Chapitre 4 : La théorie psychanalytique de Freud - applications, conceptions théoriques connexes et recherche contemporaine Flashcards
Vrai ou faux ?
Alfred Adler et Carl G. Jung figurent parmi les nombreux analystes de la première heure qui ont rompu avec Freud et crée leur propre école de pensée.
Vrai
Qui a fondé sa propre école, la psychologie individuelle ?
Alfred Adler
Pourquoi est-ce que Adler a formé sa propre école, la psychologie individuelle ?
Alfred Adler appartient pendant près d’une décennie à la Société psychanalytique de Vienne et y joua un rôle actif. Cependant, en 1991, lorsqu’il présenta ses théories aux autres membres du groupe, la réaction fut à ce point hostile qu’il démissionna pour former sa propre école, la psychologie individuelle.
Pourquoi les conceptions qu’Adler avait élaborées furent-elles si mal reçues par les psychanalystes ?
L’insistance sur les motivations sociales et les pensées conscientes plutôt que sur les pulsions sexuelles et les processus inconscients a été sans doute l’aspect le plus significatif de la rupture d’Adler d’avec Freud.
Selon Adler, quel est le principe général de sa théorie ?
Les gens éprouvent de manière consciente des sentiments d’infériorité et sont poussés à compenser ces douloureuses infériorités.
Selon Adler, qu’est-ce qui détermine le but de l’existence d’une personne ?
C’est le sentiment d’infériorité, le sentiment de ne pas être à la hauteur et le sentiment d’insécurité qui déterminent le but de l’existence d’une personne.
Pour Adler, les efforts compensateurs sont l’expression d’une volonté de puissance. Expliquez.
C’est-à-dire la volonté de l’individu de compenser ses infériorités et son sentiment d’impuissance pour être un individu social efficace et fort.
Comment s’exprime la tendance à compenser d’Adler sous la forme névrotique et sous la forme plus saine ?
Sous sa forme névrotique, cette tendance peut s’exprimer par le désir de puissance et de domination sur autrui.
Sous sa forme plus saine, elle peut prendre la forme d’un « vif désir » d’unité et de perfection.
Chez l’individu sain, comment se manifeste la tendance à la supériorité ?
Par la propension à la sociabilité et à la collaboration avec les autres ainsi que par l’affirmation de soi et la compétition.
Vrai ou faux ?
Les concepts adlériens sont moins orientés sur l’aspect social que ceux de Freud.
Faux, ils sont DAVANTAGE orientés sur l’aspect social que ceux de Freud.
Complétez cette phrase :
La théorie d’Adler s’intéresse tout particulièrement à la façon dont l’individu ___ aux sentiments qu’il éprouve à l’égard du ___, aux objectifs qui orientent son ___ ; elle accorde aussi une grande importance à ___ du rang de famille sur le ___ psychologique.
- réagit
- soi
- comportement
- l’influence
- développement
Vrai ou faux ?
Relativement au rang de naissance, de nombreux psychologues ont constaté que, dans une famille, les fils uniques ou les premiers-nés réussissent mieux, en général, que les fils cadets.
Vrai
Comment Sulloway explique-t-il la question du rang de naissance dans un contexte évolutionniste ?
Il suggère que les premiers-nés ont tendance à être consciencieux et conservateurs pour préserver leur statut d’aîné dans la famille, alors que les fils cadets, qui cherchent à établir leur statut et à réussir par d’autres moyens, sont des « rebelles nés ».
Vrai ou faux ?
La théorie d’Adler de la psychologie individuelle a beaucoup influé sur la théorie de la personnalité et la recherche dans ce domaine.
Faux, elle N’A PAS beaucoup influé.
Au milieu du XXe siècle, un groupe de théoriciens en psychanalyse amorcèrent une profonde réinterprétation des principes psychanalytiques fondamentaux. Qu’estimaient ces théoriciens ?
Ces théoriciens estimaient que le développement de la personne relevait, dans une plus large mesure que ce que Freud croyait, des interactions interpersonnelles. Ces interactions étaient inhérentes aux contextes sociaux et culturels, les travaux de ces théoriciens ont donc repositionné la psychanalyse en la rapprochant des influences culturelles et interpersonnelles.
Les idées des théoriciens de la psychodynamique interpersonnelle se démarquent radicalement des conceptions freudiennes. Comment ça ?
Dans la théorie interpersonnelle, les relations sociales occupent un rôle primaire et non secondaire. Ainsi, les structures de personnalité se développeraient par l’entremise des interactions avec autrui, c’est-à-dire qu’elle en est le résultat. Les individus autour de nous ont des styles émotionnels qui influent sur notre propre vie émotionnelle.
Plusieurs chercheurs ont contribué à la théorie interpersonnelle, mais deux d’entre eux ont eu une importance historique notable. Qui sont-ils ?
Karen Horney et Harry Stack Sullivan.
Une des principales différences entre les travaux de Horney et la pensée psychanalytique porte sur quoi ?
Porte sur la question des facteurs biologiques universels par opposition aux facteurs culturels et environnementaux.
Quelles sont les trois considérations importantes qui amènent Horney à insister sur les facteurs culturels ?
- Le rôle de la culturel sur l’identité sexuelle.
- L’influence des facteurs culturels était associée à un autre psychanalyste, Erick Fromm, qui l’a aidé à prendre davantage conscience des facteurs sociaux et culturels.
- Horney considéra qu’elle avait observé elle-même des différences dans la structure de la personnalité chez les patients traités en Europe et aux États-Unis.
Vrai ou faux ?
Horney conclut que les rapports interpersonnels sont au coeur du fonctionnement de la personnalité, qu’il soit sain ou perturbé.
Vrai
Horney se préoccupe de savoir comment, dans le fonctionnement névrotique, l’individu s’y prend pour venir à bout de…?
De l’angoisse fondamentale, ce sentiment d’isolement et d’impuissance qu’éprouve l’enfant dans un monde potentiellement hostile.
Selon la théorie de la névrose d’Horney, il existe chez l’individu névrotique un conflit entre les trois façons de réagir à l’angoisse fondamentale, c’est-à-dire trois modèles ou tendances névrotiques. Quels sont-ils ?
- Le mouvement vers autrui
- Le mouvement contre autrui
- Le mouvement de fuite devant autrui
On retrouve dans ces trois tendances la rigidité et l’absence d’épanouissement du potentiel individuel qui constituent l’essence de toute névrose.
Quels sont les caractéristiques de la première façon de réagir à l’angoisse fondamentale (le mouvement vers autrui) ?
Celui qui va vers autrui tente de venir à bout de l’angoisse en faisant tout pour être accepté, désiré et approuvé. Il accepte de dépendre d’autrui et, hormis la quête d’une affection sans bornes, il se montre généreux, peu exigeant et porté à se sacrifier.
Quels sont les caractéristiques de la deuxième façon de réagir à l’angoisse fondamentale (le mouvement contre autrui) ?
Celui qui va contre les autres suppose qu’ils sont hostiles et que la vie est une lutte contre tous. Dans l’ensemble, son comportement vise à démontrer qu’il n’a aucunement besoin des autres et qu’il est un dur.
Quels sont les caractéristiques de la troisième façon de réagir à l’angoisse fondamentale (le mouvement de fuite devant autrui) ?
Celui qui s’éloigne des autres se retire des interactions sociales en manifestant un détachement névrotique. Il adopte souvent un comportement détaché envers lui-même et les autres, ce qui représente une façon de ne pas s’engager sur le plan affectif dans ses rapports avec autrui.
Chaque névrosé manifeste l’une de ces tendances à titre de composante particulière de sa personnalité. Mais d’où vient le vrai problème ?
Il vient de ce que ce trois tendances se trouvent en conflit lorsqu’il s’agit de maîtriser l’angoisse fondamentale.
Qui est le théoricien ayant accordé la plus grande importance au rôle des forces sociales et interpersonnelles dans le développement humain ?
Harry Stack Sullivan, un Américain.
Les tenants de la théorie de Sullivan, appelé Interpersonal Theory of Psychiatry, appartiennent à quelle école ?
À l’école des relations interpersonnelles de Sullivan.
Pour Sullivan, les expériences émotionnelles ne sont pas ancrées dans les pulsions biologiques, comme Freud le proposait, mais dans quoi ?
Dans les relations avec autrui, et ce, même au début de la vie. Par exemple, l’anxiété peut être transmise par la mère lors de sa première interaction avec le nourrisson. Ainsi, dès le début, l’anxiété est de nature interpersonnelle.
Quel est le concept crucial de la théorie de Sullivan ?
Le soi.