Chapitre 5 - Tests et signification Flashcards
Dans quel cas avons-nous besoin de statistiques inférentielles?
Lorsque nous ne connaissons que la réalité d’un échantillon particulier et nous faut nous déterminer quelle situation est la plus probable globalement dans la population.
SIgnification (p-value)
Probabilité CONDITIONNELLE de trouver une différence entre des groupes/liens entre nos variables sur nos ÉCHANTILLONS À CONDITION QU’il n’y aille aucune différence entre les groupes/liens entre les variables sur la POPULATION.
En d’autres mots, c’est la probabilité d’observer sur la population ce que nous avons observer sur l’échantillon, à condition que l’H0 soit vraie sur la population.
Hypothèse alternative
Hypothèse selon laquelle des variables sont liées ou selon laquelle des groupes diffèrent en moyenne sur une variable. (H1)
Hypothèse nulle
Hypothèse affirmant qu’il n’y a aucun effet, soit aucun lien entre les variables, une moyenne est égale à 0 ou encore que des groupes/conditions différentes donnent des moyennes identiques.
Dans quel cas peut-on généraliser le lien observé sur un échantillon à la population entière?
Quand le p est assez petit (signification assez basse).
Alpha (α)
Critère (5%), seuil en dessous duquel nous conclurons que l’hypothèse alternative est vraie.
En d’autres mots, c’est le pourcentage de chance de faire une erreur de 1ère espèce (faux positif).
H0 > 0,05, donc si on obtient 7%, il y a trop de chances que nos observations soient dûes au hasard, donc on ne peut généraliser nos résultats à la population. Par contre, si on obtient 3%, on peut accepter H1 et donc généraliser nos résultats.
Résultats significatifs
Lorsque nous trouvons que ce que nous avons observé est très improbable sous l’hypothèse nulle (ex.: α de 0,02), on rejette l’H0 et on conclue que l’H1 est vraie.
Résultats non significatifs
Lorsque nous trouvons que ce que nous avons observé est probable sous l’hypothèse nulle (ex.: α de 0,08), on accepte l’H0 et on conclue que l’H1 est fausse.
Principe des tests d’hypothèses
Calculer la probabilité que nos résultats arrivent par hasard alors que l’hypothèse nulle est vraie (p). Pour se faire, on doit convertir nos résultats empiriques en un score dont nous connaissons la distribution.
Ex.: transformer les données et leurs écarts en cote Z pour avoir les probabilités.
Erreur de 1ère espèce
Rejet de H0 alors qu’elle est vérifié (faux positif).
Se note α (alpha).
Quelle est la pierre angulaire de la démarche scientifique? Pourquoi?
Réplication car cela confirme/infirme si nos résultats sont dû au hasard ou pas.
Méta-analyse
Études qui reprennent plusieurs recherches et en font la synthèse pour obtenir un degré de certitude plus grand.
Erreur de seconde espèce
Lorsqu’on conclue qu’il n’y a pas d’effet alors qu’il y en a un (faux négatif); pas de rejet de H0 alors qu’il aurait fallu.
Se note β (bêta).
Quelle est la différence entre l’erreur de première et de seconde espèce?
L’erreur de première espèce est bel et bien une erreur car on affirme quelque chose de faux tandis que l’erreur de seconde espèce est la suspension de son jugement, une insuffisance à prouver le lien. On affirme pas que H0 est vraie, on manque seulement de preuves pour la rejeter.
Puissance
Probabilité qu’un test d’hypothèse réussisse à détecter une hypothèse alternative si celle-ci est réelle (éviter l’erreur de seconde espèce). analogie du frigo
Se note 1-β (1-bêta).