Céphalée Flashcards
Céphalée sentinelle
(présentation)
- Soudaine, intense, persistante
- Coup de tonnerre
Red flags d’une céphalée sentinelle (9)
- Mal de tête très intense
- Nouveau mdt chez >50 ans
- Suite à un trauma cranien
- S&S neuro
- Changement cognitif
- Vomissement sans nausée
- Mal de tête persistant et progressif
- Rigidité nucale sans fièvre
- Hypertension (dia. >115)
Règle de prédiction d’Ottawo pour une hémorragie sous-arachnoidienne spontanée (SAH)
(6)
- Patient >40 ans
- Douleur ou raideur au cou
- Perte de conscience
- Début du mal de tête à l’effort
- Mal de tête comme un cou de tonnerre
- ADM cervicale en flexion et extension sont restreintes.
- Ne convient si nx déficit neuro ou antécédent de mdt récurrent (>3 sur >6 mois).
AVC en cours
(présentation)
- Confusion
- Étourdissement
- Diplopie
- Dysarthrie/aphasie/dysphasie
- Ataxie
- Engourdissement
- Nystagmus
- Syndrome de Horner (ptôse, myosis et anhidrose)
Migraine sans aura
(présentation)
- Au moins 5 épisodes répondant aux critères
- Dure de 4h à 72h sans soins
- Au moins 2 des 4 suivants :
- Unilatérale
- Pulsatile
- Modérée à sévère
- Agg par activité
- Au moins 1 :
- Nausée/vomi
- Photo/phonophobie.
Migraine avec aura
(présentation)
- Au moins 2 épisodes répondant aux critères d’aura
- > 1 sx réversible (visuel, sensitif, parole et/ou langage, moteur, tronc cérébral, rétinien)
- Au moins 3 critères sur 6 :
- 1 aura se développe sur > 5 min
- > 2 sx d’aura successif
- Aura d’une durée de 5 à 60 min
- 1 sx d’aura unilat
- 1 sx d’aura
- L’aura est suivi en 60 min d’une céphalée.
Céphalée de tension épisodique
(présentation)
A. > 10 épisodes de céphalée survenant <1 jour/mois en
moyenne (<12 jours/an) OU 1 à 14 jour(s)/mois pendant >3 mois et répondant aux critères B-D
B. Durée de 30 minutes à 7 jours
C. Au moins 2 des 4 caractéristiques suivantes:
1. localisation bilatérale
2. pression ou serrement (non pulsatile)
3. intensité légère ou modérée
4. absence d’aggravation par les activités physiques
D. Présence des 2 caractéristiques suivantes:
1. ni nausée, ni vomissement
2. pas plus d’un de ces deux signes : photophobie ou
phonophobie
Céphalée de tension chronique
(présentation)
A. Céphalée survenant >15 jours/mois en moyenne depuis >3 mois
(>180 jours/an), et répondant aux critères B-D
B. Durant des heures, des jours ou non rémittente
C. Au moins 2 des 4 caractéristiques suivantes :
1. localisation bilatérale
2. pression ou serrement (non pulsatile)
3. intensité légère ou modérée
4. absence d’aggravation par les activités physiques
D. Présence des 2 éléments suivants:
1. pas plus d’un de ces signes associés: photophobie, phonophobie ou nausée légère
2. ni nausées ni vomissements modérés ou sévères
Céphalée de tension épisodique ou chronique
(traitement selon CCGI)
- Exercice spécifique : exercices d’endurance craniocervicaux et cervicoscapulaires à faible charge avec résistance.
- Thérapie manuelle : thérapie manuelle (manipulation avec ou sans mobilisation) du rachis cervical et thoracique pour les céphalées de tension persistantes (aucune preuve d’efficacité de la manipulation du rachis cervical dans les céphalées de tension épisodiques ).
- Selon update de avril 2024 il n’est plus déconseillé de proposer des manipulations!!
Céphalée cervicogène
(présentation)
Peuvent présenter nausée, vomi, photophobie, mais moins intense que migraine. Peut unilat ou bilat.
A. Toute céphalée répondant au critère C
B. Preuve clinique et/ou d’imagerie d’un trouble ou d’une lésion dans
la colonne cervicale ou les tissus mous du cou, connus pour causer
des céphalées.
C. Lien de causalité démontré par au moins 2 des éléments
suivants :
1. s’est développée en relation temporelle avec le début du trouble cervical ou l’apparition de la lésion
2. s’est significativement améliorée ou est résolutive parallèlement à l’amélioration ou à la résolution du trouble cervical ou de la lésion
3. l’amplitude de mouvement cervical est réduite et la céphalée
est considérablement aggravée par des manœuvres provocatrices
4. la céphalée disparaît après le bloc à visée diagnostique de la structure cervicale ou de son innervation.
Céphalée cervicogène
(traitement selon CCGI)
Exercice spécifique : exercices d’endurance craniocervicaux et cervicoscapulaires à faible charge
Exercice général (y compris échauffement, étirements et renforcement du cou et des épaules et exercices aérobiques).
Thérapie manuelle : par exemple, mobilisation, manipulation, massage clinique. (Aucune preuve d’efficacité lorsque la manipulation est proposée comme seule forme de traitement)
Soins personnels : correction posturale de la colonne cervicale et thoracique en position assise guidée/dirigée par un thérapeute.
Céphalée de Horton (en grappe, algie vasculaire de la face)
(présentation)
- Dlr très sévère plus souvent la nuit
- Strictement unilat.
A. Au moins un antécédent de 5 maux de tête et satisfaisant B à D
B. Douleur intense unilatérale dans la région orbitale, supra-orbitale et/ou temporale d’une durée de 15 à 180 minutes.
C. Minimum 1 des 2 critères suivants du même côté que le mal de tête :
1. Au moins 1 :
a. Larmoiement conjonctival
b. Congestion nasale et/ou rhinorrhée
c. Œdème de la paupière
d. Transpiration du front et du visage
e. Myosis et/ou ptôse
2. Patient agité (incapables de rester allongés et n’ont aucune position confortable à cause de la douleur)
D. Une fois tous les deux jours jusqu’à 8 fois par jour
Névralgie occipitale d’Arnold
(présentation)
A. Douleur unilatérale ou bilatérale dans la partie postérieure du scalp dans le territoire du grand, du petit ou de la 3ème branche du nerf occipital, et répondant aux critères B à D
B. Douleur présente au moins 2 des 3 critères suivants :
1. Récurrentes lors des épisodes paroxystiques d’une durée de quelques sec à quelques min
2. Intensité sévère
3. Lancinante ou en coup de poignard
C. La douleur est associée aux 2 éléments suivants :
1. Dysesthésie et/ou allodynie apparentes lors d’une stimulation inoffensive du cuir chevelu
2. Minimum 1 des 2 critères suivants :
a. Sensibilité au niveau des branches nerveuses impliquées
b. Sensibilité à la palpation, zones ‘gâchette’ à la sortie du crâne du grand nerf occipital, ou dans le territoire de C2.
Artérite à cellule géante (Maladie de Horton)
(présentation)
Au moins 2 des 3 critères suivants :
1. Les maux de tête se sont développés en relation avec d’autres symptômes et/ou signes cliniques de ACG, ou ont conduit au diagnostic de ACG.
2. 1 des éléments suivants ou les 2:
a. Les maux de tête ont considérablement empiré en parallèle avec l’aggravation de ACG.
b. Les maux de tête se sont considérablement améliorés ou résolus dans les trois jours suivant une dose élevée de stéroïdes.
3. Les maux de tête sont associés à la sensibilité du cuir chevelu et/ou dysfonction articulaire de la mâchoire.
Céphalée associée à une dysfonction de l’ATM
(présentation)
Au moins 2 des 3 critères suivants :
1. Le mal de tête s’est développé en relation temporelle avec le début du trouble temporo-mandibulaire, ou a conduit à sa découverte.
2. Le mal de tête est aggravé par le mouvement de la mâchoire, l’utilisation de la mâchoire (ex: mastication) et/ou le bruxisme.
3. Le mal de tête est provoqué à l’examen physique par la palpation du muscle temporal et/ou un mouvement passif de la mâchoire.