Chap 3 - Mémoire de travail Flashcards
Quels éléments jouent sur la capacité
de la MCT
et remettent donc en cause l’idée d’une capacité fixe ?
- familiarité des items
(exp chiffres arabes plutôt que romains) - signification
(mots mieux mémorisés que suite de lettre aléatoire) - longueur des mots, durée de prononciation
Quelle est l’hypothèse la plus largement admise
sur la capacité de la MCT ?
> citer synthèse de travaux sur ce sujet
Elle dépend de la rapidité d’encodage
qui elle-même dépend de la familiarité des items
cf. Cavanagh 1972 :
- taille de l’empan liée à la familiarité
- rythme de balayage corrélé avec taille empan et familiarité :
> dans l’ordre du + au moins rapide :
chiffres / couleurs / lettres / formes géométriques / mots / formes aléatoires / syllabes sans signification
Citer expérience sur
empan mnésique
et vitesse d’encodage
Baddeley Thomson et Buchanan
1975
On se souvient mieux des items
s’ils sont faciles à encoder :
Vitesse de lecture corrélée avec
taux de rappel
> ces 2 indicateurs sont inversement liés
au nb de syllabes par mot
exemple lien empan mnésique
et vitesse d’énonciation
Comparaison tests d'intelligence enfants anglais et gallois > différence de résultats non pas liée à intelligence elle-même mais à la prononciation de certaines voyelles plus longue en gallois
cf. Ellis et Hennelly 1980
et Navey-Benjamin et Ayres 1986
2e exemple lien empan mnésique
et vitesse d’énonciation
Hulme et al
1984
> empan mnésique augmente
avec augmentation de la vitesse de prononciation
liée à l’âge
(mesure enfants 4, 7 et 10 ans + adultes)
La perte d’infos à court terme
est-elle due à un effacement passif de la mémoire
comme l’affirmaient Peterson et Peterson ?
Non
> > Hypothèse de l’effacement lié
aux nouvelles informations
qui “chassent” les anciennes
càd capacité limitée de la MCT
cf. Waugh et Norman 1965 technique de l'item sonde : après présentation d'une liste, sujet doit retrouver un item cible à partir de celui qui le précédait (la sonde)
> > oubli varie
selon nombre d’items intercalés
entre sonde et cible
et pas en fonction de l’intervalle temporel qui les sépare
Quelle est la 2e hypothèse expliquant l’oubli en MCT ?
Hypothèse de l’interférence
des éléments de même nature que ceux à rappeler
(interférence proactive quand les éléments viennent après ceux à mémoriser)
> confirmée par Wickens et al 1972
montrent qu’interférence diminue nettement
si on intercale des données de nature différente,
par exemple suite de chiffres au milieu de listes de trigrammes
Qu’est ce qui permet de remettre en cause
le caractère sériel de l’accès à l’information
affirmé dans le modèle classique de la MCT (Sternberg) ?
Comment l’expliquer ?
(4 points)
(note : sériel = séquentiel)
Temps de réponse pas tjs lié à la longueur de la liste
Explications possibles :
1/ sujets peuvent parfois contrôler leurs stratégies d’exploration des listes d’items (Burrows Okada 1973)
2/ rythme du balayage est influencé par
> nature des opérations d’encodage (Seamon 1972)
> et probabilité d’apparition de l’item dans la liste (Theios 1973)
3/ reconnaissance d’items apparus plusieurs fois
est + rapide que ceux vus une seule fois (Baddeley Ecob 1973)
4/ balayage mental en MCT n’est pas forcément exhaustif : temps de réponse pour des items absents de la liste à mémoriser peut être inférieur à celui des items présents (Marcel, 1977)
Suite à ses multiples remises en causes
quels chercheurs ont révisé le modèle de Sternberg ?
Baddeley et Hitch 1974
modèle toujours dualiste court terme/long terme
mais remplacent notion de MCT par mémoire de travail
Se concentrent sur le rôle fonctionnel de la MdT
> hypothèse : MdT ne sert pas qu’à conserver l’info
mais déjà à la traiter
> passage d’une conception passive
à une conception active de la mémoire à court terme
Décrire modèle de Baddeley
> les 3 sous systèmes
- boucle phonologique
- calepin visuo spatial
- administrateur central
Rôle de la boucle phonologique
dans le modèle de Baddeley
Traite les données verbales
2 composantes :
- mémoire phonologique très labile (1 à 2 sec)
> stockage - système de révision subvocal ou “boucle articulatoire”
> assure maintien de l’info au delà des limites de stockage
Rôle du calepin visuo spatial
dans le modèle de Baddeley
Stockage et codage
des infos visuelles,
des images mentales
et de la référence spatiale des objets
Rôle de l’administrateur central
dans le modèle de Baddeley
Système amodal (pas lié à une modalité perceptive)
Gère répartition des ressources attentionnelles
entre les 2 autres sous systèmes
et assure l’interface avec la MLT
Propriétés de la boucle phonologique
- sensible spécifiquement aux sons de paroles
(même si langue inconnue)
cf. Colle et Welsh 1976
> sons en allemand perturbent rappel des sujets
(et pas bruits quelconques) - empan mnésique dépend de la longueur des mots,
leur durée de prononciation
= aux nb d’items qu’on peut prononcer en 2 secondes
(résultat obtenu dans plusieurs langues)
> empan mesuré en empêchant la révision subvocale
par l’emploi de listes continues (Miller)
ou répétition d’un son insignifiant (Baddeley et al.)
Quelles données peut on utiliser pour
explorer le fonctionnement du calepin visuo spatial ?
Sous système encore peu étudié hormis images mentales
> > réinterprétation des données de Sternberg 1967 :
comparaison de 2 listes de chiffres :
1 type intact et 1 type altéré
temps de réponse varie en fonction de
longueur de la liste :
progressions parallèles dans les deux conditions de l’expé (mêmes pentes avec origines différentes)
Interprétation de Sternberg :
variation due au temps d’encodage (+ long si altéré)
tandis que balayage reste stable
> > Selon Baddeley, items présentés visuellement
sont encodés verbalement puis pris en charge par boucle phonologique
allongement du temps bien dû à la durée d’encodage