Chap 7-8 Représentations propositionnelles Flashcards

1
Q

Caractéristiques générales des RP

A
  • exprimables par le langage
  • constituées de :
    > structures d’interprétation
    > connaissances formant les structures conceptuelles
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Q

Quelle est la structure de base d’une proposition ?

A

prédicat + argument
> structure prédicative
ou proposition élémentaire

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Q

Que forment plusieurs structures prédicatives mises en relation ?

A

Structures d’interprétation complexes

2 sortes :
- réseaux propositionnels
- macrostructures
> relatives à des textes

et aussi :
- modèles situationnels
> relatif à formes imagées de représentations

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4
Q

Qu’est ce que le prédicat ?

Qu’est ce que l’argument ?

A

Prédicat = partie de la proposition élémentaire
qui exprime les idées
Argument = sujet sur lequel les idées sont exprimées

Exp le canari est jaune
canari = argument
jaune = prédicat

mode de notation :
JAUNE (canari)

il ne peut y avoir qu’un seul prédicat
par structure prédicative

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5
Q

Quel est le rôle des structures prédicatives

A

exprimer des états en
> attribuant une propriété à un sujet
> précisant des relations entre deux objets
(dans ce cas il y a au moins 2 arguments)

exp :
1/ BRILLE (soleil)&raquo_space; prédicat unaire
2/ PLUS FORT (Jean, Pierre)&raquo_space; prédicat binaire
(ordre important)

prédicat peut aussi exprimer événements ou actions

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6
Q

Quand parle-t-on de prédicat d’action ?

A

Quand événements sont causés par un agent
> sujet doté d’une intention et contrôlant l’événement

exp : ECRIT (Paul, lettre)

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7
Q

Est ce que structure prédicative = proposition grammaticale ?

A

Non, une prop gramm peut contenir plusieurs prédicat

et un même prédicat peut être rédigé sous plusieurs formes

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8
Q

Intérêt du découpage d’un texte en structures prédicatives
pour la psy cognitive ?

exp d’expé avec texte très court ?

A
  • permet analyse très fine et objective du contenu

mais surtout :
- permet d’analyser ce qu’un sujet peut restituer d’un texte en le résumant ou en le rappelant

cf Kintsch 1974
plusieurs phrases, même nb de mot, fait varier nb de propositions prédicatives sous jacentes
> temps de lecture est fonction du nombre de propositions prédicatives
> valable seulement pour textes très courts
(dans texte long propositions sont hiérarchisées selon leur importance)

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9
Q

Qu’est ce qu’un réseau propositionnel ?

exp expé montrant l’existence d’un tel réseau

A

Représentation unifiée d’un texte mettant en relation les différentes propositions le composant

cf expé Bransford et Franks 1971
> sujets reconnaissent avec certitude des phrases complexes (quadruplets) qu’ils n’ont pas vues avant

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10
Q

Comment se construit un réseau propositionnel ?

exp expé montrant son mode de construction

A
Progressivement au fil de la lecture
par intégration de l'info nouvelle
à l'info déjà connue
> traitement continu
selon Haviland et Clark 1974

Construction suit ordre de présentation des phrases
cf Hupet et Le Bouédec 1977
> tâche reconstitution puzzles de phrases
dans 3 conditions (Non Mixée, Mixée Ordonnée, Ordre Aléatoire)
» construction facilitée quand présentation suit ordre logique : montre l’importance de cet ordre pour la constitution du réseau propositionnel

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11
Q

Quel est le modèle de la compréhension de textes
de Kintsch et Van Dijk ?
1978

A

Construction d’un texte long
se fait par cycles :

propositions sont intégrées progressivement
à une représentation unique

en fonction de leur place hiérarchique
et des liens avec les autres propositions

Cycle = maintien et élimination de propositions

Résultat :
Représentation schématique
= MACROSTRUCTURE
composée de macropropositions (lues ou créées)

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12
Q

La macrostructure ne dépend elle que du texte ?

A

Non, dépend aussi des connaissances du sujet
et de ses buts au moment de la lecture
> c’est une interprétation

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13
Q

Quels sont les mécanismes en jeu dans la construction d’une macrostructure ?

A
  • suppression
    des prop pas nécessaires
  • généralisation
    de plusieurs prop en une prop globale (résumé)
  • intégration
    construction nouvelle prop à partir de prop qui en sont les conditions, constituants ou conséquences habituels
    (exp SORTIR DE (Karine, voiture, garage)
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14
Q

Peut on réduire la compréhension du discours

à un calcul propositionnel ?

A

Non, analyse propositionnelle peut être insuffisante
> si texte trop complexe
cf Bransford et Johnson 1972
(ballons immeuble texte avec ou sans dessin)

et en particulier :
> s’agissant de relations spatiales entre des objets
Bransford et al. 1972
(tortues tronc poissons)
» propositions différentes mais indiquant même relation spatiale vont être davantage confondues (P1 P2) que
des propositions relativement semblables
mais indiquant des relations spatiales différentes (P3 P4)

> infos imagées entrent en jeu dans la compréhension
> représentations hybrides
= MODELE SITUATIONNEL construit par le sujet (ou pas)

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15
Q

Résumé caractéristique des modèles situationnels

Van Dijk et Kintsch 1983

A
  • représentations hybrides (images + propositions)
  • expriment relations spatiales, temporelles ou causales
  • constituent une particularisation du texte
  • nécessite des inférences
  • pas automatique, dépend du lecteur
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16
Q

Def concept selon modèle de la logique

A

catégorie d’objets partageant propriétés
qui définissent la catégorie

exp chien
> caractéristiques du chien
> exp de chiens (série)

17
Q

Qu’est ce que l’intension ?

A

propriétés nécessaires et suffisantes
pour dire qu’un objet appartient à une catégorie
(attributs)

18
Q

Qu’est ce que l’extension ?

A

tous les objets que je peux ranger dans telle catégorie

19
Q

Plus un concept est général, plus son intension est ?

A

réduite
> peu de propriétés

à l’inverse
concept spécifique
a une intension riche
et une extension plus réduite

20
Q

Quelles relations entretiennent les catégories selon le modèle de la logique ?

Quelle conséquence ?

A

des relations d’inclusion
labrador < chien

Csq = héritage de propriétés

21
Q

Comment représenter l’orga des concepts selon point de vue logique ?

citer modèle de ref

A

Orga des concepts sous forme de réseau sémantique
organisé hiérarchiquement
selon relations d’inclusion de classes

> Arbre hiérarchique
avec noeuds superordonnés
incluant des noeuds subordonnés

> > modèle Collins et Quillian 1969

22
Q

Argument expérimentaux modèle Collins et Quillian

A

1/ Rôle de la catégorisation dans la mémorisation

2/ Temps de décision proportionnel au nb d’arcs à parcourir en mémoire pour vérifier une appartenance catégorielle
exp :
canari = animal
+ long que canari = oiseau

> idem pour vérif de propriété selon qu’elle est superordonnée ou spécifique
exp : le canard à une peau
vs le canard peut chanter

23
Q

Limites du modèle logique

> prédictions contredites par résultats empiriques

A
  • exemplaires pas vraiment équivalents dans une même catégorie
    exp canari vs pingouin > temps de vérif pour catégorie oiseau est différent
  • usage de certaines catégories plutôt que d’autres n’est pas justifié par ce modèle
    exp dire chien plutôt qu’animal
  • temps de vérif pas forcément plus long si catégorie plus éloignée
    exp chimpanzé primate vs animal
24
Q

Autre difficulté du modèle logique

A

difficulté de définir propriétés nécessaires et suffisantes
> cf Geeraerts 1988
catégorie des oiseaux
> aucune propriété n’est suffisante

25
Q

Approche en rupture avec modèle logique ?

A
Rosch 1973 
Modèle du protoype
- certains exemplaires sont + typiques que d'autres
càd + représentatifs
> confirmé par demande citation d'exp 
et échelle de représentativité
26
Q

Quelle notion importante introduit Rosch ?

A

La notion de prototype
> appartenance catégorielle jugée en fonction
de la ressemblance au prototype
cf. Rosch et Mervis 1975

Prototype

  • partage le + de propriétés avec reste catégorie
  • partage le - de propriétés avec autres catégories
27
Q

Les catégories ont elles toutes le même statut selon Rosch

A

Non, un niveau d’abstraction est privilégié :
le niveau de base

  • avec niveau subordonné, représentation imagée possible
    contrairement au niveau superordonné
    exp : chien / épagneul = img ok vs animal
  • niveau de base associé aux propriétés fonctionnelles
    exp : chaise vs meuble
  • niveau de base a le plus d’infos sur sa catégorie
    > maximise similitudes intra catégorielles
    > minimise similitudes inter catégorielles
28
Q

Quelle conséquence conception de Rosch sur limites catégories ?

A

Limites mal définies
puisqu’appartenance liée à ressemblance
> notion continue
» catégories deviennent des notions continues

29
Q

Quelle notion de Rosch est empruntée à Wittgenstein ?

A

la ressemblance de famille
» un objet appartient a diverses catégories selon propriétés considérées
» autour d’un prototype se forment des zones d’appartenance catégorielle
qui définissent proximité avec le prototype

30
Q

Limites modèle du prototype

A
  • catégories floues (mais ça permet de traiter les exceptions)
  • ne rend pas compte des catégories construites sur des conjonctions de concepts
31
Q

Citer les deux aménagements de l’approche logique

A
  • définition intensionnelle

- structure des catégories en réseau

32
Q

Aménagement de la définition intensionnelle

A

Modèle des comparaisons de traits
Smith Shoben et Rips 1974

dinstinguent propriétés essentielles
et propriétés caractéristiques

pour rendre cpte des notions de typicalité et de prototype de Rosch

  • prop essentielles = nécessaires mais pas suffisantes
  • prop caractéristiq = fréquentes mais pas obligatoires
33
Q

Csq modèle des comparaisons de traits

sur vérif de l’appartenance

A

comparaison propriétés exemplaire avec catégorie
> si propriétés partagées sont nombreuses, vérif rapide
> explique jugement plus rapide pour exemplaires typiques

> > proximité définie plus précisément que dans la notion de réseau sémantique : fonction du nb de propriétés partagées

34
Q

Modèle de Rips et al 1973

et critique

A

Montre que catégorisation (distance entre concepts) repose sur
calcul degré de similarité (expé classement animaux)
» calcul utile pour nouveaux éléments

mais pas pour objets familiers :
plus économique d’utiliser relations entre concepts stockées en mémoire

35
Q

Notion de schéma

A

1e appli à la psycho chez Barlett 1932

Désigne structures de représentation fondées sur relation entre les parties et le tout que forment ces parties
> appliqués au monde pour faire 
des inférences
et interprétations
à partir de nos connaissances

puis notion oubliée jusqu’aux années 70
> émergence de l’IA

36
Q

Autres noms pour schéma

A

cadre / frame > Minsky 1975

script > Schank et Abelson 1977

37
Q

Caractéristiques schéma Richard

A
  • Blocs de connaissances autonomes
    et récup comme tels en mémoire
  • expriment connaissances déclaratives
    sans être des def
  • peuvent se combiner
    et degré de généralité variable
  • connaissances abstraites sur une classe d’objets
    > spécifiées pour un exemplaire par le biais de l’instanciation des variables
38
Q

Notion de Script

A

Schank et Abelson 1977
> représentation d’événements ou actions communément vécus ou réalisés (succession d’actions)

  • composé de variables
  • permet de faire inférences face à une situation particulière
  • contient aussi conditions d’appli, résultats attendus

> > compréhension des situations repose sur particularisation d’un schéma ou script
servant de support à l’interprétation