Chapitre 4- Les Emotions Et La Selection Attentionnelle Flashcards
Résumé sélection att ?
L’attention sélective :
- biaise l’activité neuronale pour favoriser l’intégration d’items pertinents
- est adaptative dans un contexte donné pour favoriser le ttt, booster le ttt de ce qui est intéressant à un moment donné.
- > ça dépend du contexte, des choses pertinentes ou pas
- > modularité de l’attention
- Ce système est impliqué dans différents systèmes sensoriels => visuel…
-Attention peut être biaisée par différents mécanismes influençant la façon dont on oriente l’attention
=> on a parlé d’attention modulée par la MDT : le à priori prédictifs /!\ tu dois prêter attention au côté droit de ton écran = caractéristiques de tâches maintenues en MDT - Ces paramètres président et influencent la sélection attentionnelle
- cette sélection att peut aussi être influencée par la MLT MOTIVATION ÉMOTIONS
-Le 1er point c’est les paramètres de tâche qui influencent le réseau de sélection mais on va voir que ça se produit aussi pour ces 3 choses - on a vu que l’attention est biaisée par ≠ aspects —> influence des attentes spatiales —> orientation région du sujet dans la région espace plutôt qu’une autre, aussi caractéristiques particulières (visages, maisons) et on va voir des attentes + sémantiques et temporelles
Enfin on ira sur la fonction intellectuelle
Différentes sources de biais ?
- Représentation en MDT (ou intentions d’action/a priori prédictifs/tâches
- Représentations en MLT
- Motivation
- Emotions
Différents types de biais ?
- Attentes spatiales
- Attentes sémantiques
- Attentes temporelles
Attention sensorielle vs intellectuelle (James)
Différentes sources de biais : Les représentations en MLT ?
Étude de Summerfield (2006)
- Étude en 2 tps, une étude de façon comportementale.
- Dans quelle mesure on forme des attentes sur la base de la MLT ?
- Une partie étude comportementale, les sujets apprennent une scène particulière et ensuite IRM pour voir réseaux cérébraux activés par tâches.
- On présente des images de scènes complexes aux sujets et on leur dde de trouver une clé dans l’image (gauche : clé présente ; droite : pas de clé).
- 1= première image du bloc ; 5= 5ème image du bloc.
-les tracés jaunes sur le schéma = mvt oculaires.
-On constate un apprentissage puis, au 5ème bloc sujet a tjs pas trouvé la clé et continue de chercher => l’apprentissage a bien eu lieu dans les 2 études, comportement et IRM. - on a les blocs, les traits pointillés st le tps mis pour trouver clé et trait plein =nb de clés trouvées dans les blocs
- On ne voit plus de dplct car il a appris grâce aux 4 essais précédents que la clé était là ; à droite y a pas de clé = continue d’explorer
- Prouve la capacité à apprendre cdtion clé et à aller plus en plus direct à l’endroit où on trouve la clé
- On regarde tâche d’amorçage (cue) mémoire et tâche d’amorçage visuel
- Dans les 2 cas => amorce = scène visuelle
- Ensuite préparation d’une cible (clé /ex)
-Et la réponse doit être donnée sur les items suivants
-100aine de ms sur chaque image
-Qd Image apparaît, le sujet la connaît déjà, l’a enregistré, sait où est la clé, qd il voit image, il amorce en mémoire la position de la clé mais qd il voit pas non . - Côté droit : amorce visuelle : dans le cas valide, l’amorce visuelle indique où est la clé. Et à droite, pas d’amorce.
-Cdtions = amorce (indice le disant où se situe la clé) vs pas d’amorce + L’indice : mémoire (j’ai déjà vu la scène) + spatiale (un carré apparaît)
=> on devrait avoir une orientation soit sur la base de la mémoire soit sur amorce visuelle
—» Résultats :
- les réseaux activés de façon commune : zone frontale et pariétale, activées dans 2 situations on a le réseau DAN, réseau fronto pariétal qd la personne oriente son attention sur ou base orientation en mémoire => elle utilise ce même réseau.
- Mais la ≠ce est que si on compare dans la condition uniquement mémoire, les régions qui s’activent davantage quand l’amorce est valide en mémoire (scène déjà vue dans laquelle on sait où se situe la clé)
==> IPS (DAN) s’active davantage au moment de présentation de l’amorce, pour essais valides + activation réseau dorsal mais la nouveauté c’est qu’il passe au niveau de l’hippocampe qd scène visuelle déjà vue pour laquelle stocké en mémoire position clé —> activation hippocampe et fronto pariétal dorsal
==> RÉSUMÉ
Cf schéma :
- en bas : le réseau simplifié et VCE dont on vient de parler en rose, fait que la représentation en MLT susceptible de communiquer avec le réseau et l’influencer
Différentes sources de biais : la motivation ?
= récompense = reward history influence la selection att
-On sait que réponses associées à des stimuli va être susceptible d’influencer la sélection attentionnelle.
La motivation a un effet sur l’attention, mais effet général global, qd on est motivé chercher une cible augmente l’activation physiologique donc aide à trouver la cible. Aujourd’hui influence plus précise et sélective.
Stimuli associés à récompenses de manière répétée dans le passé acquièrent certains pouvoirs et se comportent comme plus saillants visuellement = pouvoir de capture attentionel supérieur par rapport aux autres stimuli.
=> Stimuli préalablement associés à une récompense = comme s’ils étaient plus saillants visuellement.
—> implications niv comportemental : chercher un stimulus associé à une récompense : je serai plus performante pour le trouver, et sera plus difficile à ignorer car est devenu saillant.
On retrouve ces effets au niveau des aires de ttt visuel
Kiss (2006)
- On dde au sjt chercher cible particulière
- On a une couleur noire associée à une forte récompense
-On a une couleur blanche associée à une faible récompense
- la N2pc est la composante qui permet d’étudier la capture attentionelle
- La N2pc va indiquer la différence entre tracé ici et controlatéral (creux, largeur, écartement qui donne l’amplitude de la capture)
- Résultats : on voit que forte et faible récompense : écart plus gros pour forte , la N2pc plus large pour stimuli associés à une forte récompense ==> la capture attentionelle est plus efficace au niv des stimuli associés à une forte récompense
(= forte excitabilité des aires sensorielles)
= + d’activation des aires visuelles qd stimulus associé à une forte récompense
- influence directe du réseau de récompense : noyau accumbens, Cx orbitofrontal, amygdale et insula
=> lien direct réseau de récompense —> aires sensorielles et/ou réseau de récompense —> réseau de contrôle attentionnel (CA) —> aires sensorielles
(Réseau dorsal sollicité dans ce cas)
A. Modèle parallèle, B modèle de médiation (motivation effet sur attention et aussi sur le comportement) ou intégration attention et motivation seraient liées et viendraient conjointement influencer le cpt
==> hyp de ttt parallèle :
- hyp de médiation : motiv effet sur comportement mais aussi sur attention, module paramètre attentionnel pour cpt bénéfique pour l’individu
- hyp intégration : les deux réseaux en étroite connexion, synergie entre les deux.
Et la proposition faite et celle-ci on a identifié certains nombre de régions corticales et sous corticales impliquées dans le réseau d’évaluation de la récompense ; on connaît aussi un certain nombre de régions impliquées dans l‘attention (en bleu) et on aurait des interactions entre les différents réseau ou avec des régions qui font partie des deux réseaux exemple contre le CCA ferait le lien entre les 2 réseaux attentionels
Nouvelle touche : On sait que le réseau de contrôle attentionnel va aussi être influencé par la récompense associée à une stimulation => on a intérêt à apprendre des stimuli bénéfiques pour nous afin qu’il deviennent pertinents pour mener une tâche à bien mais aussi pour le bien-être.
Troisième source de biais : les émotions ?
Lien particulier avec attention
Intérêt de sélectionner de façon prioritaire ce qui est associé à l’émotion
Tâche amorçage périphérique : indices périphériques = stimuli neutres et émotionnels
-Pourtois & Vuilleumier(2006) :
- on utilise des visages émotionnels
- graphique du bas vers le haut
- 2 rectangles apparaissent là où les stimuli vont apparaître
- ensuite 2 visages apparaissent de part et d’autre du pt de fixation
- ensuite un point à droite ou gauche de l’écran
- sujet doit dire si point était à droite ou à gauche de l’écran
- si on capture l’attention pour le point qui va apparaître, alors on serait plus rapide pour le détecter puisqu’on est déjà au bon endroit (valide) . Or interférence émotionnelle
- mesure : tps de réaction selon le côté d’apparition du visage émotionnel ou neutre => influence de l’émotion sur la capture attention en faveur de son côté d’apparition ?
Résultats =>
- effet bénéfique pour essais valides => plus rapides qd visage apparaît du côté émotionnel plutôt que neutre.
- attention pour les visages émotions positives on a des effets plus faibles voire inexistants pour émotions positives
- mais pour visage négatif on a un effet
- tendance à orienter attention vers visage exprimant émotions négatives
- selon le type d’essai, il y a des résultats ≠ : on a un coût pour essai invalides associés à émotions —> plus lents pour essai invalide plutôt que valide car on est ralenti pour essais invalides => traduit la difficulté à se désengager des stimuli émotionnels (+ de mal à oublier)
==>
- orientation privilégiée (+rapide ) vers visages sti nega (capture exogène ?)
- désengagement plus difficile des sti émotionnels (réorientation + lente)
- effet plus faible pour émotions positives.
Émotions sources de biais : autres effets ?
=> tâche de recherche visuelle (pourtois & Vuilleumier, 2006)
- effet visage dans la foule
- y a t il des ttt différentiels entre les visages ?
Ex 1. Dans le panel de gauche le sujet doit trouver le visage expressif parmi les neutres, visage smileys, le sujet doit chercher le visage émotion négative ou positive. - on lui demande de trouver le visage expressif sans lui préciser colère ou positif.
- et on regarde le temps de réaction comment il évolue en fonction de la taille de la matrice ici c’est du trois par trois
Résultats => dans les deux cas le temps de réaction augmente quand on augmente la taille de la foule de la matrice => donc pas d’effet pop out pour les visages émotionnels ils ne sautent donc pas aux yeux, il faut les rechercher. Par contre sont beaucoup plus performants pour trouver le visage exprimant la colère d’une émotion négative parmi les visages neutre plutôt que la joie donc pas d’effet pop out mais une efficience de la sélection supérieur pour le visage d’expression négative.
Ex2. Le panel de droite : même idée mais cette fois il faut trouver le visage divergent (pour les visages négatifs parmi les positif et un visage positif parmi les négatifs)
- on fait varier la taille de la matrice et on regarde le temps de réaction
- bénéfique pour trouver le visage qui exprime la colère le temps de réaction dépendant de la taille de la matrice mais recherche plus efficace pour le visage qui exprime la colère.
- Visage qui exprime la colère retiennent plus longtemps l’attention
- quand on fait un affichage de ce genre on va devoir faire une recherche sérielle, c’est-à-dire regarder le visage jusqu’à trouver le bon et dans cette matrice chaque fois le visage émotionnel il faut un peu plus de temps pour trouver le suivant quand les visages sont colériques pour chercher le positif
- capture plus rapide vers le visage négatif et en plus capturent plus lgtps l’attention.
Résumé des biais émotionnels ?
Les sti émotionnels produisent les effets suivants :
- sélection attentionnelle plus rapide
- capture attentionnelle plus efficace et focalisation plus irrépressible et durable
Donc les biais émotionnels : l‘attention est biaisée par l’émotion on retrouve ces biais de façon plus importante pour des stimuli biologiquement préparés qui ont acquis leur signification au cours de leur évolution (visage, serpent…) . Ainsi que pour les émotions négatives liées à la menace (peur, colère…).
L’amplitude /nature des biais modulées par des différences interindividuelles (anxiété, phobie, toxicomanie…).
=> rééduquer le biais, désengager + efficacement l’attention de ces stimuli.
Mécanismes de biais émotionnels ?
Sugase (singe)
L’émotion produit des augmentations de l’activation du Cx visuel analogue à celle produite par l’attention sélective.
- Sugase (1999) singe
À gauche : difficile qd je attention à mon sti préféré (tx de décharge) VS ailleurs même si sti présent dans chp récepteur du neurone —> décharge + importante pour sti qd on y prête attention même si l’autre est aussi dans le chp récepteur
Même type de modulation pour visage expressif vs neutre - Sabatinelli (2005) IRM HUMAIN
- si on compare étude présentée image émotionnelle, image pré sélectionnées pour avoir un impact positif ou négatif au niveau activation +/- émotionnelle
- comparaison entre : sti activateur (neg, posi, ou les 2), vs sti neutre
- au niveau Cx temporal inférieur (visuel) -> bcp activation pour sti émotionnels
- si sti émotionnels alors + d’activation dans aires de ttt visuel
- graph droite : en bas, point blanc au niv du Cx temporal et activation augmente à mesure que la charge émotionnelle augmente
- en bas à droite : phobie serpent même pattern, sauf qu’ici le serpent passe par dessus erotique et mutilation => dépend des variations individuelles
D’où viennent effets émotions ?
Étude de Vuilleumier & Schwartz (2001)
Patient heminegligents spatial => effets préservés même si syst att lésé. Mais ne tttent pas hemichamp visuel gauche. Et surtout vrai qd y a qq chose dans hemichamp visuel droit => si écran vide avec un truc à gauche => le perçoit mais extinction si on présente aussi le truc à droite
- Donc ici rond = point de fixation VS animaux
- si on présente essais comme ça (bilatérale) ils devraient pas voir celui de gauche mais en fonction de la nature de ce qui est présenté à gauche (donut, fleur, araignée), on observe que les sti éteints(non vus) sont : les donuts, puis fleurs, mais araignées (charge émotionnelle) ok
==> donc pas de ttt à gauche, mais moins vrai pour sti chargé émotionnellement
- ttt prioritaire de l’info négative
- si nell expé avec visage neutres vs émotionnels => FFA : qd perçoivent visages côté gauche mais différence d’activation (+ activation FFA pour visages émotionnels) VS présentation maison seule (pas d’activation de FFA)
- La difference est que pour les visages pas perçus —> sujet dit qu’y a rien à gauche mais on a qd même une différence d’activation dans la FFA, ça ne permet pas d’accéder à la conscience mais le cerveau a bien fait un ttt de façon différentielle.
- Dans ces cas là, pas de réseau attentionnel on part du principe que le système att est out même si activation
==> amygdale
Pas ces effets qd amygdale est lésée. Or elle est structure associée à la peur.
Composée de nb sous noyaux interaction avec elle (basolateral, central , …)
=> complexe et interconnectée
- Sander (2003) : très connectée ac région corticale
Donc influence le ttt info au niv cortical
M_A : pas activée pour nb situations… => pas seulement centre de la peur considérée aussi comme un détecteur de pertinence pour évaluer si situation impacte potentiel sur notre BE ET NOTRE SURVIE.
Amygdale et émotions + attention ?
Source de biais
Vuilleumier (2004)
Émotions => les effets émotionnels ne sont pas préservés lorsque l’amygdale est lésée. Mais ces effets sont préservés lorsque les réseaux de contrôle att sont lésés.
-Presentation visage/maison
- dde aux sjt de prêter attention image verticale ou sti sur axe horizontal
-et on présente visage et maison
- pour chaque essai prête attention aux visages ou maisons et simultanément des visages et maisons sont ignorés.
-si on contraste ça on a 2conditions
-les effets émotionnels en bas et attentionnels en haut.
Groupe 1= contrôle, sain
Groupe 2= patient lésion hippocampe
Groupe 3= patient lésion amygdale et hippocampe
Résultats =>
- effets attentionnels sur FFA: lorsque le sujet prête attention visage plutôt que maison chez les 3 groupes + activation au niveau de la FFA = modulation attentionnelle de la FFA par l’attention.
-si on regarde le contraste attentionnel qd visage exprime peur vs neutre => FFA s’active chez sujet sain et lésion hippocampe (gpes 1&2):+ d’activation pour aires qui ttt les visages pour images émotionnelles . Mais pas pour les patients du groupe 3 qui ont une lésion de l’amygdale.
=> interprétation : donc avec lésion de l’amygdale : modulation FFA qd attention vers visage MAIS par contre pas de modulation par l’émotion qd lésion de l’amygdale.
Donc rôle de l’amygdale dans cet effet de modulation : de l’émotion sur l’attention
•• Retour en arrière :
Cf cours
•• pour regarder ces effets Brosch (2011)
- présentent plusieurs types d’amorces
- point de fixation
- cible à détecter : point à droite ou à gauche de l’écran
-plusieurs indices apparaissent avant le point :
=> amorce endogène (attention le sti va apparaître à droite) VALIDE
=> amorce émotionnelle (visage neutre vs émotionnel) VALIDE
=> amorce exogène (sur brillance à droite ou à gauche de l’écran) INVALIDE
- Vd = tps de réaction en fonction des amorces valides
Émotion soit passe directement au Cx sensoriel soit passe par la région de l’attention émotionnelle
Résultats attendus => si les 3 amorces sont invalides : on est lent à détecter la cible (le point),
Si 2 sont valides et 1 invalide : plus rapide
Si 3 sont valides : plus rapide
=> résultats validés : chaque amorce amène sa pt facilitation du ttt => il y a donc un effet endogène exogène et émotionnel !
•• régions dont l’activation est corrélée avec celle de l’amygdale (visages neutre vs peur)
=> Cx occipito temporal (dont FFA), fissure calcarine (V1), Cx orbito frontal (émotions), Cx pf ventro median (attention), Cx pariétal (attention),… = l’amygdale est corrélée avec autres régions, elle s’active conjointement avec elles.
-dans cette étude (Pessoa, 2003) on résume les différentes régions qui se coactivent et on voit activation de l’amygdale conjointement avec : aires de ttt visuel, au niveau occipital, temporal et aire visuelle primaire + activité conjointe avec Cx orbito frontal (émotions), et Cx pf ventro median (attention)et Cx pariétal (attention)
=> indique un réseau de différentes régions qui participent aux effets émotionnels /attentionnels qu’on observe au niveau des aires de ttt visuel
=> amygdale a soit un effet direct sur les aires de ttt visuel soit via le système attentionnel
Cf schéma p.4 cours
Les 2 voies de l’amygdale ?
—> voie corticale
Info détaillée mais vitesse relativement faible
—> voie sous corticale : info peu détaillée mais rapide Quick and dirty road : sti chargé émotionnellement menaçant (activation rapide de l’amygdale)
On serait pas obligé d’avoir une voie longue pour dire mais on peut avoir un ttt plus rapide qui passe par le pulvinar => donc 2voies (rapide et non rapide )
…ou plus ??
Schéma de Pessoa : voie amygdale et pulvinar (basse directe), mais aussi voie basse qui passe par le pulvinar et court circuite aire de ttt visuel et va dans les aires corticales associées supérieures et rejoint l’amygdale.
Pulvinar : coordination diff aires corticales leurs activités.
Différents types de biais : attentes sémantiques ?
- Focalisation possible sur des attributs non perceptifs des stimuli.
- tâche de décision lexicale après amorces sémantique (animal), vs spatiale (droite ou gauche), vs neutre
Critescu 2006
-dde de se focaliser sur un attribut non perceptif (pas la couleur, pas le mouvement , —> type d’objet)
- presente diff types d’essai avec amorce, cible et sujet devait décider si cible est un mot ou pas donc tâche de décision lexicale
-amorces sémantiques vs spatiales
- pour manipuler la signif de l’amorce elle utilise des couleurs ou des formes
_ pour l’amorce sémantique : croix rouge : nom d’animal va apparaître ; croix verte : nom d’outil
- amorce spatiale : croix rouge droite; croix verte gauche (croix change d’orientation par rapport à sémantique x au lieu de +)
- vd : interprétation du sujet et manière dont il oriente son attention
Résultats => bonne gestion des sujets
- amorce spatiale plus rapide si amorce valide
- amorce sémantique idem si valide : + rapide pour indiquer qu’il s’agit bien d’un mot
-attentes sémantiques produisent activation commune pour amorçages spatial et sémantiques = Cx visuel FEF IPS SPL (i.e. réseau dorsal)
- qd on regarde la différence dans le ttt des amorces qd sujet confronté à l’amorce spatiale vs sémantique (il voit donc La Croix + ou x ou rouge ou vert) on obs qu’on a des régions impliquées dans l’analyse des mots alors qu’ils ne voient qu’une croix => activation du système sémantique comme si y avait vraiment des mots affichés à l’écran
=> on oriente donc notre attention sur la base de nos représentations sémantiques mais c’est bien l’amorce (la croix) qui est traitée et non le mot .
Différents types de biais : attente temporelle ?
Nobre &Rohenkohl (2014)
On peut orienter notre attention vers des moments dans le temps, se préparer à l’arrivée de qq chose dans un moment pré daté , et se préparer /s’orienter dans un instant dans le tps va favoriser la conception.
Si on attend un moment un sti on aura un meilleur ttt sensoriel de ce sti et ça favorise l’action on réagit de manière + efficace à ce stimulus
- ces 2 types d’orientation spatiale et temporelle auraient des effets additifs —> si on sait où ça va apparaître on réussit mieux si on sait quand ça va apparaître
Par contre on peut les perdre si on oriente à un mauvais moment dans le temps
- MA de Nobre 2014
Régions activées par orientation temporelle : fronto pariétal dorsal impliqué + composante motrice plus importante (contrôle des réponses manuelles, amorçage de l’action). Orientation temporelle plus liée à l’action qu’orientation spatiale
Attention intellectuelle ?
Rapport à fonction exécutive : focalisation sur une tâche, concentration, maintenir attention sur action particulière => contrôle exécutif /cognitif
Très différents chp d’études : effet stroop /ex …
=> généralement : au moment de la détection du conflit, l’activation serait au niveau du CCA, et la gestion du conflit activerait le CPF dorsolateral. Le réseau fronto pariétal permet de moduler activité des aires sensorielles et mettre en relation tous les autres réseaux susceptibles de moduler différents aspects du ttt (récompenses, émotions, MLT, aspect exécutif du contrôle att)
=> réseau att étroitement lié à d’autres réseaux
Ex : effet Stroop, tâche de Flanker : congruences et incongruences