Chapitre 14 : Troubles liés à une substance Flashcards
Définition des comportements de dépendance
3 éléments selon Miller :
1) la préoccupation
2) la compulsion
3) la rechute
exemple avec la toxicomanie :
1) les individus portent beaucoup d’importance aux drogues et à l’acquisition de ceux-ci donc les relations sociales et l’emploi sont mis en péril par la recherche constante de drogue + ils souffrent des conséquences de la consommation de ces drogues
2) l’individu continue à consommer malgré les conséquences négatives graves
3) l’individu arrête de consommer la drogue pendant un certain temps mais finit par en reprendre à un niveau anormal
Qu’est-ce que Shaffer et Neuhaus disait sur les étiquettes et les systèmes de diagnostic
Les comportements de dépendance ne sont pas faciles à catégoriser et à définir par un ensemble de critères acceptés par tous.
Étiquettes et systèmes de diagnostic
Le mieux est de considérer les troubles comme un continuum de comportements
Les différents systèmes de diagnostic mettent souvent l’accent sur différents aspects du fonctionnement comportemental et physiologique dans leur définitions
D’une perspective biopsychosociale
Les symptômes sont considérés comme des habitudes acquises qui émergent d’une combinaison de :
1) facteurs génétiques
2) facteurs sociaux
3) facteurs pharmacologiques
4) facteurs comportementaux
La dépendance est considérée comme impliquant :
1) des changements physiologiques
2) l’interaction complexe entre les facteurs de stress environnementaux et les aspects individuels de la personne qui produisent et maintiennent les comportements de dépendance.
Qu’est-ce que Vaillant dit?
La consommation normal d’alcool se confond imperceptiblement avec la consommation pathologique. La culture et les points de vue idiosyncrasiques détermineront toujours où se situe la limite.
Basically : ce qui est considéré comme un comportement anormal envers l’utilisation de substance, va dépendre des normes et de la culture de où que tu es
Point de vue morale vs. point de vue maladie
Morale : dit que la consommation d’alcool et de drogues est un acte librement choisi dont les individus sont responsables
Maladie : adopte la position opposée (donc, choix contraint, ne sont pas responsables)
Wilsnack et Wilsnack : 2 implications importantes de la consommation d’alcool chez les femmes pour la santé publique
1) femmes avec un problème d’alcool peuvent être réticentes à demander un traitement ou peuvent être empêchées par des membres de la famille gênés
2) taux de prévalence chez les femmes peuvent être sous-estimés, donc difficile de déterminer précisément l’ampleur des dommages causé par l’alcool chez les femmes
Les hommes et les troubles de substance
dépendance 2X plus élevé chez les hommes
plus susceptible que les femmes de consommer (au cours du dernier mois) :
- marijuana
- consommation non médicale de médicaments psychothérapeutiques
- cocaïne
- hallucinogènes
les proches qui consomment des drogues influencent les habitudes de consommation des femmes
les hommes sont plus susceptibles d’initier leurs partenaires à la consommation, d’inciter leurs partenaires féminines à s’injecter des drogues et de fournir des drogues à leur partenaires
les femmes déclarent souvent que leur partenaire les pousse à consommer
Stigmatisation des femmes dépendantes
Dans certaines cultures c’est attendu à ce que les femmes boivent moins que les hommes (cette attente peut agir en facteur de protection, réduisant l’incidence des troubles reliés à l’alcool chez les femmes)
Stigmatisation des femmes dépendantes (obstacles aux traitements)
- les femmes, leur famille et la société ont tendance à nier les symptômes
- ont peur que s’elles rentrent en traitement, elles sont vues comme mères inaptes et qu’elles perdent la garde de leurs enfants
- moins de 14% des femmes qui ont besoin d’un traitement vont le recevoir, moins de 12% des femmes enceintes
- la plupart des traitements pour les comportements de dépendance ont été développés pour les hommes et ne sont pas aussi efficace pour les femmes
Orientation sexuelle
Femmes lesbiennes et bisexuelles :
- les gens avec un partenaire du même sexe présentent des taux plus élevés de consommation
- taux de consommation en une année est nettement plus élevé chez les femmes les et bi
Hommes gays et bisexuels :
- même chose pour le partenaire du même sexe
- bisexuel plus de drogue que d’alcool
- hétéro plus d’alcool que de drogue
La neurobiologie
Se concentre sur l’identification des mécanismes neuroadaptatifs au sein de circuits cérébraux spécifiques qui permettent de passer d’une consommation peu fréquente et controlée de substances à une dépendance chronique.
La manière dont l’alcool ou d’autres drogues exercent un effet renforçant est au coeur du processus neurochimique qui sous-tend la dépendance.
Se concentre aussi sur le système dopaminergique qui est considéré comme le système de neurotransmetteurs par lequel la plupart des drogues d’abus exercent leurs effets renforçateurs.
Un réseau de 4 circuits est responsable de l’utilisation problématique et de la dépendance :
1) la récompense : noyau accumbens et le pallidum ventral
2) la motivation ou la pulsion : cortex orbitofrontal et le cortex sous-callosal
3) la mémoire et l’apprentissage : amygdale et l’hippocampe
4) le contrôle : cortex préfrontal et le gyrus cingulaire antérieur
La propension génétique
Composante génétique
Alcoolisme : nature familiale donc difficile de différencier les facteurs génétiques des influences environnementales
40 à 60% de la variabilité du risque de dépendance est due à des facteurs génétiques (y compris les interactions entre la génétique et l’environnement)
Influences du milieu familial
Les enfants qui vivent avec des parents qui ont une consommation problématique de l’alcool et d’autres substances peuvent être victimes de l’environnement néfaste que ces personnes créent fréquemment
Dépendance psychologique
Utilise la substance pour faire face à des états émotionnels négatifs et à des situations sociales stressantes