Cancer prostate Flashcards
dans le cancer de la prostate, qu’est ce que le score de gleason? indiquer son usage, son interpretation
Score histopronostique caractérisant le dégré de differenciation de la tumeur
Il est obtenu en additionnant, à partir du grade histoligue (1 à 5, en pratique 3 à 5) obtenu par biopsie, le grade le plus representé + le grade le plus elevé. Si un seul grade présent, il est doublé
Un score de gleason 6 (3+3) correspond au cancer le plus différencié et est associé à un excellent pronostique
le score gleason 10 = le cancer le moins différencié, mauvais pronostic, haut risque de decès
dans quels cas le PSA augmente-t-il?
- cancer de la prostate
- prostatite aigue
- hypertrophie bénigne de la prostate
Effets secondaire radiothérapie externe cancer prostate
- *1) Précoces**
- Dysurie, pollakiurie, accélération transit, asthénie modérée, majoration fuites urinaires. Regressifs sous 3S après fin traitement
- *2) Tardifs**
- Plusieurs mois à plusieurs années après, irréversibles
- dysurie chronique
- rectite sous forme de traces de sang dans les selles (>réalisation endoscopie)
- troubles éréction
- cystite hémorragiques
Effets secondaires curiethérapie cancer prostate
Urinaires : pollakiurie, dysurie, rarement rétention aigue urine
- Tardif : persistance dysurie, rectite radique et trouble éréction
Effets secondaires prostatectomie radicale
- *1) Urinaires**
- fuites urinaires régréssives
- incontinence totale persistante (rarement) ou à l’effort (+ fréquent)
- *2) Sexuels**
- Si pas de préservation bandelettes neurovasculaires, impuissance quasi systématique
En cas de cancer de la prostate, quel taux de PSA est correlé à la présence de métastases ?
- un taux >15-20ng/ml = bilan extension
Examen clinique cancer prostate
- Toucher rectal : nodule irrégulier, dur, non douloureux
- Dosage PSA : avant TR
- Palpation : ganglions au niveau des aires ganglionnaires inguinales ou sus claviculaires rare
- Oedème membres inférieurs : signe indirect extension ganglionnaire pelvienne avec compression veineuse
- Métastases osseuses : douleurs palpation os atteints, signe neuro de compression médullaire
Facteurs de risque cancer de la prostate
- Age
- ethnicité : peau noire > caucasien > asiatiques
- atcd familiaux cancer prostate
- mutation BRCA2
- exposition chlordécone (pesticide-
- habitudes alimentaires
Fdr cancer prostate
origine ethnique (afro-antillaise) ;
ATCD familiaux,
obésité
syndrome métabolique
Modalités curiethérapie cancer de la prostate
- Implant sources radioactives dans prostate sous anesthésie générale ou rachianesthésie, implantées sous contrôle écho
- curithérapie bas débit d’iodes 125 avec sources permanentes vs à haut débit avec sources temporaires d’iridium 192
- Traitement eclusif du cancer, parfois avec radiothérapie externe
Modalités générales radiothérapie externe dans cancer prostate associée à hormonothérapie
Peut être traitement principal cancer prostate
Dose 70 à 80Gy avec une séance/J/2Gy, sur 7 à 8 semaines
1) Radiothérapie associée à hormonothérapie
- Durée 6 à 36mois
- technique radiothérapie de conformation avec modulation intensité
- A chaque séance, précision de repositionnement est exigée avec système d’imagerie embarquée sur l’accélérateur : radiothérapie guidée par image
- Volumes traités sont : prostate, vésicule séminale, aires ganglionnaires pelviennes
Modalités prostatectomie radicale
- Ablation prostate et vésicules séminales suivies anastomose vésico urétrale
- ⚠️ Pour cancer risque intermédiaire et haut risque : curage ganglionnaire associé
- 3 voies d’abord : rétropibienne, laprascopique et laparoscopique associée à un robot
- En absence de risque d’extension extracapsulaire et tumeurs faible agressivité : préservation bandelettes neurovasculaires
- Habituellement pas proposée au dela de 70 ans
Modalités radiothérapie externe cancer prostate après prostatectomie radicale
Peut être traitement principal cancer prostate
Dose 70 à 80Gy avec une séance/J/2Gy, sur 7 à 8 semaines
Après prostatectomie :
- Traitement adjuvant : surtout si marge positive significative et/ou extension extra prostatique
- Traitement rattrapage d’une récidive biologique (PSA >0,2ng/ml) avec dose 60Gy, technique RCMI recommandée, volumes irradiés sont la loge de la prostatectomie et aires ganglionnaires pelviennes
Modalités RTUP dans cancer prostate
En cas de dysurie importante altérant qualité de vie ou pouvant conduire à la rétention aigue d’urine
Quand ?
- avant tt radiothérapie externe
- chez patient en rechute locale après tt local curatif
- patient avec métastases et jamais traité localement
Modalités réalisations biopsie prostate
Complications possibles
- *1) Modalités biopsie prostate**
- 12 réalisées : 2 base, 2 partie moyenne, 2 apex dans chacun des 2 lobes
- En consultation par voie transrectale sous guidage echo, sous anesthésie locale
- antibioprophylaxie et lavement rectal avant le geste
- Les 12 biopsies doivent être complétées par une ciblée sur lésion visible IRM
- *2) Complications**
- Douleurs pelviennes
- Rétention urine
- Rectorragie
- Hémospermie
- Hématurie
- prostatie aigue (2%) > septicémies > décès (exceptionnel)
Qu’est ce que le score PIRADS dans le cadre du cancer de la prostate ?
- Il s’agit de la cotation de la suspicion de cancer de la prostate, à partir de l’IRM multiparamétrique
- elle doit si possible être réalisée avant les biopsies
- il est côté de 1 à 5
Quel élément peut orienter la décision de biopser la prostate lorsque la suspicion est modérée (par ex = tr N , psa entre 4 et 10) ?
- Le rapport PSA libre/ Psa total :
- bas , <15-20%, il est en faveur d’un cancer (ou d’une prostatite)
- élevé >25% en faveur d’une hypertrophie bénigne
quelle est l’histoire naturelle du cancer de la prostate ?
- souvent évolution lente
- extension locale se fait volontiers à travers la capsule prostatique, vers les vésicules séminales et le trigone vésical
- les deux sites métastatiques prédominant sont : os et ganglions lymphatiques
- la morbidité est surtout osseuse, les lésions sont classiquement ostéocondensantes (en fait biologiquement mixtes)
quelles sont les indications de biopsie de la prostate ?
- toucher rectal anormal
- taux de PSA augmenté
Quelles sont les indications de traitement dans le cancer de la prostate localisé?
1) Bon pronostic
- PSA <10, Gleason <7, T1 T2
- Options : surveillance active, curiethérapie (pour garder activité sexuelle et éviter fuites urinaires), ou radiothérapie ou prostatectomie (patients avec fuites urinaires)
- *2) Pronostic intermédiaire**
- PSA entre 10-20, gleason =< 7, T2
- Options :prostatectomie, radiothérapie (+ hormonothérapie 6M)
3) Haut risque
PSA >20, Gleason =>8, t3
Options : radiothérapie, hormono 3 ans
quelles sont les indications et modalités du bilan d’extension dans le cancer de la prostate ?
- TDM TAP + scintigraphie osseuse (tendent à être remplacé par TEP à la 18F choline
- IRM multi paramétrique prostate (plutot pour diagnostic)
- indications : formes localisées à haut risque, et formes pronostics intermediaires, au moins les plus agressives (gleason 4+3, PSA >15ng/ml par ex)
quelles sont les indications à une surveillance active lors d’un cancer de la prostate ? en quoi consiste-t-elle?
- PSA <10ng/ml, Gleason <7 ++
- critères complémentaires : <3 biopsies positives, longueur cancer <3mm
- Surveillance active = dosage PSA tous les 6M, réalisation systématique nouvelle série de biopsies dans les 18 M suivant
quels sont les examens à réaliser lors du diagnostic de cancer de la prostate ?
- IRM multi paramétrique (score PIRADS)
- la scintigraphie osseuse : métastases ?
- scan TAP : métastases osseuses? ganglionnaires ? viscérales ?
- Le PET scan tend à remplacer le couple scintigraphie + TDM TAP, il est aujourd”hui indiqué en cas de récidive biologique après un premier traitement local curatif, il a aussi son interet dans les formes localisées à haut risque
- IRM osseuse seulement si doute sur métastase osseuse
- IRM rachis si atteinte vertébrale (épidurite? lésion à risque de compression?
quels sont les traitements expérimenteux dans le cancer de la prostate?
Ultrasons focalisés
Cryothérapie
Signes fonctionnels cancer prostate
1) Evolution intra prostatique
Pollakiurie ou dysurie
Rarement rétention aigue urine, incontinence, hématurie
Insuffisance rénale chronique obstructive
2) Métastases
Douleurs osseuses
Signes neurologiques en lien avec compression médullaire
AEG