C4 Cluster B: troubles perso à composante émotionnelle Flashcards
les troubles de la personnalité à composante émotionnelle
- Les troubles de la personnalité avec une composante principale émotionnelle (Cluster B du DSM) peuvent être confondus avec des troubles de l’humeur.
- À noter que certains troubles de l’humeur partagent également des points communs avec les troubles psychotiques. Par exemple: la dépression caractérisée avec caractéristiques psychotiques ; le trouble bipolaire, etc.
- Certains des troubles de la personnalité du Cluster B peuvent également présenter des vulnérabilités à la psychose.
RÉCAPITULATIF DES TROUBLES DE L’HUMEUR
Peuvent être mélangé avec les troubles de personnalité à composante émotionnelle
- Les différents troubles de l’humeur apparaissent dans 2 sections du DSM:
- Les troubles bipolaires et apparentés
- Les troubles dépressifs
RÉCAPITULATIF DES TROUBLES DE L’HUMEUR
Manie : agitation, extrême stimuler, TDAH crazy, perte de contact avec la réalité (psychotique), idée délirante de grandeur, critère de durée (2-5 jours), hospitalisation
Déclencheur relationnel dans les enjeux de personnalité, mais pas dans la manie (peut être plein de chose)
Hypomanie : peut durer plus longtemps car niveau plus bas : pas de contact avec la réalité
(voir photo)
CONCEPTION DU NARCISSISME DANS LE PDM
VOIR TABLEAU
- Le PDM conceptualise le narcissisme sur un continuum (sévérité (comme un peu SK). La personnalité narcissique décrite par le DSM serait la forme grandiose…mais il en existe d’autres (** j’ai triché pour psychopathie)
Névrotique (narcissisme adapté ou vulnérabilité) (À quel point le trait de narcissisme est développé)
Grandiose = limite (ressemble au TP narcisique DSM)
Sadisme, malin, psychopatie = psychotique (malin = équivalent au TP antisocial DSM, les autres = pas dans le DSM)
(QUESTION D’EXAMEN) narcissisme malin = TP antisocial DSM
Personnalité psychopathique PDM = préfère ce mot plus qu’antisocial
Voir les définition/critère pour : TP antisocial, Personnalité psychopathique PDM et narcissisme malin (savoir différencier)
Transgression impulsive (antisocial) VS calculé (psychopathique)
Bref : narcissisme malin = antisocial, les deux sont diffèrent du TP narcissique DSM, la psychopathie est un trouble diffèrent
Manque d’empathie, comportement violent , carence affective, manque d’empathie pour autrui = psychopathie (pathologie narcissique)
TP NARCISSIQUE – DSM
- A. Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui sont déjà présents au début de l’âge adulte et sont présents dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
- la personne a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnue comme supérieure sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
- est absorbée par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal ;
- pense être « spéciale » et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
- a un besoin excessif d’être admirée ;
- pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
- exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins ;
- manque d’empathie : n’est pas disposée à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ;
- envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient
- fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.
PERSONNALITÉ NARCISSIQUE - PDM
Éléments centraux:
- Conflit principal -> idéalisation vs dévalorisation de l’estime de soi
- Affects principaux -> honte, humiliation, mépris, envie
- Pensée pathologique à propos de soi -> Je dois être parfait
- Pensée pathologique à propos des autres -> Les gens aiment la richesse, la beauté, le pouvoir, et la célébrité
- Défenses principales -> idéalisation/dévalorisation
- L’expérience subjective principale des personnes narcissiques est un sentiment de vide et un manque de sens, qui requiert des rétroactions fréquentes de la part de l’extérieur quant à leur importance et leur valeur. Les individus narcissiques qui réussissent à obtenir ce retour, sous forme de statut, d’admiration de la part des autres, de richesse ou de succès peuvent ressentir une exaltation et un sentiment que tout leur est dû, agir de manière grandiose et arrogante, et traiter les autres avec mépris. Lorsque l’environnement ne démontre aucune preuve de leur valeur, ils peuvent alors tomber dans des affects dépressifs, se sentir humiliés et envieux du succès des autres. Ils entretiennent souvent des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de beauté ou de gloire, et il peut être douloureux d’être confrontés à leur manque de plaisir réel en relations ou au travail.
- La personnalité narcissique du DSM décrit les individus les plus grandioses, mais omet de considérer les patients qui se présentent de façon timide, honteuse, et qui évitent les relations. Souvent moins à succès (successful) que les patients grandioses, ils entretiennent toutefois de nombreuses fantaisies grandioses. (n’ont pas une bonne estime, mais s’imagine grandiose et en souffre) Fantasme narcissique qui ne paraisse pas toujours (ex; faire un doc en santé publique car j’aimerais qu’un projet de loi est mon nom = fantasme grandiose)
- La littérature suggère un attachement insécure chez ces patients, qui résulterait de relations précoces imprévisibles, empreintes de confusion. Dans ce contexte développemental les enfants en viendraient à se priver eux-mêmes d’investissements émotionnels significatifs, et investiraient plutôt leur propre personne.
- Les individus avec une personnalité narcissique dépensent beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres: lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.
- Les thérapeutes qui travaillent avec ces patients tendent à se sentir grandement idéalisés, dévalorisés, ou occultés. Cela peut provoquer chez les thérapeutes une réaction de détachement, d’ennui, de la distraction (rêveries), de l’irritation, de l’impatience, ou encore le sentiment d’être invisible pour le patient. Ils peuvent également, surtout si les blessures narcissiques sont évidentes chez le patient, avoir des réactions parentales (parental feelings). Gabbard (2009) note que les patients narcissiques, surtout ceux présentant une forme grandiose, peuvent donner l’impression de parler au thérapeute plutôt que de parler avec le thérapeute (« speaking ‘at’ instead of speaking ‘to’ the therapist »), ce qui rend difficile l’investissement du professionnel dans la relation thérapeutique.
- Le narcissisme peut occasionner une peur du progrès en thérapie (le progrès signifierait qu’il y avait initialement quelque chose à améliorer). Parallèlement, l’idéalisation du thérapeute par le patient peut affliger le thérapeute de la pression d’être intelligent – tout en ne devant pas l’être autant que le patient, qui se comparera au thérapeute.
NOAH – COMPRÉHENSION CLINIQUE ET ORIENTATION
- Down : pleins de diagnostic possible
- Demande d’expliquer notre approche : DSM : pense être « spéciale » et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
o Dit qu’il fait de l’intervention AKA il écrit des commentaires sur Facebook - Ce sent down : PDM = Lorsque l’environnement ne démontre aucune preuve de leur valeur, ils peuvent alors tomber dans des affects dépressifs, se sentir humiliés et envieux du succès des autres. Ils entretiennent souvent des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de beauté ou de gloire, et il peut être douloureux d’être confrontés à leur manque de plaisir réel en relations ou au travail. = narcissisme grandiose, mais je doute un peu de son contact avec la réalité = plus limite psychotique
- « il y a-t-il un déclencheur » (cherche à voir si perte de signe de validation ce qui cause état dépressif)
- L’appelle Docteure = PDM : Les individus avec une personnalité narcissique dépensent beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres: lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.
- Présentation très narcissique grandiose (considère peut-être malin : est absorbée par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal (DSM)
- Il faut exclure les troubles psychotiques
o Activité motrice normale, débit normale = pas manie
o Évaluation trouble de l’humeur : sommeil et appétit bien = probablement pas manie - Depuis la pandémie, je sers plus à plus rien, tout est fermé = contact avec la réalité
o Reconnaitre, savoir quel déclencheur, nomme le problème = vrm plus grandiose que psychotique - Va dans la cuisine et utilise info à l’insu sur la thérapeute (petit prince) = malin
o PDM psychopathique : Leur indifférence aux sentiments et besoins des autres, incluant leur manque de remords après avoir blessé les autres, reflète un trouble grave de l’attachement précoce.
o Utilise info pour manipuler des émotions - Antécédents judiciaires : poursuivie au criminel pour fraude 75 000$ sur son ancien employeur
o Avoue qu’il a commis la fraude, après s’être défendu et avoir dit non
Mensonges, vols… - Fantaisies d’amour parfait : reflet qu’il choisit plutôt argent. Dévoilement d’une vulnérabilité. Absent séance suivante. Fantaisie de viol (dit qu’il a couché avec des femmes qui accepte de jouer le rôle = perte de réalité et vrai vol ou non ??)
o Scénario avant d’aller dormir : femme que tout le monde veut choisi lui. Les parents de la femme disent qu’ils vont le payer car il mérite mieux = il prend l’argent
o Je ne pourrais pas être en relation sérieuse sur du long terme : problème érectile qui empêche relation sexuelle avec une femme
Narcissique ne peut pas dévoiler une vulnérabilité comme ça (= de plus haut niveau = grandiose) - Peut-être mensonge pour avoir une réaction ? = manipulation
- Description des membres de sa famille : méprisant, hautain
o Récits familiaux dans lequel il est héros
Consultation quand il était petit car étrangler avec sourire poussin - Thérapeute fait sa thèse (publique) sur la psychopathologie
- Est-ce qu’il la manipule encore ou il est psychopathe
o Manque d’investissement émotionnelle pour sa famille - Hors thérapie : thérapeute à des rêves d’agression par Noah. Contre transfert
o Peur car ne sait pas si dangereux
o Peur devient de plus en plus grande - Noah raconte que son ami est dangereux
o Noah raconte qu’il a rencontré une femme qu’il aime beaucoup qui s’appelle Sarah (nom de la thérapeute)
o Son ami pervers sexuel qui risque de passer à l’acte, il traque les femmes
Thérapeute pense à elle
o Pourquoi maintenant c’est important : parce qu’il va passer à l’acte
Si on parlait à vous, je pourrais vous aider, mais la pas ton ami car conflit d’intérêt
Lui il hésite mais insiste que ce soit son ami
Je vous donne des ressources pour vous aider et il les prend et dit que « ça va l’aider »
PEUR! Pas soutenue par son superviseur = change de superviseur - Doit arrêter le suivi car trop dangereux et mauvaix état mental
- Compréhension clinique en début de suivi: TP narcissique en décompensation (affects dépressifs), éléments antisociaux [différentiel difficile: pas accès au comportement dans l’enfance]
- Orientation du suivi à court terme: surveillance de l’état dépressif et du risque suicidaire ; surveillance des symptômes psychotiques.
- Différentiel: antisocialité, psychopathie, perversion, trouble délirant ou autre trouble psychotique
- Orientation du suivi à moyen terme: réévaluation de la capacité relationnelle et de la fragilité du narcissisme lorsque les symptômes dépressifs seront moins présents. Suivi du processus judiciaire.
- Relecture de la compréhension clinique en fin de suivi: personnalité psychopathique
- Différentiel à confirmer: Trouble Dissociatif de l’Identité
- Fin du suivi – référence pour évaluation approfondie de la personnalité et de la dangerosité
- Septembre 2024: appel pour échange clinique
ROSE – COMPRÉHENSION CLINIQUE ET ORIENTATION
- Pas de contact téléphonique
- Questionne sur expérience, âge, approche, comment te décris comme thérapeute
o Rabaissante = défence narcissique ou personnalité narcissique - Elle a fait de nombreuses années de thérapie (12 ans)
o Pensée pathologique à propos de soi = Je dois être parfait - Juste 2 ans de thérapie finalement car les 10 ans d’autre par elle-même
o Mes psys m’adorent, je vais deep…
o Dévalorisation des autres - Analyse de la famille :
o Elle dit qu’elle prend tout en charge
o Bcp de conflit et de non-dits
o Ne parle pas d’elle (vulnérabilité), lorsqu’on pousse un peu = rabaisse la thérapeute
o Relations chaotiques : PDM = La littérature suggère un attachement insécure chez ces patients, qui résulterait de relations précoces imprévisibles, empreintes de confusion. Dans ce contexte développemental les enfants en viendraient à se priver eux-mêmes d’investissements émotionnels significatifs, et investiraient plutôt leur propre personne. - Se présente comme plus intelligente que les autres et sous les critères de la douance
o Analyse très pousser de sa famille, pas à cause de surdouer, mais à cause de sensibilité - Demande de bilan :
o Arrive fâcher à la séance
o Veux quand même le bilan
o Elle fait de la mentalisation, prend mal le bilan
o N’aime pas être exposé à ses vulnérabilités, inconfortable
o Dit que la façon de faire ne lui convient pas - Compréhension clinique : Personnalité narcissique (narcissisme grandiose) ; trauma complexe. Les défaillances narcissiques ne permettent pas l’établissement d’une relation authentique. Les traumas dans l’enfance ne permettent pas l’établissement d’un lien de confiance. Axe d’intervention: les capacités intellectuelles
- Orientation du suivi à court terme: Mise en place d’un lien thérapeutique authentique et de confiance. Évaluation du masochisme. Pronostic réservé en raison de l’incapacité d’accès à la vulnérabilité.
- Orientation du suivi à moyen terme: Reconnaissance de ses fragilités narcissiques (estime de soi) et de ses besoins relationnels (amour et dépendance). Pronostic réservé
- Orientation du suivi à long terme: accès aux sentiments de honte ; mentalisation du fonctionnement narcissique (investissement de sa personne en raison du manque de soins, de la négligence et de l’inadéquation des réponses parentales) ; construction de l’estime de soi ; développement de la capacité à se montrer vulnérable en relation et à entrer en relation réciproque; développement d’une identité intégrée ; développement d’une estime de soi mature. Pronostic réservé
TP ANTISOCIAL – DSM (transgression impulsive)
A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :
- incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
- tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
- impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
- irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
- mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui
- irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières
- absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui
B. L’individu est âgé d’au moins 18 ans
C. Manifestation d’un trouble des conduites avant l’âge de 15 ans
D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire.
Le terme narcissisme malin est employé dans la majorité de la littérature analytique comme équivalent à la personnalité antisociale - c’est ça que vous devez savoir pour l’examen. Je vous avais mentionné que vous deviez apprendre ce qui est sur votre flèche, et pas ce qui est dans la diapo sur la psychopathie du PDM.
PERSONNALITÉ PSYCHOPATHIQUE - PDM
- Nous préférons le terme initial « psychopathique » au terme actuel « antisocial ». Plusieurs personnes avec des personnalités psychopathiques ne sont pas antisociales, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas nécessairement déviantes des normes sociales.
- Dans certaines occupations, le comportement psychopathique est récompensé (dans le monde de la finance par exemple). Pas de réactivité physique aux stress (ex. médecin qui ne Shake pas lors de chirurgie)
- Les personnalités psychopathiques peuvent être charmantes et même charismatiques. Ils peuvent lire les états émotionnels des autres avec une grande précision. Leur monde émotionnel est toutefois appauvri, leurs affects exprimés ne sont pas sincères la plupart du temps, et ont une intention de manipulation. Leur connexion affective aux autres est minime.
- Leur indifférence aux sentiments et besoins des autres, incluant leur manque de remords après avoir blessé les autres, reflète un trouble grave de l’attachement précoce.
- Les thérapeutes qui travaillent avec les individus psychopathiques peuvent se sentir initialement charmés, et ensuite profondément perturbés. Ils n’ont pas le sentiment habituel de connexion émotionnelle, et peuvent ressentir une appréhension, une nervosité, voire se sentir « sous l’emprise » de leurs patients psychopathes; des réactions contre-transférentielles très informatives.
- Tout antécédent connu de violence chez un patient qui coexiste avec ces réactions émotionnelles pénibles devrait inciter un thérapeute à se préoccuper en premier lieu de questions relatives à sa propre sécurité.
TP HISTRIONIQUE – DSM
(avoir le pouvoir sur l’autre : peut ressembler à narcissique sur ce point)
A. Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
- La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui ;
- l’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante ;
- expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante ;
- utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi ;
- manière de parler trop subjective mais pauvre en détails ;
- dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle ;
- suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances ;
- considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.
STYLE HISTRIONIQUE - PDM
Éléments centraux:
- Conflit principal -> Genre et pouvoir ; dévalorisation inconsciente de son genre vs envie et peur du genre opposé
- Affects principaux -> peur, honte et culpabilité en contexte de compétition
- Défenses principales -> Répression, sexualisation, conversion, mise en actes (acting out)
STYLE HISTRIONIQUE - PDM
- Les individus avec un style de personnalité histrionique cherchent le pouvoir via la séduction envers les personnes du sexe opposé. Cette utilisation de la sexualité a une fonction défensive: masquer le sentiment de faiblesse ou de défectuosité ; accéder au sentiment de pouvoir et de conquête sur la personne de sexe opposé (qui est perçue comme excitante mais enviée).
- Quand le thérapeute et le patient sont hétérosexuels, les femmes de niveau névrotique avec un style de personnalité histrionique peuvent charmer et captiver les thérapeutes masculins, du moins initialement, mais ennuyer les thérapeutes féminines (bien que ce pattern ne soit pas universel). Et inversement pour les patients masculins.
- À un niveau d’organisation limite, la séduction du patient tend à susciter de la peur et de l’exaspération car leurs affects inconscients les poussent à agir plutôt qu’à parler. Ils peuvent se montrer ouvertement séducteurs, de sorte que ce soit perçu par le thérapeute comme alarmant ou perturbant
- Avec la progression du suivi, les conflits et inconforts du clinicien entourant les enjeux du genre, du pouvoir et de la sexualité pourraient émerger
- Les thérapeutes de même genre que le patient (« therapists whose gender is devalued ») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeute du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés. PAS D’ACCORD, CAR PAS UNE QUESTION DE GENRE !! Question de qui qui a les objets de pouvoir.
- Ces patients peuvent bénéficier à la fois de l’aspect relationnel et de l’aspect interprétatif de la thérapie. La relation thérapeutique permet une dynamique relationnelle nouvelle, dans laquelle le thérapeute de sexe opposé n’est pas séducteur ni séductible ; ou dans laquelle le thérapeute de même sexe n’entre pas en compétition avec le patient et n’est pas non plus impuissant et inefficace (ineffectual)
MARIE – COMPRÉHENSION ET ORIENTATION DU SUIVI
- Motifs de consultation : identité et anxiété. Elle veut faire une intervention cognitive comportementale.
o D’où vient l’anxiété : j’ai de la difficulté à me comprendre et qui je suis
o Identité n’est pas suffisamment construite
o Pas assez d’argent
Nous allons faire de la mentalisation (apprendre les bases), pour la développer afin d’apaiser l’anxiété. Technique rapide qui permettra de le faire par elle-même après la fin du suivi - Apparence physique et CT complexe :
o La thérapeute se sent complexer car la cliente est belle
o DSM : utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi ; - Aime plaire, que l’attention soit sur elle = conflictuel avec l’éducation catholique stricte
o J’aime faire la fête, j’aime que les gens me regardent, je n’aime pas ne pas avoir l’attention
o DSM : La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui ;
o Difficile pour elle des fois car élevé stricte catholique = modestie, humilité = contradiction
Plan identitaire fragile, mais elle l’exprime elle-même (vulnérabilité) = structure limite - Érotisation de l’intellect
o Bibliothèque : « vous avez lu ça? faut vrm avoir rien à faire » = CT : rabaissée, attaquée
o Défense histrionique = Érotisation de l’intellect
o Vu comme un processus narcissique : dévalorisation
o PDM : Les thérapeutes de même genre que le patient (« therapists whose gender is devalued ») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeute du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés.
o PDM : Les individus avec un style de personnalité histrionique cherchent le pouvoir via la séduction envers les personnes du sexe opposé. Cette utilisation de la sexualité a une fonction défensive: masquer le sentiment de faiblesse ou de défectuosité ; accéder au sentiment de pouvoir et de conquête sur la personne de sexe opposé (qui est perçue comme excitante mais enviée). PAS D’ACCORD, CAR PAS UNE QUESTION DE GENRE !! Question de qui qui a les objets de pouvoir.
Vois de l’intelligence et pour marie = intellect = pouvoir - Excitation et envie de pouvoir : intellect
- Fâché contre la thérapeute qu’elle n’a pas le pouvoir
o PDM : Quand le thérapeute et le patient sont hétérosexuels, les femmes de niveau névrotique avec un style de personnalité histrionique peuvent charmer et captiver les thérapeutes masculins, du moins initialement, mais ennuyer les thérapeutes féminines (bien que ce pattern ne soit pas universel). Et inversement pour les patients masculins. PAS D’ACCORD, CAR PAS UNE QUESTION DE GENRE !! Question de qui qui a les objets de pouvoir.
o Marie se dit hétérosexuelle, mais change lorsqu’elle développe des sentiments amoureux pour la thérapeute.
1ere année :
- Tentative de séduction
o Physique (rend mal alaise, se touche, habit très sexy) et intellectuelle (psycho, philo) CT (contre transfert) : irritation et ennui
o PDM : À un niveau d’organisation limite, la séduction du patient tend à susciter de la peur et de l’exaspération car leurs affects inconscients les poussent à agir plutôt qu’à parler. Ils peuvent se montrer ouvertement séducteurs, de sorte que ce soit perçu par le thérapeute comme alarmant ou perturbant
Elle ne dit pas que la thérapeute l’excite
o PDM : Ces patients peuvent bénéficier à la fois de l’aspect relationnel et de l’aspect interprétatif de la thérapie. La relation thérapeutique permet une dynamique relationnelle nouvelle, dans laquelle le thérapeute de sexe opposé n’est pas séducteur ni séductible ; ou dans laquelle le thérapeute de même sexe n’entre pas en compétition avec le patient et n’est pas non plus impuissant et inefficace (ineffectual)
En tant que thérapeute : NE JAMAIS ÊTRE CHARMÉ OU CHARMEUR (la séduction ne peut pas fonctionner)
- Refus d’une demande (reprise chaque semaine) = échec de la séduction = colère
o Elle veut passer aux deux semaines : interprétation narcissique
o On essaie car la cliente insiste (essaie deux fois)
o Veux reprendre car elle s’ennuie des séances.
Thérapeute dit non (pouvoir)
* « Je n’ai pas l’habitude qu’on me refuse quelque chose »
* Vous auriez dit quoi si j’avais dit oui : Elle dit « ça y est je l’ai eue »
* Développer les capacités de régulations des impulsions (axe M)
- Séduction hors de la séance = échec de la défense
o Marie admet qu’elle « veut » la thérapeute et qu’elle n’est pas satisfaite des autres conquêtes
o = honte (narcissique n’aurait pas admis) et pense mettre fin au suivi : thérapeute la rassure et ramène les séances aux semaines.
o Prof dit : elle me veut car elle envie mon intellect
- Envie et compétition par rapport au thérapeute
o Elle admet pleins d’aspect qu’elle envie chez la thérapeute
o Elle l’a idéalisé
o Tout ce que vous êtes est ce que j’aurais voulu être (bonne relation religieuse, doctorat…)
o Je t’envie tellement mais en même temps je te déteste (rage et envie)
Émotions qu’on retrouve dans narcissique, mais plus axé sur séduction = je t’aime
PDM narcissique : Les individus avec une personnalité narcissique dépensent beaucoup d’énergie à s’évaluer en comparaison aux autres. Ils protègent leur estime personnelle par une combinaison d’idéalisation et de dévalorisation des autres: lorsqu’ils idéalisent quelqu’un, ils se sentent spéciaux et importants par association avec cette personne ; lorsqu’ils dévalorisent quelqu’un, cela leur permet de se sentir supérieurs.
Comprend enfin histrionise
Vouloir quelqu’un de « parfait » car ça me rend parfaite
2ieme année :
- CT : apparition de l’érotisme et de l’amour = orientation sexuelle questionnement
o Rêve au début, suit une envie d’être en relation avec
o En parle au superviseur : il faut accepter le CT
Difficulté d’accepter car religion
Remet tout en question
Régression du thérapeute
o PDM : Avec la progression du suivi, les conflits et inconforts du clinicien entourant les enjeux du genre, du pouvoir et de la sexualité pourraient émerger
- Orientation de la 2e année : développement de la régulation émotionnelle, diminution des comportements sexualisés et des comportements boulimiques
- Tentative d’échapper à l’érotisation de la relation : développement des relations amoureuses à l’extérieur. Échec
o Fin de la 2ieme : dévoilement de sentiments amoureux
o Thérapeute croit que Marie fait un deuil de la thérapeute et instaure une relation intime, plus que séduction
o Demande le nom : elle s’appelle Sarah
Déplacement dans la relation (pense à la thérapeute)
o Rupture avec Sarah : elle voulait que j’aille des papillons, mais j’en ai pour quelqu’un d’autre
o Qu’est-ce qu’on fait si j’ai des sentiments pour vous? : pleur et dit qu’elle est amoureuse
o Je n’ai pas envie d’en parler, je n’ai pas envie de régler car je vous aime
o En tant que thérapeute : je ne peux pas et je pourrais lui faire du mal, même si sentiment réciproque
- Début du transfert en miroir (régression du thérapeute) (symbiose totale : on veut être 1? = elle arrive et va être dans les mêmes émotions que la thérapeute semaine après semaine, pense au même chose, ressent les mêmes choses)
o État symbiotique dans la matrice transféro-contretransférentielle
o Elle veut être aimer par MOI = narcissique car elle m’idéalise
o Doit ressentir cet amour car sinon échec thérapeutique, mais ne jamais avouer séduction
Aimer au-delà de la séduction
Ne pas répondre au besoin fondamental (aimer) est plus terrible que d’agir selon mes pulsion (avouer amour).
Si devient trop souffrant pour le patient ou clinicien = arrêt de suivi
3 et 4ieme année :
- Développement relation thérapeutique sécure : atténuation du rapport de pouvoir
- Deuil progressif du lien amoureux et délaissement de l’état symbiotique : réinvestissement de la relation mais maintien de la fusion et du transfert idéalisant
o Il faut qu’on sorte de la symbiose car ce n’est pas bon pour la thérapie
o On doit se séparer et former nos individus
o Douloureux pour les deux, sort de l’état symbiotique
- Commence à élaborer les désirs inassouvis de soins : la rage envers sa mère; la nécessité de séduire pour être investie
o Fait un lien de manque d’affection car ça fait vraiment mal de ne plus être en symbiose = vulnérabilité et peur
o Histrionique est venu masquer ses sentiments
o La mère l’utilisait beaucoup : réconforter maman la nuit
o Sa maman avait des besoins, mais ne considérait pas les besoins de sa fille
Prouve que la relation thérapeutique est la meilleure chose pour elle
- Développement de sa propre identité; difficile en raison du transfert idéalisant
o Difficile : débat intérieur car certains jours = n’y pense pas, mais d’autre on pense juste à ça
Pour le thérapeute et pour la cliente
o Commence deuil de symbiose
- Début de la 4ieme : 2e vague de deuil; réalise que des besoins affectifs primaire, rechercher auprès d’une figure maternelle, résident sous les sentiments amoureux et les fantaisies érotiques. Entrecroisement des sentiments amoureux et filiaux.
o « En fait j’aurais préféré que vous soyez ma mère »
o Réalisation que ces sentiments ne sont pas amoureux, mais fonction maternelle
o Je pense que vous êtes la personne dans ma vie qui m’a le plus aimé
- Fin de la 4ieme : fin de l’idéalisation
o Je pense que vous ne m’avez jamais vraiment aimé, vous avez aimé la version idéaliser de moi
o PDM : Les thérapeutes de même genre que le patient (« therapists whose gender is devalued ») peuvent se sentir irrités et rabaissés ; les thérapeutes du genre opposé peuvent se sentir narcissiquement valorisés initialement, puis se sentir plus tard manipulés ou utilisés/objectifiés.
o Sortir de tous ses fantasmes qui laisse un sentiment de vide et de confort
o Narcissisme se construit sur quelque chose de plus sains
o Investissement d’une relation amoureuse à l’extérieur de la thérapie
Elle n’est pas certaine de son amour pour l’homme
Homme constant dans sa vie
J’ai peur de me faire croire que je l’aime
Relation saine et homme tolérant, à l’écoute, réparateur, se sent aimé
Ceux qui sont narcissique sont ceux qui ne réussissent pas de charmer amoureusement et sexuellement (histrionique)
- Compréhension clinique: Personnalité histrionique ; fragilités narcissiques. Séduction et érotisation comme mécanismes principaux pour éviter les sentiments d’envie et de rage mais aussi comme seul moyen d’entrer en relation. Identité diffuse et fragilités narcissiques entravent les capacités relationnelles.
- Orientation court terme: Mentalisation: compréhension de ses états internes et des sources du conflit identitaire qui cause de l’anxiété. Pronostic favorable
- Orientation moyen terme: Compréhension du rôle de la séduction dans son fonctionnement; deuil du fantasme d’une relation amoureuse en thérapie; réinvestissement de la relation de façon non érotique. Diminution des comportements dommageables (crises boulimiques, consommation d’alcool). Développement de la tolérance à la frustration. Pronostic favorable
- Orientation long terme: capacité à entrer en relation de façon authentique, sans avoir recours aux mécanismes de séduction et d’érotisation. Développement de la capacité à répondre aux besoins des autres et de la capacité à exprimer des besoins réels (non érotisés). Développement identitaire et de l’estime de soi. Pronostic favorable