Chapitre 2 : La reconnaissance des formes Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un gabarit (théorie des gabarits ?

A

Une forme non analysée qui est comparée à des formes alternatives, en utilisant le degré de recouvrement comme mesure de la ressemblance.

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2
Q

Quelles sont les limites de la Théorie des gabarits ?

A

Utiliser le recouvrement comme mesure de comparaison implique les limites suivantes :

  1. Le gabarit doit :
    - être dans la même position ;
    - être de la même taille ;
    - être dans la même orientation.
  2. La variabilité des formes d’un même objet contredit cette théorie (ex. plusieurs formats de la lettre « A »).
  3. Ne révèle pas de quelle manière diffère deux formes.
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3
Q

Comment les formes sont-elles conservées dans le registres sensoriel si elles ne sont pas reconnues ?

A

Une possibilité serait que les formes soient représentées comme gabarits non analysés dont les traits sont étudiés par la suite au niveau de la reconnaissance des formes.

Cette interprétation du registres sensoriel est expliquée par Philips (1974).

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4
Q

Qu’est-ce que la théorie des gabarits ?

A

Reconnaissance des formes s’effectue par
l’appariement de la forme à un gabarit;
template matching.

processus par lequel un modèle mémorisé est superposé sur une forme donnée, pour vérifier jusqu’à quel point ces formes se ressemblent (degré de recouvrement)

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5
Q

Image 1 / Image 2 : Superposées
Image 1 / Image 2 : Déplacées

Expliquez les résultats de l’expérimentation de Philips (appui à la théorie des gabarits) :

A

Hypothèse du registre sensoriel.
En mémoire sensorielle, il n’y a pas de manipulation de l’information.

C’est pourquoi une 2e trace sensorielle superposée sera plus facilement identifiable qu’une forme déplacée. Il est impossible de bouger la 2e trace sensorielle vis-à-vis la première pour savoir si oui ou non elles s’accordent.

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6
Q

(Philips) Pourquoi est-ce que deux formes présentées l’une après l’autre déplacées visuellement demande un temps de recouvrement plus élevé à la présentation successive de deux formes superposées ?

A

Déplacées : plus long, car on est plus loin dans le traitement. On est en reconnaissance de formes.

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7
Q

La mémoire sensorielle peut être utilisée pour un appariement rapide des gabarits si :

A

les deux formes sont séparées par moins de 300 msec ET qu’elles sont présentées au même endroit (superposées).

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8
Q

Définissez la Théorie des traits :

A

Les stimuli sont définis (reconnus) comme une combinaison de caractéristiques élémentaires (traits)

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9
Q

Quelles sont les étapes de la reconnaissance des formes, selon la théorie des traits ?

A

Étape 1 : détection et combinaison des éléments essentiels d une forme, les caractéristiques précises les définissant et les distinguant (liste de traits)

Étape 2: L’identification de l’objet se fait par la comparaison de ces caractéristiques (traits) avec celles enregistrées en mémoire

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10
Q

Selon la théorie de Gibson (traits), la description de la forme se fait au moyen d’une liste de traits qui :

A

distinguent les formes entre elles.

Ex. Pour tout l’alphabet, chaque lettre se distingue par sa propre liste de traits (fichier reconnaissance formes, diapo 9)

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11
Q

Quels sont les critères d’un trait (Gibson, 1969) ?

A

1.
Les traits doivent être réellement discriminatoires, présents dans certains éléments de la série et pas dans
d autres, de façon à offrir un contraste
2. L’identité des traits doit rester inchangée malgré les modifications de luminosité, de taille et de perspective
3. Les traits doivent produire une forme unique pour chaque lettre
4. Le nombre de traits proposés doit être raisonnablement petit

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12
Q

Plus il y a de traits distinctifs entre 2 lettres :

A

Moins il devrait être possible de les confondre.

Ex. R et O
Ex confondant : P et R (seulement un trait distinctif)

Si on fait une étude, e temps de réaction augmente lorsque les lettres de la paire
partagent beaucoup de caractéristiques élémentaires

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13
Q

Qu’est-ce qu’un tachitoscope ?

A

Un vieil ordinateur.

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14
Q

Étude:
- Présenter à des sujets des paires de lettres
• Participant doit indiquer le plus rapidement possible si les lettres de la paire sont pareilles ou différentes

Image 1 : G Q
Image 2 : P R

A

Le temps de réaction augmente lorsque les lettres de la paire partagent beaucoup de caractéristiques élémentaires.

P et R = plus long à les discriminer, car elles ont plus de traits similaires.

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15
Q

Qu’est-ce qu’un trait distinctif ?

A

Un trait qui permet de distinguer une forme d’une autre.

Ex. E et F. L La ligne horizontale du bas est un trait distinctif.

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16
Q

Quel serait un bon truc pour faire l’apprentissage d’un trait distinctif ?

A

Dessiner le trait distinctif d’une autre couleur.

Ex. la ligne du R qui diffère du P.

17
Q

Nommez deux caractéristiques quant à la reconnaissance des visages :

A
  1. On reconnait plus facilement des visages dont les traits sont exagérés/plus prononcés.
  2. On reconnait plus des visages de son propre groupe ethnique, car on est habitués de différencier les groupes par certains traits accentués (ex. les noirs ont de grosses lèvres)
18
Q

Quelles sont les limites des théorie des traits ?

A
  • On peut reconnaitre des formes même lorsqu’il y a des traits manquants.
  • On peut composer différentes formes grâce aux mêmes traits.
  • Dépendamment de comment on relie les traits, la perception est affectée.

La perception globale est PLUS que l’assemblage des traits. (fait penser à la Gestalt, le tout est plus grand que la somme de ses parties)

La description des formes nécessite souvent que nous précisions de quelle façon les traits sont regroupés.

19
Q

Nommez 4 principes de l’organisation de la Gestalt :

A
  1. Principe de similarité
  2. Principe de fermeture
  3. Principe de proximité
  4. Principe de continuité
20
Q

Qu’est-ce que les théories structurelles ?

A

Elles reposent sur les théories de traits.

MAIS: Les théories structurelles insistent sur le regroupement et les relations entre les traits

21
Q

Quelles sont les grandes étapes de traitement, selon les théories structurelles ?

A
  1. Analyse des contours de l objet (géré par mécanismes de base de la perception visuelle)
  2. Segmentation et identification des composantes élémentaires selon leur organisation (Gestalt)
  3. Comparaison de ces organisations avec les organisations mémorisées
  4. Reconnaissance
22
Q

Le cerveau humain va percevoir deux lignes collées comme une seule ligne. Pourquoi ?

Voir cubes diapo 17 (ou p.42)

A

Le principe de continuité. Nous allons automatiquement voir la ligne comme continue.

23
Q

Seuls ________ sont nécessaires pour décrire tous les objets du monde (Biederman, 1985)

A

35 géons

24
Q

Géons :

A

Figures simples tridimensionnelles qui se combinent avec d’autres pour réaliser des formes tridimensionnelles

25
Q

Qu’est-ce que le modèle des composantes de Biederman ?

A

Ce sont les arrangements, relations, entre les composantes qui définissent des objets différents

26
Q

Vrai ou faux. Le retrait des relations entre les traits ne diminue pas la capacité à identifier une forme.

A

Faux. La

suppression d’informations sur la relation entre les traits réduit notre capacité à reconnaitre des formes.

27
Q

Pourquoi est-ce qu’un mot facilite la reconnaissance des lettres ? Comment appelle-t-on cette découverte ?

A

Car il permet un contexte aux lettres et donc permet l’utilisation de la mémoire à long terme (traitement top-down)

Effet de supériorité du mot.

28
Q

Plus facile de reconnaitre les lignes faisant partie d’un ensemble, d’une structure, d’un objet. À quel principe réfère cette idée ?

A

L’effet de supériorité de l’objet.

29
Q

Expliquez le modèle d’activation interactive.

A
  1. La reconnaissance implique le traitement parallèle (les lettres, les mots et les traits sont tous reconnues en même temps)
  2. Il y a trois niveau : MOT, LETTRE et TRAIT. Les 3 interagissent
  3. Implication du modèle top-down (le niveau mot va faciliter la perception des lettres et les lettres font faciliter la perception des traits)

Diapo 26 / p.51

30
Q

Quelles sont les 2 types de connexions dans le modèle d’activation interactive ?

A

Connexion excitatrice : une réaction à un indice positif à un concept, comme lorsqu’une ligne verticale renforce la possibilité qu’une lettre soit un K.

Connexion inhibitrice : une réaction à un indice négatif à un concept, comme lorsque la présence d’une ligne verticale fournit un témoignage négatif pour la lettre C.

Ex (niveau trait) :
Je vois un A.
Il y a excitation des lettres AVEC traits horizontaux
Il y a inhibition des lettres SANS traits horizontaux

Ex2 (niveau mot) :
Activation des mots qui commencent par un A
Inhibition des mots qui ne débutent pas par un A