Chapitre 5 Flashcards
Quel critique profonde de l’organisation policière émerge entre 1910 et 1930 au Canada?
La police doit redevenir crédible. Du côté de la population, on reproche surtout son inefficacité et sa corruption issue d’une collusion avec le pouvoir politique et les industriels. Du côté des industriels, on juge l’inefficacité pour les protéger des délits contre la propriété, des vols de banque et des agitateurs dans la classe ouvrière.
Quel est le but essentiel de la professionnalisation (réforme) des policiers pour le pouvoir politique?
Redonner une apparence de neutralité aux interventions, doivent paraître indépendants des politiciens locaux et des nantis. La notion même de profession facilite cette perception car elle renvoie à des groupes de personnes qui possède une expertise et une autonomie décisionnelle grâce è une formation appropriée.
Qu’est-ce qui va amener le pouvoir politique à armer tous les policiers au Canada?
Pour rassurer les industriels sur l’efficacité de la police à contrôler les émeutes ouvrières et à protéger leurs immeubles des actes de sabotage, le pouvoir politique va privilégier une police armée sous une gestion paramilitaire. Ça va permettre au pouvoir politique d’exiger la disparition des milices privées des industries dont la violence lors de manifestation à frustrer la population.
Quels sont les principaux contenus de cette formation?
- L’apprentissage des cibles de l’action policière: Amène les futurs policiers à établir qui sont les déviants et les victimes (qui reflètent l’ordre social)
- L’apprentissage d’un comportement plus neutre et impersonnel dans les relations avec les citoyens
- L’apprentissage du contrôle des foules afin d’éviter les débordements lors des manifestations ouvrières ou autres
Quel est le but de la gestion et de l’apprentissage militaire lors de la formation des policiers?
L’enjeu pour le politique est que les gestionnaires puissent encadrer le pouvoir discrétionnaire des policiers sur le terrain en sachant se faire obéir, diminuant les initiatives inappropriées des policiers.
Arguments des policiers vs des études sur le port d’arme à feu chez les policiers
Policiers disent que les criminels sont partout et que pour protéger adéquatement la population et eux-mêmes, il faut être armé.
Les études:
- La majorité des incidents où interviennent les policiers ne comportent pas de menace potentielle contre la personne (4% des appels)
- Il y a nécessité d’examiner les données sur les citoyens tués ou blessés par les policiers afin de se demander si ces situations auraient pu être évitées sans une arme (difficile à obtenir car repose souvent sur l’interprétation policière suite à l’enquête de la police sur la police)
- Dans les pays où les policiers en première ligne ne sont pas armés, le nombre de policiers et de personnes tuées par la police est plus.
Est-ce que le sentiment d’attachement signifie que les policiers se sentent le droit et la liberté de blesse ou tuer des citoyens comme bon leur semble?
Non
- La peur devant le risque de certaines situations amène le policier à se retirer pour protéger son intégrité physique.
- Le policier doit justifier l’usage de la force a poste-priori pour éviter les sanctions administratives et judicaires.
- Des raisons morales font que risquer de blesser ou de tuer quelqu’un représente une charge émotionnelle trop lourde qui leur fera éviter ce type de situation
Les blessures subies au cours d’agression sont-elle fréquentes chez les policiers?
Non, ne figure même pas dans les causes les plus usuelles de lésions professionnelles chez les policiers
Les policiers ont-ils des risques très importants de mourir en service?
Non, se retrouve à la 7ième position des dix métiers les plus dangereux. Les statistiques ont beaucoup diminué dans les dernières années dû à un meilleur encadrement opérationnel des policiers engagés dans des situations potentiellement dangereuse et que l’on hésite pas à faire appel à des escouades tactiques mieux entraînées et mieux équipés si la situation l’exige
Pourquoi les syndicats tiennent-ils particulièrement des funérailles publiques grandioses lorsqu’un policier meurt en service?
Car c’est une occasion importante de maintenir la crédibilité de cette image de combattant du crime dans une profession où domine le danger, justifiant ainsi l’amélioration des conditions de travail.
À quelle étape les homicides de policier ont plus lieux et quel est le lien de Parent?
La phase de désillusion (6 à 13 ans). Ici, les policiers baissent trop leurs gardes (la routine s’est installé et puisqu’il y a peu d’incidents potentiellement dangereux, on néglige) même quand il y a des signes évidents d’un potentiel élevé de dangerosité ou encore lorsqu’ils se souviennent de répondre à l’image médiatique de leurs fonctions, faisant des choix opérationnels inadéquats en prenant des risques inutiles.
Quelles sont les trois étapes de l’enquête criminelle en matière d’homicide?
- L’étape de l’identification: Identifier l’auteur du crime
Ce sont les patrouilleurs qui effectuent cette étape - L’enquête de localisation: Tenter de trouver l’auteur du crime (peut s’être enfuit ou on ne sait pas il est où). Souvent les patrouilleurs car dans 50% des affaires le meurtrier est découvert en même temps que le meurtre
On utilise aussi la surveillance physique habituelle ou l’écoute électronique pour localiser. - La structuration de la preuve: La construction et la présentation d’une preuve qui conduira à la condamnation du sujet devant les tribunaux
Principal travail des enquêteurs quand ce sont des affaires non résolues (souvent patrouilleurs en affaire résolue)
Que disent les statistiques sur la criminalité?
Indiquent le travail répressif de la police dans certaines catégories sociales, sur certaines catégories de crime et la police renforce des biais sociaux et des inégalités (même si les intervention sont légale).