Carl Rogers Flashcards
Carl Rogers critique le béhaviorisme. Pourquoi?
Les adeptes du béhaviorisme sont des déterministes du milieu (nous sommes ce que l’environnement fait de nous). Rogers croit qu’ils oublient l’importance de la conscience subjective individuelle.
Rogers critique la psychanalyse. Pourquoi?
La psychanalyse renvoi à l’étude de l’inconscient à l’aide de l’interprétation des rêves (déterminisme de l’inconscient). Rogers croit que cette approche n’est pas assez rigoureuse et exige de l’investigation scientifique dans le processus thérapeutique. De plus, l’interprétation est personnelle à chacun.
Rogers s’inscrit dans quelle perspective?
Humaniste, personnaliste ou de la troisième force.
Quels sont les trois points principaux de la perspective humaniste?
La conscience est subjective et individuelle
Elle s’intéresse à des notions comme la dignité et la liberté
Rogers y développe la thérapie non directive
Selon Rogers, le développement de la personne se fait selon l’hypothèse du “growth” ou actualisation de soi. Qu’est-ce que cela signifie?
C’est l’idée selon laquelle nous avons en nous le besoin de nous épanouir, de développer notre potentiel.
Le “growth” ou actualisation de soi comporte trois concepts. Quels sont-ils?
La tendance actualisante : Force motrice qui nous pousse à nous développer selon des buts que nous nous sommes fixés.
La capacité de régulation : Capacité à réajuster, modifier nos choix afin d’atteindre le plus d’épanouissement possible.
L’indéterminisme de l’autodétermination : Nous sommes tous indéterminés, car nous somme les seuls à pouvoir dire ce que nous avons besoin pour arriver à nos fins.
Rogers avance que la nature de la personne est positive. Qu’est-ce que cela signifie?
La personne a un besoin de puissance, c’est-à-dire un désir d’apprendre et d’accomplissements.
L’apprentissage doit être expérientiel et significatif.
Rogers croit que la personne apprend par les actions qu’elle pose librement, en fonction du projet qu’elle se donne. Qu’est-ce que cela signifie?
L’activité doit être celle de la personne. La personne doit être responsabilisée et au premier plan de son apprentissage. L’autoévaluation est d’ailleurs priorisée. L’activité doit également s’inscrire dans des problèmes réels. On ne peut pas communiquer un savoir à autrui.
À quoi correspond la vision de l’école de Rogers?
- C’est un milieu qui réduit la menace que peut constituer la perception de l’apprentissage au minimum. Tous les projets ont leur place. Il n’y a pas de résistance de la part de l’élève car on résiste aux apprentissages qui remettent en cause qui nous sommes.
- C’est un milieu ou règne un climat de liberté relative. Les enfants peuvent faire preuve de créativité et d’autonomie. La prise en charge de ses responsabilités est encouragée. La liberté est cependant relative, puisqu’elle possède une limite contextualisée. Par ailleurs, la liberté est également de ne pas l’imposer à ceux qui ne la veulent pas.
- C’est un milieu riche en ressources d’apprentissage.
- C’est un milieu axé sur la croissance personnelle, les besoins et les champs d’intérêts des élèves.
À quoi correspond la vision du programme éducatif de Rogers?
Il s’agit d’un programme ouvert, qui vient des intérêts des élèves et qui possède une structure souple et évolutive. L’objectif est de répondre aux besoins des élèves avant tout. Il ne faut pas hésiter à changer la planification de la journée pour répondre aux besoins et intérêts des élèves. Toute préoccupation peut arrêter les leçons. Il est possible d’utiliser des contrats afin de déterminer les objectifs et définir les projets des élèves. Cela peut être un bon moyen de s’assurer de respecter les obligations scolaires institutionnelles.
Quel est le nom qu’on devrait donner aux enseignants, selon Rogers?
Des facilitateurs et des facilitatrices.
Quel est le rôle des “facilitateurs”, selon Rogers?
- Créer un environnement d’apprentissage riche et stimulant
- Créer une atmosphère de sérénité, d’acceptation mutuelle, de confiance réciproque.
- Veiller à la clarification des objectifs individuels et des projets collectifs.
- Procurer le plus grand inventaire possible de ressources d’apprentissage.
- Manifester de l’empathie, de l’authenticité, de la sincérité, de la cohérence et de la congruence.
Pourquoi, selon Rogers, l’enseignement brime la liberté de l’élève?
Quelqu’un ne peut pas décider pour un autre de ce qu’il doit apprendre. De plus, il est impossible d’enseigner à quelqu’un comment enseigner. Imposer des savoirs revient à une perte de confiance en soi du côté de l’apprenant, d’une perte de confiance en ses propres expériences. L’enseignement est une perte de temps, mais pas l’apprentissage.
