentrisme (leur ethnie est mieux que les autres)
 Aime la hiérarchie
 Fragile aux préjugés
 Ethnocentrisme : croyance selon laquelle son groupe ethnique est supérieur aux autres.
 Fondement de l’exclavagisme
 Les puissances coloniales face aux habitants des pays occupés
 Attitudes de certains Québécois envers les populations autochtones
 Caractérisé par :
1. Attitudes positives à l’égard de son propre groupe (endogroupe).
2. Attitudes négatives à l’égard de l’autre groupe (exogroupe).
3. Conviction que l’exogroupe est inférieur à nous.

Frustration-agressivité :
 Lorsqu’on est frustré, on peut choisir une cible non reliée à notre frustration pour exprimer notre agressivité.
 Certaines minorités servent alors de Bouc émissaire.

Orientation à la domination sociale (ODS) :
 Variable de la personnalité reliée aux préjugés (plus ODS est élevé, plus la personne s’identifie à son groupe et dénigre l’autre groupe).
 Considère groupes sociaux fondamentalement inégaux.
 Consiste à vouloir que son endogroupe domine les exogroupe ou leur soit supérieur (écraser les autres pour monter dans a vie).

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15
Q

Quel la perception des préjugés? (cause)

A

La catégorisation : percevoir les personnes en tant que membres d’un groupe ou d’une catégorie, plutôt qu’en tant qu’individus.
 Permet de simplifier le traitement de l’information mais mène à des stéréotypes et préjugés
 Effet de dilution : préjugé de départ change à partir de nouveaux éléments (ingénieur répare voiture = ok. Ingénieur aux yeux bleus et 4 enfants qui répare voiture = ouin.).
 Si individu appartient à deux groupes = préjugés ++ (noir homosexuel).
 Si individu appartient à deux groupes de catégorie croisée = on associe préjugé négatif (mulâtre = association avec préjugés des noirs).
 Quand on rencontre quelqu’un qui contredit notre stéréotype de sa catégorie, nous avons 3 choix :
1. Nous modifions progressivement les stéréotypes associés à sa catégorie.
2. Le stéréotype change de façon soudaine et radicale.
3. On se crée une sous-catégorie à l’intérieur de notre stéréotype (juste les gars entre 21/25 ans).

Favoritisme à l’égard de l’endogroupe :
 Endogroupe : groupe social auquel il appartient.
 Exogroupe : tout autre groupe que celui auquel il perçoit qu’il appartient.
 Biais de l’endogroupe : tendance à avoir une meilleure opinion de son endogroupe, parce que le groupe fait partie de notre identité donc on favorise notre estime de soi.
 Qui le fait davantage : dépend de la perception que l’on croit que les autres ont de nous, dépend de notre identification au groupe, dépend de notre estime de soi.
 Normal de se définir en fonction de notre groupe mais risque de :
1. Xénophobie (hostilité à l’égard de ce qui est étranger, peur des autres).
2. Misogynie (haine ou mépris des femmes).

Biais de l’homogénéité de l‘exogroupe : tendance à réduire au minimum des différences entre les membres des autres groupes. Mettre tout le monde ensemble et ne pas voir les différences individuelles au sein du groupe = laisse place aux stéréotypes (ex. : pas voir différences physiques des autres nationalités)

Autres biais :
 Les corrélations illusoires : associer sans fondement deux phénomènes. Associer le groupe d’appartenance d’un individu qui commet un geste se démarquant à ce genre de geste (un jamaïcain gagne le 100m et bat le record, tous les jamaïcains courent vite).
 Le déplacement de norme : chercher les points d’ancrage de son échelle d’évaluation (subjective) selon la catégorie sociale de celui qui est jugé (homme fait quelque chose = leadership. Femme fait même chose = agressivité).

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16
Q

Quel est le stimulus dans les préjugés? (cause)

A
  • Le stimulus : explication selon laquelle les gens faisant l’objet de préjugés (stimulus) méritent leur réputation. Cependant, les différences entre les groupes sont habituellement faibles et reposent souvent sur la déviation de quelques individus. Souvent on généralise, juste un comportement plus intense dans le groupe, mais pas exacte pour les autres du groupe.
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17
Q

Quelles sont les conséquences des préjugés?

A
  • Les prophéties autoréalisatrices : tendance des personnes à se comporter selon les attentes qu’on a d’elles, d’où la confirmation du préjugé de départ (femmes ne sont pas douées en mécanique. Les femmes ne vont donc pas en mécanique. Puisqu’on ne voit pas beaucoup de femmes en mécanique, elles ne doivent pas être douées).
  • La menace du stéréotype : appréhension éprouvée par les membres d’un groupe minoritaire parce que leur comportement pourrait confirmer un stéréotype entretenu à leur égard (préjugé défavorable à l’avance, donc crée une anxiété. Met donc tout son énergie dans son anxiété et pression, ce qui peut réellement affecter le résultat. Ex. : test de QI, les noirs sont moins bons).
  • Préjugé et bien-être psychologique : être victime de discrimination peut avoir des effets négatifs – estime de soi plus faible, dépression, stress plus élevé. Dépend cependant de la perception qu’à l’individu de la discrimination (peut rejeter et l’attribuer à l’autre groupe).
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18
Q

Quels sont les facteurs pour réduire les préjugés?

A
  • Le contact intergroupe : réunir des groupes hostiles pour collaborer à un projet commun (utile en cas de réussite et statut social équivalent). Être en contact les uns avec les autres (familiarité développe sentiments positifs).
  • La modification des catégories :
     Il faut défaire la catégorisation « nous » et « eux » et prendre conscience des points communs entre les deux groupes et des différences individuels des membres des deux groupes.
     Difficile, car les stéréotypes sont présents depuis longtemps.
     Les gens résistent parce qu’ils ont peur du rejet et croient que les autres sont fermés (pensent qu’eux pensent…).
     Recatégorisation : on crée une identité sociale commune.
     Catégories croisées/multiples : maintien et valorise la distinction endogroupe et exogroupe. Établie également une entité globale commune.
  • Estime de soi (Fein et Spencer) : promouvoir d’autres moyens d’augmenter l’estime de soi pour que les gens aient moins tendance à le faire en discriminant.
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19
Q

Qu’est-ce que l’influence sociale?

A

Modification du comportement ou des attitudes d’un individu sous l’effet d’une pression réelle (tu dois faire ça) ou imaginaire (de quoi vais-je avoir l’ais si je ne fais pas ça), volontaire ou involontaire (pas le choix), exercée par une personne ou un groupe.

  • Illusion d’introspection : croyance selon laquelle l’influence sociale a moins d’effet sur notre comportement que sur celui des autres.
  • Nous sommes influencés pour survivre. Il faut une compréhension adéquate de la réalité, elle est acquise auprès des autres. Pour se sentir vrai. L’humain a besoin de comprendre son environnement et sa réalité.
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20
Q

Quelles sont les réactions à la pression d’autrui selon Kelman ?

A

 La soumission : modification du comportement sans changement d’attitude (d’accord en public, mais en désaccord en privé, éviter le rejet).
 L’identification : adoption d’un comportement ou d’une attitude parce qu’on s’identifie à une personne ou à un groupe (pour être accepté, + en ado).
 L’intériorisation : changement d’attitude fondé sur une réorganisation cognitive basée sur de l’information acquise auprès des autres (on s’appuie sur l’expertise qu’on n’a pas), plus durable.

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21
Q

Quelle est la différence entre l’influencce sociale et l’uniformité de comportement?

A
  • Différence avec l’uniformité de comportement : conduite adoptée par tout individu, indépendamment des autres, en réaction à un même stimulus (tout le monde agit comme ça, dans ce contexte. Ex. : bébés qui mangent citron).
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22
Q

Quels sont les deux processus fondamentaux de l’influence ?

A
  1. On se conforme sous l’effet de l’influence informationnelle : on se conforme en fonction de l’info qu’on acquiert. Cela produit un changement durable qui repose sur l’information.
     Les autres exercent une influence dans la mesure où nous pensons qu’ils possèdent les connaissances, l’expertise, l’expérience que nous n’avons pas.
     Le changement est motivé par un désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct.
     On va chercher de l’information quand nous sommes face à l’inconnu (observation des comportements d’autrui).
     Possibilité de dérapage : donner fausses informations (entendu coup de feu, comportement d’autrui est influencé, peut causer hystérie collective).
  2. On se conforme sous l’effet de l’influence normative : produit un changement peu durable qui repose sur le désir d’être accepté et approuvé par les autres. Pas nécessairement parce qu’on adhère.
     Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme capables de nous punir et de nous récompenser.
     Le changement est motivé par le désir d’être approuvé et aimé, et d’éviter le rejet ou l’hostilité.
     Elle entraîne une acceptation qui peut être seulement publique (soumission) ou à la fois publique et privée (identification).
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23
Q

Pourquoi a-t-on raison de craindre le rejet?

A

 Une majorité sûre d’elle-même peut ridiculiser quelqu’un qui va contre le groupe.
 L’ostracisme : façon de rejeter quelqu’un en l’ignorant (outil puissant d’influence).

24
Q

Qu’est-ce que le conformisme?

A
  • Changement de comportement ou de croyance résultant de la pression réelle ou imaginée d’une majorité à l’égard d’un individu ou d’une minorité.
25
Q

Quelle est l’expérience d’Asch (1951) ?

A

dans un groupe de comédiens, une personne fait l’expérimentation. Tous les autres donnent une réponse ridicule, voir si la personne va se conformer au groupe. Résultats :
 37% des réponses données sont erronées et vont dans le sens de l’influence.
 76% des sujets se conforment au moins une fois.
 50% des sujets se conforment au moins une fois sur deux.

26
Q

Dans quelles conditions le conformisme de groupe augmente-t-il?

A

 On se sent attiré par le groupe.
 On considère le groupe comme crédible ou compétent.
 Il a un fort sentiment d’identification au groupe.
 Il y a unanimité au sein du groupe.

  • Le conformisme en groupe plafonne dès qu’il y a trois ou quatre complices, mais n’augmente pas à partir de sept.

 Plus le stimulus est ambigu (moins la réponse est évidente, plus on se conforme).
 Moins les gens se sentent compétents devant la tâche.
 Importance accordée au groupe

27
Q

Quels sont les traits de personnalité qui favorisent le conformisme?

A

 Fort besoin d’affiliation.
 Fort degré de monitorage de soi (importance de l’image qu’on projette).
 Faible estime de soi (plus réceptif à l’influence des autres).
 Personnalité de type autoritaire (aime que l’ordre soit établie, armée).
 Importance accordée aux valeurs collectives (harmonie sociale).
 Contrôle perçu (le niveau de contrôle qu’on a dans un groupe).
 Crédits idiosyncrasiques (on peut se permettre d’aller contre un groupe et que ce sera accepté si on a l’habitude de se conformer habituellement).

28
Q

Qu’est-ce que l’innovation?

A
  • L’influence d’une minorité sur la majorité.
  • Plus efficace si les positions sont similaires à la majorité sur l’ensemble des points.
  • Moins efficace s’il y a double minorité (noir et homosexuel).
29
Q

Quelles sont les conditions et les effets de l’innocation?

A
  • Conditions :
     Minorité sûre d’elle-même, constante et unanime.
     Argumentation articulée et optimiste.
     Optimiste et constructif.
  • Effets :
     Force la majorité à être attentive et à considérer un autre point de vue.
     Stimule le travail cognitif de la majorité.
     On n’aime pas les extrêmes.
30
Q

Qu’est-ce qu’une norme?

A
  • Règle dictée par le consensus social et associée à des critères d’approbation ou de désapprobation sociales.
  • Codification de nos interactions sociales au quotidien sans qu’on soit obligé de toujours s’adapter.
  • Normalisation = convergences des estimations individuelles vers une estimation commune. Ensemble on crée une norme. Il s’agit d’une tendance instinctive de l’humain quand c’est flou. On aime comprendre.
  • La norme doit être activée (écrit quelque part, informé) pour la respecter.
31
Q

Quels sont les deux types de normes?

A

 Descriptive : informe l’individu de ce que font les autres.
 Prescriptive : informe l’individu du comportement approprié. On dit ce qu’il faut faire, les attentes.

32
Q

Quand se produisent les normes et quand sont-elles suspendues?

A
  • Les normes se produisent :
     Lors d’incertitudes
     On crée un processus d’ancrage commun (s’entend quoi faire dans tel contexte).
     Varient selon les époques, les cultures et les situations.
  • Les normes sont suspendues lors :
     Les foules : comportements irrationnels, chacun pour soi, perd nos repères. De nouvelles normes peuvent se créer (émeutes).
     Les rumeurs : en situation de crise, dans l’incertitude, lors d’une catastrophe, en l’absence de nos repères fiables.
33
Q

Qu’est-ce que l’acquiescement?

A
  • Réponse positive à une demande sans que l’on nous ordonne nécessairement de le faire.
  • Une réponse est plus positive à une demande inhabituelle (avez-vous 37 sous?).
34
Q

Quelles sont les techniques de persuasion?

A
  1. Utiliser la distraction : nous donnons souvent notre accord sans réfléchir lors que notre esprit est occupé (demander dons à la caisse). Cependant, on réfléchit plus quand la demande est grande (demander une grosse somme d’argent).
  2. Débit verbal rapide : un débit rapide peut amener la personne à dire oui. Parler plus vite quand les arguments sont peu valides (annonce shamwow).
  3. L’effet de rareté : moins une ressource est disponible plus elle apparaît désirable (faut que je me dépêche de répondre, offre limitée).
  4. Norme de réciprocité : on peut acquiescer à une demande seulement parce que l’on a l’impression d’avoir une dette envers la personne (serveur donne bonbons aux clients, se sentent redevant dans le tip).
  5. L’attrait : se rendre aimable pour convaincre, attirance physique, familiarité, avoir l’impression qu’on se ressemble.
  6. Validation sociale : donner l’impression que le comportement demandé s’inscrit dans une norme sociale évidente (quand fait don, ton nom est écrit sur le mur).
  7. Pied dans la porte/doigt dans l’engrenage : faire des demandes successives dont l’importance augmente progressivement. Difficile de se rétracter sans éprouver une dissonance cognitive (on se sent obligé, on veut conserver notre attitude positive).
  8. Porte au nez : faire une demande excessive dans le but d’en faire accepter une moindre (donne l’impression de compris/raisonnable, se sent déjà mal d’avoir dit non à la première demande).
  9. Légitimiser les petites contributions : contributions individuelles moins importantes mais plus nombreuses. Valorise les petites contributions, au final plus payant, plus efficace en vrai.
  10. Amorçage : faire accepter une entente qu’on rend conditionnelle à l’acceptation d’une nouvelle demande. L’acquiescement de départ sert de tremplin à la véritable demande (participer à une recherche? Oui. Se déroulera les samedis matin… Pas le choix d’accepter. Diff avec doigt dans engrenage (possibilité de refuser).
  11. Anticonformisme de soi stratégique ou psychologie inversée : dire l’envers de ce qu’on veut vraiment (père : wow vraiment un bon chum. Fille va laisser son chum parce qu’impression d’avoir le contrôle sur a décision).
  12. Leurre : appâter le client avec une promesse trompeuse pour pouvoir lui faire une demande/offre (magasin annonce 70%, mais juste une mini rack, mais voici notre nouvelle collection).
  13. Ce n’est pas tout! : faire accepter une demande en l’accompagnant immédiatement d’un rabais ou d’une prime (info-commercial, encourage le comportement).
35
Q

Quelle est l’expérience de Milgram?

A

L’obéissance

Donner des chocs électriques à une personne lorsqu’elle n’a pas la bonne réponse (effet de la punition sur l’apprentissage). 62% ont poursuivis l’expérience jusqu’à l’administration de choc de 450 volts.

  • Comment expliquer ce résultat :
     L’apprentissage de l’obéissance s’effectue en très bas âge.
     Tendance à décharger notre responsabilité sur la figure d’autorité.
     Mécanisme de défense entre en jeu (rationnaliser c’est pour la science, c’est la faute de l’élève).
     Pied dans la porte.
     La personnalité des gens (mais l’environnement fait + que la personnalité).
36
Q

Quelles sont les répercussions de l’expérience de Milgram sur la psychologie?

A

 Recherche : conscience accrue des problématiques éthiques. Aujourd’hui, les bénéfices doivent être plus grands que les torts, doit faire un retour à la fin, pas le droit de rémunérer les participants, informer qu’ils ont le droit d’arrêter quand ils veulent.
 Psychologie de la personnalité : des variables de la situation peuvent être plus importantes que la personnalité.
 Psychologie sociale : intérêt accru pour les situations fortes et comportements négatifs de l’humain.

37
Q

Que peut-on dire de la reprise de l’expérience de Milgram en 2009?

A
  • Reprise de l’expérience par Burger (2009) : limite de chocs à 150 volts, informé les sujets 3 fois qu’ils ont droit d’arrêter quand ils veulent, ils conserveront quand même l’argent. Résultats :
     70% des sujets se sont rendus à 150 volts. Même aujourd’hui, l’obéissance est autant présente qu’en 1960.
38
Q

Quel est le processus d’endoctrinement pour les sectes?

A

 Personnes vulnérables/fragilisées par la vie.
 Offre beaucoup d’amour et d’amitié.
 Limite le sommeil (perte des capacités de jugement).
 L’amène à se soumettre à différentes demandes (pas voir leurs proches, donner tous leurs possessions).
 Internalise les croyances du groupe (identification au groupe).
 Consolide son appartenance au groupe.
 Engagé, isolé = difficile de s’en sortir.

39
Q

Quelles sont les 3 formes de résistance à l’influence?

A
  1. L’indépendance : résister aux pressions d’autrui. Maintenir ses croyances/comportements. Dépend aussi du statut qu’on a au sein du groupe.
  2. L’anticonformisme : aller délibérément à l’encontre de la majorité. Aller à l’inverse, mais juste pour pas être comme les autres, par plaisir des fois.
  3. Réactance : résister à l’influence en réaction au sentiment d’avoir perdu sa liberté. On ne veut pas se faire imposer donc on réagit pour ne pas perdre sa liberté de choix. C’est l’idée de ne pas avoir de choix qui les dérange.
40
Q

Pourquoi l’influence n’est-elle pas toujours négative?

A

 Cohésion sociale (ensemble des gens font ça).
 Apprendre des autres (info).
 Socialisation.

41
Q

Pour quelle raison créons-nous des liens avec les autres?

A
  • Nous créons des liens avec les autres pour satisfaire divers besoins fondamentaux :
    1. Besoin d’attachement : pour notre sécurité et notre confort (plus chez enfants avec les parents).
    2. Besoin d’intégration sociale : pour confirmer que nous avons notre place dans des groupes, faire partir d’un groupe, partager des intérêts.
    3. Besoin d’estime : pour reconnaitre notre valeur, nos compétences (nourrir notre estime).
    4. Besoin d’aide et de soutien (psy, mais aussi amis et famille).
    5. Besoin d’être guidé, encadré et conseillé.
    6. Besoin de donner aux autres, de s’occuper d’eux, de se sentir important et indispensable (altruiste, mais aussi égoïste, pour l’estime).
42
Q

Quelles sont les différentes formes de relations interpersonnelles?

A
  1. Parentales : déterminent le style d’attachement.
  2. Fraternelles : base de nos relations avec nos pairs, avec eux qu’on apprend/test.
  3. Amitiés
  4. Romantique
43
Q

Quels sont les déterminants de l’attraction?

A
  1. La condition essentielle c’est de remarquer l’autre. Pour capter notre attention, l’autre doit :
     Être original dans son apparence ou son comportement, ses idées.
     Correspondre à nos besoins (amitié ou amour).
  2. La proximité physique :
     Elles partagent des lieux.
     Elles se rencontrent souvent (en personne ou virtuel).
  3. La familiarité
     L’effet de la simple exposition : l’humain a une préférence pour les stimuli auxquels il a déjà été exposé (plus facile pour nous, donc plus agréable).
     Être en contact de façon répétée avec une personne entraine des affects positifs.
     Fonctionne aussi avec les contacts virtuels.
     Parfois, on peut ressentir une baisse de l’attraction lors que la répétition devient trop forte.
     La proximité et la familiarité renforce l’impression de départ si celle-ci est négative, elle sera accentuée.
  4. La beauté physique
     L’apparence physique est un déterminant primordial de l’attraction.
     S’associer à de belles personnes apporte un bon lot d’avantages.
     Ceux qui sont beaux : varie en fonction des modes, des époques et des cultures. Certains critères sont universels (symétrie du visage et la normalité des traits, pas d’extrême).
     Biais :
     Tendance à attribuer d’emblée aux belles personnes des caractéristiques recherchées (intelligence, chaleur).
     La beauté donne une plus grande confiance en soi.
     Facilite le contact avec les autres.
     Prophétie auto-réalisante (à force d’être traité d’une façon, on devient comme ça).
     Inconvénients :
     Nous avons peur de que les belles personnes nous rejettent.
     Elles suscitent la jalousie et l’hostilité.
     Victimes de stéréotypes.
  5. La similarité, nous cherchons des partenaires qui :
     Nous ressemblent physiquement et socialement.
     Ont des attitudes semblables aux nôtres.
     Ont des capacités intellectuelles équivalentes aux nôtres.
     Ont des traits de personnalité qui nous sont familiers.
     Ont les mêmes caractéristiques sociodémographiques.
     Qui se ressemble s’assemble, pourquoi :
     Parce que l’autre nous renforce dans ce que nous sommes, dans ce que nous pensons et faisons. Peu de gens aiment être contredits ou se sentir inférieurs.
     La ressemblance se développerait avec le temp, ce pourrait être la conséquence et non la cause… avec le temps on peut commencer à se ressembler de plus en plus.
     C’est aussi ce type de personne que nous avons le plus de chances de rencontrer dans notre vie quotidienne.
     Établir un équilibre entre les points communs.
     Vie plus saine, moins de conflit.
  6. La complémentarité :
     Nous sommes attirés par les personnes qui n’ont ni les mêmes habiletés, ni les mêmes ressources que nous.
     Ce que l’un possède, l’autre en a besoin et vice-versa (un plus patient avec les enfants, l’autre meilleur pour cuisine).
     Nous ne voulons pas être en concurrence.
  7. Autres caractéristiques personnelles… Nous aimons les personnes qui :
     Semblent avoir une image positive de nous et qui semblent nous apprécier.
     Semblent chaleureuses, gentilles et compréhensives à notre égard. On aime que les gens s’intéressent à nous.
     Ont es comportements non verbaux de flirt, démontrant leur disponibilité et leur intérêt.
44
Q

Par qui sommes-nous rebuté?

A

 Violent les normes sociales.

 Ont des comportements inconscients.

45
Q

Quelles sont les deux théories de l’attraction initiale aux relations intimes?

A
  • Théorie Stimuli-valeurs-rôles :
    1. Stimuli : l’attirance physique, le désir et les sensations de bien-être en présence de l’autre dominent.
    2. Valeurs : les partenaires s’assurent que leurs valeurs et leur conception de la vie sont similaires.
    3. Rôles : les partenaires s’assurent que leur rôle respectif est conforme aux attentes mutuelles.
  • Théorie de l’échange social (les behavioristes et l’amour) :
     L’amour est aussi la recherche de récompenses et l’évitement de punitions.
     Les récompenses échangées?
     S’écouter parler l’un l’autre
     Se conforter mutuellement dans ses opinions
     Recconaître la beauté de l’un et de l’autre
     Échanger des caresses, des baisers…
46
Q

Qu’est-ce que l’amour selon Homans?

A

 Les bénéfices doivent excéder les coûts.
 Si les coûts dépassent les bénéfices, la transaction (relation) est déficitaire et tend à ne pas se prolonger. Devient trop compliquer et moins d’avantage on veut mettre fin à la relation.
 Cette évaluation est très subjective!
 Les membres d’un couple n’évaluent pas de façon identique les efforts investis dans la relation.

47
Q

Qu’est-ce que l’évaluation des coûts et bénéfices en amour selon Homans?

A

Le niveau de comparaison

Norme personnelle nous servant à juger les coûts et bénéfices. (Le modèle parental, d’autre relation abusive, etc.)

—»

Le niveau de comparaison des solutions de rechange

Évaluation des coûts et bénéfices associés aux possibilités de remplacer une relation. Pas d’autre partenaire potentiel à l’horizon, évalue avantage. Coût de la rupture vont jouer en arrière de ça (enfants, maison)

—»

L’investissement

Évaluation de ce qui a été investi dans une relation et qui ne pourra pas être récupéré en cas de rupture

48
Q

Que peut-on dire de l’amour et l’arrivée des enfants?

A

 Devenir parents est lié à plusieurs changements dans la relation.
 Baisse de l’intérêt sexuel.
 Baisse de la satisfaction dans le mariage.

49
Q

Qu’est-ce que l’amour-passion selon Berscheid et Walster ?

A

 État d’excitation intense combinant l’extase, l’anxiété et l’obsession
 On pense qu’à l’autre
 Il n’a aucun défaut
 On panique à l’idée de le perdre
 Hauts et bas émotionnels
 Évite de lui déplaire par crainte de le perdre
 Intense au début et diminue par la suite

50
Q

Quelle est l’explication de la théorie de l’amour-passion de Berscheid et Walster?

A

Théorie bifactorielle des émotions (Stanley et Schachter)
 L’émotion active l’organisme : l’individu cherche la cause de cette activation (mains moites, stress, peur de le perdre, l’anxiété, etc.)
 Il l’attribue à l’autre personne…

Transfert d’activation de Zillmann: faire courir durant 2min plus attirance tandis que 15 secondes moins attirante, les films de peur rendre plus intéressante la personne avec toi.

51
Q

Quelle est la théorie de l’amour-affection selon Berscheid et Walster?

A

 Repose sur la confiance, l’admiration et le respect mutuels, un lien d’attachement très fort.
 Souvent les amis passent direct à cette étape.
 Plus durable de l’amour-passion. Attaché à la personne.
 Importance des relations intimes (câlins, etc.) qui donne de la citocyne, se confier à l’autre personne.

52
Q

Quelles sont les composantes de l’amour selonSternberg ?

A

théorie triangulaire.

  1. Intimité : composante émotionnelle.
  2. Passion : composante motivationnelle.
  3. Décision-engagement : composante cognitive.
53
Q

Quels sont les ennemis du couple?

A

 La critique : tu es irresponsable, t’es toujours comme ça, etc.
 Le mépris : tu crois vraiment que tu es capable? Faire sentir par les yeux ou verbale face à l’autre qui a dit quelque chose. Faire la morale.
 La mauvaise foi : tu l’as fait exprès, tu le savais que cela me dérangeais. Tu sais qu’en fessant ça que j’allais réagir, on ne croit pas l’autre personne qui dit ne pas savoir.
 L’attitude défensive : attaque l’autre personne. Tu compliques toujours tout. Tu me critique encore, etc.
 Le retrait : je m’en vais prendre une marche, tu t’éloignes de l’autre personne. Pas capable d’aller jusqu’au bout de la situation et part ou se désengage de ça.

54
Q

Qu’est-ce que la solitude?

A
  • Ne veut pas dire « être seule ». On peut ressentir de la solitude au sein d’un groupe ou d’un couple.
  • Comporte parfois certains avantages. Quand on a besoin de calme et de concentration.
  • Peut aller d’un vague malaise à une souffrance intense.
55
Q

Quels sont les facteurs liés à la solitude?

A

 L’état matrimonial (les gens célibataires se sentent moins seul que ceux ayant déjà été marié).
 Le soutien social reçu.
 L’estime de soi.
 L’âge.