Chapitre 3 - L’humain dans l’écosystème Flashcards
• Expliquer comment l’humain a transformé les écosystèmes. • Expliquer comment l’explosion démographique est un facteur de dégradation de la biosphère. • Analyser les grandes perspectives démographiques.
De quelles façons les humains préhistoriques ont-ils eu une influence sur l’évolution des communautés
végétales et des espèces fauniques?
Au départ, l’influence des activités de l’humain chasseur-cueilleur, bien que réelle, était relativement
faible, les peuples étant disséminés sur un vaste territoire. C’est surtout par l’utilisation du feu que
les humains préhistoriques ont eu une influence importante sur les communautés végétales. Ils ont
dans un premier temps utilisé le feu pour effrayer les troupeaux et les diriger vers des précipices, et
incendié périodiquement les forêts pour les transformer en steppes graminées. Ces incendies répétés
ont empêché la régénération des communautés végétales primitives, appauvrissant ainsi la productivité
du milieu.
De la même façon, la faune s’est transformée, des animaux vivant dans les forêts aux grands herbivores,
et la diversité faunique a diminué, amenant même la disparition de plusieurs espèces de
grands mammifères.
Expliquez comment l’agriculture a influé sur l’écosystème :
a) À ses débuts (10 000 av. J.-C.).
b) À l’époque du Néolithique.
c) Du Néolithique jusqu’au milieu du XIXe
siècle.
d) Du XVIIIe au XXe siècle.
e) Au XXe siècle.
a) La sédentarisation de l’humain qui passe de chasseur-cueilleur à agriculteur; le territoire se restreint
mais l’agriculture élimine complètement les communautés forestières pour les remplacer
par des pâturages et des terres cultivées. En simplifiant ainsi l’écosystème, l’agriculteur écarte les
espèces végétales et animales concurrentes.
b) Le déboisement excessif à l’aide du feu et l’irrigation massive de ces terres défrichées ont déclenché
des phénomènes de désertification. Les pratiques d’élevage de cette époque, qui consistaient
à provoquer une repousse des pâturages en les rasant par le feu et à exterminer les espèces animales
considérées comme concurrentes, ont aussi modifié les écosystèmes, les rendant plus vulnérables
aux changements du milieu.
c) Il semble que du Néolithique jusqu’au milieu du XIXe
siècle, malgré la simplification de l’écosystème,
les agrosystèmes aient été relativement diversifiés puisque l’on pratiquait une alternance
de plusieurs types de cultures. Le pouvoir auto-épurateur du sol et des eaux était alors suffisant
pour retourner les éléments nutritifs au système.
d) Développement de la société technologique jusqu’au XXe siècle. Les conséquences sur l’écosystème
proviennent plus des effets néfastes des industries sur l’environnement.
e) C’est au XXe siècle que les comportements destructeurs se sont accélérés, particulièrement par
les nouvelles formes d’énergie. Du côté de l’agriculture, on assiste à une intensification du défrichage
des terres et à une augmentation rapide de la productivité humaine et des écosystèmes
agraires. La fabrication de nouvelles substances chimiques a des répercussions alarmantes (par
exemple : un pesticide tel que le DDT).
Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette évolution?
Le progrès technologique se solde par la production de polluants à l’échelle mondiale. Référez-vous
à la documentation de base.
Expliquez brièvement comment l’explosion démographique est un facteur de dégradation de l’environnement
Un accroissement de la population provoque une augmentation des besoins de consommation.
Cette augmentation des besoins de consommation se traduit par une augmentation de la productivité
industrielle, et cette productivité est en bonne partie responsable de la dégradation de la qualité
de l’environnement.
Quels sont les facteurs qui influent sur la croissance de la population humaine?
Le taux de natalité, le taux de mortalité, la structure d’âge et la migration
Comment mesure-t-on le taux de croissance d’une population?
Ce taux de croissance se mesure en calculant la différence entre les taux de natalité et de mortalité
bruts. Il est égal à la différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité multiplié par 100. Ce
calcul exclut les changements dus à la migration.
Expliquez pourquoi on doit tenir compte du solde migratoire pour obtenir le taux de croissance réel
d’une population.
Le solde migratoire représente la différence entre l’immigration et l’émigration. Si l’on considère qu’au
Québec, par exemple, le taux de croissance annuelle (excluant la migration) de la population en 2008
était de 0,4 % et qu’en tenant compte du solde migratoire, le taux de croissance atteignait 0,85 %, on
obtient le taux de croissance réel de la population du Québec à cette période.
Dessinez la pyramide d’âges correspondant à la structure d’âge des Québécois. Commentez.
La pyramide d’âges des Québécois est inversée, c’est-à-dire que les segments jeunes sont moins élevés.
Elle nous indique une population vieillissante et en décroissance, puisqu’il n’y a pas assez de
jeunes pour assurer le remplacement de la population et maintenir le même nombre d’individus.
Expliquez pourquoi le taux de remplacement au Québec est de 2,1 enfants par femme.
Pour assurer le maintien d’une population, le taux de fécondité doit correspondre au taux de remplacement.
Ce dernier représente le nombre d’enfants nécessaires pour remplacer un couple d’adultes
reproducteurs. Ce taux doit être de plus de deux enfants, si l’on tient compte de la mortalité dans les
catégories d’âge préreproductrices et de la capacité de procréer des individus. Le taux de remplacement
au Québec est de 2,1 enfants par femme parce que le Québec possède un des plus faibles taux
de mortalité infantile au monde.
Expliquez l’influence de l’inégalité de la répartition de la population mondiale sur les ressources.
. Dans le monde industrialisé, où la croissance démographique est faible, les principaux problèmes
environnementaux proviennent de l’utilisation irréfléchie excessive de certaines techniques et ressources.
Dans les pays en développement, la croissance démographique se traduit par une augmentation
de la demande et une intensification de l’exploitation des ressources. Les pressions excessives
exercées par la population et une mauvaise gestion conduisent à l’épuisement mondial des
ressources renouvelables.