Chapitre 7 : Examens diagnostiques Flashcards
Les résultats d’un examen diagnostique sont qualitatifs ou quantitatifs et peuvent être exprimés sur quelles échelles? (3)
- une échelle nominale
- ordinale
- par intervalle.
Pour évaluer la validité d’un examen diagnostique, il faut comparer le résultat à quoi?
de cet examen à celui d’un examen de référence.
La validité d’un examen diagnostique est formée de deux composantes. Nommez les.
- la validité interne ou intrinsèque (spécificité et sensibilité)
- la validité externe ou extrinsèque (valeurs prédictives positives et négatives).
Lorsque l’on combine des examens ensemble, soit en parallèle ou en série, on :
a) augmente la validité de notre démarche diagnostique.
b) diminue la validité de notre démarche diagnostique.
a) augmente la validité de notre démarche diagnostique.
Définir échelle nominale, ordinale et par intervalle
- Échelle nominale : les classes ne sont que nommées (ex : sexe féminin ou masculin)
- Échelle ordinale : les classes sont nommées et ordonnées (ex : Amélioration, Stabilité, Détérioration)
- Échelle par intervalle : les classes sont nommées et ordonnées; il y a aussi une relation de distance entre les valeurs (ex : Tension artérielle)
On utilise un test diagnostique le plus souvent chez qui?
des sujets symptomatiques chez qui l’on recherche la cause de leurs signes ou symptômes.
Un test de dépistage est plutôt utilisé pour rechercher quoi?
une maladie chez des sujets asymptomatiques. Un test de dépistage se doit d’être peu coûteux et peu invasif.
Décrire l’utilité de l’examen de référence
- Pour établir un diagnostic, l’idéal est de recourir à un examen de référence, c’est-à-dire la méthode diagnostique la plus fiable pour diagnostiquer un problème de santé.
- Cependant, l’examen de référence est souvent difficile à effectuer et comporte plus de risque pour le patient.
- Il est donc préférable d’employer un test diagnostique alternatif.
- Cependant, pour évaluer la validité d’un examen diagnostique, il faut le comparer à l’examen de référence.
Pour évaluer la validité d’un examen diagnostique, il faut comparer le résultat de cet examen à celui d’un examen de référence. Pour ce faire, on emploie quoi? (1)
un tableau de contingence.
Décrire : Tableau de contingence
- Si le nouvel examen diagnostic est positif alors que l’individu est atteint de la maladie (déterminé par l’examen de référence), son résultat est un vrai positif.
- Si le nouvel examen est positif alors que l’individu est en santé, le résultat obtenu est donc un faux positif.
- Si l’examen diagnostique est négatif alors que le sujet est malade, on obtient un faux négatif.
- Si l’examen diagnostique est négatif alors que le sujet est en santé, le résultat est un vrai négatif.
Différencier sensibilité et spécificité
- La sensibilité réfère à la capacité d’un test à repérer adéquatement les individus atteints de la maladie.
- La spécificité réfère à la capacité d’un test à reconnaître les sujets qui ne sont pas malades.
Pour déterminer la spécificité et la sensibilité d’un test diagnostique, il est nécessaire de faire quoi?
comparer le test à un examen de référence.
. L’examen de référence permet de savoir quoi?
quels individus sont réellement atteints de la maladie et lesquels sont en santé.
Une fois le statut de malade et de non-malade des sujets déterminé, chaque sujet subit quoi?
- l’examen diagnostique évalué.
- Les résultats obtenus sont présentés dans un tableau de contingence comme celui présenté ci-haut.
La sensibilité et la spécificité d’un examen diagnostique sont des valeurs :
a) variables
b) constantes
b) constantes
C’est quoi le calcul de la sensibilité d’un examen?
La sensibilité d’un examen est déterminée par la proportion de personnes malades ayant obtenu un résultat d’examen positif
Un examen très sensible est presque toujours positif chez qui?
un individu atteint de la maladie.
C’Est quoi le cacul de la spécificité d’un test?
La spécificité d’un test correspond à la proportion de sujets sains ayant obtenu un résultat d’examen négatif
C’est quoi la pertinence d’un test sensible? (3)
- Un examen très sensible est utile au début d’une démarche diagnostique pour permettre d’exclure certains diagnostics.
- Il est aussi pertinent d’employer un test sensible lorsque la maladie recherchée est grave et qu’il existe un traitement efficace puisqu’un résultat faussement négatif serait inacceptable.
- Un examen sensible à 100% permet d’exclure un diagnostic si celui-ci est négatif.
C’est quoi la pertinence d’un test spécifique? (3)
- Un examen spécifique permet de confirmer la présence d’une maladie dont on soupçonne la présence.
- Un examen très spécifique est utile lorsqu’un résultat faussement positif serait inacceptable comme lorsque le diagnostic suspecté est mortel.
- Un examen spécifique à 100% permet de confirmer avec certitude un diagnostic si le résultat est positif.
Il est préférable de convertir le résultat d’un test s’exprimant sur une échelle ordinale ou par intervalle en un résultat dichotomique.
Pourquoi? Comment on fait ça?
- Il est plus facile d’évaluer la validité intrinsèque d’un test si son résultat est dichotomique.
- Pour se faire, il faut fixer un seuil à partir duquel un résultat sera anormal. C’est le seuil de positivité d’un examen.
Décrire : La valeur prédictive positive (VPP)
correspond à la probabilité que le patient soit malade lorsque l’examen est positif.
Décrire : La valeur prédictive négative
correspond à la probabilité que le patient ne soit pas atteint de la maladie si l’examen est négatif.
Pour obtenir le tableau de contingence regroupant les résultats de deux examens diagnostiques effectués en parallèle, il faut suivre quelle démarche? (4)
- Déterminer le nombre de vrais positifs (résultat positifs à l’un des tests)
- VP = VP Examen 1 + (Sensibilité Examen 2 x FN Examen 1)
- Déterminer le nombre de faux positifs
- FP = FP Examen 1 + ((1-Spécificité Examen 2) x VN Examen 1)
- Calculer le nombre de faux négatifs et de vrais négatifs à l’aide de la prévalence de la maladie
- FN = Prévalence - VP
- VN = (100-Prévalence) - FP
